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    SynthÚses et propriétés thermiques et photophysiques de nouveaux polymÚres de coordination à base de CuX (X = Cl, Br, I) et de ligands mono- ou dithioéthers

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    La recherche sur la conception de nouveaux matĂ©riaux, dits intelligents, est en constant progrĂšs depuis plus de 30 ans. Historiquement, les premiers matĂ©riaux utilisĂ©s et transformĂ©s par l’homme Ă©taient le bois, les minĂ©raux et ses dĂ©rivĂ©s (pierre, mĂ©taux, etc.). C’est Ă  la fin du 19e siĂšcle que la synthĂšse des polymĂšres organiques et inorganiques ainsi que leurs utilisations se dĂ©veloppĂšrent. Ce progrĂšs continue de nos jours. Ainsi, c’est dans cette direction que cette thĂšse fut rĂ©digĂ©e, l’étude de polymĂšres de coordination basĂ©s sur le cuivre(I). Elle s’orchestra en six principales sections de recherche. La premiĂšre section, i.e. le chapitre 2 traite de la coordination de diffĂ©rents ligands monothioĂ©thers sur du CuX (X = I, Br) pour former plusieurs types de polymĂšres de coordination (CPs). Ainsi, le CP 1D [(Me[indice infĂ©rieur 2]S)[indice infĂ©rieur 3]{Cu[indice infĂ©rieur 2]([mu]-I)[indice infĂ©rieur 2}][indice infĂ©rieur n] est obtenu quand CuI et Sme[indice infĂ©rieur 2] rĂ©agissent ensemble dans le n-heptane, alors qu’ils entrainent la formation du CP 2D [(Me[indice infĂ©rieur 2]S) [indice infĂ©rieur 3] {Cu[indice infĂ©rieur 4]([mu]-I) [indice infĂ©rieur 4]}] [indice infĂ©rieur n] dans le MeCN. Ce dernier contient des unitĂ©s de construction secondaire (SBU ; Secondary Building Units en anglais) en forme de cluster Cu[indice infĂ©rieur 4]I[indice infĂ©rieur 4] « cubane partiellement ouvert ». En faisant rĂ©agir le MeSEt avec du CuI, le CP 2D [(MeSEt) [indice infĂ©rieur 2]{Cu[indice infĂ©rieur 4] ([mu][indice infĂ©rieur 3]-I) [indice infĂ©rieur 2] ([mu][indice infĂ©rieur 2]-I) [indice infĂ©rieur 2]}(MeCN) [indice infĂ©rieur 2]] [indice infĂ©rieur n] contenant des SBUs de type Cu[indice infĂ©rieur 4]I[indice infĂ©rieur 4] « cubanes en escalier » a Ă©tĂ© isolĂ© dans MeCN, alors qu’ils entrainent l’obtention du polymĂšre 1D [(MeSEt) [indice infĂ©rieur 3]{Cu[indice infĂ©rieur 4] ([mu][indice infĂ©rieur 3]-I) [indice infĂ©rieur 4]}] [indice infĂ©rieur n] dans le n-heptane contenant quant Ă  lui des clusters de types Cu[indice infĂ©rieur 4]I[indice infĂ©rieur 4] « cubanes fermĂ©s ». Alors que le traitement de MeSPr avec du CuI forme le CP 1D [(MeSPr) [indice infĂ©rieur 3]{Cu[indice infĂ©rieur 4] ([mu][indice infĂ©rieur 3]-I) [indice infĂ©rieur 4]}] [indice infĂ©rieur n], les composĂ©s [(L) [indice infĂ©rieur 4]{Cu[indice infĂ©rieur 4] ([mu][indice infĂ©rieur 3]-I) [indice infĂ©rieur 4]}] (L = EtSPr, Pr[indice infĂ©rieur 2]S) sont respectivement obtenus avec le EtSPr et le Pr[indice infĂ©rieur 2]S. À partir du [indice supĂ©rieur i]Pr[indice infĂ©rieur 2]S et de CuI, le cluster [([indice supĂ©rieur i]Pr[indice infĂ©rieur 2]S) [indice infĂ©rieur 6]{Cu[indice infĂ©rieur 8] ([mu][indice infĂ©rieur 3]-I) [indice infĂ©rieur 3]}([mu][indice infĂ©rieur 4]-I) [indice infĂ©rieur 2]}] est obtenu alors que l’on forme un CP 2D [(Cu[indice infĂ©rieur 3]Br[indice infĂ©rieur 3])(MeSEt) [indice infĂ©rieur 3]] [indice infĂ©rieur n] Ă  partir de CuBr et MeSEt dans l’heptane. Ce dernier incorpore Ă  la fois des Cu([mu][indice infĂ©rieur 2]-Br) [indice infĂ©rieur 2]Cu rhomboĂ©driques et des SBUs de type Cu[indice infĂ©rieur 4]Br[indice infĂ©rieur 4] « cubanes ouverts ». Le MeSPr forme, quant Ă  lui avec le CuBr dans l’heptane, le CP 1D [(Cu[indice infĂ©rieur 3]Br[indice infĂ©rieur 3])(MeSPr) [indice infĂ©rieur 3]] [indice infĂ©rieur n] qui, aprĂšs recristallisation dans le MeCN, est converti en un CP 2D [(Cu[indice infĂ©rieur 5]Br[indice infĂ©rieur 5])([mu][indice infĂ©rieur 2]-MeSPr) [indice infĂ©rieur 3]] [indice infĂ©rieur n] incorporant des SBUs [(Cu[indice infĂ©rieur 5] ([mu][indice infĂ©rieur 4]-Br)([mu][indice infĂ©rieur 2]-Br)]. Les propriĂ©tĂ©s de stabilitĂ©s thermiques et photophysiques de ces matĂ©riaux ont aussi Ă©tĂ© reportĂ©es.   Dans la section 2, i.e. au chapitre 3, les rĂ©actions entre des ligands dithioĂ©therbutanes (1,4-bis(phĂ©nylthio)butane et 1,4-bis(cyclohexylthio)butane) avec CuX (X = Br, I) ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es. En faisant rĂ©agir les CuX avec le 1,4-bis(cyclohexylthio)butane, dans le ratio (1:1), les CPs 1D, peu luminescents, isostructuraux [(Cu[indice infĂ©rieur 2]X[indice infĂ©rieur 2])([mu]-CyS(CH[indice infĂ©rieur 2]) [indice infĂ©rieur 4])SCy) [indice infĂ©rieur 2]] [indice infĂ©rieur n] (X = Br, I) sont obtenus. Inversement, quand CuI rĂ©agit avec 1,4-bis(phĂ©nylthio)butane, dans le ratio (2:1), il se forme le prĂ©alablement reportĂ© CP 2D [(Cu[indice infĂ©rieur 4]I[indice infĂ©rieur 4])([mu]- PhS(CH[indice infĂ©rieur 2]) [indice infĂ©rieur 4])SPh) [indice infĂ©rieur 2]] [indice infĂ©rieur n], alors qu’avec le CyS(CH[indice infĂ©rieur 2]) [indice infĂ©rieur 4])SCy, un nouveau composĂ© luminescent est obtenu, mais sa structure n’a pas pu ĂȘtre rĂ©solue.