23 research outputs found

    El yacimiento prehistórico de El Collado (Olica, Valencia): una necrópolis de los últimos cazadores de la Península Ibérica

    Get PDF
    Hace unos 9.000 años, algunas de las últimas comunidades de cazadores-recolectores del Mesolítico ocuparon las orillas del Mediterráneo. Se trataba de lugares excepcionales en los que poder vivir y desarrollar sus actividades económicas y subsistenciales. Su dieta se basaba en la ingesta de alimentos de origen animal y vegetal que obtenían a partir de la caza, la recolección de frutos y vegetales, y en la consecución de fauna marina (pescados, moluscos, crustáceos, etc.). Se trataba de grupos nómadas que iban moviéndose y asentándose en distintos lugares. Esos movimientos estaban relacionados, probablemente, con la explotación de determinados recursos, su disponibilidad en ciertos momentos del año, las características ambientales y paisajísticas del lugar, su accesibilidad, etc. En todo caso, a menudo se trata de lugares que no se ocupan solamente una vez, sino que se frecuentan de manera recurrente. Este es el caso del interesante yacimiento de El Collado, en Oliva. Su importancia reside en el hecho de ser un asentamiento al aire libre ocupado en distintos momentos a lo largo de más de un milenio, cuando la mayor parte de los yacimientos de este periodo se documentan en cuevas o abrigos. En este lugar, no sólo se ha hallado la necrópolis mesolítica más importante de España, sino que cronológicamente es la primera de toda la Península Ibérica. Sin embargo, siendo uno de los yacimientos más relevantes del oeste del Mediterráneo, ha sido escasamente publicado y estudiado (García Guixé et ál., 2006; Aparicio, 2008; Aparicio, 2014). Estamos ante un contexto arqueológico con una potencialidad enorme del que estamos seguros que en el futuro se obtendrán nuevos datos sobre las comunidades que allí vivieron, de gran relevancia para el estudio de los últimos grupos de cazadores-recolectores en el levante ibérico.Peer reviewe

    Deux sépultures individuelles d’enfants rapportées au IIIe millénaire découvertes à Gurgy, ‘La Raye Bossue’ (Yonne)

    Get PDF
    Le gisement de la Raye Bossue, fouillé en 1992 et 1993 dans le cadre d’une opération archéologique de sauvetage, a révélé de nombreux vestiges protohistoriques, ainsi que deux sépultures néolithiques situées à quelques mètres l’une de l’autre. Elles contenaient chacune le squelette d’un enfant de moins de sept ans, en position fléchie sur le côté gauche. Dans les deux cas, le corps était initialement protégé par un dispositif architecturé, pour l’une vraisemblablement un contenant mobile. Aucun mobilier n’accompagnait les deux sujets. La surprise est venue des datations radiocarbone, qui situent les sépultures dans deux périodes différentes du IIIe millénaire, le Néolithique récent et le Néolithique final. Après les découvertes de Monéteau, ces deux tombes ajoutent à la variété des pratiques observées jusqu’ici pour ces périodes dans l’Yonne, bien loin de la monotonie des sépultures collectives.The Raye Bossue deposit, which was excavated in 1992 and 1993 as part of a salvage archaeological operation, revealed many protohistoric finds and two Neolithic graves a few metres apart. They each contained the skeleton of a child less than seven years old, lying hunched up on their left side. In both cases, the body was initially protected by a structured and probably moveable container. There were no other objects buried with the bodies. Surprisingly, radio-carbon dating fixed the two burials in different periods of the 3rd millennium – the recent and final Neolithic. Following on from the discoveries at Monéteau, these two graves provide further examples of varying burial practices for these periods in the Yonne.Auf der 1992 und 1993 im Rahmen einer Rettungsgrabung ausgegrabenen Fundstätte Raye Bossue wurden neben zahlreichen frühgeschichtlichen Spuren zwei nur wenige Meter voneinander entfernte neolithische Gräber entdeckt. Sie enthielten jeweils das Skelett eines weniger als sieben Jahre alten Kindes in nach links gewendeter Hockerstellung. In beiden Bestattungen war der Leichnam in einer architektonisch gestalteten Struktur niedergelegt worden, bei der einen handelte es sich wahrscheinlich um eine Art „Sarg“. Keines der Gräber enthielt Beigaben. Die Radiokarbondatierungen hielten eine Überraschung bereit, denn sie ergaben für die beiden Bestattungen zwei unterschiedliche Perioden des 3. Jahrtausends, nämlich das Jung- und das Endneolithikum. Nach den Entdeckungen von Monéteau zeugen diese beiden Gräber von der Vielfalt der bisher für diese Perioden im Departement Yonne beobachteten Bestattungssitten, die weit entfernt sind von der Monotonie der Kollektivbestattungen

