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    Imaging benign inflammatory syndromes

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    AbstractBenign mastitis is a rare disease and its management is difficult. The diagnostic challenge is to distinguish it from carcinomatous mastitis. We make a distinction between acute mastitis secondary to an infection, to inflammation around a benign structure or to superficial thrombophlebitis, and chronic, principally plasma cell and idiopathic granulomatous mastitis. Imaging is often non-specific but we need to know and look for certain ultrasound, mammogram or magnetic resonance imaging (MRI) signs to give a pointer as early as possible towards a benign aetiology. A biopsy should be undertaken systematically where there is the slightest diagnostic doubt, to avoid failing to recognise a carcinomatous mastitis

    Emotions, values, justification : the prospects of a reliabilist framework

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    Le sujet de l’articulation entre les Ă©motions et les valeurs fait l’objet de discussions importantes. Si l’on reconnaĂźt qu’un lien Ă©troit les unit, une question cruciale porte sur la dĂ©limitation du rĂŽle jouĂ© par les Ă©motions dans la justification des croyances Ă©valuatives. À ce titre, l’approche fiabiliste de la justification (Goldman, 1979) a Ă©tĂ© relativement peu explorĂ©e, alors mĂȘme qu’elle soulĂšve un certain nombre de difficultĂ©s. Dans cette thĂšse, je montre que les Ă©motions ont un rĂŽle essentiel Ă  jouer dans la justification des croyances Ă©valuatives. En recourant Ă  une approche fiabiliste, je dĂ©fends qu’elles assurent ce rĂŽle d’autant mieux qu’elles s’accompagnent de mĂ©canismes de vigilance Ă©pistĂ©mique s’incarnant de façon privilĂ©giĂ©e Ă  travers des sentiments d’incertitude. L’argumentation proposĂ©e se structure en quatre parties. La premiĂšre partie prĂ©cise les fondements de ce travail. Le chapitre 1 apporte une définition générale d’une émotion et propose une articulation entre émotions et valeurs. Le chapitre 2 prĂ©sente les différentes théories de la justification disponibles et motive le choix d’une approche fiabiliste, tout en introduisant plusieurs dĂ©fis auxquels elle est confrontĂ©e. La seconde partie présente l’objection principale à l’application d’une thĂ©orie fiabiliste de la justification aux émotions. En effet, il semble que les Ă©motions ne nous relient gĂ©nĂ©ralement pas correctement aux valeurs. Pourtant, si plusieurs auteurs reconnaissent précisément leur manque de fiabilité, ils en minimisent Ă©tonnamment l’importance Ă©pistĂ©mique (par exemple, Tappolet, 2000 ; Pelser, 2014). Le chapitre 3 motive cette objection par un ensemble de considĂ©rations psychologiques. Le chapitre 4 présente un certain nombre de réponses ayant Ă©tĂ© apportĂ©es, lesquelles sont autant de nature psychologique qu’épistĂ©mologique, pour en révéler les insuffisances. L’objection soulevĂ©e met particuliĂšrement en difficultĂ© l’approche fiabiliste classique, dans laquelle les Ă©lĂ©ments portant sur la fiabilitĂ© des Ă©motions ne sont pas rendus accessibles au sujet. La troisième partie apporte de premiĂšres rĂ©ponses Ă  travers l’examen d'une approche fiabiliste amendĂ©e qualifiée d’« expérientielle » en ce qu’elle fait droit au rôle de preuve de l’expérience émotionnelle. Les chapitres 5 et 6 proposent des discussions approfondies des versions existantes, une thĂ©orie fiabiliste dite « des indicateurs » (Alston, 1988) et une thĂ©orie fiabiliste dite « des processus » (notamment, Goldman, 2011), lesquelles se distinguent selon la nature de la propriété de fiabilité sur laquelle elles reposent. Je favoriserai la seconde version et avancerai qu’elle doive s’accompagner de la prise en compte de mĂ©canismes de vigilance. Le chapitre 7 consiste en une discussion d’illustrations existantes d’une telle thĂ©orie fiabiliste Ă  deux niveaux, lesquelles ont Ă©tĂ© proposĂ©es par Goldie (2004) et par Brady (2010). La quatrième et derniĂšre partie motive l’introduction de sentiments mĂ©tacognitifs d’incertitude. Le chapitre 8 prĂ©sente les avantages de cette position par rapport aux approches concurrentes, tout en dressant un portrait de ces Ă©tats mentaux et de leurs propriĂ©tĂ©s Ă©pistĂ©miques. Je propose qu’ils reposent sur la détection d’éléments d’incertitude caractérisant les situations dans lesquelles surviennent les émotions. Le chapitre 9 justifie la plausibilitĂ© de cette approche en montrant que des sentiments d’incertitude sont susceptibles de porter sur des Ă©motions pour en amĂ©liorer le statut Ă©pistĂ©mique, et qu’ils peuvent se dĂ©clencher dans l’ensemble des situations