(1) Les caractĂ©risations habituelles en photophysique et en stabilitĂ© thermique ont Ă©tĂ© menĂ©es sur ces matĂ©riaux. Dans la troisiĂšme section, i.e. dans le chapitre 4, les rĂ©actions de coordination de CuX (Br, I) sur les ligands dithioĂ©therbutĂšnes E- et Z-PhS(CH[indice infĂ©rieur 2]CH=CHCH[indice infĂ©rieur 2])SPh, E- et Z-pTolS(CH[indice infĂ©rieur 2]CH=CHCH[indice infĂ©rieur 2])S-pTol ont Ă©tĂ© comparĂ©es. Quand les sels CuX rĂ©agissent avec E-PhS(CH[indice infĂ©rieur 2]CH=CHCH[indice infĂ©rieur 2])SPh les CP 2D [Cu[indice infĂ©rieur 2]X[indice infĂ©rieur 2]{[mu]-E-PhS(CH[indice infĂ©rieur 2]CH=CHCH[indice infĂ©rieur 2])SPh}[indice infĂ©rieur 2]] [indice infĂ©rieur n] (X = I, Br), composĂ©s isostructuraux, sont obtenus. Incorporant une structure sans-prĂ©cĂ©dente, ces rĂ©seaux sont formĂ©s Ă  partir de couches 2D en alternance ABAB, contenants des SBUs Cu[indice infĂ©rieur 2] ([mu][indice infĂ©rieur 2]-X) [indice infĂ©rieur 2] rhomboĂ©driques. Inversement, quand l’isomĂšre Z-PhS(CH[indice infĂ©rieur 2]CH=CHCH[indice infĂ©rieur 2])SPh rĂ©agit avec des sels de CuX, deux structures diffĂ©rentes sont obtenues : le CP 2D [Cu[indice infĂ©rieur 4] ([mu][indice infĂ©rieur 3]-I) [indice infĂ©rieur 4] ([mu]-Z-PhS(CH[indice infĂ©rieur 2]CH=CHCH[indice infĂ©rieur 2])SPh}[indice infĂ©rieur 2]] [indice infĂ©rieur n] contenant des SBUs de type « cubane fermĂ© » et le complexe 0D [Cu[indice infĂ©rieur 2]Br[indice infĂ©rieur 2]{[mu]-Z-PhS(CH[indice infĂ©rieur 2]CH=CHCH[indice infĂ©rieur 2])SPh}[indice infĂ©rieur 2]]. De par la rĂ©action de E-pTolS(CH[indice infĂ©rieur 2]CH=CHCH[indice infĂ©rieur 2])S-pTol avec CuI, le CP 2D [{Cu([mu][indice infĂ©rieur 3]-I)} [indice infĂ©rieur 2] ([mu]-E-pTolS(CH[indice infĂ©rieur 2]CH=CHCH[indice infĂ©rieur 2])S-pTol)]n contenant des rubans parallĂšles en escalier est obtenu, alors que la structure issue de CuBr n’a pas pu ĂȘtre rĂ©solue. Finalement, quand CuX rĂ©agit avec Z-pTolS(CH[indice infĂ©rieur 2]CH=CHCH[indice infĂ©rieur 2])S-pTol, les CPs 2D iso-structuraux [Cu[indice infĂ©rieur 2]X[indice infĂ©rieur 2]{[mu]-Z-pTolS(CH[indice infĂ©rieur 2]CH=CHCH[indice infĂ©rieur 2])S-pTol}[indice infĂ©rieur 2]] (X = I, Br) sont formĂ©s. Dans ce cas, contrairement, aux premiĂšres structures obtenues, les couches de ces CPs sont composĂ©es de grilles incorporant des SBUs rhomboĂ©driques Cu[indice infĂ©rieur 2] ([mu][indice infĂ©rieur 2]-X) [indice infĂ©rieur 2] dont les distances Cu···Cu sont identiques d’une couche Ă  l’autre. Les caractĂ©risations habituelles en photophysique et en stabilitĂ©s thermiques ont Ă©tĂ© menĂ©es sur ces matĂ©riaux. De plus, des calculs thĂ©oriques ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s afin de mieux comprendre les propriĂ©tĂ©s photophysiques de ces composĂ©s. La quatriĂšme section, i.e. le chapitre 5, traite des rĂ©actions de CuX (Br, I, Cl) sur des ligands dithioĂ©therbutynes (1,4-bis(pTolthio)but-2-yne et 1,4-bis(benzylthio)but-2-yne. Quand CuBr rĂ©agit avec 1,4-bis(pTolthio)but-2-yne, le CP 1D [{Cu([mu][indice infĂ©rieur 2]-Br) [indice infĂ©rieur 2]Cu}([mu]-pTolSCH[indice infĂ©rieur 2]C≡CCH[indice infĂ©rieur 2]S-pTol) [indice infĂ©rieur 2]] [indice infĂ©rieur n] est obtenu, alors que le CP 2D [{Cu[indice infĂ©rieur 4] ([mu][indice infĂ©rieur 3]-I) [indice infĂ©rieur 4]}([mu]-pTolSCH[indice infĂ©rieur 2]C≡CCH[indice infĂ©rieur 2]S-pTol) [indice infĂ©rieur 2]] [indice infĂ©rieur n], prĂ©alablement reportĂ©, est formĂ©.(2) La rĂ©action des sels CuI et CuCl avec 1,4-bis(benzylthio)but-2-yne engendre la formation de complexes isomorphes 0D [{Cu([mu][indice infĂ©rieur 2]-X) [indice infĂ©rieur 2]Cu}([mu]-PhCH[indice infĂ©rieur 2]SCH[indice infĂ©rieur 2]C≡CCH[indice infĂ©rieur 2]SCH[indice infĂ©rieur 2]Ph) [indice infĂ©rieur 2]] (X = I, Br). Contrairement Ă  l’utilisation de CuCl, qui avec PhCH[indice infĂ©rieur 2]SCH[indice infĂ©rieur 2]C≡CCH[indice infĂ©rieur 2]SCH[indice infĂ©rieur 2]Ph forme le CP 2D [{Cu[indice infĂ©rieur 2] ([mu][indice infĂ©rieur 2]-Cl)([mu] [indice infĂ©rieur 3]-Cl)}([mu]-PhCH[indice infĂ©rieur 2]SCH[indice infĂ©rieur 2]C≡CCH[indice infĂ©rieur 2]SCH[indice infĂ©rieur 2]Ph)] [indice infĂ©rieur