    Les Sépultures de la Bòbila Madurell-Can Gambús ( Vallès Occidental) : éclairages sur les pratiques funéraires du nord-est de la péninsule Ibérique à la fin du Ve et au début du IVe millénaire /

    Get PDF
    Departament responsable de la tesi: Departament de PrehistòriaDans le cadre de notre travail, nous avons disposé d'une documentation hétérogène du point de vue de la langue (catalan, castillan, français), pouvant entraîner des confusions au niveau de la terminologie. Le Néolithique moyen catalan est traditionnellement connu sous l'expression de « cultura de los Sepulcros de fosa » en castillan ou de « culture des Tombes en fosse » en français. Cependant, notre étude portant essentiellement sur des sites catalans abondamment documentés en catalan, nous avons choisi de parler de « culture des Sepulcres de fossa ». Par « culture des Sepulcres de fossa », nous entendons les manifestations archéologiques de l'horizon chronologique 4300-3500 av. J.-C. dans le nord-est de la péninsule Ibérique, espace correspondant grossièrement aux limites administratives de la Catalogne et de la Principauté d'Andorre. Par souci d'homogénéité, nous utiliserons également la terminologie catalane pour la toponymie. Les sites évoqués pour la première fois sont suivis par leur commune de découverte entre parenthèses et parfois par leur comarque. Le terme « comarque » est la forme francisée du castillan et du catalan « comarca », qui correspond à une division territoriale, culturelle, économique ou administrative de plusieurs pays de culture hispanique. Par comparaison avec la France, la taille des comarques catalanes oscille entre l'arrondissement et le canton

    Le gisement paléolithique multistratifié « les Bossats » à Ormesson (Seine-et-Marne, France) : palethnographie ou pâle ethnographie ? Une synthèse des huit premières années de fouille (2009-2016)

    Full text link
    editorial reviewedÀ l'évidence, ces vingt dernières années ont vu en France, notamment, se développer en parallèle deux nouvelles façons de traiter le Paléolithique supérieur ancien qui ne sont pas antagonistes d'ailleurs. L'une consiste en une reprise des stratigraphies anciennes dans le Centre et le Sud-Ouest de la France plus spécifiquement et est associée à une meilleure redéfinition des entités culturelles par l'analyse détaillée des différentes composantes des systèmes techniques. L'autre s'efforce d'appliquer à cette période la démarche palethnographique, inféodée historiquement au Magdalénien du Bassin parisien. Il est vrai que peu de gisements autorisaient ce type d'approche, en raison d'une surface fouillée insuffisante ou d'un état de conservation médiocre, mais même lorsque les découvertes s'y prêtaient, le manque de temps et d'investissement freinait également toute velléité d'une étude approfondie des sites en question, qui aurait alors débouché sur une lecture palethnographique des lieux et des artefacts. À l'issue d'un PCR mené entre 1999 et 2005, nous pouvions ainsi légitimement nous demander si nous étions capables de jouer les ethnologues du passé pour le Paléolithique supérieur ancien dans le Bassin parisien. Les sites identifiés dans le cadre de ce programme de recherche étaient certes nombreux mais représentés surtout par des découvertes de surface, ils ne garantissaient pas un niveau d'analyse digne de ce qui a pu se faire depuis plus de 50 ans à Pincevent ou à Étiolles par exemple (Bodu et al., 2013). Il aura fallu attendre la découverte fortuite du gisement de plein-air d'Ormesson « les Bossats » (Seine-et-Marne, près de Nemours) au début des années 2000 pour que cette question trouve une réponse positive. Concernant, au départ, presqu'exclusivement des vestiges lithiques et osseux attribués au Gravettien, les premières fouilles menées en 2009 permirent d'identifier rapidement un second niveau d'occupation, d'attribution moustérienne. Les campagnes suivantes amenèrent à la découverte de cinq autres niveaux d'occupation paléolithiques, inégaux tant pour la surface couverte que pour l'état de conservation : un second niveau moustérien résultant vraisemblablement de palimpsestes, un ensemble châtelperronien, un autre solutréen, un quatrième badegoulien et enfin entre Châtelperronien et Gravettien, un foyer isolé sans vestiges archéologiques associés. Cette stratigraphie paléolithique de plein-air dilatée est le témoignage d'une forte occupation du lieu pendant près de 30 000 ans, ce qui s'explique notamment par la configuration particulière de la vallée à cet endroit. À la diversité chronologique des occupations préhistoriques répond une diversité des comportements économiques et techniques au sein des différentes sphères d'activités mais également des habitudes spatiales différentes. À l'issue des huit premières années de fouille (2009-2016), le site d'Ormesson « les Bossats » permet ainsi de développer une approche détaillée des comportements techniques, économiques, spatiaux de groupes culturels distincts ayant vécu durant 30 000 ans dans un cadre géomorphologique et plus globalement naturel, relativement identique. Dépassant le jeu de mot facile « palethnographie ou pâle ethnographie ? » à Ormesson « les Bossats », nous proposons ici quelques éléments de réponse

