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    Un atelier de production et de consommation d’outils bifaciaux de la fin du Paléolithique moyen à Saint-Brice-sous-Rânes (Orne, France) dans son contexte environnemental

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    La mise en évidence, dans les années 1970, des stations de Saint-Brice-sous-Rânes, à l’occasion de ramassages de surface, a motivé une série de sondages visant à tenter de définir le potentiel subsistant de ces sites, puis la conduite d’une fouille d’une des nappes de vestiges. Le matériel collecté, presqu’exclusivement en silex, comporte principalement de nombreuses pièces bifaciales associées à une multitude d’éclats de façonnage. Une seconde série lithique uniquement constituée de produits de débitage a été reconnue. La méthode Levallois y est bien exprimée, à la différence de ce qui peut être observé dans les assemblages à outils bifaciaux. Le faible bilan sédimentaire qui caractérise ces sites du Grand Ouest reconnus en Bretagne, en Pays de la Loire et dans les deux Normandie n’autorise que rarement une interprétation chronostratigraphique de ces occupations. Cependant, la mise au jour d’artefacts chauffés sur le site de Saint-Brice a permis, pour la première fois dans le Grand-Ouest, de dater par les méthodes radiométriques un site d’atelier d’outils bifaciaux. Les dates obtenues (stades 6 et 3 de la chronologie isotopique) nous renvoient, pour l’occupation la plus récente, vers une problématique inhérente aux derniers peuplements néandertaliens d’Europe septentrionale et vers l’émergence des cultures à pièces bifaciales souvent foliacées de la fin du Paléolithique moyen. En effet, les ateliers de production d’outils bifaciaux du Grand-Ouest présentent quelques affinités avec les sites d’Europe moyenne et centrale.The discovery, through fieldwalking during the seventies, of the Saint-Brice-sous-Rânes sites led to a series of test pits in order to define the site potential. This was followed by the partial excavation of an artifact layer. The assemblage, composed almost exclusively of flint artifacts, consists mainly of numerous bifaces and bifacial tools. A second lithic series constituted solely of knapping flakes, has been identified. The Levallois method is there well represented, contrary to the other series. The weak sedimentary record which characterizes sites of the western regions: Britanny, Loire region, Upper and Lower Normandy, rarely allow a chronostratigraphic interpretation of these sites. However, several heated flints at Saint-Brice allow, for the first time in the western regions, the dating through radiometric methods of a biface workshop. The ages obtained (MIS 6 and 3) show that this is a site of the last Neanderthalians of northern Europe and confirm the emergence of bifacial tool cultures in western France at the end of the Middle Palaeolithic. In fact the bifaces workshops in the western France have some similarities with the central and middle Europe sites

    Développer les associations annuelles céréales-protéagineux dans les systèmes fourragers

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    Intervention présentée aux Journées de l'AFPF, "Les légumineuses fourragères et prairiales : quoi de neuf ?", les 21 et 22 mars 2016Annual grain-legume associations have certain advantages: they are cost effective and easy to manage, and they improve farm autonomy. They also enhance forage system stability, from an economic and climatic standpoint. Legumes (e.g., peas, vetch, soy, or beans) can be associated with straw-producing grains and planted as winter crops or paired with maize or sorghum and planted as summer crops. In all cases, they improve production levels as well as feed protein and energy content, as compared to results from pure-grain stands. There are two main reasons these associations are not used more frequently: there is uncertainty about the proportion of legumes that will be present at harvest time and it is hard to predict feed nutritional value. Results from recent experiments can help guide decisions related to association composition, management, harvest, and use in livestock rations.Les associations annuelles entre céréales et légumineuses, valorisées comme fourrages, font l'objet d'un regain d'intérêt pour leur insertion dans les systèmes d'élevage. Elles sont particulièrement économes en intrants, contribuent à l'autonomie énergétique et protéique de l'exploitation et constituent une voie de sécurisation du système fourrager, vis-à-vis des aléas climatiques et économiques. Associées à des céréales à paille en culture d'hiver ou à des maïs ou sorgho en cultures d'été, les légumineuses améliorent la productivité et surtout les valeurs protéique et énergétique de la céréale pure, ainsi que son efficacité pour le rationnement des troupeaux. Leur conduite est simple et économique. Les deux principaux freins à leur utilisation sont le pilotage de la proportion de légumineuse dans l'association et la prédiction de sa valeur alimentaire. A partir de données expérimentale et de terrain, le texte présente des recommandations sur la composition d'une association, la conduite culturale, la récolte, la valeur alimentaire et l'utilisation pour le rationnement des ruminants. Les associations constituent des ressources fourragères dont la place ne peut qu'être amenée à se développer dans les systèmes fourragers

    Développer les association annuelles céréales - protéagineux dans les systèmes fourragers

