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    LES VARIATIONS DE L'EXTENSION DU LAC MALIQ (BASSIN DE KORÇË, ALBANIE) EN RELATION AVEC L'OCCUPATION HUMAINE ENTRE 14000 BP ET 2000 BP

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    International audienceDepuis le dĂ©but des annĂ©es 1990, les fouilles archĂ©ologiques menĂ©es dans le bassin de Korçë, notamment sur le tell de Sovjan, occupĂ© du NĂ©olithique ancien (7990 cal BP, soit 7060 - 6899 av. J.-C.) jusqu’à l’Âge du fer (2600 cal BP, soit 822 - 671 av. J.-C.), ont confirmĂ© l’implantation de populations sĂ©dentaires, pratiquant l’agriculture et l’élevage depuis le NĂ©olithique ancien (LAFE 2005 ; LERA 1990 ; LERA et al. 1996 ; TOUCHAIS et al., 2005). Il s’agit de la civilisation dite « culture de Podgorie » (KOBAS 2005 ; KORKUTI 1995 ; PRENDI 1990). La partie nord du bassin de Korçë a Ă©tĂ© occupĂ©e par le lac Maliq, jusqu’à ce qu’il soit assĂ©chĂ© par drainage Ă  la fin des annĂ©es 1950. À cette Ă©poque, l’extension du lac variait de 40 km2 Ă  la fin de l’étĂ© Ă  80 km2 (FOUACHE et al. 2001). Du NĂ©olithique ancien Ă  l’Âge du fer, et surtout Ă  la pĂ©riode du Bronze moyen (autour de 3800 cal BP, 2310 - 2042 av. J.-C.), de nombreuses implantations humaines occupaient les rives du lac (fig. 1) comme sur le site de Maliq, le seul site « palaffitique » Ă©tudiĂ© dans le bassin (PRENDI, 1966) ou Sovjan, un site de rive (TOUCHAIS et alii, 2005).Afin de reconstituer plus prĂ©cisĂ©ment la densitĂ© de ces sites et d’aboutir Ă  un modĂšle d’implantation humaine autour du lac Maliq, la Mission franco-albanaise a entrepris des prospections archĂ©ologiques systĂ©matiques. En prĂ©liminaire Ă  ces prospections, des reconstitutions palĂ©ogĂ©ographiques de l’extension du lac Maliq ont Ă©tĂ© proposĂ©es pour quatre pĂ©riodes clefs : autour de 14000 BP, le MĂ©solithique (autour de 9000 cal BP, soit 8781 - 8542 av. J.-C.), le Bronze moyen (autour de 3800 cal BP, soit 2310 - 2042 av. J.-C.) et l’Âge du fer (2600 cal BP, soit 822 - 671 av. J.-C.). Ces reconstitutions ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es Ă  partir d’un SystĂšme d’Information GĂ©ographique (SIG) associĂ© Ă  un ModĂšle NumĂ©rique de Terrain (MNT) en trois dimension, incluant des donnĂ©es topographiques, gĂ©ologiques, palĂ©oenvironnementales et archĂ©ologiques.Ces reconstitutions permettent Ă©galement de discuter de l’influence possible des variations climatiques holocĂšnes sur les fluctuations du niveau du lac Maliq

    Paleoenvironnements vegetaux d'Afrique nord-tropicale depuis 12000 B.P. : analyse pollinique de series sedimentaires continentales (Senegal-Mauritanie)

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    SIGLECNRS T Bordereau / INIST-CNRS - Institut de l'Information Scientifique et TechniqueFRFranc

    Dynamique spatiale et temporelle de la végétation caractéristique du << Sahara vert >> pendant la période humide de l'HolocÚne

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    L intensification de la mousson en Afrique du Nord au cours de l HolocÚne a entraßné un changement de végétation - le Sahara vert - caractérisé par l apparition de plantes tropicales dans des zones aujourd hui désertiques. Les conditions humides ont permis l extension de la végétation soudanienne, la limite Sahel-Sahara ayant probablement migré d environ 450 km vers le Nord par rapport à sa position actuelle. Les données polliniques sont un des marqueurs paléoenvironnementaux les plus utilisés pour reconstituer les paysages du passé, du fait de leur abondance et de leur conservation. L objectif de cette thÚse est de mieux comprendre la dynamique de la végétation en Afrique de l Ouest au cours des 14000 derniÚres années, en se basant sur l étude des données palynologiques. Trois axes sont développés: 1) l analyse de la relation actuelle pollen-plante-climat, 2) l analyse de la végétation de la région ouest africaine, à partir des échantillons de surface de cette région, 3) l étude de la migration des plantes au cours de l HolocÚne et la caractérisation des écosystÚmes du Sahara vert . Ces analyses montrent qu il n est pas nécessaire dans les régions tropicales de prendre en compte les pourcentages des grains de pollen pour représenter les plantes, du fait de biais importants existant entre les fréquences polliniques et l abondance des plantes. Concernant les paysages du Sahara vert , le travail réalisé permet d estimer les vitesses de migration des plantes tropicales ainsi que leur ordre d apparition dans les latitudes nord africaines. Il confirme le caractÚre particulier de la végétation du Sahara vert : une interpénétration d éléments tropicaux humides dans un paysage steppique. Finalement, l ensemble de ces travaux permet de proposer des reconstitutions climatiques pour la période du Sahara vert .PARIS-BIUSJ-Sci.Terre recherche (751052114) / SudocSudocFranceF

    Etude palynologique et sédimentologique d'un milieu margino-littoral : la tourbiÚre de Thiaye (Sénégal) / Palynological and sedimentological studies of a coastal environment : the peat bog of Thiaye (Senegal)