n]. Notons que ce CP prĂ©sente des propriĂ©tĂ©s de photophysique peu communes pour un dĂ©rivĂ© chlorĂ©, car il Ă©met de la lumiĂšre autour de 600 nm. La cinquiĂšme section, i.e. le chapitre 6, traite des rĂ©actions de CuI avec PhS(CH[indice infĂ©rieur 2]) [indice infĂ©rieur 8]SPh et pTolS(CH[indice infĂ©rieur 2]) [indice infĂ©rieur 8]S-pTol qui gĂ©nĂšrent respectivement les CPs luminescents 1D [Cu[indice infĂ©rieur 4]I[indice infĂ©rieur 4]{[mu][indice infĂ©rieur 2]-PhS(CH[indice infĂ©rieur 2]) [indice infĂ©rieur 8]SPh}[indice infĂ©rieur 2]] [indice infĂ©rieur n] et 2D [Cu8I8{[mu]2-pTolS(CH2)8S-pTol}3(MeCN)2]n. Le CP 2D [Cu8I8{[mu]2-pTolS(CH2)8S-pTol}3 (MeCN)2]n prĂ©sente un rĂ©seau qui n’avait jamais Ă©tĂ© rencontrĂ© dans la littĂ©rature auparavant, c.-Ă -d., des couches de polymĂšre construites Ă  partir de deux cubanes fermĂ©s pontĂ©s ensemble par un rhomboĂšdre comme SBUs. Leurs propriĂ©tĂ©s physiques et de stabilitĂ©s thermiques ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es et prĂ©sentent quelques diffĂ©rences notables. La sixiĂšme section, i.e. le chapitre 7, traite des rĂ©actions entre CuI avec le ligand flexible pTolS(CH[indice infĂ©rieur 2]) [indice infĂ©rieur 8]S-pTol dans le MeCN ou EtCN et p-[indice supĂ©rieur t]BuC[indice infĂ©rieur 6]H[indice infĂ©rieur 4]S(CH[indice infĂ©rieur 2]) [indice infĂ©rieur 8]SC[indice infĂ©rieur 6]H[indice infĂ©rieur 4]-p-[indice supĂ©rieur t]Bu L2 dans EtCN. Les synthĂšses issues de pTolS(CH[indice infĂ©rieur 2]) [indice infĂ©rieur 8]S-pTol permettent l’obtention de CPs 2D [Cu[indice infĂ©rieur 8]I[indice infĂ©rieur 8]{pTolS(CH[indice infĂ©rieur 2]) [indice infĂ©rieur 8]S-pTol}[indice infĂ©rieur 3] (solvant) [indice infĂ©rieur 2]] [indice infĂ©rieur n] (1‱MeCN et 1‱EtCN) contenant des nƓuds de connexion de type Cu[indice infĂ©rieur 8]I[indice infĂ©rieur 8]. Par opposition, l’utilisation du ligand p-[indice supĂ©rieur t]BuC[indice infĂ©rieur 6]H[indice infĂ©rieur 4]S(CH[indice infĂ©rieur 2]) [indice infĂ©rieur 8]SC[indice infĂ©rieur 6]H[indice infĂ©rieur 4]-p-[indice supĂ©rieur t]Bu dans EtCN entraine la formation d’un CP 1D [Cu[indice infĂ©rieur 4]I[indice infĂ©rieur 4]{p-[indice supĂ©rieur t]BuC[indice infĂ©rieur 6]H[indice infĂ©rieur 4]S(CH[indice infĂ©rieur 2]) [indice infĂ©rieur 8]SC[indice infĂ©rieur 6]H[indice infĂ©rieur 4]-p-[indice supĂ©rieur t]Bu}[indice infĂ©rieur 2] (EtCN) [indice infĂ©rieur 2]] [indice infĂ©rieur n] incorporant les SBUs de type cubane fermĂ©. Les CPs 2D 1‱MeCN et 1‱EtCN, contrairement Ă  2‱EtCN, prĂ©sentent l’habilitĂ© de pouvoir perdre le solvant initialement incorporĂ© dans leur structure sous vide et de le readsorber ou d’adsorber un autre solvant, chose qui peut ĂȘtre suivie Ă  l’aide de la variation de la luminescence, la stabilitĂ© thermique, ou encore par diffraction des rayons X sur poudre. La septiĂšme section, i.e. le chapitre 8 traite des rĂ©actions, une fois encore, entre un ligand dithioĂ©ther, contenant un pont flexible butane (EtS(CH[indice infĂ©rieur 2]) [indice infĂ©rieur 4]SEt) et les sels CuX (X = I, Br). Dans ce cas, il se forme avec le CuI un CP luminescent 2D [Cu[indice infĂ©rieur 4]I[indice infĂ©rieur 4]{[mu]-EtS(CH[indice infĂ©rieur 2]) [indice infĂ©rieur 4]SEt}[indice infĂ©rieur 2]] [indice infĂ©rieur n], alors qu’il gĂ©nĂšre avec CuBr, le CP 3D [(Cu[indice infĂ©rieur 2]Br[indice infĂ©rieur 2]){[mu]-EtS(CH[indice infĂ©rieur 2]) [indice infĂ©rieur 4]SEt}][indice infĂ©rieur n] faiblement luminescent, construit sur des couches en parallĂšle pontĂ©es par les soufres doublement n-donneurs. Il est intĂ©ressant de remarquer qu’une migration de l’énergie d’excitation se produit dans le CP 3D (dĂ©rivĂ© bromĂ©) contrairement au CP 2D (dĂ©rivĂ© iodĂ©) sous excitation de haute intensitĂ©. TrĂšs peu d’exemples prĂ©sentent ce type de processus parmi tous les CPs ( < 10). Pour conclure, les rĂ©actions entre les sels CuX (X = Cl, Br, I) avec des ligands thioĂ©thers de types diffĂ©rents (mono-, di-thio, rigide ou flexible) peuvent offrir des matĂ©riaux de structures variables (CP 0D, 1D, 2D, 3D avec et sans cavitĂ©s) prĂ©sentant leurs propres spĂ©cificitĂ©s (luminescence, stabilitĂ© thermique, adsorption de gaz, solvatochromisme, etc.). Le rĂ©sultat le plus important Ă  noter, en comparaison avec la littĂ©rature est, qu’il est trĂšs difficile, voire impossible, de pouvoir prĂ©dire la dimensionnalitĂ©, la structure et les propriĂ©tĂ©s dont rĂ©sultera la coordination des ligands thioĂ©thers sur des sels de CuX (X = Cl, Br, I). Par consĂ©quent, de nombreuses combinaisons et Ă©tudes restent encore Ă  ĂȘtre menĂ©es pour mieux comprendre ces matĂ©riaux et trouver la, ou les meilleures combinaisons possibles pour concevoir des MOFs luminescents Ă  partir de CuX