    The Bobila Madurell-Can Gambus burial site (Vallès occidental) : perspectives on the funary practices of the northeastern Iberian Peninsula at the end of the 5th and the beginning of the 4eh millenium BC

    No full text
    A la fin du Ve et au début du IVe millénaire, les communautés du nord-est de la péninsule Ibérique ont inhumé leurs morts dans des tombes élaborées, connues sous l'expression «Sepulcres de fossa ». Le complexe de la Bobila Madurell-Can Gambus rassemble un tiers des sépultures attribuées à cet horizon. L'échelonnement des découvertes de 1921 à 2004 a abouti à un corpus inégal à la fois au niveau des squelettes et de la documentation. Les 169 tombes et les 197 individus répertoriés dans ce travail sont répartis en trois secteurs principaux d'effectif et de densité variables. Les analyses intra-sites montrent des différences au niveau de l'implantation des sépultures, de l'identité biologique des défunts et des modalités de dépôt du corps et du mobilier. Néanmoins, les trois secteurs ne peuvent être considérés indépendamment. Les datations Carbone 14 attestant de leur contemporanéité, il est probable que le fait d'avoir été inhumé dans l'un ou l'autre des secteurs soit lié à des différences sociales, au moins l'âge et peut-être les activités quotidiennes, voire la hiérarchie. Si le complexe de la Bobila Madurell-Can Gambus est exceptionnel par la concentration de tombes, les mêmes gestes se retrouvent à l'échelle du littoral catalan. Inversement, les pratiques funéraires identifiées dans les cistes pyrénéennes sont distinctes. Parfois confondues avec les Sepulcres de fossa, les sépultures en fosse de l'horizon antérieur (Postcardial) appartiennent à un système funéraire différent. Plus largement, les Sepulcres de fossa détonnent dans le paysage funéraire néolithique ouest-européen et la Bobila Madurell-Can Gambus en représente paradoxalement le site emblématique et un cas unique.In the late 5th and early 4th millennium BC, the communities of the northeastern lberian Peninsula interred their dead within elaborate burial structures known as "Sepulcres de fossa". The Bobila Madurell-Can Gambus burial site alone yielded a third of all graves assigned to this horizon. The site's long history of research, reaching from 1921 to 2004 resulted in an uneven corpus of both osteological material and documentation. This work comprises a total of 169 graves, including 197 individuals, which can be attributed to three main clusters of variable size and density. Intra-site analyses have shown differences in terms of burial distribution, biological identity of the deceased, body treatment and grave good depositional practices. However, the three clusters cannot be considered independently. As radiocarbon data attests for the contemporaneity of burial events, social criteria (age, perhaps daily activities or even hierarchy) likely directed the attribution of individuals to one cluster or the other. If the burial site of Bobila Madurell-Can Gambus stands out by its remarkable number of graves, analogous features are also found alongside the Catalan coast. By contrast, the funerary practices identified in the Pyrenean cists are distinct. Also, incidentally thought to have functioned similar ly to the Sepulcres de fossa, the pit graves of the prior (Postcardial) horizon can now be considered as part of a different funerary system. The Sepulcres de fossa, of which the burial site of Bobila Madurell-Can Gambus is paradoxically both representative and exceptional, finally represent an unusual phenomenon within the general Neolithic burial landscape of Western Europe

