23 research outputs found

    Les visages humains gravĂ©s de la Marche (Vienne) dans les collections du MusĂ©e de l’Homme

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    Des centaines de plaquettes gravĂ©es de reprĂ©sentations humaines ont Ă©tĂ© mises au jour Ă  partir de 1937 sur le site de la Marche (Vienne). Notre stage de laboratoire s’inscrit dans le cadre du Master 1 Quaternaire et PrĂ©histoire du MusĂ©um national d’Histoire naturelle. Nous nous sommes intĂ©ressĂ© Ă  la reprĂ©sentation de visages et profils humain compte tenu de l’importance et de la raretĂ© de cette thĂ©matique dans l’art MagdalĂ©nien. Notre Ă©tude a Ă©tĂ© menĂ©e dans le but de comprendre la structuration des figures mais aussi la possibilitĂ© d’entrevoir les gestes des graveurs. Nous avons sĂ©lectionnĂ© les piĂšces selon des normes. Les plaquettes gravĂ©es ont fait l’objet d’observations Ă  l’oeil nu, Ă  la loupe binoculaire et au microscope. Nous avons aussi utilisĂ© leurs modĂšles 3D. Nous avons recueilli les donnĂ©es dimensionnelles, morphologiques et taphonomiques de cet art mobilier gravĂ©. Les rĂ©sultats rĂ©vĂšlent une variabilitĂ© dans la construction des visages du point de vue de la disposition chronologique des tracĂ©s et de leur direction. Cela apporte de nouvelles donnĂ©es sur les techniques de gravures palĂ©olithiques. Cette variabilitĂ© peut conduire Ă  de nouvelles interprĂ©tations sur les occupations du site de la Marche et des sites faisant partie du MagdalĂ©nien de faciĂšs de type « Lussac-Angles »

    The earliest unambiguous Neanderthal engravings on cave walls: La Roche-Cotard, Loire Valley, France

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    Here we report on Neanderthal engravings on a cave wall at La Roche-Cotard (LRC) in central France, made more than 57±3 thousand years ago. Following human occupation, the cave was completely sealed by cold-period sediments, which prevented access until its discovery in the 19th century and first excavation in the early 20th century. The timing of the closure of the cave is based on 50 optically stimulated luminescence ages derived from sediment collected inside and from around the cave. The anthropogenic origin of the spatially-structured, non-figurative marks found within the cave is confirmed using taphonomic, traceological and experimental evidence. Cave closure occurred significantly before the regional arrival of H. sapiens, and all artefacts from within the cave are typical Mousterian lithics; in Western Europe these are uniquely attributed to H. neanderthalensis. We conclude that the LRC engravings are unambiguous examples of Neanderthal abstract design

    The earliest unambiguous Neanderthal engravings on cave walls: La Roche-Cotard, Loire Valley, France

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    Here we report on Neanderthal engravings on a cave wall at La Roche-Cotard (LRC) in central France, made more than 57±3 thousand years ago. Following human occupation, the cave was completely sealed by cold-period sediments, which prevented access until its discovery in the 19 th century and first excavation in the early 20 th century. The timing of the closure of the cave is based on 50 optically stimulated luminescence ages derived from sediment collected inside and from around the cave. The anthropogenic origin of the spatially-structured, non-figurative marks found within the cave is confirmed using taphonomic, traceological and experimental evidence. Cave closure occurred significantly before the regional arrival of H . sapiens , and all artefacts from within the cave are typical Mousterian lithics; in Western Europe these are uniquely attributed to H . neanderthalensis . We conclude that the LRC engravings are unambiguous examples of Neanderthal abstract design

    La Mouthe, une grotte au carrefour des approches archéo-géomorphologiques. Problématiques croisées de méthodes d'analyse en grotte ornée à travers l'exemple d'une découverte séculaire.

