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Profil de sensibilisation aux allergènes des asthmatiques adultes à Kinshasa, RDC : Etude transversale par prick-tests: Allergen sensitization profile of adult asthmatics in Kinshasa, DRC: Cross-sectional study by prick-tests
Context. Atopy is a common feature of asthma, involving near 80% of patients. Allergen sensitization shows environmental and geographical variability worldwide. Objective. To determine the common allergen sensitization profile of adult asthmatics in Kinshasa. Methods. From June 2017 to February 2018, 216 asthmatics aged 18 and over, of both sexes, were consecutively recruited at the University Clinics of Kinshasa and in some parishes and churches around the same town. The socio-demographic variables were registered using a validated questionnaire. The prick-test was performed relaying on five standardized commercial extracts of dog and cat dander, house dust mite (Blomia tropicalis, Bt), molds (Alternaria alternata), and egg yolk. Results. The population, average age of 45.23 (SD=17.56) years, 74% female, was sensitized at least to one allergen (53%) and non -sensitized in 47%. Twenty-five percent were monosensitized and 27% plurisensitized. The sensitization profile was respectively to Blomia tropicalis (72%), cat dander (46%), dog dander (34%), Alternaria alternata (13%) and egg yolk (11%). Conclusion. The present study indicates a plurisentisization feature in many asthmatics in our milieu ; mainly to dust mites and cat dander. Futher investigations involving a larger number of subjects and using broader test batteries are needed to improve diagnostic and therapeutic approaches in our context.
Contexte. Environ 80% des asthmatiques sont atopiques. La sensibilisation aux allergènes communs présente certaines variabilités environnementales et géographiques. Objectif. Déterminer le profil de sensibilisation aux allergènes communs des asthmatiques adultes de la ville de Kinshasa. Méthodes. De juin 2017 à février 2018, 216 asthmatiques de 18 ans et plus, des 2 sexes, ont été consécutivement recrutés aux Cliniques Universitaires de Kinshasa et dans certaines paroisses et églises de réveil de la ville de Kinshasa. A l’aide d’un questionnaire validé, les variables sociodémographiques ont été précisées. Le prick-test a été réalisé avec cinq extraits commerciaux standardisés de phanères de chien et chat, l’acarien de poussière de maison (Blomia tropicalis, Bt), les moisissures (Alternaria alternata), et le jaune d’oeuf. Résultats. L’âge moyen de la population était de 45,23 (ET=17,56) ans, 74% de sexe féminin, 47 % non sensibilisés et 53% sensibilisés à au moins un allergène. Vingt-cinq pourcent étaient monosensibilisées et 27% plurisensibilisées. Le profil de sensibilisation était Blomia tropicalis (72%), phanères de chat (46%), phanères de chien (34%), Alternaria alternata (13%) et jaune d’oeuf (11%). Conclusion. Une plurisensibilisation aux allergènes communs chez les asthmatiques dans notre milieu est présente dont le profil dominé par les acariens et les phanères de chats. Des enquêtes futures incluant un plus grand nombre de sujets et recourant à des batteries de tests plus élargies s’imposent en vue d’une définition d’options diagnostiques et thérapeutiques dans notre contexte
Assessment of treatment outcomes of multidrug-resistant tuberculosis patients in D R Congo: A study based on drug regimens used between 2007 to 2017: Évaluation des issues thérapeutiques des patients atteints de la tuberculose à bacilles multi résistants : étude basée sur les régimes de médicaments utilisés en République Démocratique du Congo de 2007 à 2017
Context. Little is known about therapeutic successes in MDR-TB patients under regimens containing second-line molecules. The present study aimed to assess therapeutic outcomes in patients under therapeutic regimens applied in DR Congo.
Methods. This historical cohort study has included confirmed MDR-TB patients who received treatment between 2007 and 2017 in 218 TB centers in DR Congo. Treatment outcome and survival at 36 months were analyzed using Zscore and chi square test. Kaplan-Meier method was performed to describe survival and Log Rank test helped in comparing curve based on the therapeutical regimen. Factors associated with therapeutic success and mortality predictors were assessed using multivariate logistic regression and Cox regression analysis, respectively.
Results. The therapeutic success in the study group (n=1,724) was 72% (range 68-74%) for all regimen combined. The average death rate was 12.8% although the group of patients receiving Cyclosérine and Ofloxacine was the most affected (16%). The death rate was significantly higher in patients living in urban areas (15.2% versus 14.9%, p = 0.013) and also among MDR-TB/HIV co-infected patients (28.4% vs 15.7%, p<0.001) patients. The median survival of the study group was 722.7 days compared to 601.1 days for MDR-TB/HIV co-infected patients, and 736.7 days for HIV negative patients (p<0.001).
Conclusion. Therapeutic successes are significant for the short regimen. However, the death rate remains high when Cycloserine and Ofloxacin are included in the regimen. The predictors of mortality are HIV infection and living in urban areas.
