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    Liens entre les représentations d'attachement et l'anxiété chez des enfants et adolescents souffrant de troubles anxieux

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    Les troubles anxieux font partie des troubles psychiatriques les plus diagnostiqués chez les enfants et les adolescents (Cartwright-Hatton, McNicol, & Doubleday, 2006; Costello, Egger, Copeland, Erkanli, & Angold, 2011; Merikangas et al., 2010; Rapee, Schniering, & Hudson, 2009). Plusieurs études s’intéressent donc à leur étiologie afin d’optimiser les traitements et la prévention (Bosquet & Egeland, 2006; Manassis & Bradley, 1994). Plusieurs facteurs de risque ont été mis de l’avant à travers les années et l’attachement fait partie de ceux-ci (Nolte, Guiney, Fonagy, Mayes, & Luyten, 2011). En effet, l’insécurité d’attachement chez l’enfant a été empiriquement associée à des plus hauts niveaux d’anxiété et de symptômes intériorisés que la sécurité d’attachement (Brumariu & Kerns, 2010a; Brumariu & Kerns, 2010b; Brumariu & Kerns, 2013; Brumariu, Kerns, & Seibert, 2012; Colonnesi et al., 2011; Groh, Roisman, van IJzendoorn, Bakermans-Kranenburg, & Fearon, 2012 ; Ivarsson, Granqvist, Gillberg, & Broberg, 2010; Madigan, Atkinson, Laurin, & Benoit, 2013; Madigan, Brumariu, Villani, Atkinson, & Lyons-Ruth, 2016; Manassis, 2001). Néanmoins, les résultats de ces études n’offrent pas de consensus en ce qui a trait aux associations spécifiques entre, d’une part, les différents patrons d’attachement et, d’autre part, les différents symptômes anxieux (Brumariu & Kerns, 2010b). La présente thèse a pour principal objectif de clarifier les liens existant entre l’attachement et l’anxiété. Pour ce faire, les représentations d’attachement de 30 jeunes âgés entre 8 et 16 ans provenant d’une clinique pédopsychiatrique de troubles anxieux ont été mesurées à l’aide de l’Entrevue d’attachement de l’enfant (Child Attachment Interview, CAI). Les analyses ont plus précisément visé à étudier la distribution de l’attachement dans un échantillon clinique, ainsi qu’à observer si des liens spécifiques pouvaient être trouvés entre l’attachement, considéré de manière catégorielle et continue, et l’anxiété, considérée de manière développementale et médicale. Les résultats aux analyses de la présente thèse mettent principalement de l’avant des relations distinctes entre l’attachement et l’anxiété selon chaque trouble anxieux. En effet, le trouble d’anxiété de séparation serait associé à l’insécurité d’attachement, le trouble d’anxiété généralisé serait associé à la sécurité d’attachement, et, finalement, la phobie spécifique et le trouble panique ne seraient pas associés à l’attachement. Ces résultats seront discutés à la lumière de la théorie actuelle et les forces et les limites de l’étude seront exposées. Brièvement, ces résultats démontrent qu’il serait pertinent de poursuivre l’étude des liens entre l’anxiété et l’attachement en considérant la différence pouvant exister entre chaque trouble anxieux. Finalement, à un niveau clinique, alors que de plus en plus d’interventions basées sur l’attachement sont développées pour les enfants et les adolescents (Diamond, Wagner, & Levy, 2016; Emery, 2016; Huber, McMahon, & Sweller, 2015; Kobak, Zajac, Herres, & Krauthamer Ewing, 2015), les présents résultats démontrent que celles-ci pourraient présenter une pertinence variable selon le trouble anxieux

    Liens entre les représentations d'attachement et l'anxiété chez des enfants et adolescents souffrant de troubles anxieux