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    International audienceDĂ©couverte en 1895, la grotte de la Mouthe occupe une place Ă  part dans la recherche en prĂ©histoire, tant pour la reconnaissance de l'art pariĂ©tal, que par son histoire depuis sa dĂ©couverte. En effet, lieu d'innovations mĂ©thodologiques (premiĂšres photographies en grotte ornĂ©e, premiers relevĂ©s de l'abbĂ© Breuil, premiers moulages en parois...), elle en porte aussi les nombreux stigmates, tant sur les parois que la sĂ©dimentation.Lieu d'habitat prĂ©historique et espace ornĂ© palĂ©olithique, elle tĂ©moigne de frĂ©quentations rĂ©pĂ©tĂ©es depuis le PalĂ©olithique moyen, jusqu'au NĂ©olithique, par ses innombrables vestiges archĂ©ologiques dont une part importante, hĂ©las, est aujourd'hui dispersĂ©e (dans divers musĂ©es de France, de Suisse, d'Angleterre, des Etats-Unis...), voire perdue.Faire face Ă  la multitude de ces tĂ©moignages, comme Ă  celles des travaux, exploitations et transformations qu'a connu la grotte depuis 125 ans, telle est l'ambition d'un programme interdisciplinaire qui a dĂ©marrĂ© en 2018, dans la grotte de la Mouthe.A l'image des nombreux questionnements qui demeurent sur ce site, finalement mĂ©connu au regard de son importance historique majeure, elle rassemble des chercheurs de nombreuses disciplines, porteurs d'objectifs complĂ©mentaires : reconstitutions des occupations et productions humaines du MoustĂ©rien au NĂ©olithique, des phases de dĂ©cor Ă  travers le PalĂ©olithique supĂ©rieur, des volumes, espaces et surfaces d'origine de la grotte, etc. Pour y rĂ©pondre, le choix a Ă©tĂ© fait d'associer et de combiner les spĂ©cialitĂ©s et les mĂ©thodes, plutĂŽt que d'aborder les champs sĂ©parĂ©ment.Ainsi, gestion des collections, des vestiges, collecte de la mĂ©moire du site et de ceux qui l'ont frĂ©quentĂ© depuis plus d'un siĂšcle, utilisations des tranchĂ©es prĂ©existantes pour accĂ©der aux remplissages (sondages ou nettoyage de coupe), topographie fine et reconstitution des volumes via la 3D, gĂ©omorphologie, gĂ©ochronologie et chronostratigraphie des remplissages et occupations du MoustĂ©rien au PalĂ©olithique supĂ©rieur, cartographie croisĂ©e des parois entre archĂ©ologie, gĂ©omorphologie et taphonomie, sont abordĂ©es de front, en commun, par les membres de l'Ă©quipe en privilĂ©giant des outils partagĂ©s. La production de nos propres archives est Ă  l'image de cet objectif, Ă  travers la constitution d'une base et d'un rĂ©fĂ©rentielcommun, des sols aux parois.Nous souhaitons profiter de la thĂ©matique de cette session pour prĂ©senter nos orientations mĂ©thodologiques, discuter notre approche croisĂ©e intĂ©grative et interactive, destinĂ©e à évaluer les influences taphonomiques anthropiques, gĂ©omorphologiques ou biologiques, Ă  la fois surla prĂ©histoire (depuis plusieurs dizaines de millĂ©naires), et l'histoire (depuis plus d'un siĂšcle) de la grotte de la Mouthe

    La Mouthe, une grotte au carrefour des approches archéo-géomorphologiques. Problématiques croisées de méthodes d'analyse en grotte ornée à travers l'exemple d'une découverte séculaire.

