An α-Helix-Mimicking 12,13-Helix: Designed α/β/γ-Foldamers as Selective Inhibitors of Protein-Protein Interactions

A major current challenge in bioorganic chemistry is the identification of effective mimics of protein secondary structures that act as inhibitors of protein–protein interactions (PPIs). In this work, trans-2-aminocyclobutanecarboxylic acid (tACBC) was used as the key β-amino acid component in the design of α/β/γ-peptides to structurally mimic a native α-helix. Suitably functionalized α/β/γ-peptides assume an α-helix-mimicking 12,13-helix conformation in solution, exhibit enhanced proteolytic stability in comparison to the wild-type α-peptide parent sequence from which they are derived, and act as selective inhibitors of the p53/hDM2 interaction

Stereocontrolled protein surface recognition using chiral oligoamide proteomimetic foldamers

The development of foldamers capable of selective molecular recognition of solvent exposed protein surfaces represents an outstanding challenge in supramolecular chemical biology. Here we introduce an oligoamide foldamer with well-defined conformation that bears all the hallmarks of an information rich oligomer. Specifically, the foldamer recognizes its target protein hDM2 leading to inhibition of its protein–protein interaction with p53 in a manner that depends upon the composition, spatial projection and stereochemistry of functional groups appended to the scaffold. Most significantly, selective inhibition of p53/hDM2 can be achieved against four other targets and the selectivity for p53/hDM2 inhibition versus Mcl-1/NOXA-B inhibition is critically dependent upon the stereochemistry of the helix mimetic

Structural Basis for the Inverted Repeat Preferences of mariner Transposases

The inverted repeat (IR) sequences delimiting the left and right ends of many naturally active mariner DNA transposons are non-identical and have different affinities for their transposase. We have compared the preferences of two active mariner transposases, Mos1 and Mboumar-9, for their imperfect transposon IRs in each step of transposition: DNA binding, DNA cleavage, and DNA strand transfer. A 3.1 Å resolution crystal structure of the Mos1 paired-end complex containing the pre-cleaved left IR sequences reveals the molecular basis for the reduced affinity of the Mos1 transposase DNA-binding domain for the left IR as compared with the right IR. For both Mos1 and Mboumar-9, in vitro DNA transposition is most efficient when the preferred IR sequence is present at both transposon ends. We find that this is due to the higher efficiency of cleavage and strand transfer of the preferred transposon end. We show that the efficiency of Mboumar-9 transposition is improved almost 4-fold by changing the 3′ base of the preferred Mboumar-9 IR from guanine to adenine. This preference for adenine at the reactive 3′ end for both Mos1 and Mboumar-9 may be a general feature of mariner transposition

Étude comparée de Rennes et de Paris : une autre histoire des relations entre les mouvements féministe et lesbien en France (1970-1980)

Rares sont les études en France qui s’intéressent au mouvement lesbien. Bien souvent, l’accent est mis sur les relations entre féminisme et lesbianisme de même que sur le contexte parisien. L’étude comparée de Rennes et de Paris amène l’auteure à réfléchir aux différentes portes d’entrée du militantisme lesbien (mouvement féministe ou homosexuel) et à analyser les influences du militantisme homosexuel et du militantisme féministe sur le développement du mouvement lesbien. Elle soutient que la centralité et l’ambiguïté des relations féminisme-lesbianisme varient en fonction des espaces géographiques locaux et s’expliquent par les influences plus ou moins grandes qu’ont les mouvements féministe et homosexuel ainsi que leur incidence sur le développement d’une pluralité de traditions militantes lesbiennes au cours des années 80. La recherche menée par l’auteure a finalement pour objectif d’éclairer et de nuancer l’histoire lesbienne ainsi que d’apporter des contributions empiriques au mouvement lesbien rennais et parisien.Quite rare are French studies focused on lesbian movements. Mainly rooted in a Parisian context, those studies generally take the feminism-lesbianism relations as their analytic frame. This comparative study, between Rennes and Paris, helps the author to uncover the different gateways to lesbianism (as a feminist or homosexual movement), by enlightening the influences of homosexual, alongside feminist, militancies in the development of lesbian movements. She supports that the centrality and ambiguity of feminism-lesbianism relations vary according to local geographic spaces. She brings up the argument that those variations can be explained by the feminist and homosexual movements influence fluctuations, as well as the role they take in the development of plural lesbian militant traditions in the 1980s. Her study ultimately aims to complexify and nuance the way lesbian history is seen, and to add empirical contributions to Rennes’ and Paris’ lesbian movement.Son muy pocos los estudios en Francia que se interesan en el movimiento lésbico. A menudo, la atención se centra en la relación entre feminismo y lesbianismo y en el contexto parisino. El estudio comparativo de Rennes y París nos lleva a reflexionar sobre los diferentes puntos de entrada del militantismo lésbico (movimiento feminista u homosexual) y a analizar las influencias del militantismo homosexual y el militantismo feminista en el desarrollo del movimiento lésbico. Argumentamos que la centralidad y la ambigüedad de las relaciones feminismo-lesbianismo varía según los espacios geográficos locales, y se explica por las mayores o menores influencias que tienen los movimientos feministas y homosexuales, así como por su impacto en el desarrollo de una pluralidad de tradiciones militantes lesbianas en la década de 1980. La investigación llevada a cabo tiene como objetivo en última instancia aclarar y calificar la historia lésbica y hacer aportes empíricos al movimiento lésbico en Rennes y París

De la dénonciation des viols systématiques commis pendant la guerre en Bosnie-Herzégovine à la mobilisation des acteurs français (avril 1992 jusqu'à la fin des années 1990)

