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    François Jost, Une monde à notre image. Énonciation, cinéma, télévision

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    Un monde à notre image. Énonciation, cinéma, télévision

    J'ai déjà mangé : expérience ou résultat?

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    International audienceJ'ai déjà mangé : experience or result ? Associating the adverb déjà with a compound tense can lead to two different interpretations. For example, the sentence Paul est déjà allé à Paris can be paraphrased as (resultative reading) or (experiential reading). For Sperber (2002), the linguistic meaning of déjà is the experiential one. The resultative reading is in fact a contextual meaning, the recovery of which is based on the Relevance Principle. Following a discussion of this approach, the relationship between déjà and the compound tenses is described in detail and a model accounting for the difference between the two readings is presented.J'ai déjà mangé : expérience ou résultat? L'adverbe déjà peut recevoir deux interprétations différentes lorsqu'il est associé à un temps composé. Par exemple, l'énoncé Paul est déjà allé à Paris admet deux paraphrases : (valeur résultative) et (valeur expérientielle). Pour Sperber (2002), seule la valeur expérientielle est présente dans le sens linguistique de déjà. La valeur résultative est quant à elle récupérée au terme d'un processus inférentiel basé sur le principe de pertinence. Après une discussion de cette approche, nous proposons une description détaillée des relations entre déjà et les temps composés et nous présentons une hypothèse permettant de rendre compte de la différence entre les valeurs expérientielle et résultative de déjà à partir d'un modèle unique

    Des normes interactionnelles aux pratiques linguistiques relationnelles pour mieux comprendre l'interaction conflictuelle en classe

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    On the basis of a video corpus of verbal interactions between teacher and students in a classroom (students aged from 13 to 16 years), we propose to study rises in verbal tension. The description of situations of increased tension leads us to question interactional norms. We will deal with the following questions: how do interactional norms structure the teacher's language? Are these norms present and shared in the pupils' language? How can they increase or reduce conflicts? Can interactional norms become a tool to forestall or negotiate the rise in verbal tension

    Un problème cornélien. La Maxime

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    Cet article étudie les maximes proférées par les personnages héroïques du théâtre de Corneille. Étant donné l'imprécision des définitions traditionnelles, l'auteur construit une théorie du « genre sentencieux » (qui englobe proverbes, maximes, adages, etc.) qui se réfère au modèle linguistique de Culioli. Dans un second temps, il souligne l'intérêt pragmatique des maximes de Corneille, qui visent à se présenter au spectateur comme exemplaires, à la fois inédites et immémoriales. Enfin, le concept rhétorique d' éthos suscite une réflexion sur la relation entre l'énonciation de Corneille lui-même et la parole héroïque.This article studies the maxims uttered by heroic characters in Corneille's plays. Given the vagueness of traditional definitions, the author constructs a theory of a genre of the "sentence" (which includes proverbs, maxims, adages...) in the line of Culioli's linguistic model. He then shows the pragmatic interest of Corneille's maxims, which are meant to present themselves to the spectator as models at once new and immemorial. Finally the rhetorical concept of ethos invites reflection on the relationship between Corneille's own enunciation and heroic speech

    Intentions et signification de l’énonciation

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    J’évalue de manière critique un certain nombre de thèses concernant la façon dont l’intention peut compléter ou supplanter la convention dans une théorie de l’interprétation. Je soutiens que la signification de l’énonciation ne peut être identifiée aux intentions du locuteur, qu’elles soient réelles ou attribuées. Ou bien l’identification de la signification de l’énonciation aux intentions réelles ne réussit pas à attribuer un rôle déterminant véritable à ces intentions, ou bien elle échoue à rendre compte de la manière dont ces intentions peuvent déterminer la signification de l’énonciation. L’identification de la signification de l’énonciation aux intentions attribuées suppose implicitement : a) que la signification attribuée au locuteur ne détermine pas réellement la signification de l’énonciation ; b) qu’elle n’est pas en mesure de rendre compte des contextes « davidsoniens » dans lesquels un locuteur réalise ses intentions sémantiques par des moyens non conventionnels. Je mets en avant « l’intentionnalisme interprétatif », qui accorde un rôle déterminant à la « saisie » tout en respectant l’idée anti-conventionnaliste selon laquelle les significations de l’énonciation ne peuvent être attribuées qu’à ce que l’on peut supposer être les véhicules d’intentions sémantiques. Ce point de vue permet aussi de fonder une distinction entre l’interprétation dans les arts et l’interprétation dans des contextes conversationnels ordinaires.I critically assess a range of proposals as to how intention supplements or supplants convention in a theory of interpretation. Utterance meaning, I argue, cannot be identified with utterer’s intentions, whether actual or ascribed. Identifying utterance meaning with actual intentions either fails to ascribe a genuine determining role to such intentions, or lacks an account of how such intentions are able to render utterance meaning determinate. Identifying utterance meaning with ascribed intentions either (a) involves the tacit admission that ascribed utterer’s meaning is not the real determinant of utterance meaning, or (b) is unable to account for “Davidsonian” contexts in which a speaker realizes her semantic intentions through unconventional means. I propose an alternative account —“interpretive intentionalism”— that accords a determining role to “uptake” while respecting the anti-conventionalist observation that utterance meanings are only ascribed to presumed vehicles of semantic intentions, and that also grounds a principled distinction between interpretation in the arts and interpretation in ordinary conversational contexts

