18 research outputs found

    Le « vin du Triumvir » à Lyon : témoignages archéologiques et littéraires d’une production de vin sur le territoire colonial de <i>Lugdunum</i>

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    International audienceArchaeological evidence and literary sources regarding wine production in Lugdunum territory were for a long time deficient due to the few researches devoted to its hinterland. The ongoing excavation of a vast estate situated in this territory fills the gap: traces of a vineyard, treading-floor and press installations in use for more than three centuries, between the mid-1st century BC to the end of the 3rd century AD, have been uncovered. The early date of this establishment, contemporaneous with the colonial foundation towards the end of the Republic, must be pointed out; this region can be considered as the bridgehead to the introduction of viticulture techniques in non Mediterranean Gaul. During the more advanced stage, the exploitation reaches a volume of production which fits to a large scale marketing and a status which can be compared to the great estates in Narbonensis. Theses discoveries provide new prospects and allow a reassessment of the reading of some written sources, of vats and palynological and carpological remains identified within villae, and also of the documentation concerning the Lugdunum amphorae, linked before to a redistribution of bulk imported wine.L'état des sources archéologiques et littéraires relatives à une production de vin sur le territoire de Lugdunum a longtemps pâti du retard des recherches consacrées aux campagnes de l'arrière-pays lyonnais. La fouille en cours d'une grande villa palatiale située sur ce territoire vient combler cette lacune. Elle a mis au jour les traces d'un vignoble, d'installations de foulage et de pressurage utilisés sur plus de trois siècles, entre le milieu du Ier s. av. J.-C. et la fin du IIIe s. apr. J.-C. Cette exploitation se distingue par sa mise en place précoce, contemporaine de la fondation coloniale à la fin de la République, qui désigne la région comme une tête de pont de l'introduction des techniques de viti- et viniculture en Gaule tempérée. Elle atteint, dans sa phase la plus évoluée, un volume de production adapté à une commercialisation à grande échelle et un statut comparable à celui des grands domaines de Narbonnaise. Ces découvertes ouvrent de nouvelles perspectives de recherche et permettent de réexaminer sous un nouveau jour certaines mentions textuelles, les vestiges de cuves ou les restes palyno- et carpologiques attestés en contexte de villae, ou encore, le dossier des amphores lyonnaises, associées jusqu'à présent à la redistribution du vin importé en vrac

    Du Néolithique à l'âge du Fer aux Mureaux

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    International audienc

    QUASI-STATIONARY DISTRIBUTIONS AND DIFFUSION MODELS IN POPULATION DYNAMICS

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    In this paper, we study quasi-stationarity for a large class of Kolmogorov diffusions, that is, existence of a quasi-stationary distribution, conditional convergence to such a distribution, construction of a Q-process (process conditioned to be never extinct). The main novelty here is that we allow the drift to go to − ∞ at the origin, and the diffusion to have an entrance boundary at +∞. These diffusions arise as images, by a deterministic map, of generalized Feller diffusions, which themselves are obtained as limits of rescaled birth–death processes. Generalized Feller diffusions take non-negative values and are absorbed at zero in finite time with probability 1. A toy example is the logistic Feller diffusion. We give sufficient conditions on the drift near 0 and near + ∞ for the existence of quasistationary distributions, as well as rate of convergence, and existence of the Q-process. We also show that under these conditions, there is exactly one conditional limiting distribution (which implies uniqueness of the quasi-stationary distribution) if and only if the process comes down from infinity. Proofs are based on spectral theory. Here the reference measure is the natural symmetric measure for the killed process, and we use in an essential way the Girsanov transform

    L'Isle-Jourdain (32), ZAE Pont-Peyrin 3: Rapport Final d'Opération d'Archéologie Préventive

