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Analyse des trajectoires paysagÚres de deux hydrosystÚmes secondaires ligériens
Les hydrosystĂšmes secondaires, notamment dans lâOuest de la France, sont en mutation depuis de nombreuses dĂ©cennies. Leur gestion, confiĂ©e aux services de lâEtat (IngĂ©nieurs des Ponts et ChaussĂ©es) jusquâau milieu du XXe siĂšcle, Ă©tait orientĂ©e vers le besoin de ressource en eau, tout en cherchant Ă prĂ©venir le risque dâinondation. A partir du dĂ©but des annĂ©es 1960, et avec la premiĂšre loi sur lâeau, la gestion a Ă©tĂ© confiĂ©e aux Syndicats de travaux (anciens Syndicats de riviĂšres) avec comme prioritĂ© dâamĂ©nager ces objets en lien avec les remembrements parcellaires en cours et dâ« assainir » les terres agricoles qui les bordent. Dâimportants travaux hydrauliques ont alors Ă©tĂ© menĂ©s. Depuis le dĂ©but du XXIe siĂšcle, les Syndicats de riviĂšres ont entrepris des actions de suppression des diffĂ©rents ouvrages et de diversification dâĂ©coulement des cours dâeau dans un objectif de restauration des continuitĂ©s Ă©cologiques et de prĂ©servation de la biodiversitĂ©, prĂ©conisĂ©es par la Directive Cadre sur lâEau. Ce dernier paradigme remettant en cause les amĂ©nagements passĂ©s.
Ces modes de gestion, aux visĂ©es bien distinctes, ont entrainĂ© des modifications morphologiques importantes. Il nous parait pertinent dâĂ©tudier ces dynamiques paysagĂšres, notamment dans le but de comprendre les enjeux contemporains et futurs (quantitĂ© dâeau, continuitĂ©s Ă©cologiques et biodiversitĂ©, pĂȘche, cadre de vieâŠ) liĂ©s Ă ces petites vallĂ©es. Cette analyse sâattachera Ă caractĂ©riser les changements, Ă les quantifier (par le biais dâindicateurs morphologiques) et Ă les spatialiser afin dâidentifier les diffĂ©rents facteurs de contrĂŽle intervenant dans ces dynamiques et ainsi de dĂ©gager des typologies de trajectoires paysagĂšres.
La thĂšse dans laquelle cette Ă©tude sâinsĂšre sâintĂ©resse Ă deux hydrosystĂšmes secondaires tributaires de la Loire, lâAubance et le Couasnon. Lâanalyse comparative permettra dâĂ©tudier les Ă©volutions morphologiques dans des contextes agricoles et gĂ©omorphologiques distincts. La mĂ©thodologie employĂ©e comprend la comparaison de donnĂ©es anciennes et actuelles, la vĂ©rification de terrain et un travail dâanalyse spatiale par le biais des outils et mĂ©thodes empruntĂ©s Ă la gĂ©omatique.Â
Ce projet de recherche a pour ambition dâanalyser les changements morphologiques des hydrosystĂšmes dont le dĂ©veloppement des boisements de fonds de vallĂ©es, rĂ©vĂ©lateur des pratiques de gestion que les enjeux gĂ©nĂšrent
Raman scattering investigation across the magnetic and MI transition in rare earth nickelate RNiO3 (R = Sm, Nd) thin films
We report a temperature-dependent Raman scattering investigation of thin film
rare earth nickelates SmNiO3, NdNiO3 and Sm0.60Nd0.40NiO3, which present a
metal-to-insulator (MI) transition at TMI and an antiferromagnetic-paramagnetic
Neel transition at TN. Our results provide evidence that all investigated
samples present a structural phase transition at TMI but the Raman signature
across TMI is significantly different for NdNiO3 (TMI = TN) compared to SmNiO3
and Sm0.60Nd0.40NiO3 (TMI =/ TN). It is namely observed that the
paramagnetic-insulator phase (TN < T < TMI) in SmNiO3 and Sm0.60Nd0.40NiO3 is
characterized by a pronounced softening of one particular phonon band around
420 cm-1. This signature is unusual and points to an important and continuous
change in the distortion of NiO6 octahedra (thus the Ni-O bonding) which
stabilizes upon cooling at the magnetic transition. The observed behaviour
might well be a general feature for all rare earth nickelates with TMI =/ TN
and illustrates intriguing coupling mechanism in the TMI > T > TN regime.Comment: Revised & published versio
LâAubance et le Couasnon, gĂ©ohistoire de cinq dĂ©cennies dâanthropisation de deux affluents ligĂ©riens
Les riviĂšres sont lâobjet dâenjeux grandissants, qui gravitent autour de plusieurs thĂ©matiques : la qualitĂ© et la quantitĂ© dâeau, la production dâĂ©nergie, les continuitĂ©s Ă©cologiques et la biodiversitĂ©, les activitĂ©s rĂ©crĂ©atives, le cadre de vie⊠Ces enjeux ont Ă©voluĂ© au fil des siĂšcles et annĂ©es, engendrant des modes de gestion et dâamĂ©nagements diffĂ©rents voire contradictoires qui questionnent les politiques publiques.
