3,345 research outputs found

    New Renaissance (The)

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    Les sages de ce comité ont procédé à l\u27étude du projet de numérisation de l\u27ensemble du patrimoine culturel européen et proposent dans ce rapport une série de recommandations visant à encadrer cet ambitieux programme afin de : -partager notre patrimoine commun, dans toute sa richesse et sa diversité ; - relier notre passé à notre présent ; - préserver cet héritage pour les générations futures ; - protéger les intérêts des créateurs européens ; - favoriser la créativité, celles des professionnels comme celles des amateur

    La patrimonialisation des sols affectés à la production de denrées alimentaires

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    Chapitre de l’ouvrage collectif Penser une démocratie alimentaire Volume II – Proposition Lascaux entre ressources naturelles et besoins fondamentaux, F. Collart Dutilleul et T. Bréger (dir), Inida, San José, 2014, pp. 169-175.International audienceLes discussions tendant à la reconnaissance des forêts et des ressources génétiques en tant que patrimoine commun de l’humanité cristallisent l’essentiel des résistances. Ce sont de véritables stratégies qui s’échafaudent, à l’instar de celle menée par les pays du Sud à l’occasion de l’adoption de la Convention de Rio sur la diversité biologique et qui a abouti à la rédaction du Principe 3 dans les termes suivants : « les Etats ont le droit souverain d'exploiter leurs propres ressources selon leur politique d'environnement et ils ont le devoir de faire en sorte que les activités exercées dans les limites de leur juridiction ou sous leur contrôle ne causent pas de dommage à 1'environnement dans d'autres Etats ou dans des régions ne relevant d'aucune juridiction nationale ». Ce rejet du concept de patrimoine commun appliqué aux ressources naturelles s’explique notamment par la volonté des pays en développement, au « fort poids écologique », de conserver la maîtrise de leurs ressources afin de mieux se protéger contre les immixtions des Etats industrialisé

    Conflits d'usage et processus de patrimonialisation des espaces résidentiels. La Réunion et le Puy-de-Dôme

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    L'analyse des conflits d'usage semble pertinente pour comprendre l'évolution des préférences des agents pour des biens collectifs composant le cadre de vie résidentiel. À partir de deux études de cas, les auteurs montrent que la construction d'un patrimoine commun garant de la perpétuation d'un cadre de vie résidentiel peut se réaliser d'une part, par la pression sur les règles d'usage des ressources environnementales par les résidants ou d'autre part, en s'appuyant beaucoup plus sur les réseaux sociaux. (Résumé d'auteur

    Du « patrimoine perdu » au « patrimoine commun européen »

