8 research outputs found

    Existe -t-il des marqueurs métaboliques de la qualité de la coquille chez la poule pondeuse ?

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    International audienceChez la poule pondeuse, la formation journalière de la coquille nécessite une exportation massive de calcium(Ca) vers l’utérus en provenance de l’alimentation et du squelette. Avec l’âge, les os ont tendance à se fragiliser,la qualité de la coquille se détériore et le bilan phosphocalcique est souvent perturbé. La recherche de marqueursprécoces, prédicteurs d’une dégradation du squelette et/ou de la qualité de la coquille, permettrait d’anticiper lescarences et adapter suffisamment tôt l’alimentation. Pour ce faire, deux lots de poules sélectionnées sur unebonne ou une mauvaise qualité de coquille ont été suivis longitudinalement entre 26 et 96 semaines (S) d’âge.Des prélèvements sanguins ont été réalisés à l’âge de 26, 46, 84 et 96S afin d’étudier les activités d’accrétion(Ostéocalcine) et de résorption (CTX) osseuses, le statut circulant en 25-OH-vitamine D3 ainsi que lemétabolome sanguin. La teneur plasmatique en 1,25-OH2-D3 a été déterminée à 96S. A 96S, les analyses dumétabolome ne présentaient aucune différence significative entre les deux groupes. Cependant, chez les poulessélectionnées sur une bonne qualité de coquille, les niveaux plasmatiques de 1,25-OH2-D3 et CTX étaient plusélevés par rapport aux poules présentant une qualité de coquille plus faible. Le suivi longitudinal a mis enévidence une hausse précoce (dès 26S d’âge) de la 25-OH-D3 et du CTX chez les poules présentant la meilleurequalité de coquille. Le statut en 25-OH-D3 ainsi que le CTX pourraient être des marqueurs précoces de la qualitéde coquille

    VOCALIM -Mieux valoriser des matières premières métropolitaines dans l'alimentation des poulets de chair pour améliorer l'autonomie protéique française

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    International audienceThe autonomy for Protein-Rich resources of poultry feed in France is around 40%, due in particular to massive imports of soybean meals, which are economically and nutritionally competitive. The study ofnew French Protein-Rich Feedstuffs (FPRF) within the framework of VOCALIM has shown that technological processes make it possible to better exploit fiber-rich resources (rapeseed and sunflower meals), without affecting the performance or health of the animals. The genetic selection of animals could be a lever to further improve the valuation of these resources. Simulations up to 2023 showed a gain of 17 protein autonomy points in broilers production and a reduction in food costs of 2.8% thanks to these FPRF. Their use allows, according to the scenarios studied, to gain in protein efficiency and to reduce overall environmental impacts.L’autonomie protéique de l’alimentation des volailles est en France d’environ 40%, en raison notamment d’importations massives de tourteau de soja, très concurrentiel sur le plan économique et nutritionnel. L’étude de nouvelles Matières Premières Riches en Protéines françaises (MPRP) dans le cadre du projet VOCALIM a permis de montrer que des procédés technologiques permettent de mieux valoriser des ressources riches en fibres (tourteaux de colza et tournesol), sans altérer les performances ou la santé des animaux. La sélection génétique des animaux pourrait être un levier pour encore améliorer la valorisation de ces ressources. Des simulations à l’horizon 2023 montrent un gain de 17 points d’autonomie protéique dans la filière poulet de chair et une réduction du coût alimentaire de 2,8% grâce à ces MPRP. Leur utilisation permet, selon les scénarios étudiés, de gagner en efficience protéique et de réduire globalement tous les impacts environnementaux

    Rilpivirine in HIV-1-positive women initiating pregnancy: to switch or not to switch?

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    International audienceBackgroundSafety data about rilpivirine use during pregnancy remain scarce, and rilpivirine plasma concentrations are reduced during second/third trimesters, with a potential risk of viral breakthroughs. Thus, French guidelines recommend switching to rilpivirine-free combinations (RFCs) during pregnancy.ObjectivesTo describe the characteristics of women initiating pregnancy while on rilpivirine and to compare the outcomes for virologically suppressed subjects continuing rilpivirine until delivery versus switching to an RFC.MethodsIn the ANRS-EPF French Perinatal cohort, we included women on rilpivirine at conception in 2010–18. Pregnancy outcomes were compared between patients continuing versus interrupting rilpivirine. In women with documented viral suppression (<50 copies/mL) before 14 weeks of gestation (WG) while on rilpivirine, we compared the probability of viral rebound (≥50 copies/mL) during pregnancy between subjects continuing rilpivirine versus those switching to RFC.ResultsAmong 247 women included, 88.7% had viral suppression at the beginning of pregnancy. Overall, 184 women (74.5%) switched to an RFC (mostly PI/ritonavir-based regimens) at a median gestational age of 8.0 WG. Plasma HIV-1 RNA nearest delivery was <50 copies/mL in 95.6% of women. Among 69 women with documented viral suppression before 14 WG, the risk of viral rebound was higher when switching to RFCs than when continuing rilpivirine (20.0% versus 0.0%, P = 0.046). Delivery outcomes were similar between groups (overall birth defects, 3.8/100 live births; pregnancy losses, 2.0%; preterm deliveries, 10.6%). No HIV transmission occurred.ConclusionsIn virologically suppressed women initiating pregnancy, continuing rilpivirine was associated with better virological outcome than changing regimen. We did not observe a higher risk of adverse pregnancy outcomes
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