    The Bobila Madurell-Can Gambus burial site (Vallès occidental) : perspectives on the funary practices of the northeastern Iberian Peninsula at the end of the 5th and the beginning of the 4eh millenium BC

    Get PDF
    A la fin du Ve et au début du IVe millénaire, les communautés du nord-est de la péninsule Ibérique ont inhumé leurs morts dans des tombes élaborées, connues sous l'expression «Sepulcres de fossa ». Le complexe de la Bobila Madurell-Can Gambus rassemble un tiers des sépultures attribuées à cet horizon. L'échelonnement des découvertes de 1921 à 2004 a abouti à un corpus inégal à la fois au niveau des squelettes et de la documentation. Les 169 tombes et les 197 individus répertoriés dans ce travail sont répartis en trois secteurs principaux d'effectif et de densité variables. Les analyses intra-sites montrent des différences au niveau de l'implantation des sépultures, de l'identité biologique des défunts et des modalités de dépôt du corps et du mobilier. Néanmoins, les trois secteurs ne peuvent être considérés indépendamment. Les datations Carbone 14 attestant de leur contemporanéité, il est probable que le fait d'avoir été inhumé dans l'un ou l'autre des secteurs soit lié à des différences sociales, au moins l'âge et peut-être les activités quotidiennes, voire la hiérarchie. Si le complexe de la Bobila Madurell-Can Gambus est exceptionnel par la concentration de tombes, les mêmes gestes se retrouvent à l'échelle du littoral catalan. Inversement, les pratiques funéraires identifiées dans les cistes pyrénéennes sont distinctes. Parfois confondues avec les Sepulcres de fossa, les sépultures en fosse de l'horizon antérieur (Postcardial) appartiennent à un système funéraire différent. Plus largement, les Sepulcres de fossa détonnent dans le paysage funéraire néolithique ouest-européen et la Bobila Madurell-Can Gambus en représente paradoxalement le site emblématique et un cas unique.In the late 5th and early 4th millennium BC, the communities of the northeastern lberian Peninsula interred their dead within elaborate burial structures known as "Sepulcres de fossa". The Bobila Madurell-Can Gambus burial site alone yielded a third of all graves assigned to this horizon. The site's long history of research, reaching from 1921 to 2004 resulted in an uneven corpus of both osteological material and documentation. This work comprises a total of 169 graves, including 197 individuals, which can be attributed to three main clusters of variable size and density. Intra-site analyses have shown differences in terms of burial distribution, biological identity of the deceased, body treatment and grave good depositional practices. However, the three clusters cannot be considered independently. As radiocarbon data attests for the contemporaneity of burial events, social criteria (age, perhaps daily activities or even hierarchy) likely directed the attribution of individuals to one cluster or the other. If the burial site of Bobila Madurell-Can Gambus stands out by its remarkable number of graves, analogous features are also found alongside the Catalan coast. By contrast, the funerary practices identified in the Pyrenean cists are distinct. Also, incidentally thought to have functioned similar ly to the Sepulcres de fossa, the pit graves of the prior (Postcardial) horizon can now be considered as part of a different funerary system. The Sepulcres de fossa, of which the burial site of Bobila Madurell-Can Gambus is paradoxically both representative and exceptional, finally represent an unusual phenomenon within the general Neolithic burial landscape of Western Europe

    The emergence of mesolithic cemeteries in SW Europe: insights from the El Collado (Oliva, Valencia, Spain) radiocarbon record.

    Get PDF
    Located on the Iberian Mediterranean coast, El Collado is an open-air site where a rescue excavation was conducted over two seasons in 1987 and 1988. The archaeological work excavated a surface area of 143 m2 where 14 burials were discovered, providing skeletal remains from 15 individuals. We have obtained AMS dates for 10 of the 15 individuals by means of the direct dating of human bones. The ranges of the probability distribution of the calibrated dates suggest that the cemetery was used during a long period of time (781-1020 years at a probability of 95.4%). The new dates consequently set back the chrono-cultural attribution of the cemetery from the initial proposal of Late Mesolithic to an older date in the Early Mesolithic. Therefore, El Collado becomes the oldest known cemetery in the Iberian Peninsula, earlier than the numerous Mesolithic funerary contexts documented on the Atlantic façade such as the Portuguese shell-middens in the Muge and Sado Estuaries or the funerary sites on the northern Iberian coast
    corecore