    Digital phenotype of mood disorders: A conceptual and critical review

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    BackgroundMood disorders are commonly diagnosed and staged using clinical features that rely merely on subjective data. The concept of digital phenotyping is based on the idea that collecting real-time markers of human behavior allows us to determine the digital signature of a pathology. This strategy assumes that behaviors are quantifiable from data extracted and analyzed through digital sensors, wearable devices, or smartphones. That concept could bring a shift in the diagnosis of mood disorders, introducing for the first time additional examinations on psychiatric routine care.ObjectiveThe main objective of this review was to propose a conceptual and critical review of the literature regarding the theoretical and technical principles of the digital phenotypes applied to mood disorders.MethodsWe conducted a review of the literature by updating a previous article and querying the PubMed database between February 2017 and November 2021 on titles with relevant keywords regarding digital phenotyping, mood disorders and artificial intelligence.ResultsOut of 884 articles included for evaluation, 45 articles were taken into account and classified by data source (multimodal, actigraphy, ECG, smartphone use, voice analysis, or body temperature). For depressive episodes, the main finding is a decrease in terms of functional and biological parameters [decrease in activities and walking, decrease in the number of calls and SMS messages, decrease in temperature and heart rate variability (HRV)], while the manic phase produces the reverse phenomenon (increase in activities, number of calls and HRV).ConclusionThe various studies presented support the potential interest in digital phenotyping to computerize the clinical characteristics of mood disorders

    SynthÚses et propriétés thermiques et photophysiques de nouveaux polymÚres de coordination à base de CuX (X = Cl, Br, I) et de ligands mono- ou dithioéthers

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    La recherche sur la conception de nouveaux matĂ©riaux, dits intelligents, est en constant progrĂšs depuis plus de 30 ans. Historiquement, les premiers matĂ©riaux utilisĂ©s et transformĂ©s par l’homme Ă©taient le bois, les minĂ©raux et ses dĂ©rivĂ©s (pierre, mĂ©taux, etc.). C’est Ă  la fin du 19e siĂšcle que la synthĂšse des polymĂšres organiques et inorganiques ainsi que leurs utilisations se dĂ©veloppĂšrent. Ce progrĂšs continue de nos jours. Ainsi, c’est dans cette direction que cette thĂšse fut rĂ©digĂ©e, l’étude de polymĂšres de coordination basĂ©s sur le cuivre(I). Elle s’orchestra en six principales sections de recherche. La premiĂšre section, i.e. le chapitre 2 traite de la coordination de diffĂ©rents ligands monothioĂ©thers sur du CuX (X = I, Br) pour former plusieurs types de polymĂšres de coordination (CPs). Ainsi, le CP 1D [(Me[indice infĂ©rieur 2]S)[indice infĂ©rieur 3]{Cu[indice infĂ©rieur 2]([mu]-I)[indice infĂ©rieur 2}][indice infĂ©rieur n] est obtenu quand CuI et Sme[indice infĂ©rieur 2] rĂ©agissent ensemble dans le n-heptane, alors qu’ils entrainent la formation du CP 2D [(Me[indice infĂ©rieur 2]S) [indice infĂ©rieur 3] {Cu[indice infĂ©rieur 4]([mu]-I) [indice infĂ©rieur 4]}] [indice infĂ©rieur n] dans le MeCN. Ce dernier contient des unitĂ©s de construction secondaire (SBU ; Secondary Building Units en anglais) en forme de cluster Cu[indice infĂ©rieur 4]I[indice infĂ©rieur 4] « cubane partiellement ouvert ». En faisant rĂ©agir le MeSEt avec du CuI, le CP 2D [(MeSEt) [indice infĂ©rieur 2]{Cu[indice infĂ©rieur 4] ([mu][indice infĂ©rieur 3]-I) [indice infĂ©rieur 2] ([mu][indice infĂ©rieur 2]-I) [indice infĂ©rieur 2]}(MeCN) [indice infĂ©rieur 2]] [indice infĂ©rieur n] contenant des SBUs de type Cu[indice infĂ©rieur 4]I[indice infĂ©rieur 4] « cubanes en escalier » a Ă©tĂ© isolĂ© dans MeCN, alors qu’ils entrainent l’obtention du polymĂšre 1D [(MeSEt) [indice infĂ©rieur 3]{Cu[indice infĂ©rieur 4] ([mu][indice infĂ©rieur 3]-I) [indice infĂ©rieur 4]}] [indice infĂ©rieur n] dans le n-heptane contenant quant Ă  lui des clusters de types Cu[indice infĂ©rieur 4]I[indice infĂ©rieur 4] « cubanes fermĂ©s ». Alors que le traitement de MeSPr avec du CuI forme le CP 1D [(MeSPr) [indice infĂ©rieur 3]{Cu[indice infĂ©rieur 4] ([mu][indice infĂ©rieur 3]-I) [indice infĂ©rieur 4]}] [indice infĂ©rieur n], les composĂ©s [(L) [indice infĂ©rieur 