Contexte. L’issue thérapeutique de la tuberculose multi résistante (TB-MR) sous les molécules de deuxième intention n’est pas très bien connue. La présente étude a évalué les régimes thérapeutiques appliqués, en termes de succès thérapeutique et de survie.
Méthodes. L’étude de cohorte historique a inclu les patients TB-MR confirmés et traités entre 2007 et 2017 dans 218 centres de tuberculose en RD Congo. L’issue thérapeutique et la survie à 36 mois ont été analysées. Le score Z ou le test de chi carré ont comparé des issues. La méthode de Kaplan-Meier a décrit les courbes de survie et le test de Log Rank a comparé la survie en fonction du regime therapeutique. Les facteurs associés au succès thérapeutique et les prédicteurs de mortalité ont été analysés respectivement, par l’analyse multivariée de régression logistique et de Cox.
Résultats. Dans le groupe étudié (n=1724), le succès thérapeutique a été de 72% (68-74%) pour l’ensemble des régimes. Le taux était plus élevé pour le régime court (74%) et plus faible pour le régime contenant la Cyclosérine et l’Ofloxacine (68%). La moyenne de décès était de 12,8% ; mais plus élevée dans le groupe sous regime contenant la Cyclosérine et l’Ofloxacine (16%). Le taux de décès était significativement plus élevé en milieu urbain (15,2% versus 14,9 %, p = 0,013) et également chez les sujets co-infectés par la MDR-TB et le VIH (28.4% vs 15.7%, p <0,001). La survie médiane dans le groupe était de 722,7 jours contre 601,1 jours chez les co-infectés MDR-TB/VIH, et de 736,7 jours) chez les patients VIH négatifs (p<0,001).
Conclusion. Les succès thérapeutiques sont acceptables en particulier, pour le régime court ; toutefois, le taux de décès demeure encore très élevé dans le groupe sous Cyclosérine et Ofloxacine. Les prédicteurs de mortalité sont l’infection à VIH et la vie citadine.
 
Tendances de la tuberculose pulmonaire bactériologiquement confirmée et issues thérapeutiques en République Démocratique du Congo : 2007-2017: Trends of bacteriologically confirmed pulmonary tuberculosis and treatment outcomes in Democratic Republic of the Congo: 2007-2017
Context and objective. DR Congo ranks among high burden countries for tuberculosis. However, the real incidence of the disease is unknown. The study aimed to describe the trends in the estimated incidence of the bacteriologically confirmed pulmonary TB and therapeutic outcomes of patients. Methods. A retrospective analysis of data from TB patients recorded during the period of 2007 to 2017 through all the country. Linear regtression model and z-score helped to assess the year to year variations in notification rate and treatment outcomes. Results. A total of 884,458 patients were enrolled including 820,858 new patients (NP TP+) and 63,600 with a previous TB treatment. The increase reached 28.95% during this decade. The annual average inrease was of 2, 41% +/- 3, and 28 % for NP TP+ and of 5, 7% +/-0.26 for default patients. Treatment outcome assessment included 848,163 patients among them, 789, 716 NP TP+ and 58,447 with a previous TB treatment. The success rate was 88% in the former group, of 70% in those with relapse, 64.3% in patients with failure and 67.8% in the group of ancient defaulters. A total of 70,515 (8.3%) patients remained smear positive. Conclusion. The study shows an increase in the incidence of reported TP+ patients with a treatment outcome reaching the WHO’s expectations. However the high proportion of smear positive patients suggests a high risk of further acquired TB resistance.
