Successful treatment of Trichosporon asahii fungemia with isavuconazole in a patient with hematologic malignancies

International audienceTrichosporon spp. are yeast-like microorganisms responsible for skin, urinary, pulmonary, or bloodstream infections. Due to intrinsic resistance to echinocandins, poor susceptibility to polyenes, and preferred occurrence in immunocompromised patients, such infections are often of poor prognosis. Yet no consensual therapeutic guidelines are presently available. Several clinical cases of Trichosporon infections have been successfully treated with azole therapy, including voriconazole which appeared frequently effective against Trichosporon both in vitro and in vivo. However, the low efficacy associated with some Trichosporon genotypes, complex pharmacokinetics, and the side effects of voriconazole represent limitations for its use and has prompted a search for other therapeutic options. Here, we report a case of T. asahii fungemia in a patient with B-cell acute lymphoblastic leukemia which was successfully treated with isavuconazole consecutive to stopping voriconazole therapy due to severe side effects. This observation suggests that isavuconazole with a similar spectrum to voriconazole, fewer pharmacology interactions, and side effects may be considered as a valuable therapeutic option against Trichosporon infections

Contribution à l’étude des mécanismes physiopathologiques de type syndrome de l’intestin irritable au cours de l’infection par Cryptosporidium parvum

Le syndrome de l’intestin irritable (SII) demeure un trouble ambigu de la fonction gastro-intestinale. L’infection par Cryptosporidium spp. a été évaluée comme une étiologie possible d’une hypersensibilité viscérale, symptômes proches de ceux du SII. Plusieurs hypothèses ont été postulées et annoncées quant à sa physiopathologie sous-jacente. L’objectif de cette étude était de documenter, à l’aide de modèles cellulaire et animal, l’impact de l’infection par Cryptosporidium parvum sur les paramètres impliqués dans le développement du trouble fonctionnel de l'intestin post-infectieux. (i) In vitro, l’inoculation de Cryptosporidium parvum sur une monocouche de cellules HCT-8 induit une altération de la barrière épithéliale se traduisant par une augmentation significative de la perméabilité intestinale à 24h post-inoculation. Aucune modification de l’expression des gènes codant pour les protéines des jonctions serrées (Claudine-4, Occludine, Zonula occludens-1) n’a été observée. (ii) Dans le modèle murin de cryptosporidiose expérimentale, aucune différence d’expression des gènes des protéines des jonctions serrées n’a été constatée entre les animaux infectés et non infectés. Au niveau inflammatoire, l’expression des gènes du c-fos et de la tyrosine hydroxylase sont significativement plus élevées au niveau cérébral qu’intestinal. L'expression élevée de c-fos dans le système nerveux central (SNC) pourrait être l'un des mécanismes clés de l'étiologie du SII. Par conséquent, la régulation de l’activation du SNC pourrait être une cible majeure dans le traitement des patients souffrant du SII. D’autres paramètres sont en cours d’analyses (microbiotes et études des jonctions d’ancrage), et seront associés aux données obtenues au cours de cette étude afin d’obtenir une description globale de l’impact au niveau local et périphérique de l’infection par Cryptosporidium spp