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    Les associations annuelles entre céréales et légumineuses, valorisées comme fourrages, font l’objet d’un regain d’intérêt pour leur insertion dans les systèmes d’élevage. Elles sont particulièrement économes en intrants, contribuent à l’autonomie énergétique et protéique de l’exploitation et constituent une voie de sécurisation du système fourrager, vis-à-vis des aléas climatiques et économiques. Associées à des céréales à paille en culture d’hiver ou à des maïs ou sorgho en cultures d’été, les légumineuses améliorent la productivité et surtout les valeurs protéique et énergétique de la céréale pure, ainsi que son efficacité pour le rationnement des troupeaux. Leur conduite est simple et économique. Les deux principaux freins à leur utilisation sont le pilotage de la proportion de légumineuse dans l'association et la prédiction de sa valeur alimentaire. A partir de données expérimentale et de terrain, le texte présente des recommandations sur la composition d’une association, la conduite culturale, la récolte, la valeur alimentaire et l’utilisation pour le rationnement des ruminants. Les associations constituent des ressources fourragères dont la place ne peut qu’être amenée à se développer dans les systèmes fourragers

    Profils environnementaux des exploitations d'Ă©levage bovins lait et viande en agriculture biologique et conventionnelle : enseignements du projet CedABio

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    Les indicateurs d’impacts environnementaux empruntés aux démarches d’analyse de cycle de vie sont évalués sur cent fermes bovines biologiques et conventionnelles dans le cadre du projet CedABio associant des partenaires de la recherche et du développement. A structure d’exploitation comparable, la plus grande autonomie des systèmes biologiques se traduit par de moindres niveaux d’excédents azotés sur l’exploitation (-57 et -37 kg N/ha SAU hors fixation symbiotique et déposition atmosphérique respectivement en lait et en viande) et une meilleure efficacité énergétique avec des consommations inférieures de 17% par litre de lait et 24% au kilogramme de viande. A l’échelle de l’exploitation, les impacts environnementaux sont ainsi systématiquement plus faibles en agriculture biologique ramenés à l’unité de surface (-10% à -59% selon les impacts) mais en se focalisant sur l’atelier animal (émissions du troupeau et des surfaces dévolues à son alimentation) les écarts par unité de produit sont moindres. Les mesures sur sites expérimentaux, à l’INRA de Mirecourt en lait (88) et à la ferme expérimentale de Thorigné d’Anjou en viande (49), confirment le lien entre moindre excédent de bilan azoté et moindre risque pour l’eau, globalement, à l’échelle de l’exploitation. Mais elles soulignent la nécessité de poursuivre les travaux de mesures sur les pertes gazeuses dans les systèmes. L’étude détaillée des flux azotés au sein de l’exploitation montre la nécessité de travailler sur le long terme, notamment en agriculture biologique où les systèmes de culture sont souvent basés sur des rotations longues valorisant l’azote organique et les fixations symbiotiques d’azote

    TRANSIT, An Experimental Archaeological Program in Periglacial Environment: Problem, Methodology, First Results

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    International audienceThe aim of the experimental archaeological program TRANSIT is to improve the scientific exploitation of Paleolithic sites. This program is based on studies and experiments carried out at high altitude in the French Alps. One of its goals is to assess the consequences of periglacial processes on spatial distributions and on alteration of archaeological assemblages.Research on sedimentary environments illuminates stratogenesis in periglacial contexts. In particular, sedimentary models useful for interpretation of fossil deposits were identified.The first results obtained from experimental artifact test plots emphasize the importance and speed of changes occurring in such a climatic and morpho-dynamic context. Mean lateral displacements from 1.66 to 4.75 cm.year--1 were measured. Moreover osseous and dental pieces suffered important damage. A model of spatial arrangement of artifacts linked to the action of solifluction processes is also proposed.Works on pollen assemblages have shown that most of the pollen deposited on ground surface is quickly removed and that, owing to the very uneven preservation of pollen taxa, an important distortion of the initial spectrum occurs.Finally, application of these results to some Paleolithic sites in the Massif Central and South-West of France has been undertaken

    Moislains, Allaines (Somme) Canal Seine-Nord Europe - ZP 6 : rapport de diagnostic