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    International audienceDĂ©couverte en 1895, la grotte de la Mouthe occupe une place Ă  part dans la recherche en prĂ©histoire, tant pour la reconnaissance de l'art pariĂ©tal, que par son histoire depuis sa dĂ©couverte. En effet, lieu d'innovations mĂ©thodologiques (premiĂšres photographies en grotte ornĂ©e, premiers relevĂ©s de l'abbĂ© Breuil, premiers moulages en parois...), elle en porte aussi les nombreux stigmates, tant sur les parois que la sĂ©dimentation.Lieu d'habitat prĂ©historique et espace ornĂ© palĂ©olithique, elle tĂ©moigne de frĂ©quentations rĂ©pĂ©tĂ©es depuis le PalĂ©olithique moyen, jusqu'au NĂ©olithique, par ses innombrables vestiges archĂ©ologiques dont une part importante, hĂ©las, est aujourd'hui dispersĂ©e (dans divers musĂ©es de France, de Suisse, d'Angleterre, des Etats-Unis...), voire perdue.Faire face Ă  la multitude de ces tĂ©moignages, comme Ă  celles des travaux, exploitations et transformations qu'a connu la grotte depuis 125 ans, telle est l'ambition d'un programme interdisciplinaire qui a dĂ©marrĂ© en 2018, dans la grotte de la Mouthe.A l'image des nombreux questionnements qui demeurent sur ce site, finalement mĂ©connu au regard de son importance historique majeure, elle rassemble des chercheurs de nombreuses disciplines, porteurs d'objectifs complĂ©mentaires : reconstitutions des occupations et productions humaines du MoustĂ©rien au NĂ©olithique, des phases de dĂ©cor Ă  travers le PalĂ©olithique supĂ©rieur, des volumes, espaces et surfaces d'origine de la grotte, etc. Pour y rĂ©pondre, le choix a Ă©tĂ© fait d'associer et de combiner les spĂ©cialitĂ©s et les mĂ©thodes, plutĂŽt que d'aborder les champs sĂ©parĂ©ment.Ainsi, gestion des collections, des vestiges, collecte de la mĂ©moire du site et de ceux qui l'ont frĂ©quentĂ© depuis plus d'un siĂšcle, utilisations des tranchĂ©es prĂ©existantes pour accĂ©der aux remplissages (sondages ou nettoyage de coupe), topographie fine et reconstitution des volumes via la 3D, gĂ©omorphologie, gĂ©ochronologie et chronostratigraphie des remplissages et occupations du MoustĂ©rien au PalĂ©olithique supĂ©rieur, cartographie croisĂ©e des parois entre archĂ©ologie, gĂ©omorphologie et taphonomie, sont abordĂ©es de front, en commun, par les membres de l'Ă©quipe en privilĂ©giant des outils partagĂ©s. La production de nos propres archives est Ă  l'image de cet objectif, Ă  travers la constitution d'une base et d'un rĂ©fĂ©rentielcommun, des sols aux parois.Nous souhaitons profiter de la thĂ©matique de cette session pour prĂ©senter nos orientations mĂ©thodologiques, discuter notre approche croisĂ©e intĂ©grative et interactive, destinĂ©e à évaluer les influences taphonomiques anthropiques, gĂ©omorphologiques ou biologiques, Ă  la fois surla prĂ©histoire (depuis plusieurs dizaines de millĂ©naires), et l'histoire (depuis plus d'un siĂšcle) de la grotte de la Mouthe

    La Mouthe, une grotte au carrefour des approches archéo-géomorphologiques. Problématiques croisées de méthodes d'analyse en grotte ornée à travers l'exemple d'une découverte séculaire.

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    International audienceDĂ©couverte en 1895, la grotte de la Mouthe occupe une place Ă  part dans la recherche en prĂ©histoire, tant pour la reconnaissance de l'art pariĂ©tal, que par son histoire depuis sa dĂ©couverte. En effet, lieu d'innovations mĂ©thodologiques (premiĂšres photographies en grotte ornĂ©e, premiers relevĂ©s de l'abbĂ© Breuil, premiers moulages en parois...), elle en porte aussi les nombreux stigmates, tant sur les parois que la sĂ©dimentation.Lieu d'habitat prĂ©historique et espace ornĂ© palĂ©olithique, elle tĂ©moigne de frĂ©quentations rĂ©pĂ©tĂ©es depuis le PalĂ©olithique moyen, jusqu'au NĂ©olithique, par ses innombrables vestiges archĂ©ologiques dont une part importante, hĂ©las, est aujourd'hui dispersĂ©e (dans divers musĂ©es de France, de Suisse, d'Angleterre, des Etats-Unis...), voire perdue.Faire face Ă  la multitude de ces tĂ©moignages, comme Ă  celles des travaux, exploitations et transformations qu'a connu la grotte depuis 125 ans, telle est l'ambition d'un programme interdisciplinaire qui a dĂ©marrĂ© en 2018, dans la grotte de la Mouthe.A l'image des nombreux questionnements qui demeurent sur ce site, finalement mĂ©connu au regard de son importance historique majeure, elle rassemble des chercheurs de nombreuses disciplines, porteurs d'objectifs complĂ©mentaires : reconstitutions des occupations et productions humaines du MoustĂ©rien au NĂ©olithique, des phases de dĂ©cor Ă  travers le PalĂ©olithique supĂ©rieur, des volumes, espaces et surfaces d'origine de la grotte, etc. Pour y rĂ©pondre, le choix a Ă©tĂ© fait d'associer et de combiner les spĂ©cialitĂ©s et les mĂ©thodes, plutĂŽt que d'aborder les champs sĂ©parĂ©ment.Ainsi, gestion des collections, des vestiges, collecte de la mĂ©moire du site et de ceux qui l'ont frĂ©quentĂ© depuis plus d'un siĂšcle, utilisations des tranchĂ©es prĂ©existantes pour accĂ©der aux remplissages (sondages ou nettoyage de coupe), topographie fine et reconstitution des volumes via la 3D, gĂ©omorphologie, gĂ©ochronologie et chronostratigraphie des remplissages et occupations du MoustĂ©rien au PalĂ©olithique supĂ©rieur, cartographie croisĂ©e des parois entre archĂ©ologie, gĂ©omorphologie et taphonomie, sont abordĂ©es de front, en commun, par les membres de l'Ă©quipe en privilĂ©giant des outils partagĂ©s. La production de nos propres archives est Ă  l'image de cet objectif, Ă  travers la constitution d'une base et d'un rĂ©fĂ©rentielcommun, des sols aux parois.Nous souhaitons profiter de la thĂ©matique de cette session pour prĂ©senter nos orientations mĂ©thodologiques, discuter notre approche croisĂ©e intĂ©grative et interactive, destinĂ©e à évaluer les influences taphonomiques anthropiques, gĂ©omorphologiques ou biologiques, Ă  la fois surla prĂ©histoire (depuis plusieurs dizaines de millĂ©naires), et l'histoire (depuis plus d'un siĂšcle) de la grotte de la Mouthe