Pendant les conflits qui accompagnèrent la décomposition de la République fédérative socialiste de Yougoslavie, les territoires concernés, et plus précisément la Bosnie-Herzégovine (avril 1992 - décembre 1995), furent le théâtre de pratiques de viols systématiques. Selon le rapport Mazowiecki de l'ONU, le nombre de femmes victimes de ces viols s’éleva à plus de 20 000 sur toute la période de la guerre. En Europe et en Amérique du Nord, des acteurs associatifs humanitaires et féministes se mobilisèrent pour dénoncer ces pratiques. Bien que l’utilisation des viols dans les conflits soit un phénomène bien plus ancien et qu’il ait même déjà été dénoncé antérieurement, le conflit dans l’ex-Yougoslavie suscita une dénonciation d’une ampleur inédite. La France fut l’un des pays européens où cette dénonciation des viols systématiques entraîna des actions de mobilisation et de solidarité importantes à l’égard des femmes de l'ex-Yougoslavie : manifestations, pétitions, collectifs d'information, convois de vivres, de médicaments et de matériels, mise en place de projets médicaux d'aide aux femmes violées etc.Nous avons étudié les acteurs français qui se sont impliqués dans la solidarité avec les femmes bosniaques, examiné le rôle des médias dans la mobilisation, et questionné plus largement l’évolution des représentations du viol en temps de guerre dans la société française, à différents niveaux : sociétal, juridique, politique. En France, ce sont des mouvements humanitaires et féministes qui, les premiers, ont commencé à dénoncer les viols qui avaient lieu dans l'ex-Yougoslavie. L'étude que nous avons menée se fonde notamment sur les archives inédites d’associations – comme la Maison des Femmes de Paris, l'Alliance des Femmes pour la Démocratie et Femmes sous lois musulmanes –, et de militantes féministes. Ces archives ont été consultées pour certaines dans les centres de documentation publics sur l’histoire des femmes et du féminisme, et pour d’autres auprès de leurs détentrices. Nous avons pu montrer dans quelle mesure ces groupes militants réussirent à élargir la dénonciation des viols systématiques, par leurs relais auprès d’autres acteurs féministes et humanitaires et, au-delà encore, auprès des médias et de nombreux collectifs militants dans la société française.La médiatisation et la mobilisation collective permirent de rendre visible et audible la dénonciation des viols systématiques auprès de la population, et particulièrement auprès des décideurs politiques. En France, l’implication d’acteurs très variés, parfois opposés les uns aux autres, au sein du monde associatif, du monde politique, des milieux médiatiques et juridiques et des intellectuels, permit d’obtenir des changements dans la perception des viols systématiques. Notre recherche étudie de façon détaillée les étapes successives de ce processus, et les divers moyens utilisés par les acteurs impliqués, en insistant sur le résultat d’ensemble, malgré les divergences qui existaient entre ces acteurs et malgré les limites que leurs mobilisations pouvaient rencontrer.Cependant, notre analyse de la construction de la défense des droits des femmes pendant cette période ne se réduit pas au cadre français. Nous avons aussi cherché à comprendre les interactions qui existaient avec d’autres terrains nationaux et qui contribuèrent à porter la dénonciation des viols systématiques à l’échelle des institutions internationales. Le mouvement de dénonciation et de solidarité national français s'inscrit donc dans un mouvement plus général, qui déboucha sur une véritable prise en compte des faits de viols systématiques en temps de guerre. Plusieurs enquêtes juridiques internationales furent menées, à la suite de ces mobilisations, pour qualifier et condamner la pratique des viols systématiques utilisée dans le conflit bosniaque. Ces enquêtes connurent un prolongement avec l’activité du Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie, qui jugea des faits de viols systématiques commis pendant le conflit en Bosnie-Herzégovine. Cela ouvrit une série de procédures juridiques internationales visant les viols de masse dans un certain nombre d’autres conflits, notamment au Rwanda. La dénonciation militante, médiatique et politique du sort des femmes victimes de viols systématiques en Bosnie-Herzégovine, portée dans un cadre national comme celui de la France, et dans des échanges internationaux où cette mobilisation française s’intégrait, permit donc un changement majeur au tournant du vingtième siècle. Pour la première fois dans l’histoire, la pratique des viols systématiques en temps de guerre suscita autant de mobilisation de la part d'acteurs divers au niveau international et elle permit une intensification des luttes politiques et juridiques contre les viols de masse

Étude comparée de Rennes et de Paris : une autre histoire des relations entre les mouvements féministe et lesbien en France (1970-1980)

Rares sont les études en France qui s’intéressent au mouvement lesbien. Bien souvent, l’accent est mis sur les relations entre féminisme et lesbianisme de même que sur le contexte parisien. L’étude comparée de Rennes et de Paris amène l’auteure à réfléchir aux différentes portes d’entrée du militantisme lesbien (mouvement féministe ou homosexuel) et à analyser les influences du militantisme homosexuel et du militantisme féministe sur le développement du mouvement lesbien. Elle soutient que la centralité et l’ambiguïté des relations féminisme-lesbianisme varient en fonction des espaces géographiques locaux et s’expliquent par les influences plus ou moins grandes qu’ont les mouvements féministe et homosexuel ainsi que leur incidence sur le développement d’une pluralité de traditions militantes lesbiennes au cours des années 80. La recherche menée par l’auteure a finalement pour objectif d’éclairer et de nuancer l’histoire lesbienne ainsi que d’apporter des contributions empiriques au mouvement lesbien rennais et parisien.</jats:p