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    Sept secteurs ont gardé des traces d'occupations anciennes ; quatre sur la commune de Moislains et trois sur la commune d'Allaines. Sur la commune de Moislains, les découvertes montrent une occupation du territoire qui remonte au moins à l'âge du Bronze ancien-moyen avec deux cercles funéraires situés en haut du plateau. Au premier âge du Fer, le secteur est occupé au contact avec le fond de la vallée, en bordure de l'emprise du canal ; quelques fosses et silos en témoignent. Lors du début du second âge du Fer, l'endroit retrouve une vocation funéraire avec une probable tombe à incinération sise à proximité des cercles de l'âge du Bronze. Puis, après un hiatus de quatre à cinq siècles, un petit habitat gallo-romain s'installe sur le haut du plateau. Sur la commune d'Allaines, les sondages profonds ont mis en évidence une occupation du territoire dès le Néolithique. Le diagnostic a aussi révélé la présence d'une nécropole à incinération de La Tène moyenne et de La Tène finale et d'une occupation du haut Moyen Âge. Il n'est pas possible de savoir, si la nécropole à incinération perdure sur les deux siècles qui séparent les tombes 1 et 3 ou si les tombes représentent des éléments isolés de chaque période. L'occupation du haut Moyen Âge, quant à elle, présente l'intérêt de regrouper des structures d'habitat et un groupe de tombes à inhumation

    Les occupations du Paléolithique inférieur et du Paléolithique moyen d’Etricourt-Manancourt

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    Cette opération s’intègre dans le cadre des fouilles archéologiques réalisées préalablement à la construction du canal Seine-Nord Europe menée par Voies navigables de France. Lors de l’opération de diagnostic réalisée par E. Goval en 2010, dix-sept sondages se sont révélés positifs sur les vingt-sept réalisés et ont livré environ soixante-dix artefacts. La majeure partie d’entre eux a été attribuée à l’issue du diagnostic au Début glaciaire weichselien. Cette découverte a incité le Service Régional de l’Archéologie de Picardie à prescrire une fouille. Cette opération s’est déroulée du 16 avril au 28 septembre 2012. Dès les premiers jours de décapage, le niveau humifère corrélé au Début glaciaire weichselien découvert lors du diagnostic ne révéla pas la géométrie attendue. La géométrie des dépôts et l’estimation du potentiel archéologique n’avaient pas pu être pleinement cernées. Une fois le site pleinement évalué, treize niveaux paléolithiques furent découverts, dont cinq niveaux en position primaire. Cette fouille paléolithique de plein air de grande ampleur a permis de mettre au jour un témoignage rare et unique pour la compréhension des dynamiques de peuplement humains en Europe du Nord-Ouest. Fait remarquable, les occupations humaines se répartissent sur l’ensemble de la séquence, démontrant une installation humaine récurrente lors de chacun des trois derniers cycles interglaciaire-glaciaire, entre 330 000 et 70 000 ans. L’analyse des différents niveaux d’occupation permet, entre autres, de richement documenté un moment clé de l’évolution humaine : le passage du Paléolithique inférieur à moyen. L’importante accumulation sédimentaire et les études qu’elle suscite permettent de reconstituer finement l’histoire géomorphologique et environnementale du site. Elles contribuent de manière importante à la construction d’un cadre chronostratigraphique à haute résolution pour le Pléistocène moyen et supérieur de la ceinture loessique nord-européenne

    Les occupations du Paléolithique inférieur et du Paléolithique moyen d’Etricourt-Manancourt

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    Cette opération s’intègre dans le cadre des fouilles archéologiques réalisées préalablement à la construction du canal Seine-Nord Europe menée par Voies navigables de France. Lors de l’opération de diagnostic réalisée par E. Goval en 2010, dix-sept sondages se sont révélés positifs sur les vingt-sept réalisés et ont livré environ soixante-dix artefacts. La majeure partie d’entre eux a été attribuée à l’issue du diagnostic au Début glaciaire weichselien. Cette découverte a incité le Service Régional de l’Archéologie de Picardie à prescrire une fouille. Cette opération s’est déroulée du 16 avril au 28 septembre 2012. Dès les premiers jours de décapage, le niveau humifère corrélé au Début glaciaire weichselien découvert lors du diagnostic ne révéla pas la géométrie attendue. La géométrie des dépôts et l’estimation du potentiel archéologique n’avaient pas pu être pleinement cernées. Une fois le site pleinement évalué, treize niveaux paléolithiques furent découverts, dont cinq niveaux en position primaire. Cette fouille paléolithique de plein air de grande ampleur a permis de mettre au jour un témoignage rare et unique pour la compréhension des dynamiques de peuplement humains en Europe du Nord-Ouest. Fait remarquable, les occupations humaines se répartissent sur l’ensemble de la séquence, démontrant une installation humaine récurrente lors de chacun des trois derniers cycles interglaciaire-glaciaire, entre 330 000 et 70 000 ans. L’analyse des différents niveaux d’occupation permet, entre autres, de richement documenté un moment clé de l’évolution humaine : le passage du Paléolithique inférieur à moyen. L’importante accumulation sédimentaire et les études qu’elle suscite permettent de reconstituer finement l’histoire géomorphologique et environnementale du site. Elles contribuent de manière importante à la construction d’un cadre chronostratigraphique à haute résolution pour le Pléistocène moyen et supérieur de la ceinture loessique nord-européenne
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