    La Mouthe, une grotte au carrefour des approches archéo-géomorphologiques. Problématiques croisées de méthodes d'analyse en grotte ornée à travers l'exemple d'une découverte séculaire.

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    International audienceDĂ©couverte en 1895, la grotte de la Mouthe occupe une place Ă  part dans la recherche en prĂ©histoire, tant pour la reconnaissance de l'art pariĂ©tal, que par son histoire depuis sa dĂ©couverte. En effet, lieu d'innovations mĂ©thodologiques (premiĂšres photographies en grotte ornĂ©e, premiers relevĂ©s de l'abbĂ© Breuil, premiers moulages en parois...), elle en porte aussi les nombreux stigmates, tant sur les parois que la sĂ©dimentation.Lieu d'habitat prĂ©historique et espace ornĂ© palĂ©olithique, elle tĂ©moigne de frĂ©quentations rĂ©pĂ©tĂ©es depuis le PalĂ©olithique moyen, jusqu'au NĂ©olithique, par ses innombrables vestiges archĂ©ologiques dont une part importante, hĂ©las, est aujourd'hui dispersĂ©e (dans divers musĂ©es de France, de Suisse, d'Angleterre, des Etats-Unis...), voire perdue.Faire face Ă  la multitude de ces tĂ©moignages, comme Ă  celles des travaux, exploitations et transformations qu'a connu la grotte depuis 125 ans, telle est l'ambition d'un programme interdisciplinaire qui a dĂ©marrĂ© en 2018, dans la grotte de la Mouthe.A l'image des nombreux questionnements qui demeurent sur ce site, finalement mĂ©connu au regard de son importance historique majeure, elle rassemble des chercheurs de nombreuses disciplines, porteurs d'objectifs complĂ©mentaires : reconstitutions des occupations et productions humaines du MoustĂ©rien au NĂ©olithique, des phases de dĂ©cor Ă  travers le PalĂ©olithique supĂ©rieur, des volumes, espaces et surfaces d'origine de la grotte, etc. Pour y rĂ©pondre, le choix a Ă©tĂ© fait d'associer et de combiner les spĂ©cialitĂ©s et les mĂ©thodes, plutĂŽt que d'aborder les champs sĂ©parĂ©ment.Ainsi, gestion des collections, des vestiges, collecte de la mĂ©moire du site et de ceux qui l'ont frĂ©quentĂ© depuis plus d'un siĂšcle, utilisations des tranchĂ©es prĂ©existantes pour accĂ©der aux remplissages (sondages ou nettoyage de coupe), topographie fine et reconstitution des volumes via la 3D, gĂ©omorphologie, gĂ©ochronologie et chronostratigraphie des remplissages et occupations du MoustĂ©rien au PalĂ©olithique supĂ©rieur, cartographie croisĂ©e des parois entre archĂ©ologie, gĂ©omorphologie et taphonomie, sont abordĂ©es de front, en commun, par les membres de l'Ă©quipe en privilĂ©giant des outils partagĂ©s. La production de nos propres archives est Ă  l'image de cet objectif, Ă  travers la constitution d'une base et d'un rĂ©fĂ©rentielcommun, des sols aux parois.Nous souhaitons profiter de la thĂ©matique de cette session pour prĂ©senter nos orientations mĂ©thodologiques, discuter notre approche croisĂ©e intĂ©grative et interactive, destinĂ©e à évaluer les influences taphonomiques anthropiques, gĂ©omorphologiques ou biologiques, Ă  la fois surla prĂ©histoire (depuis plusieurs dizaines de millĂ©naires), et l'histoire (depuis plus d'un siĂšcle) de la grotte de la Mouthe