4]{Cu[indice infĂ©rieur 4] ([mu][indice infĂ©rieur 3]-I) [indice infĂ©rieur 4]}] (L = EtSPr, Pr[indice infĂ©rieur 2]S) sont respectivement obtenus avec le EtSPr et le Pr[indice infĂ©rieur 2]S. À partir du [indice supĂ©rieur i]Pr[indice infĂ©rieur 2]S et de CuI, le cluster [([indice supĂ©rieur i]Pr[indice infĂ©rieur 2]S) [indice infĂ©rieur 6]{Cu[indice infĂ©rieur 8] ([mu][indice infĂ©rieur 3]-I) [indice infĂ©rieur 3]}([mu][indice infĂ©rieur 4]-I) [indice infĂ©rieur 2]}] est obtenu alors que l’on forme un CP 2D [(Cu[indice infĂ©rieur 3]Br[indice infĂ©rieur 3])(MeSEt) [indice infĂ©rieur 3]] [indice infĂ©rieur n] Ă  partir de CuBr et MeSEt dans l’heptane. Ce dernier incorpore Ă  la fois des Cu([mu][indice infĂ©rieur 2]-Br) [indice infĂ©rieur 2]Cu rhomboĂ©driques et des SBUs de type Cu[indice infĂ©rieur 4]Br[indice infĂ©rieur 4] « cubanes ouverts ». Le MeSPr forme, quant Ă  lui avec le CuBr dans l’heptane, le CP 1D [(Cu[indice infĂ©rieur 3]Br[indice infĂ©rieur 3])(MeSPr) [indice infĂ©rieur 3]] [indice infĂ©rieur n] qui, aprĂšs recristallisation dans le MeCN, est converti en un CP 2D [(Cu[indice infĂ©rieur 5]Br[indice infĂ©rieur 5])([mu][indice infĂ©rieur 2]-MeSPr) [indice infĂ©rieur 3]] [indice infĂ©rieur n] incorporant des SBUs [(Cu[indice infĂ©rieur 5] ([mu][indice infĂ©rieur 4]-Br)([mu][indice infĂ©rieur 2]-Br)]. Les propriĂ©tĂ©s de stabilitĂ©s thermiques et photophysiques de ces matĂ©riaux ont aussi Ă©tĂ© reportĂ©es.   Dans la section 2, i.e. au chapitre 3, les rĂ©actions entre des ligands dithioĂ©therbutanes (1,4-bis(phĂ©nylthio)butane et 1,4-bis(cyclohexylthio)butane) avec CuX (X = Br, I) ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es. En faisant rĂ©agir les CuX avec le 1,4-bis(cyclohexylthio)butane, dans le ratio (1:1), les CPs 1D, peu luminescents, isostructuraux [(Cu[indice infĂ©rieur 2]X[indice infĂ©rieur 2])([mu]-CyS(CH[indice infĂ©rieur 2]) [indice infĂ©rieur 4])SCy) [indice infĂ©rieur 2]] [indice infĂ©rieur n] (X = Br, I) sont obtenus. Inversement, quand CuI rĂ©agit avec 1,4-bis(phĂ©nylthio)butane, dans le ratio (2:1), il se forme le prĂ©alablement reportĂ© CP 2D [(Cu[indice infĂ©rieur 4]I[indice infĂ©rieur 4])([mu]- PhS(CH[indice infĂ©rieur 2]) [indice infĂ©rieur 4])SPh) [indice infĂ©rieur 2]] [indice infĂ©rieur n], alors qu’avec le CyS(CH[indice infĂ©rieur 2]) [indice infĂ©rieur 4])SCy, un nouveau composĂ© luminescent est obtenu, mais sa structure n’a pas pu ĂȘtre rĂ©solue.(1) Les caractĂ©risations habituelles en photophysique et en stabilitĂ© thermique ont Ă©tĂ© menĂ©es sur ces matĂ©riaux. Dans la troisiĂšme section, i.e. dans le chapitre 4, les rĂ©actions de coordination de CuX (Br, I) sur les ligands dithioĂ©therbutĂšnes E- et Z-PhS(CH[indice infĂ©rieur 2]CH=CHCH[indice infĂ©rieur 2])SPh, E- et Z-pTolS(CH[indice infĂ©rieur 2]CH=CHCH[indice infĂ©rieur 2])S-pTol ont Ă©tĂ© comparĂ©es. Quand les sels CuX rĂ©agissent avec E-PhS(CH[indice infĂ©rieur 2]CH=CHCH[indice infĂ©rieur 2])SPh les CP 2D [Cu[indice infĂ©rieur 2]X[indice infĂ©rieur 2]{[mu]-E-PhS(CH[indice infĂ©rieur 2]CH=CHCH[indice infĂ©rieur 2])SPh}[indice infĂ©rieur 2]] [indice infĂ©rieur n] (X = I, Br), composĂ©s isostructuraux, sont obtenus. Incorporant une structure sans-prĂ©cĂ©dente, ces rĂ©seaux sont formĂ©s Ă  partir de couches 2D en alternance ABAB, contenants des SBUs Cu[indice infĂ©rieur 2] ([mu][indice infĂ©rieur 2]-X) [indice infĂ©rieur 2] rhomboĂ©driques. Inversement, quand l’isomĂšre Z-PhS(CH[indice infĂ©rieur 2]CH=CHCH[indice infĂ©rieur 2])SPh rĂ©agit avec des sels de CuX, deux structures diffĂ©rentes sont obtenues : le CP 2D [Cu[indice infĂ©rieur 4] ([mu][indice infĂ©rieur 3]-I) [indice infĂ©rieur 4] ([mu]-Z-PhS(CH[indice infĂ©rieur 2]CH=CHCH[indice infĂ©rieur 2])SPh}[indice infĂ©rieur 2]] [indice infĂ©rieur n] contenant des SBUs de type « cubane fermĂ© » et le complexe 0D [Cu[indice infĂ©rieur 2]Br[indice infĂ©rieur 2]{[mu]-Z-PhS(CH[indice infĂ©rieur 2]CH=CHCH[indice infĂ©rieur 2])SPh}[indice infĂ©rieur 2]]. De par la rĂ©action de E-pTolS(CH[indice infĂ©rieur 2]CH=CHCH[indice infĂ©rieur 2])S-pTol avec CuI, le CP 2D [{Cu([mu][indice infĂ©rieur 3]-I)} [indice infĂ©rieur 2] ([mu]-E-pTolS(CH[indice infĂ©rieur 2]CH=CHCH[indice infĂ©rieur 2])S-pTol)]n contenant des rubans parallĂšles en escalier est obtenu, alors que la structure issue de CuBr n’a pas pu ĂȘtre rĂ©solue. Finalement, quand CuX rĂ©agit avec Z-pTolS(CH[indice infĂ©rieur 2]CH=CHCH[indice infĂ©rieur 2])S-pTol, les CPs 2D iso-structuraux [Cu[indice infĂ©rieur 2]X[indice infĂ©rieur 2]{[mu]-Z-pTolS(CH[indice infĂ©rieur 2]CH=CHCH[indice infĂ©rieur 2])S-pTol}[indice infĂ©rieur 2]] (X = I, Br) sont