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    Les troubles anxieux font partie des troubles psychiatriques les plus diagnostiqués chez les enfants et les adolescents (Cartwright-Hatton, McNicol, & Doubleday, 2006; Costello, Egger, Copeland, Erkanli, & Angold, 2011; Merikangas et al., 2010; Rapee, Schniering, & Hudson, 2009). Plusieurs études s’intéressent donc à leur étiologie afin d’optimiser les traitements et la prévention (Bosquet & Egeland, 2006; Manassis & Bradley, 1994). Plusieurs facteurs de risque ont été mis de l’avant à travers les années et l’attachement fait partie de ceux-ci (Nolte, Guiney, Fonagy, Mayes, & Luyten, 2011). En effet, l’insécurité d’attachement chez l’enfant a été empiriquement associée à des plus hauts niveaux d’anxiété et de symptômes intériorisés que la sécurité d’attachement (Brumariu & Kerns, 2010a; Brumariu & Kerns, 2010b; Brumariu & Kerns, 2013; Brumariu, Kerns, & Seibert, 2012; Colonnesi et al., 2011; Groh, Roisman, van IJzendoorn, Bakermans-Kranenburg, & Fearon, 2012 ; Ivarsson, Granqvist, Gillberg, & Broberg, 2010; Madigan, Atkinson, Laurin, & Benoit, 2013; Madigan, Brumariu, Villani, Atkinson, & Lyons-Ruth, 2016; Manassis, 2001). Néanmoins, les résultats de ces études n’offrent pas de consensus en ce qui a trait aux associations spécifiques entre, d’une part, les différents patrons d’attachement et, d’autre part, les différents symptômes anxieux (Brumariu & Kerns, 2010b). La présente thèse a pour principal objectif de clarifier les liens existant entre l’attachement et l’anxiété. Pour ce faire, les représentations d’attachement de 30 jeunes âgés entre 8 et 16 ans provenant d’une clinique pédopsychiatrique de troubles anxieux ont été mesurées à l’aide de l’Entrevue d’attachement de l’enfant (Child Attachment Interview, CAI). Les analyses ont plus précisément visé à étudier la distribution de l’attachement dans un échantillon clinique, ainsi qu’à observer si des liens spécifiques pouvaient être trouvés entre l’attachement, considéré de manière catégorielle et continue, et l’anxiété, considérée de manière développementale et médicale. Les résultats aux analyses de la présente thèse mettent principalement de l’avant des relations distinctes entre l’attachement et l’anxiété selon chaque trouble anxieux. En effet, le trouble d’anxiété de séparation serait associé à l’insécurité d’attachement, le trouble d’anxiété généralisé serait associé à la sécurité d’attachement, et, finalement, la phobie spécifique et le trouble panique ne seraient pas associés à l’attachement. Ces résultats seront discutés à la lumière de la théorie actuelle et les forces et les limites de l’étude seront exposées. Brièvement, ces résultats démontrent qu’il serait pertinent de poursuivre l’étude des liens entre l’anxiété et l’attachement en considérant la différence pouvant exister entre chaque trouble anxieux. Finalement, à un niveau clinique, alors que de plus en plus d’interventions basées sur l’attachement sont développées pour les enfants et les adolescents (Diamond, Wagner, & Levy, 2016; Emery, 2016; Huber, McMahon, & Sweller, 2015; Kobak, Zajac, Herres, & Krauthamer Ewing, 2015), les présents résultats démontrent que celles-ci pourraient présenter une pertinence variable selon le trouble anxieux

    Personality and substance use: psychometric evaluation and validation of the Substance Use Risk Profile Scale (SURPS) in English, Irish, French, and German adolescents.

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    BACKGROUND: The aim of the present longitudinal study was the psychometric evaluation of the Substance Use Risk Profile Scale (SURPS). METHODS: We analyzed data from N = 2,022 adolescents aged 13 to 15 at baseline assessment and 2 years later (mean interval 2.11 years). Missing data at follow-up were imputed (N = 522). Psychometric properties of the SURPS were analyzed using confirmatory factor analysis. We examined structural as well as convergent validity with other personality measurements and drinking motives, and predictive validity for substance use at follow-up. RESULTS: The hypothesized 4-factorial structure (i.e., anxiety sensitivity, hopelessness, impulsivity [IMP], and sensation seeking [SS]) based on all 23 items resulted in acceptable fit to empirical data, acceptable internal consistencies, low to moderate test-retest reliability coefficients, as well as evidence for factorial and convergent validity. The proposed factor structure was stable for both males and females and, to lesser degree, across languages. However, only the SS and the IMP subscales of the SURPS predicted substance use outcomes at 16 years of age. CONCLUSIONS: The SURPS is unique in its specific assessment of traits related to substance use disorders as well as the resulting shortened administration time. Test-retest reliability was low to moderate and comparable to other personality scales. However, its relation to future substance use was limited to the SS and IMP subscales, which may be due to the relatively low-risk substance use pattern in the present sample

    Personality and substance use in Japanese adolescents: The Japanese version of Substance Use Risk Profile Scale

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    AbstractSubstance Use Risk Profile Scale (SURPS; Conrod & Woicik, 2002) measures four risk personality dimensions related to substance use; anxiety sensitivity (AS), hopelessness (H), sensation seeking (SS), impulsivity (IMP). The aim of this study is to develop the Japanese version of Substance Use Risk Profile Scale (SURPS-J) and to probe the reliability and validity of this scale to the Japanese context. This study consists of the test of the factor analysis (Study 1; N=462), the reliability (Study 2; N=64), and the validity (Study 3; N=182). Our findings are as below; Study 1 showed the conformed factorial structure of SURPS-J and Study 2 revealed the good test–retest reliability. Additionally, Study 3 demonstrated the adequate validity of SURPS-J and its sensitivity in identifying risky drinking motivations and lifetime tobacco and alcohol use. Results showed that high H individuals are likely to experience smoking under the personal and collective situations, while high SS and IMP individuals are prone to drink alcohol under the collective situation. Additionally, high AS individuals are prone to drink by virtue of negative reinforcement motives and high SS and IMP drink by reason of all drinking reinforcement motives
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