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    Nach dem Versuch einer Definition des Begriffs „Kulturerbe“, der sich aus Vorstellungen des römischen Rechts ableiten lässt, fragt der Beitrag nach dessen Funktion: Er beinhaltet eine Bestandsaufnahme vorhandener kultureller Ausprägungen, lässt sich aber auch als rhetorische Figur zur Formulierung von Ansprüchen und sozialer Hierarchien verwenden. Zu unterscheiden sind immaterielle und materielle Aspekte des kulturellen Erbes. Im Mittelpunkt der Überlegungen steht das Kulturerbe der Deutschen aus dem östlichen Europa, die während bzw. nach dem Zweiten Weltkrieg infolge von Umsiedlungen, Aussiedlungen, Flucht, Vertreibung oder Spätaussiedlung von dort migriert sind. Bereits seit dem 19. Jahrhundert zeigten die Deutschen ein gesteigertes Interesse an den kulturellen Ausprägungen derjenigen Deutschen, die außerhalb des Deutschen Bundes bzw. des Deutschen Reiches lebten. Zunächst geschah dies aus einem romantischen Geist heraus, später durchaus auch mit „alldeutschen“ Überzeugungen. Nach den Gebietsverlusten nach 1918 prägte sich eine Rhetorik des Verlustes aus, die häufig mit materiellen Kulturgütern argumentativ unterfüttert wurde. Analog geschah dies auch nach 1945, mit Hilfe staatlicher Unterstützung und eines engen politischen und wissenschaftlichen Organisationsnetzes. In den Ländern im östlichen Europa erfolgte während der Jahrzehnte nach 1945 eine Reinterpretation des „deutschen Kulturerbes“, wobei sich unter Dissidenten ein alternativer Diskurs ausprägte, wie am Beispiel Polens gezeigt wird. Inzwischen ist der Begriff des „gemeinsamen Kulturerbes“ zu einer festen Formel geworden. Sie geht einher mit der Frage nach den kulturellen Wurzeln Europas, der aber auch der Imperativ eines gemeinsamen politischen Willens entgegengesetzt werden kann. Der Begriff des „gemeinsamen europäischen Kulturerbes“ oszilliert zwischen Rhetorik, Legislation und politischer Praxis.After an attempt to define the concept of “cultural heritage” which can be deducted from the Roman law, the article discusses its function: It includes an inventory of existing cultural emanations, but can also be used as a rhetoric figure in order to formulate claims and social hierarchies. One should distinguish immaterial and material aspects of the cultural heritage. The article focuses on the cultural heritage of Germans from Eastern Europe who migrated during of after World War II as a consequence of resettlements, evacuations, flight, expulsion of late repatriation. Already since the 19th century, the Germans showed an increased interest in cultural emanations of those Germans living outside the boundaries of the German Confederation resp. the German Empire. At the beginning this was motivated by a romantic spirit, later by Pan-German convictions. After the territorial losses after 1918, a rhetoric of loss was cultivated, the arguments of which were often based on material culture. In an analogue way this happened after 1945, with State support and a narrow network of political and scholarly organizations. In the Eastern European countries, the “German cultural heritage” underwent a reinterpretation in the decades after 1945. Dissidents developed an alternative discourse, as the article states, giving the example of Poland. In the meantime, the term “common European cultural heritage” has become a constant formula. This concept goes along with the query of Europe’s cultural roots, which can be opposed by the imperative of a common political will. The term “common European cultural heritage” oscillates between rhetoric, legislation and political practice

    La place pour le concept d’État gardien en droit de l’environnement dans l’encadrement du secteur minier à Madagascar

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    En droit de l’environnement, le concept de l’État gardien postule d’une manière générale que l’État est garant des intérêts des générations actuelles et futures, donc de la mise en oeuvre de l’objectif d’équité intra et intergénérationnelle du développement durable. L’État est supposé protéger les droits des populations à un environnement sain et sauvegarder le patrimoine naturel en vue de le transmettre en héritage aux générations à venir. Or, dans l’encadrement du secteur minier à Madagascar, des chercheurs ont démontré que le rôle de l’État tend à être redéfini de façon à se limiter à faciliter l’investissement minier, au détriment de la protection des droits et de l’intérêt public. À Madagascar, les politiques et stratégies successives ont écarté l’État de la réglementation et la gestion de ses propres ressources naturelles. Suivant les principes néolibéraux, son désengagement de l’encadrement de l’exploitation des ressources minières permettrait le développement de conditions favorables à l’amélioration de la gestion des ressources et à la diminution des impacts environnementaux. Cela lui laisse toutefois peu de marge de manoeuvre pour promouvoir la protection des droits sociaux et environnementaux pouvant être affectés par le développement du secteur minier. L’article propose un début de réflexion sur cette situation contradictoire, ses origines et ses enjeux en droit de l’environnement malgache.English AbstractIn environmental law, the concept of custodian state generally assumes that the state is the guarantor of the interests of present and future generations, and of the implementation of the objective of intra- and intergenerational equity for sustainable development. The state is expected to protect people’s rights to a healthy environment and to safeguard the natural heritage in order to transmit it as a legacy to future generations. In the context of the mining sector in Madagascar, researchers have shown that the state’s role tends to be redefined so as to limit itself to facilitating mining investments, to the detriment of rights and public interest protection. In Madagascar, successive policies and strategies have displaced the state from regulation and management of its own natural resources. According to the principles of neo-liberal economy, its disengagement from the regulation of mineral resource exploitation would allow the development of favorable conditions to improve resource management and to reduce environmental impacts. However, this leaves little room for maneuver to ensure the protection of social and environmental rights that may be affected by the development of this sector. The article reflects on this contradictory situation, its origins and its stakes in Malagasy environmental law