formĂ©s. Dans ce cas, contrairement, aux premiĂšres structures obtenues, les couches de ces CPs sont composĂ©es de grilles incorporant des SBUs rhomboĂ©driques Cu[indice infĂ©rieur 2] ([mu][indice infĂ©rieur 2]-X) [indice infĂ©rieur 2] dont les distances Cu···Cu sont identiques d’une couche Ă  l’autre. Les caractĂ©risations habituelles en photophysique et en stabilitĂ©s thermiques ont Ă©tĂ© menĂ©es sur ces matĂ©riaux. De plus, des calculs thĂ©oriques ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s afin de mieux comprendre les propriĂ©tĂ©s photophysiques de ces composĂ©s. La quatriĂšme section, i.e. le chapitre 5, traite des rĂ©actions de CuX (Br, I, Cl) sur des ligands dithioĂ©therbutynes (1,4-bis(pTolthio)but-2-yne et 1,4-bis(benzylthio)but-2-yne. Quand CuBr rĂ©agit avec 1,4-bis(pTolthio)but-2-yne, le CP 1D [{Cu([mu][indice infĂ©rieur 2]-Br) [indice infĂ©rieur 2]Cu}([mu]-pTolSCH[indice infĂ©rieur 2]C≡CCH[indice infĂ©rieur 2]S-pTol) [indice infĂ©rieur 2]] [indice infĂ©rieur n] est obtenu, alors que le CP 2D [{Cu[indice infĂ©rieur 4] ([mu][indice infĂ©rieur 3]-I) [indice infĂ©rieur 4]}([mu]-pTolSCH[indice infĂ©rieur 2]C≡CCH[indice infĂ©rieur 2]S-pTol) [indice infĂ©rieur 2]] [indice infĂ©rieur n], prĂ©alablement reportĂ©, est formĂ©.(2) La rĂ©action des sels CuI et CuCl avec 1,4-bis(benzylthio)but-2-yne engendre la formation de complexes isomorphes 0D [{Cu([mu][indice infĂ©rieur 2]-X) [indice infĂ©rieur 2]Cu}([mu]-PhCH[indice infĂ©rieur 2]SCH[indice infĂ©rieur 2]C≡CCH[indice infĂ©rieur 2]SCH[indice infĂ©rieur 2]Ph) [indice infĂ©rieur 2]] (X = I, Br). Contrairement Ă  l’utilisation de CuCl, qui avec PhCH[indice infĂ©rieur 2]SCH[indice infĂ©rieur 2]C≡CCH[indice infĂ©rieur 2]SCH[indice infĂ©rieur 2]Ph forme le CP 2D [{Cu[indice infĂ©rieur 2] ([mu][indice infĂ©rieur 2]-Cl)([mu] [indice infĂ©rieur 3]-Cl)}([mu]-PhCH[indice infĂ©rieur 2]SCH[indice infĂ©rieur 2]C≡CCH[indice infĂ©rieur 2]SCH[indice infĂ©rieur 2]Ph)] [indice infĂ©rieur n]. Notons que ce CP prĂ©sente des propriĂ©tĂ©s de photophysique peu communes pour un dĂ©rivĂ© chlorĂ©, car il Ă©met de la lumiĂšre autour de 600 nm. La cinquiĂšme section, i.e. le chapitre 6, traite des rĂ©actions de CuI avec PhS(CH[indice infĂ©rieur 2]) [indice infĂ©rieur 8]SPh et pTolS(CH[indice infĂ©rieur 2]) [indice infĂ©rieur 8]S-pTol qui gĂ©nĂšrent respectivement les CPs luminescents 1D [Cu[indice infĂ©rieur 4]I[indice infĂ©rieur 4]{[mu][indice infĂ©rieur 2]-PhS(CH[indice infĂ©rieur 2]) [indice infĂ©rieur 8]SPh}[indice infĂ©rieur 2]] [indice infĂ©rieur n] et 2D [Cu8I8{[mu]2-pTolS(CH2)8S-pTol}3(MeCN)2]n. Le CP 2D [Cu8I8{[mu]2-pTolS(CH2)8S-pTol}3 (MeCN)2]n prĂ©sente un rĂ©seau qui n’avait jamais Ă©tĂ© rencontrĂ© dans la littĂ©rature auparavant, c.-Ă -d., des couches de polymĂšre construites Ă  partir de deux cubanes fermĂ©s pontĂ©s ensemble par un rhomboĂšdre comme SBUs. Leurs propriĂ©tĂ©s physiques et de stabilitĂ©s thermiques ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es et prĂ©sentent quelques diffĂ©rences notables. La sixiĂšme section, i.e. le chapitre 7, traite des rĂ©actions entre CuI avec le ligand flexible pTolS(CH[indice infĂ©rieur 2]) [indice infĂ©rieur 8]S-pTol dans le MeCN ou EtCN et p-[indice supĂ©rieur t]BuC[indice infĂ©rieur 6]H[indice infĂ©rieur 4]S(CH[indice infĂ©rieur 2]) [indice infĂ©rieur 8]SC[indice infĂ©rieur 6]H[indice infĂ©rieur 4]-p-[indice supĂ©rieur t]Bu L2 dans EtCN. Les synthĂšses issues de pTolS(CH[indice infĂ©rieur 2]) [indice infĂ©rieur 8]S-pTol permettent l’obtention de CPs 2D [Cu[indice infĂ©rieur 8]I[indice infĂ©rieur 8]{pTolS(CH[indice infĂ©rieur 2]) [indice infĂ©rieur 8]S-pTol}[indice infĂ©rieur 3] (solvant) [indice infĂ©rieur 2]] [indice infĂ©rieur n] (1‱MeCN et 1‱EtCN) contenant des nƓuds de connexion de type Cu[indice infĂ©rieur 8]I[indice infĂ©rieur 8]. Par opposition, l’utilisation du ligand p-[indice supĂ©rieur t]BuC[indice infĂ©rieur 6]H[indice infĂ©rieur 4]S(CH[indice infĂ©rieur 2]) [indice infĂ©rieur 8]SC[indice infĂ©rieur 6]H[indice infĂ©rieur 4]-p-[indice supĂ©rieur t]Bu dans EtCN entraine la formation d’un CP 1D [Cu[indice infĂ©rieur 4]I[indice infĂ©rieur 4]{p-[indice supĂ©rieur t]BuC[indice infĂ©rieur 6]H[indice infĂ©rieur 4]S(CH[indice infĂ©rieur 2]) [indice infĂ©rieur 8]SC[indice infĂ©rieur 6]H[indice infĂ©rieur 4]-p-[indice supĂ©rieur t]Bu}[indice infĂ©rieur 2] (EtCN) [indice infĂ©rieur 2]] [indice infĂ©rieur n] incorporant les SBUs de type cubane fermĂ©. Les CPs 2D 1‱MeCN et 1‱EtCN, contrairement Ă  2‱EtCN, prĂ©sentent l’habilitĂ© de pouvoir perdre le solvant initialement incorporĂ© dans leur structure sous vide et de le readsorber