En finir avec le post-internet: Radial, revue de recherche artistique, n°1

National audienceComme pour tous les « post » — et pour la plupart des « ism » avant eux — le préfixe « post » accolé à Internet est inadéquat. Mais il n’en demeure pas moins qu’il renvoie à une situation culturelle actuelle. On pourrait dire que le post-Internet désigne le moment où Internet fait partie de notre existence au point qu’il ne paraît plus être quelque chose d’exceptionnel. Ici, Internet n’est plus envisagé dans sa pure composante technologique mais il englobe les usages de cette technologie : partage de fichiers, d’images, d’informations, lieux de sociabilité et/ou de pouvoir, manière d’envisager et de s’accaparer des œuvres (des arts « traditionnels » jusqu’aux séries télévisées), outil de création, etc. Pour le dire autrement, le post-Internet désignerait l’époque où utiliser le Net devient aussi banal que jadis utiliser un crayon, un moment où « les nouvelles technologies » sont débarrassées de leur aspect a priori technologique.Cet usage d’Internet a largement modifié notre usage du monde. Comme l’affirme l’artiste Grégory Chatonsky : « Avec l’ontologie du réseau, nous sortons (enfin) des théories immatérialistes du digital : pendant longtemps, Internet a été considéré comme une forme de contre-monde, de monde imaginaire, de monde dégradé parce que factice. On l’opposait à la « vraie réalité » selon une logique de l’adéquation entre la réalité et la vérité. Or, l’influence d’Internet sur la production des phénomènes, sur les événements et sur nos perceptions rend cet immaté-rialisme caduc. » Ainsi Internet a rendu plurielle notre approche de ce qui nous entoure, si bien que pour beaucoup la question du rapport au « réel » — si tant est qu’on puisse élaborer une ontologie du « réel » — se complexifie.Ce (nouveau) paradigme post-Internet a bien évidemment eu des conséquences sur la création. Plasticiens, musiciens, romanciers, chorégraphes, etc. L’ensemble de la création contemporaine s’est emparé de cet imaginaire et de ses usages. C’est de cela qu’entend parler le premier numéro de la revue Radial.Le premier texte est proposé par Grégory Chatonsky. L’artiste, connu aussi pour ses textes réunis sur son site web, a pris l’habitude de partager ses réflexions sur l’art contemporain, Internet et le numérique. Pour Radial, Grégory Chatonsky s’est ici attelé à la lourde tâche de tenter de circonscrire une définition du post-digital. Pour lui, il parait illusoire de compartimenter les genres, surtout dans un monde où les frontières sont poreuses. Pour comprendre où va le post-digital, il convient d’abord d’en circonscrire la fin, et ce n’est qu’à partir de ce moment qu’il devient possible de poser un regard critique sur les productions de ces dernières années. Dans le même ordre d’idée, Jacques Perconte revient sur son parcours ainsi que sur la manière dont il envisage son travail. À travers cet entretien mené par Garam Choi (diplômé de la section Art du Havre en 2018), l’artiste montre que les liens entre l’art et l’ordinateur se sont construits tout au long de son parcours et de ses rencontres.Laura Partin revient quant a elle sur des artistes ou des collectifs (The Yes Men, Christoph Schlingensief, 01001011101011.org) qui sont parvenus à proposer de nouvelles postures d’activistes via le Net. Elle développe notamment l’hypothèse que ces nouvelles formes, apparues au moment de la popularisation d’Internet, usent de la « ruse » et de la « tromperie » pour parvenir à leurs fins. Elle y interroge la manière dont une « esthétique de la tromperie » est à même d’induire des conséquences bien réelles dans l’espace public. Le duo d’artistes Emilie Brout et Maxime Marion fait partie de la génération de ce qu’on a coutume de nommer les digital natives. Leurs œuvres parlent du rapport complexe que nous entretenons avec les technologies connectées ; à plus forte raison lorsque ces dernières sont chargées de nous surveiller et/ou de nous proposer des postures de vie. Dans l’entretien que nous avons eu, ils reviennent sur leur parcours et les questionnements qui les portent à manipuler les technologies pour manipuler le réel. Enfin, l’artiste Stéphane Trois Carrés propose un texte en forme de réflexion en cours sur l’histoire de l’image, ou plus exactement sur ce qui fait de nous d’invétérés iconodules. Pour ce faire, il montre notamment comment l’acheiropoièse — qui fut le concept primitif justifiant l’emploi des images — revient par le biais des automatismes numériques.La partie varia consacre ses colonnes à un retour sur une expérience autour de la typographie menée par la graphiste Fanette Mellier. Yann Owens revient notamment sur la manière dont il est envisageable d’exposer de la typographie, comme ce fut le cas dans le cadre d’Une Saison Graphique pour son édition 2014 autour du travail de Fanette Mellier. L’expérience du design graphique se poursuit sur le mode de la fugue bicycliste avec un texte de Guillaume Sørensen (diplômé du Master création littéraire du Havre en 2018) dans lequel l’aventure se noue entre les couleurs des affiches et les cadres rutilants des vélos. Enfin, Dominique Dehais fait le pari de montrer que le rappro-chement entre des domaines aussi éloignés que l’art et l’économie politique est l’occasion de s’aventurer dans un héritage symbolique du sacré parfois difficile à assumer

Species Identification and In Vitro Antifungal Susceptibility of Paecilomyces/Purpureocillium Species Isolated from Clinical Respiratory Samples: A Multicenter Study

Paecilomyces spp. are emerging fungal pathogens, where Paecilomyces lilacinus and Paecilomyces variotii are the most reported species. Taxonomic and phylogenetic revisions in this genus have shown that P. variotii represents a species complex, whereas P. lilacinus is related to another genus called Purpureocillium. The aims of this study were to identify clinical isolates of Paecilomyces spp. at the species level, and to determine their antifungal susceptibility profiles. 70 clinical Paecilomyces spp. isolates were identified by MALDI-TOF Mass Spectrometry (MS) and by multilocus rDNA genes sequencing including ITS and the D1/D2 genes. Among the 70 Paecilomyces spp. isolates, 28 were identified as P. lilacinum, 26 as P. variotii stricto sensu, and 16 as P. maximus. For antifungal susceptibility testing, Minimal Inhibitory Concentrations (MICs) or Minimal Effective Concentrations (MECs) were determined for 8 antifungals. All P. lilacinum isolates had high MICs and MECs of amphotericin B and echinocandins, respectively, unlike P. variotii and P. maximus. For azole drugs, MICs were molecule- and species- dependent. The differences in in vitro susceptibility to antifungals underline the importance of accurate species identification. The MALDI–TOF MS can be a good alternative in routine laboratory to ensure fast identification of Paecilomyces spp. and P. lilacinum

Species Identification and In Vitro Antifungal Susceptibility of Paecilomyces/Purpureocillium Species Isolated from Clinical Respiratory Samples: A Multicenter Study