    Le Grand Imagier et le Haut Parleur. Langue et énonciation au début du cinéma sonore

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    Les travaux théoriques portant sur les nouvelles figures d’énonciation qui ont accompagné l’avènement du cinéma parlant (voix over, voix off, doublage, etc.) ont souvent associé celles-ci à la notion de « Grand Imagier » proposée par Albert Laffay. Les travaux de Christian Metz ont en quelque sorte consolidé cette approche iconique de la théorie de l’énonciation en la liant surtout à l’étude de la bande image. L’étude qui suit propose d’enrichir ces travaux en examinant le rôle de la langue et de l’accent dans certains films des débuts du parlant. Les écrits de Robert Stam sur Bakhtin et la translinguistique permettent de réexaminer les études sur cette période en y envisageant langue et accent comme des marques d’énonciation. L’article suppose que ces marques ont pris la relève des bonimenteurs et qu’à côté du Grand Imagier se trouve également un « Haut Parleur », c’est-à-dire une instance virtuelle d’énonciation dont la source est sonore ; cette hypothèse est mise à l’épreuve dans l’étude critique d’ouvrages récents consacrés à la bande sonore dans la période de l’interrègne.Theoretical work on the new forms of expression which accompanied the emergence of talking cinema (voice-overs, off-screen voices, dubbing, etc.) has often linked them to Albert Laffay’s concept of the “Great Image-Maker.” Christian Metz’s writings consolidated this iconic approach to the theory of utterance by linking it in particular to a study of the image track. The present discussion proposes to explore this work in greater depth by examining the role of language and accents in a few films from the early years of sound cinema. Robert Stam’s writings on Bakhtin and translinguistics provide an opportunity to re-examine studies of this period and to see language and accent as marks of utterance. The author suggests that these marks took over from silent film lecturers and that along with the Great Image-Maker can be found a “Loud Speaker,” a virtual agent of utterance whose source is aural. This hypothesis is tested through an examination of several recent books on the soundtrack during the interregnum between silent and talking film

    Retour sur les relations entre locuteurs et énonciateurs Des voix et des points de vue

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    L'article revient sur les relations entre locuteur et énonciateur chez Benveniste, Culioli et Desclés avant de proposer une disjonction nette entre ces instances, en s'appuyant sur la distinction ducrotienne entre voix et point de vue, adaptée à une conception qui fait toute sa place au dialogisme interactionnel de la communication et à sa dimension pragmatico-argumentative. Le locuteur est défini comme l'instance première qui produit matériellement les énoncés, et qui peut être rapprochée de celle de voix. En revanche, l'énonciateur est l'instance qui se positionne par rapport aux objets du discours auxquels il réfère, et, ce faisant, qui les prend en charge (ou, seulement, en compte). L'énonciateur, en tant qu'instance aux points de vue, correspond aux positions énonciatives qu'adopte le locuteur, dans son discours, pour envisager les faits, les notions, pour lui-même (énonciateur premier) ou pour le compte des autres (énonciateurs seconds)

    Les états intentionnels des créatures solitaires

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    Je soutiens qu'il y a deux façons d'individuer les états intentionnels de créatures qui sont dépourvues de toute compétence linguistique, à savoir par leur rôle propositionnel ou par leurs conditions de vérité, mais que cette distinction ne vaut que pour les états intentionnels singuliers. L'examine ensuite différentes façons de spécifier, tout en restant dans le cadre d'une conception représentationnaliste de l'intentionnalité, les conditions de vérité des attributions d'états intentionnels privés (ou sublinguistiques) du langage ordinaire selon le mode d'individuation considéré. Il s'avère qu'une attribution d'état intentionnel singulier ne peut identifier simultanément le rôle propositionnel et les conditions de vérité des états intentionnels attribués, et que la nécessité d'invoquer des états intentionnels de se pour expliquer les comportements menace de remettre en question la thèse représentationnaliste.I claim that there are two ways of individuating the intentional states of creatures without any kind of linguistic competence, namely, either by their propositional role or by their truth-conditions, but that this distinction holds only for singular intentional states. I then consider several ways of specifying, within the limits of a representational theory of intentionality, the truth-conditions of statements attributing private (or sublinguistic) intentional states according to the mode of individuation chosen. It turns out that such statements cannot simultaneously identify both the propositional role and the truth-conditions of the intentional states attributed, and that the need to invoke de se intentional states in order to explain behavior seems to put the representational theory into difficulty
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