ou d’adsorber un autre solvant, chose qui peut ĂȘtre suivie Ă  l’aide de la variation de la luminescence, la stabilitĂ© thermique, ou encore par diffraction des rayons X sur poudre. La septiĂšme section, i.e. le chapitre 8 traite des rĂ©actions, une fois encore, entre un ligand dithioĂ©ther, contenant un pont flexible butane (EtS(CH[indice infĂ©rieur 2]) [indice infĂ©rieur 4]SEt) et les sels CuX (X = I, Br). Dans ce cas, il se forme avec le CuI un CP luminescent 2D [Cu[indice infĂ©rieur 4]I[indice infĂ©rieur 4]{[mu]-EtS(CH[indice infĂ©rieur 2]) [indice infĂ©rieur 4]SEt}[indice infĂ©rieur 2]] [indice infĂ©rieur n], alors qu’il gĂ©nĂšre avec CuBr, le CP 3D [(Cu[indice infĂ©rieur 2]Br[indice infĂ©rieur 2]){[mu]-EtS(CH[indice infĂ©rieur 2]) [indice infĂ©rieur 4]SEt}][indice infĂ©rieur n] faiblement luminescent, construit sur des couches en parallĂšle pontĂ©es par les soufres doublement n-donneurs. Il est intĂ©ressant de remarquer qu’une migration de l’énergie d’excitation se produit dans le CP 3D (dĂ©rivĂ© bromĂ©) contrairement au CP 2D (dĂ©rivĂ© iodĂ©) sous excitation de haute intensitĂ©. TrĂšs peu d’exemples prĂ©sentent ce type de processus parmi tous les CPs ( < 10). Pour conclure, les rĂ©actions entre les sels CuX (X = Cl, Br, I) avec des ligands thioĂ©thers de types diffĂ©rents (mono-, di-thio, rigide ou flexible) peuvent offrir des matĂ©riaux de structures variables (CP 0D, 1D, 2D, 3D avec et sans cavitĂ©s) prĂ©sentant leurs propres spĂ©cificitĂ©s (luminescence, stabilitĂ© thermique, adsorption de gaz, solvatochromisme, etc.). Le rĂ©sultat le plus important Ă  noter, en comparaison avec la littĂ©rature est, qu’il est trĂšs difficile, voire impossible, de pouvoir prĂ©dire la dimensionnalitĂ©, la structure et les propriĂ©tĂ©s dont rĂ©sultera la coordination des ligands thioĂ©thers sur des sels de CuX (X = Cl, Br, I). Par consĂ©quent, de nombreuses combinaisons et Ă©tudes restent encore Ă  ĂȘtre menĂ©es pour mieux comprendre ces matĂ©riaux et trouver la, ou les meilleures combinaisons possibles pour concevoir des MOFs luminescents Ă  partir de CuX

    The trans-Bis(p‑thioetherphenylacetynyl)bis(phosphine)platinum(II) Ligands: A Step towards Predictability and Crystal Design

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    Two organometallic ligands L1 (trans-[p-MeSC6H4C C-Pt(PR3)(2)-C CC6H4SMe; R = Me]) and L2 (R = Et) react with CuX salts (X = Cl, Br, I) in MeCN to form one-dimensional (1D) or two-dimensional (2D) coordination polymers (CPs). The clusters formed with copper halide can either be step cubane Cu4I4, rhomboids Cu2X2, or simply CuI. The formed CPs with L1, which is less sterically demanding than L2, exhibit a crystallization solvent molecule (MeCN), whereas those formed with L2 do not incorporate MeCN molecules in the lattice. These CPs were characterized by X-ray crystallography, thermogravimetric analysis, IR, Raman, absorption, and emission spectra as well as photophysical measurements in the presence and absence of crystallization MeCN molecules for those CPs with the solvent in the lattice (i.e., [(Cu4I4)L1 center dot MeCN](n) (CP1), [(Cu2Br2)L1 center dot 2MeCN](n) (CP3), and [(Cu2Cl2)L1 center dot MeCN](n) (CP5)). The crystallization molecules were removed under vacuum to evaluate the porosity of the materials by Brunauer-Emmett-Teller (N2 at 77 K). The 2D CP shows a reversible type 1 adsorption isotherm for both CO2 and N2, indicative of microporosity, whereas the 1D CPs do not capture more solvent molecules or CO2

    Development of a dynamic artificial neural network model of an absorption chiller and its experimental validation

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    International audience7 HIGHLIGHTS 8 ‱ A commercial absorption chiller has been tested in dynamic operating conditions on a semi-virtual test bench. 9 ‱ The absorption chiller was modelled in a dynamic way using artificial neural networks. 10 ‱ The model is validated using experimental data. 11 ‱ The neural model predictions are very satisfactory, absolute relative errors of the transferred energy are in 0.1-12 6.6%. 13 ABSTRACT 14 Thermally driven chillers powered by waste-heat or solar energy such as absorption chillers could be more 15 appropriate than commercial air-conditioners that use electricity-powered compression cycles. The more the latter 16 are installed in cities the more heat is released and thus the outdoor temperature increases. As a consequence, 17 performance efficiency of the systems based on compression cycles will reduce. In this case those systems will 18 consume a big deal of electricity. However, absorption chillers still face a big impediment to their commercial 19 development for small capacity installations in buildings. The aim of this paper is to present a methodology to model 20 and evaluate the energy performance of such systems so that users could have reliable information about the long-21 term performance of their systems in the wanted boundary conditions before the installation of the product. 