    Patrimoine et environnement : des enjeux Ă©quivoques pour les territoires ruraux

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    International audienceDans l'évolution d'ensemble qui affecte les espaces ruraux de fonctions nouvelles, dites environnementales, émerge une dimension patrimoniale qui se manifeste à deux niveaux au moins : la référence au patrimoine occupe de plus en plus souvent une position fondamentale dans la justification des projets et des pratiques de développement, ou d'aménagement, tandis que le caractère patrimonial de l'environnement figure comme postulat d'un certain nombre de travaux scientifiques, sans que pour autant ce postulat soit toujours explicité en tant que tel. C'est pourquoi la question du patrimoine, celle des déterminations et des implications des qualifications patrimoniales, entre en résonance avec l'interrogation plus générale qui anime ce colloque, à propos de la place de l'environnement dans la dynamique rurale et les stratégies spatiales. Sans prétendre apporter une réponse exhaustive, nous pensons que les remarques et les propositions qui suivent pourraient participer à la construction même des questions, c'est-à-dire à la mise en intelligibilité des processus et des effets de la patrimonialisation de l'environnement. Ces quelques éléments émanent d'une réflexion collective, menée à l'intersection des champs de nos recherches respectives. Celles-ci diffèrent par leurs objets et leurs terrains, et selon leurs orientations problématiques, inscrites dans des trajectoires individuelles distinctes. Elles ont cependant en commun de concerner des objets ou des espaces à forte composante « environnementale », et à propos desquels la dimension patrimoniale est de plus en plus souvent invoquée ; il s'agit de constituants majeurs d'un environnement pensé comme naturel (telle l'eau), ou bien d'entités plus complexes, construites au cours de l'histoire des sociétés, mais ordinairement désignées comme naturelles (des paysages ruraux, l'estive pyrénéenne ou la montagne dans son ensemble)

    Au-delà d’une ressource naturelle : quels critères faut-il privilégier pour doter l’eau douce et le cycle hydrologique d’un statut spécifique ?

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    La compréhension du cycle hydrologique devrait induire un intérêt global dans le maintien de ce cycle. Les gouttes de pluie, aussi microscopiques et localisées soient-elles, charrient la pollution partout sur la planète. Le droit international n’a pourtant considéré, à ce jour, l’eau douce qu’en tant que ressource localisée, soit-elle transfrontalière. Or, pour s’appliquer utilement à l’eau douce, un statut et un régime universel doivent permettre de résoudre la tension inhérente à l’objet, local et territorialisé dans ses usages et global dans son fonctionnement systémique. Il s’agit à la fois de créer les conditions nécessaires à la préservation du cycle hydrologique global et d’assurer l’application de règles d’intérêt public à des ressources territoriales, ce qui exige d’envisager le sens de la subsidiarité en l’espèce, pour prendre dûment en considération l’aspiration à l’autonomie et à l’émancipation des communautés humaines.The comprehension of the hydrological cycle should induce a global interest in its maintenance. Rain drops, though microscopic and localised, carry pollution all over the planet. Though, to this day, international law, only considered fresh water as a localised resource, without ever considering its transboundary properties. However, to usefully apply to fresh water, an international status and a universal regime must allow the resolution of inherent tensions pertaining to the object, local and territorialized in its usage and global in its systemic functioning. Not only do conditions to the preservation of the global hydrological cycle must be created, but it means also insuring the application of public interest regulations to territorial resources : which requires the consideration of subsidiarity in order to take into account human community’s aspirations of autonomy and emancipation
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