d’incertitude Ă©motionnelle. Le modĂšle proposĂ© semble ainsi le mieux positionnĂ© pour prouver que les Ă©motions peuvent constituer des sources fiables de croyances Ă©valuatives et qu’elles sont indispensables Ă  leur justification. Il suggĂšre plus gĂ©nĂ©ralement une perspective Ă©largie sur la rationalitĂ© des Ă©motions.The articulation between emotions and values is the subject of significant discussion. In particular, a crucial question concerns the role of emotions in the justification of evaluative beliefs. In this respect, the reliabilist approach to justification (Goldman, 1979) has been relatively unexplored, even though it raises several difficulties. In this thesis, I show that emotions play an essential role in the justification of evaluative beliefs. Using a reliabilist approach, I argue that they play this role all the better as they are accompanied by epistemic vigilance mechanisms that are instantiated in a privileged way by feelings of uncertainty. The proposed argument is structured in four parts. The first part specifies the foundations of this work. Chapter 1 provides a general definition of emotion and proposes an articulation between emotions and values. Chapter 2 presents the different theories of justification available and motivates the choice of a reliabilist approach while introducing several challenges it faces. The second part presents the main objection to applying a reliabilist theory of justification to emotions. Indeed, it seems that emotions do not generally connect us correctly to values. Yet, while several authors precisely acknowledge their unreliability, they surprisingly downplay its epistemic importance (e.g., Tappolet, 2000; Pelser, 2014). Chapter 3 motivates this objection with a set of psychological considerations. Chapter 4 presents some existing responses, which are as much psychological as epistemological, to reveal their shortcomings. The objection raised is particularly problematic for the classical reliabilist approach, in which the elements concerning the reliability of emotions are not made accessible to the subject. The third part brings some first answers examining a modified reliabilist approach. It is qualified as "experiential" since it allows for the evidential role of emotional experience. Chapters 5 and 6 offer in-depth discussions of different versions that are distinguished by the nature of the determining property for justification: a so-called "indicator" reliabilist theory (Alston, 1988) and a so-called "process" reliabilist theory (notably, Goldman, 2011). I will favor the second version and argue that it should be improved to include vigilance mechanisms. Chapter 7 discusses existing illustrations of such a two-level reliabilist theory, which have been proposed by Goldie (2004) and by Brady (2010). The fourth and final section motivates the introduction of metacognitive feelings of uncertainty. Chapter 8 presents the advantages of this position over competing approaches while also providing a portrait of these mental states and their epistemic properties. I propose that they detect an element of uncertainty characterizing the situation in which the emotion occurs. Chapter 9 justifies the plausibility of this approach by showing that feelings of uncertainty are likely to be related to emotions to improve their epistemic status in all situations of emotional uncertainty. The proposed model thus seems best positioned to prove that emotions can be reliable sources of evaluative beliefs and that they are indispensable for their justification. More generally, it suggests a broader perspective on the rationality of emotions

    Une historicitĂ© en devenir. L’exemple de la cristallogenĂšse

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    Dans ce travail, nous avons souhaitĂ© mener une enquĂȘte sur ces nouvelles formes de crĂ©ations contemporaines dites « art science », rĂ©sultant de rencontres entre artistes et scientifiques. Nous en avons restreint le champ d’étude au processus de cristallisation, phĂ©nomĂšne questionnant chacun des deux mondes par les dynamiques physiques qu’il convoque et par sa puissance imaginaire. De par leur spĂ©cificitĂ© qui les positionne au confluent de pratiques artistiques et scientifiques, les Ɠuvres rĂ©sultantes suggĂšrent un renouvellement de l’analyse artistique pour s’interroger de façon plus dĂ©taillĂ©e sur le matĂ©riau mĂȘme, son agentivitĂ© et ses effets de prĂ©sence. Plus gĂ©nĂ©ralement, elles sont rĂ©vĂ©latrices d’un nouveau rapport Ă  la temporalitĂ©, marquĂ© par un passĂ© prĂ©sentifiĂ©, construisant une historicitĂ© dans son devenir
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