22 Absorption chillers behavior could be very complex and unpredictable especially when the boundary conditions are 23 variable. The system dynamic must be then included in the model. Artificial neural networks (ANNs) have proved to 24 be suitable to tackle such complex problems, particularly when the physical phenomena inside the system are 25 difficult to be modelled. Reliable "black box" ANN modelling is able to identify global models of the system without 26 any advanced knowledge of its internal operating principles. The knowledge of the system's global inputs and 27 outputs is sufficient. The proposed methodology was applied to evaluate a commercial absorption chiller. Predictions 28 of the ANN model developed were compared, with a satisfactory degree of precision, to two days of experimental 29 measures. The neural model predictions are very satisfactory, absolute relative errors of the transferred energy are in 30 0.1-6.6%. 31 KEYWORDS 3

    The <i>trans</i>-Bis(<i>p</i>‑thioetherphenylacetynyl)bis(phosphine)platinum(II) Ligands: A Step towards Predictability and Crystal Design

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    Two organometallic ligands <b>L1</b> (<i>trans</i>-[<i>p</i>-MeSC<sub>6</sub>H<sub>4</sub>Cî—ŒC-Pt­(PR<sub>3</sub>)<sub>2</sub>-Cî—ŒCC<sub>6</sub>H<sub>4</sub>SMe; R = Me]) and <b>L2</b> (R = Et) react with CuX salts (X = Cl, Br, I) in MeCN to form one-dimensional (1D) or two-dimensional (2D) coordination polymers (CPs). The clusters formed with copper halide can either be step cubane Cu<sub>4</sub>I<sub>4</sub>, rhomboids Cu<sub>2</sub>X<sub>2</sub>, or simply CuI. The formed CPs with <b>L1</b>, which is less sterically demanding than <b>L2</b>, exhibit a crystallization solvent molecule (MeCN), whereas those formed with <b>L2</b> do not incorporate MeCN molecules in the lattice. These CPs were characterized by X-ray crystallography, thermogravimetric analysis, IR, Raman, absorption, and emission spectra as well as photophysical measurements in the presence and absence of crystallization MeCN molecules for those CPs with the solvent in the lattice (i.e., [(Cu<sub>4</sub>I<sub>4</sub>)<b>L1</b>·MeCN]<i><sub>n</sub></i> (<b>CP1</b>), [(Cu<sub>2</sub>Br<sub>2</sub>)<b>L1</b>·2MeCN]<i><sub>n</sub></i> (<b>CP3</b>), and [(Cu<sub>2</sub>Cl<sub>2</sub>)<b>L1</b>·MeCN]<i><sub>n</sub></i> (<b>CP5</b>)). The crystallization molecules were removed under vacuum to evaluate the porosity of the materials by Brunauer–Emmett–Teller (N<sub>2</sub> at 77 K). The 2D CP shows a reversible type 1 adsorption isotherm for both CO<sub>2</sub> and N<sub>2</sub>, indicative of microporosity, whereas the 1D CPs do not capture more solvent molecules or CO<sub>2</sub>

    Digital Phenotyping: Data-Driven Psychiatry to Redefine Mental Health

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    International audienceThe term “digital phenotype” refers to the digital footprint left by patient-environment interactions. It has potential for both research and clinical applications but challenges our conception of health care by opposing 2 distinct approaches to medicine: one centered on illness with the aim of classifying and curing disease, and the other centered on patients, their personal distress, and their lived experiences. In the context of mental health and psychiatry, the potential benefits of digital phenotyping include creating new avenues for treatment and enabling patients to take control of their own well-being. However, this comes at the cost of sacrificing the fundamental human element of psychotherapy, which is crucial to addressing patients’ distress. In this viewpoint paper, we discuss the advances rendered possible by digital phenotyping and highlight the risk that this technology may pose by partially excluding health care professionals from the diagnosis and therapeutic process, thereby foregoing an essential dimension of care. We conclude by setting out concrete recommendations on how to improve current digital phenotyping technology so that it can be harnessed to redefine mental health by empowering patients without alienating them
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