Les hydrosystĂšmes secondaires restent peu Ă©tudiĂ©s, quand bien mĂȘme ils se positionnent comme « paysages ordinaires », couvrant de vastes espaces. Lâobjectif de cette Ă©tude est de caractĂ©riser les trajectoires dâamĂ©nagements en fonction de leur contexte pour contribuer aux rĂ©flexions de gestion de ces espaces.
 Cette contribution sâattachera Ă prĂ©senter lâĂ©volution de deux hydrosystĂšmes secondaires ligĂ©riens, en utilisant comme entrĂ©e le paysage des fonds de vallĂ©e. Elle prĂ©sentera des exemples de changements morphologiques sur certains tronçons des riviĂšres Ă©tudiĂ©es en mobilisant diffĂ©rentes ressources cartographiques. Plus largement, les dynamiques paysagĂšres des fonds de vallĂ©es, telles que lâenfrichement et le boisement de certains secteurs, questionnent quant au devenir de ces espaces. Quels sont les facteurs qui interviennent dans ces phĂ©nomĂšnes ? Ces derniers sont-ils localisĂ©s ? Comment agir sur la gestion de ces espaces ?
La thĂšse dans laquelle cette prĂ©sentation sâinscrit aborde les dynamiques paysagĂšres par le biais dâune analyse comparative. Deux bassins versants ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©s, Ă©voluant dans des contextes gĂ©ographiques distincts. Lâapproche comparative permettra dâĂ©voquer lâimportance des diffĂ©rents facteurs impliquĂ©s dans ces modifications paysagĂšres. Ces contextes ont gĂ©nĂ©rĂ© diffĂ©rents types dâamĂ©nagements et de gestion quâil est intĂ©ressant dâinterroger. Quels espaces ont subi les modifications paysagĂšres les plus fortes ? A quelles pĂ©riodes ont-elles eu lieu ? Quels sont les diffĂ©rents facteurs concernĂ©s par ces dynamiques ? Comment les mobiliser pour gĂ©rer ces espacesÂ
La riviÚre et sa mise en paysage dans les parcs et jardins. Etudes de cas dans l'Ouest français
L\u27objectif de cette communication est d\u27Ă©tudier les formes de mobilisation de la ressource en eau (Ă©nergĂ©tique, esthĂ©tique) dans les parcs et jardins (M.-H. BennetiĂšre, 2000). Deux hypothĂšses seront examinĂ©es : les parcs et jardins sont des motifs paysagers pertinents pour observer les trajectoires d\u27usage de la ressource en eau et ses consĂ©quences hydrodynamiques ; l\u27artificialisation des hydrosystĂšmes n\u27est pas toujours synonyme de dĂ©gradation mais peut au contraire ĂȘtre gĂ©nĂ©ratrice de diversitĂ© paysagĂšre et d\u27ingĂ©niositĂ© hydraulique (M. Baridon, 2007 ; F. Sichet, 2007). Il s\u27agira d\u27aborder ces espaces sous l\u27angle gĂ©o-historique, complĂ©mentaire de l\u27histoire de l\u27art des parcs et jardins en proposant : un diagnostic/Ă©tat des lieux des paysages dans la pĂ©riode qui prĂ©cĂšde l\u27amĂ©nagement ; une analyse du projet et des intentions hydrauliques ; une analyse des paysages construits et des transformations des formes et des dynamiques fluviales (A.-J. DĂ©zallier d\u27Argenville, 1709 ; E. AndrĂ©, 1879). La recherche se fondera sur des Ă©tudes de cas choisies dans le bassin versant du Couasnon (265 km2), riviĂšre angevine tributaire de la Loire. La dĂ©marche retenue associera une approche par croisement des Ă©chelles spatio-temporelles ; une lecture systĂ©mique de la trajectoire des paysages fluviaux oĂč les formes fluviales mises en projet seront abordĂ©es comme l\u27expression d\u27une interaction nature/sociĂ©tĂ© ; une caractĂ©risation des amĂ©nagements hydrauliques du parc dans le contexte de la vallĂ©e. L\u27Ă©tude s\u27appuiera sur l\u27analyse diachronique de sĂ©ries de cartes et de plans, de photographies et d\u27observations de terrain
La riviÚre et sa mise en paysage dans les parcs et jardins : étude de cas dans l'Ouest français