    La Mouthe, une grotte au carrefour des approches archéo-géomorphologiques. Problématiques croisées de méthodes d'analyse en grotte ornée à travers l'exemple d'une découverte séculaire.

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    International audienceDĂ©couverte en 1895, la grotte de la Mouthe occupe une place Ă  part dans la recherche en prĂ©histoire, tant pour la reconnaissance de l'art pariĂ©tal, que par son histoire depuis sa dĂ©couverte. En effet, lieu d'innovations mĂ©thodologiques (premiĂšres photographies en grotte ornĂ©e, premiers relevĂ©s de l'abbĂ© Breuil, premiers moulages en parois...), elle en porte aussi les nombreux stigmates, tant sur les parois que la sĂ©dimentation.Lieu d'habitat prĂ©historique et espace ornĂ© palĂ©olithique, elle tĂ©moigne de frĂ©quentations rĂ©pĂ©tĂ©es depuis le PalĂ©olithique moyen, jusqu'au NĂ©olithique, par ses innombrables vestiges archĂ©ologiques dont une part importante, hĂ©las, est aujourd'hui dispersĂ©e (dans divers musĂ©es de France, de Suisse, d'Angleterre, des Etats-Unis...), voire perdue.Faire face Ă  la multitude de ces tĂ©moignages, comme Ă  celles des travaux, exploitations et transformations qu'a connu la grotte depuis 125 ans, telle est l'ambition d'un programme interdisciplinaire qui a dĂ©marrĂ© en 2018, dans la grotte de la Mouthe.A l'image des nombreux questionnements qui demeurent sur ce site, finalement mĂ©connu au regard de son importance historique majeure, elle rassemble des chercheurs de nombreuses disciplines, porteurs d'objectifs complĂ©mentaires : reconstitutions des occupations et productions humaines du MoustĂ©rien au NĂ©olithique, des phases de dĂ©cor Ă  travers le PalĂ©olithique supĂ©rieur, des volumes, espaces et surfaces d'origine de la grotte, etc. Pour y rĂ©pondre, le choix a Ă©tĂ© fait d'associer et de combiner les spĂ©cialitĂ©s et les mĂ©thodes, plutĂŽt que d'aborder les champs sĂ©parĂ©ment.Ainsi, gestion des collections, des vestiges, collecte de la mĂ©moire du site et de ceux qui l'ont frĂ©quentĂ© depuis plus d'un siĂšcle, utilisations des tranchĂ©es prĂ©existantes pour accĂ©der aux remplissages (sondages ou nettoyage de coupe), topographie fine et reconstitution des volumes via la 3D, gĂ©omorphologie, gĂ©ochronologie et chronostratigraphie des remplissages et occupations du MoustĂ©rien au PalĂ©olithique supĂ©rieur, cartographie croisĂ©e des parois entre archĂ©ologie, gĂ©omorphologie et taphonomie, sont abordĂ©es de front, en commun, par les membres de l'Ă©quipe en privilĂ©giant des outils partagĂ©s. La production de nos propres archives est Ă  l'image de cet objectif, Ă  travers la constitution d'une base et d'un rĂ©fĂ©rentielcommun, des sols aux parois.Nous souhaitons profiter de la thĂ©matique de cette session pour prĂ©senter nos orientations mĂ©thodologiques, discuter notre approche croisĂ©e intĂ©grative et interactive, destinĂ©e à évaluer les influences taphonomiques anthropiques, gĂ©omorphologiques ou biologiques, Ă  la fois surla prĂ©histoire (depuis plusieurs dizaines de millĂ©naires), et l'histoire (depuis plus d'un siĂšcle) de la grotte de la Mouthe
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