Paecilomyces spp. are emerging fungal pathogens, where Paecilomyces lilacinus and Paecilomyces variotii are the most reported species. Taxonomic and phylogenetic revisions in this genus have shown that P. variotii represents a species complex, whereas P. lilacinus is related to another genus called Purpureocillium. The aims of this study were to identify clinical isolates of Paecilomyces spp. at the species level, and to determine their antifungal susceptibility profiles. 70 clinical Paecilomyces spp. isolates were identified by MALDI-TOF Mass Spectrometry (MS) and by multilocus rDNA genes sequencing including ITS and the D1/D2 genes. Among the 70 Paecilomyces spp. isolates, 28 were identified as P. lilacinum, 26 as P. variotii stricto sensu, and 16 as P. maximus. For antifungal susceptibility testing, Minimal Inhibitory Concentrations (MICs) or Minimal Effective Concentrations (MECs) were determined for 8 antifungals. All P. lilacinum isolates had high MICs and MECs of amphotericin B and echinocandins, respectively, unlike P. variotii and P. maximus. For azole drugs, MICs were molecule- and species- dependent. The differences in in vitro susceptibility to antifungals underline the importance of accurate species identification. The MALDI–TOF MS can be a good alternative in routine laboratory to ensure fast identification of Paecilomyces spp. and P. lilacinum

Germline mutations in the new E1' cryptic exon of the VHL gene in patients with tumours of von Hippel- Lindau disease spectrum or with paraganglioma

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The wide spectrum of COVID-19 neuropsychiatric complications within a multidisciplinary centre

International audienceA variety of neuropsychiatric complications has been described in association with COVID-19 infection. Large scale studies presenting a wider picture of these complications and their relative frequency are lacking. The objective of our study was to describe the spectrum of neurological and psychiatric complications in patients with COVID-19 seen in a multidisciplinary hospital centre over 6 months. We conducted a retrospective, observational study of all patients showing neurological or psychiatric symptoms in the context of COVID-19 seen in the medical and university neuroscience department of Assistance Publique Hopitaux de Paris-Sorbonne University. We collected demographic data, comorbidities, symptoms and severity of COVID-19 infection, neurological and psychiatric symptoms, neurological and psychiatric examination data and, when available, results from CSF analysis, MRI, EEG and EMG. A total of 249 COVID-19 patients with a de novo neurological or psychiatric manifestation were included in the database and 245 were included in the final analyses. One-hundred fourteen patients (47%) were admitted to the intensive care unit and 10 (4%) died. The most frequent neuropsychiatric complications diagnosed were encephalopathy (43%), critical illness polyneuropathy and myopathy (26%), isolated psychiatric disturbance (18%) and cerebrovascular disorders (16%). No patients showed CSF evidence of SARS-CoV-2. Encephalopathy was associated with older age and higher risk of death. Critical illness neuromyopathy was associated with an extended stay in the intensive care unit. The majority of these neuropsychiatric complications could be imputed to critical illness, intensive care and systemic inflammation, which contrasts with the paucity of more direct SARS-CoV-2-related complications or post-infection disorders

The cerebral network of COVID-19-related encephalopathy: a longitudinal voxel-based 18F-FDG-PET study

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Active Surveillance Program to Increase Awareness on Invasive Fungal Diseases: the French RESSIF Network (2012 to 2018)

International audienceThe French National Reference Center for Invasive Mycoses and Antifungals leads an active and sustained nationwide surveillance program on probable and proven invasive fungal diseases (IFDs) to determine their epidemiology in France. Between 2012 and 2018, a total of 10,886 IFDs were recorded. The incidence increased slightly over time (2.16 to 2.36/10,000 hospitalization days, P = 0.0562) in relation with an increase of fungemia incidence (1.03 to 1.19/10,000, P = 0.0023), while that of other IFDs remained stable. The proportion of ≥65-year-old patients increased from 38.4% to 45.3% (P 60% of the cases) with a global mortality rate of 42.5% and 59.3%, respectively, at 3 months and significant changes in diagnosis procedure over time. More concurrent infections were also diagnosed over time (from 5.4% to 9.4% for mold IFDs, P = 0.0115). In conclusion, we observed an aging of patients with IFD with a significant increase in incidence only for yeast fungemia, a trend toward more concurrent infections, which raises diagnostic and therapeutic issues. Overall, global survival associated with IFDs has not improved despite updated guidelines and new diagnostic tools.IMPORTANCE The epidemiology of invasive fungal diseases (IFDs) is hard to delineate given the difficulties in ascertaining the diagnosis that is often based on the confrontation of clinical and microbiological criteria. The present report underlines the interest of active surveillance involving mycologists and clinicians to describe the global incidence and that of the main IFDs. Globally, although the incidence of Pneumocystis pneumonia, invasive aspergillosis, and mucormycosis remained stable over the study period (2012 to 2018), that of yeast fungemia increased slightly. We also show here that IFDs seem to affect older people more frequently. The most worrisome observation is the lack of improvement in the global survival rate associated with IFDs despite the increasing use of more sensitive diagnostic tools, the availability of new antifungal drugs very active in clinical trials, and a still low/marginal rate of acquired in vitro resistance in France. Therefore, other tracks of improvement should be investigated actively