L\u27objectif de cet article est d\u27Ă©tudier les formes de mobilisation de la ressource en eau (Ă©nergĂ©tique, esthĂ©tique) dans les parcs et jardins. Deux hypothĂšses seront examinĂ©es : les parcs et jardins sont des motifs paysagers pertinents pour observer les trajectoires d\u27usage de la ressource en eau et ses consĂ©quences hydrodynamiques ; l\u27artificialisation des hydrosystĂšmes n\u27est pas toujours synonyme de dĂ©gradation mais peut au contraire ĂȘtre gĂ©nĂ©ratrice de diversitĂ© paysagĂšre et d\u27ingĂ©niositĂ© hydraulique (Baridon, 2007). Il s\u27agit d\u27aborder ces espaces sous l\u27angle gĂ©o-historique enrichi de l\u27histoire de l\u27art des parcs et jardins. Dans un premier temps, nous proposerons une description des sites d\u27Ă©tude avant dâanalyser les projets et les intentions hydrauliques. Les paysages construits sont ensuite analysĂ©s afin de mettre en exergue les transformations des formes et les dynamiques fluviales entre la Renaissance et le XXIe siĂšcle. La recherche se fonde sur deux Ă©tudes de cas choisies dans le bassin versant du Couasnon (265 kmÂČ), riviĂšre angevine tributaire de la Loire. La dĂ©marche retenue associe : une lecture systĂ©mique de la trajectoire des paysages fluviaux oĂč les formes fluviales mises en projet sont abordĂ©es comme l\u27expression d\u27une interaction nature/sociĂ©tĂ© ; une caractĂ©risation des amĂ©nagements hydrauliques du parc dans le contexte de la vallĂ©e. L\u27Ă©tude s\u27appuie sur l\u27analyse diachronique de sĂ©ries de cartes et de plans, de photographies et d\u27observations de terrain
Simultaneous X-ray spectroscopy of YY Gem with Chandra and XMM-Newton
We report on a detailed study of the X-ray spectrum of the nearby eclipsing
spectroscopic binary YY Gem. Observations were obtained simultaneously with
both large X-ray observatories, XMM-Newton and Chandra. We compare the
high-resolution spectra acquired with the Reflection Grating Spectrometer
onboard XMM-Newton and with the Low Energy Transmission Grating Spectrometer
onboard Chandra, and evidence in direct comparison the good performance of both
instruments in terms of wavelength and flux calibration. The strongest lines in
the X-ray spectrum of YY Gem are from oxygen. Oxygen line ratios indicate the
presence of a low-temperature component (1-4 MK) with density n_e < 2 10^{10}
cm^-3. The X-ray lightcurve reveals two flares and a dip corresponding to the
secondary eclipse. An increase of the density during phases of high activity is
suggested from time-resolved spectroscopy. Time-resolved global fitting of the
European Photon Imaging Camera CCD spectrum traces the evolution of temperature
and emission measure during the flares. These medium-resolution spectra show
that temperatures > 10^7 K are relevant in the corona of YY Gem although not as
dominant as the lower temperatures represented by the strongest lines in the
high-resolution spectrum. Magnetic loops with length on the order of 10^9 cm,
i.e., about 5 % of the radius of each star, are inferred from a comparison with
a one-dimensional hydrodynamic model. This suggests that the flares did not
erupt in the (presumably more extended) inter-binary magnetosphere but are
related to one of the components of the binary.Comment: 15 pages, accepted for publication in A&
Testing the companion hypothesis for the origin of the X-ray emission from intermediate-mass main-sequence stars
There is no straightforward explanation for intrinsic X-ray emission from
intermediate-mass main-sequence stars. Therefore the observed emission is often