Contexte et objectifs. La République Démocratique du Congo compte parmi les pays à lourd fardeau pour la tuberculose (TB), l’incidence réelle de la maladie n’est pas formellement connue. La présente étude vise à décrire les tendances de l’incidence notifiée des patients atteints de tuberculose pulmonaire bactériologiquement confirmée (TP+) et leurs issues thérapeutiques. Méthodes. Cette étude documentaire, analyse les données des patients diagnostiqués et traités pour tuberculose de 2007 à 2017 en RDC. L’incidence notifiée des patients TP+, le taux d’accroissement annuel, les issues thérapeutiques ont été recherchés. Les variations du nombre de patients sont exprimées par les proportions. Les tendances sont présentées à travers les courbes de régression linéaire. Les issues thérapeutiques sont comparées à l’aide du z-score avec un seuil significatif de p˂ 0,05. Résultats. Au total 884 458 patients TP+ ont été rapportés, dont 820 858 nouveaux patients (NP TP+) et 63 600 déjà traités. Le taux d’accroissement au cours de cette décade était de 28,95%, soit de 66099 en 2007 à 93767 en 2017 pour les NP TP+. L’augmentation annuelle moyenne était de 2,41% +/- 3,28 pour les NP TP+ et de 5,7% +/- 0,26 par an pour les rechutes. La notification des échecs de traitement initial et repris après abandon de traitement ont une tendance à la baisse. L’évaluation thérapeutique de tous les cas cumulés a concerné 848 163 patients dont 789 716 NP TP+ et 58447 en retraitement. Le succès thérapeutique était de 88,0 % pour les NP TP+ et 70,0 % pour les rechutes, de 64,3 % pour les échecs et de 67,8% pour les repris en traitement après abandon. En somme 70 515 (8,3%) patients ont gardé des expectorations positives. Conclusion. Cette étude montre une tendance à la hausse de notification des cas incidents dont l’issue de traitement répond aux standards de l’OMS. En outre, un nombre des personnes demeurent porteurs de germes persistants précurseurs d’une TB pharmacorésistante acquise
HIV-1 subtypes and drug resistance mutations among female sex workers varied in different cities and regions of the Democratic Republic of Congo
Background Complex mosaic structures of HIV-1 were found in the Democratic Republic of Congo (DRC). Currently, there is limited information on the circulating HIV-1 strains, the distribution of these strains and antiretroviral (ART) resistant viruses in different regions of the country, and the HIV-1 strains harbored by the high-risk groups like female sex workers (FSW) reported to be the source of recombinant and ART resistant viruses.
Methods Dried Blood Spots (DBS), collected from 325 infected FSWs in ten cities from 2012 DRC HIV/STI Integrated Biological and Behavioral Surveillance Survey, were tested for HIV-1 genotypes and antiretroviral resistance mutations. Regional segregation of HIV-1 clades was detected using phylogenetics. The significance for differences in HIV-1 subtype and drug resistance mutations were evaluated using Chi-square tests.
Results There were 145 (env) and 93 (pol) sequences analyzed. Based on env sequences, the predominant subtype was A1 (44%), and recombinants as defined pol sequences comprised 35% of the total sample. Paired sequences of pol and env from DRC FSW revealed mosaic recombinant in 54% of the sequences. Distinct geographic distributions of different HIV-1 subtypes and recombinants were observed. Subtype A1 was prevalent (40%) in Goma located in the East and significantly higher than in Mbuji-Mayi (p\u3c0.05) in the South-centra
Epidemiology of Human Parvovirus 4 Infection in Sub-Saharan Africa
Human parvovirus 4 infections are primarily associated with parenteral exposure in western countries. By ELISA, we demonstrate frequent seropositivity for antibody to parvovirus 4 viral protein 2 among adult populations throughout sub-Saharan Africa (Burkina Faso, 37%; Cameroon, 25%; Democratic Republic of the Congo, 35%; South Africa, 20%), which implies existence of alternative transmission routes
Falciparum malaria molecular drug resistance in the Democratic Republic of Congo: a systematic review
peer reviewedBackground: Malaria cases were estimated to 207 million in 2013. One of the problems of malaria control is the
emergence and spread of Plasmodium falciparum strains that become resistant to almost all drugs available. Monitoring
drug resistance is essential for early detection and subsequent prevention of the spread of drug resistance by
timely changes of treatment policy. This review was performed to gather all data available on P. falciparum molecular
resistance in DR Congo, as baseline for future assessments.
Methods: The search for this review was undertaken using the electronic databases PubMed and Google Scholar
using the terms “malaria”, “Congo”, “resistance”, “molecular”, “antimalarial”, “efficacy”. Articles were classified based on year
of collecting, year of publication, sample size and characteristics, molecular markers analysed and polymorphisms
detected.
Results: Thirteen articles were included and five genes have been analysed in these studies: pfcrt, pfdhps, pfdhfr,
pfmdr1 and K13-propeller. The majority of studies included were not representative of the whole country.
Conclusion: This systematic review demonstrates the lack of molecular resistance studies in DRC. Only 13 studies
were identified in almost 15 years. The MOH must implement a national surveillance system for monitoring malaria
drug resistance and this surveillance should be conducted frequently and country-representative
Phylogeography and epidemic history of hepatitis C virus genotype 4 in Africa
HCV genotype 4 is prevalent in many African countries, yet little is known about the genotype׳s epidemic history on the continent. We present a comprehensive study of the molecular epidemiology of genotype 4. To address the deficit of data from the Democratic Republic of the Congo (DRC) we PCR amplified 60 new HCV isolates from the DRC, resulting in 33 core- and 48 NS5B-region sequences. Our data, together with genotype 4 database sequences, were analysed using Bayesian phylogenetic approaches. We find three well-supported intra-genotypic lineages and estimate that the genotype 4 common ancestor existed around 1733 (1650-1805). We show that genotype 4 originated in central Africa and that multiple lineages have been exported to north Africa since ~1850, including subtype 4a which dominates the epidemic in Egypt. We speculate on the causes of the historical intra-continental spread of genotype 4, including population movements during World War 2