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    Achevée au mois de mars 2021, la fouille préalable à la troisième phase d’aménagement de la ZAE Pont-Peyrin, à L’Isle-Jourdain, est intervenue à la suite d’un diagnostic réalisé par F. Sergent (Sergent 2020).Sur les 4000 m² ouverts, le site livre ses premiers vestiges sous la forme d’un mobilier attribuable assez largement à la Protohistoire ancienne, piégé dans des anomalies qu’il est difficile de caractériser comme d’origine anthropique. Le versant du coteau est en effet impacté par une alternance de séquences alluviales et colluviales plus ou moins anciennes qui ont déposé du mobilier au sein de cuvettes difficiles à distinguer de creusements. Bien que les éléments à valeur typologique soient rares au sein de ce corpus de 79 tessons de céramique, les attributions les plus précises renvoient au Bronze ancien, ce qui atteste la fréquentation du site à cette période sans que l’on puisse écarter qu’elle soit étalée entre le Néolithique final et la phase moyenne du Premier âge du Fer. Il est possible qu’une occupation structurée ait pris place sur le point haut du coteau et que le mobilier collecté sur l’emprise de fouille ne soit que le reflet de son démantèlement.La seconde occupation, plus caractéristique, correspond à un petit locus funéraire du Premier âge du Fer, composé de quatre tombes à crémation dont une ne subsiste plus qu’à travers un fond de fosse (deux des quatre sépultures ont été fouillées durant l’opération de diagnostic). Inégalement réparties sur une surface d’environ 130 m², ces quatre tombes étaient installées sur un petit replat, alors que le versant était probablement marqué par un relief en rideaux. Cette particularité du paysage a pu jouer un rôle dans le choix d’implantation. Les trois tombes les moins arasées conservaient chacune un vase ossuaire qui contenait les ossements brûlés d’un individu de taille adulte. Deux d’entre elles étaient encore fermées par un couvercle. Chaque sépulture recelait du mobilier d’accompagnement, céramique et/ou métallique. On recense ainsi deux gobelets en céramique, un petit bouton à bélière saillante en alliage cuivreux, un couteau en fer, deux couples d’anneaux en alliage cuivreux provenant de deux chaînettes de pendeloque probablement partiellement constituées de matériaux périssables, ainsi qu’une épée courte à antennes. Cette dernière fournit une datation précise, dans le tiers central du VIe s. a.C., pour l’une des tombes. Toutefois, les traits typologiques de l’assemblage de céramiques de deux autres sépultures orientent vers une datation légèrement antérieure, entre la fin du VIIe et le début du VIe s. a.C., ce qui suggère un développement à partir d’un couple de tombes durant la phase moyenne du Premier âge du Fer, en périphérie duquel se sont installées deux sépultures plus récentes. La fouille n’a en revanche pas apporté de données relatives à l’architecture des tombes et ne permet pas d’assurer que ce locus n’appartenait pas à une nécropole plus étendue

    L'Isle-Jourdain (32), ZAE Pont-Peyrin 3: Rapport Final d'Opération d'Archéologie Préventive

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    Achevée au mois de mars 2021, la fouille préalable à la troisième phase d’aménagement de la ZAE Pont-Peyrin, à L’Isle-Jourdain, est intervenue à la suite d’un diagnostic réalisé par F. Sergent (Sergent 2020).Sur les 4000 m² ouverts, le site livre ses premiers vestiges sous la forme d’un mobilier attribuable assez largement à la Protohistoire ancienne, piégé dans des anomalies qu’il est difficile de caractériser comme d’origine anthropique. Le versant du coteau est en effet impacté par une alternance de séquences alluviales et colluviales plus ou moins anciennes qui ont déposé du mobilier au sein de cuvettes difficiles à distinguer de creusements. Bien que les éléments à valeur typologique soient rares au sein de ce corpus de 79 tessons de céramique, les attributions les plus précises renvoient au Bronze ancien, ce qui atteste la fréquentation du site à cette période sans que l’on puisse écarter qu’elle soit étalée entre le Néolithique final et la phase moyenne du Premier âge du Fer. Il est possible qu’une occupation structurée ait pris place sur le point haut du coteau et que le mobilier collecté sur l’emprise de fouille ne soit que le reflet de son démantèlement.La seconde occupation, plus caractéristique, correspond à un petit locus funéraire du Premier âge du Fer, composé de quatre tombes à crémation dont une ne subsiste plus qu’à travers un fond de fosse (deux des quatre sépultures ont été fouillées durant l’opération de diagnostic). Inégalement réparties sur une surface d’environ 130 m², ces quatre tombes étaient installées sur un petit replat, alors que le versant était probablement marqué par un relief en rideaux. Cette particularité du paysage a pu jouer un rôle dans le choix d’implantation. Les trois tombes les moins arasées conservaient chacune un vase ossuaire qui contenait les ossements brûlés d’un individu de taille adulte. Deux d’entre elles étaient encore fermées par un couvercle. Chaque sépulture recelait du mobilier d’accompagnement, céramique et/ou métallique. On recense ainsi deux gobelets en céramique, un petit bouton à bélière saillante en alliage cuivreux, un couteau en fer, deux couples d’anneaux en alliage cuivreux provenant de deux chaînettes de pendeloque probablement partiellement constituées de matériaux périssables, ainsi qu’une épée courte à antennes. Cette dernière fournit une datation précise, dans le tiers central du VIe s. a.C., pour l’une des tombes. Toutefois, les traits typologiques de l’assemblage de céramiques de deux autres sépultures orientent vers une datation légèrement antérieure, entre la fin du VIIe et le début du VIe s. a.C., ce qui suggère un développement à partir d’un couple de tombes durant la phase moyenne du Premier âge du Fer, en périphérie duquel se sont installées deux sépultures plus récentes. La fouille n’a en revanche pas apporté de données relatives à l’architecture des tombes et ne permet pas d’assurer que ce locus n’appartenait pas à une nécropole plus étendue
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