interpreted in terms of (hypothesized) late-type magnetically active companion
stars. We use Chandra imaging observations to spatially resolve in X-rays a
sample of main-sequence B-type stars with recently discovered companions at
arcsecond separation. We find that all spatially resolved companions are X-ray
emitters, but seven out of eleven intermediate-mass stars are also X-ray
sources. If this emission is interpreted in terms of additional sub-arcsecond
or spectroscopic companions, this implies a high multiplicity of B-type stars.
Firm results on B star multiplicity pending, the alternative, that B stars
produce intrinsic X-rays, can not be discarded. The appropriate scenario in
this vein is might be a magnetically confined wind, as suggested for the X-ray
emission of the magnetic Ap star IQ Aur. However, the only Ap star in the
Chandra sample is not detected in X-rays, and therefore does not support this
picture.Comment: 12 pages; accepted for publication in Astronomy & Astrophysic
A "hair-raising" history of alopecia areata
YesA 3500âyearâold papyrus from ancient Egypt provides a list of treatments for many diseases including âbite hair loss,â most likely alopecia areata (AA). The treatment of AA remained largely unchanged for over 1500 years. In 30 CE, Celsus described AA presenting as scalp alopecia in spots or the âwindings of a snakeâ and suggested treatment with caustic compounds and scarification. The first âmodernâ description of AA came in 1813, though treatment still largely employed caustic agents. From the midâ19th century onwards, various hypotheses of AA development were put forward including infectious microbes (1843), nerve defects (1858), physical trauma and psychological stress (1881), focal inflammation (1891), diseased teeth (1902), toxins (1912) and endocrine disorders (1913). The 1950s brought new treatment developments with the first use of corticosteroid compounds (1952), and the first suggestion that AA was an autoimmune disease (1958). Research progressively shifted towards identifying hair follicleâspecific autoantibodies (1995). The potential role of lymphocytes in AA was made implicit with immunohistological studies (1980s). However, studies confirming their functional role were not published until the development of rodent models (1990s). Genetic studies, particularly genomeâwide association studies, have now come to the forefront and open up a new era of AA investigation (2000s). Today, AA research is actively focused on genetics, the microbiome, dietary modulators, the role of atopy, immune cell types in AA pathogenesis, primary antigenic targets, mechanisms by which immune cells influence hair growth, and of course the development of new treatments based on these discoveries.Alopecia UK
Sulphur corrosion effect on the electrical performance of silver films elaborated by physical vapor deposition
International audienceElectrical properties of Ag films elaborated by Physical Vapor Deposition (PVD) process has been studied before and after corrosion exposure. We have shown that the minimum thickness of silver to resist to sulphurization atmosphere is one micron with an adherent coating. After a sulfurization time of 600 min, an electrical resistivity increase of only 10 % is obtained for a film with 2 microns in thickness. This value is about 20 % higher than the electrical resistivity of pure silver bulk material. For industrial applications of silver coatings, these results are relevant and demonstrate that PVD is an interesting process compared to the electrochemical ones for which silver thicknesses close to 5 microns are necessarily coated