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    Results of sedimentological and palynological analysis from a late holocene sequence (posterior to 6000 yr BP) of the Thiaye peat bog are presented. This peat bog is situated to the East of lake Tanma in Senegal. At 5000 yr BP the mangrove is fully developed. After 4800 yr BP the environment turns to a fresh water continental type. The mangrove develops again after 3000 yr BP. Results are discussed in relation to sea level changes and paleohydrological fluctuations.Cet article présente les résultats des analyses palynologiques et sédimentologiques d'une séquence de l'HolocÚne récent, postérieure à 6000 BP environ, de la tourbiÚre de Thiaye située à l'Est du lac Tanma au Sénégal. La mangrove atteint son développement maximal vers 5000 BP ; elle fait place, aprÚs 4800 BP, à un environnement continental d'eau douce puis se développe à nouveau aprÚs 3000 BP. Les résultats sont discutés en relation avec les variations du niveau marin et les fluctuations paléohydrologiques.Lezine Anne-Marie, Bieda Sophie, Faure Hugues, Saos Jean-Luc. Etude palynologique et sédimentologique d'un milieu margino-littoral : la tourbiÚre de Thiaye (Sénégal) / Palynological and sedimentological studies of a coastal environment : the peat bog of Thiaye (Senegal). In: Sciences Géologiques. Bulletin, tome 38, n°1, 1985. Palynologie. pp. 79-89

    Vegetation dynamics of Atlantic mountainous Central Africa since 17 000 years BP. Preliminary analysis of pollen records from lake Bambili, Northwestern Cameroon.

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    peer reviewedCet article prĂ©sente les rĂ©sultats prĂ©liminaires d'analyses de pollen effectuĂ©es sur une carotte de 13.5m de long prĂ©levĂ©e prĂšs du lac de cratĂšre de Bambili, Cameroun (05°56'11''N ; 10°14'31''E ; 2273m alt.). Les donnĂ©es obtenues ont permis de reconstruire l'histoire d'Ă©cosystĂšmes forestiers montagnards de l'Afrique Centrale Atlantique depuis 17000 ans BP. La microflore, bien diversifiĂ©e, montre plusieurs changements. À la base de la carotte sĂ©dimentaire, la vĂ©gĂ©tation est dominĂ©e par les herbacĂ©es tels que Poaceae, associĂ©es Ă  des plantes de milieux secs issues des familles Amaranthaceae-Chenopodiaceae ainsi que d'arbres et d'arbustes de savanes et de formations, forestiĂšres ouvertes comme Gnidia, Lannea, Combretaceae, Cussonia 
 L'expansion forestiĂšre montagnarde a commencĂ© Ă  14 080 cal BP avec l'apparition du taxon pionnier Myrica. Ce dernier est suivi par Schefflera, Podocarpus, Olea, Syzygium 
qui se sont largement Ă©tendus dans l'environnement immĂ©diat du lac de 12 310 Ă  4 590 Cal BP. AprĂšs cette date, la forĂȘt montagnarde a Ă©tĂ© fortement rĂ©duite. Cependant une courte phase de repousse forestiĂšre est enregistrĂ©e autour de 2000 BP, pendant laquelle Schefflera domine l'assemblage forestier.This article presents the preliminary results of pollen analyses carried out on a 13.5m long core taken from the shore of the crater lake of Bambili, Cameroon (05°56'11.9N; 10°14' 31.6E; 2273m alt.). This allows us to reconstruct the history of montane forest ecosystems from Atlantic Central Africa since 17 000 years BP. Well diversified microflora, show several changes. At the base of the pollen sequence, the vegetation is dominated by herbaceous plant populations such as Poaceae, associated with “dry” plant types from Amaranthaceae/ Chenopodiaceae families and tree and shrub plant types from savannas and open forest formations types such as Gnidia, Lannea, Combretaceae, Cussonia
 The montane forest expansion started from 14 080cal BP with the appearance of the pioneer taxon Myrica. This taxon is followed by Schefflera, Podocarpus, Olea, Syzygium
 which widely expanded in the immediate surroundings of the lake from 12 310 to 4 590 cal BP. After this date, the montane forest was strongly reduced. However a short phase of forest regrowth is recorded around 2000 BP during which Schefflera dominated the forest assemblage.Iles FOrestiĂšres Africaines: modĂšles d'une nouvelle approche de la dynamiques de structuration de la biodiversit

    Synthesis on the palaeoenvironments’ evolution of Atlantic West Africa since the end of the Last Glacial Maximum. Climatic and anthropological influences.

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    peer reviewedCet article synthĂ©tise un ensemble de donnĂ©es palynologiques issu de 34 sites de l’Afrique occidentale atlantique dans le but de prĂ©ciser, Ă  l’aide d’une bibliographie exhaustive complĂ©mentaire, l’évolution des palĂ©oenvironnements rĂ©gionaux au cours des 20 derniers millĂ©naires. De l’ensemble des informations recueillies, le schĂ©ma Ă©volutif suivant a pu ĂȘtre dĂ©gagĂ© : le maximum d’ariditĂ© se situe entre 20 000 et 15 500 ans BP ce qui se traduit par une importante expansion des milieux ouverts de savanes au dĂ©triment de l’espace forestier rĂ©duit Ă  des zones refuges. La transition post-glaciaire, entre 15 500 et 12 000 ans B.P. connaĂźt un rĂ©chauffement et une humidification entraĂźnant un regain de la forĂȘt dense guinĂ©o-congolaise en plaine et de la forĂȘt afromontagnarde en altitude. Entre 9000 et 6000 ans BP, une phase climatique chaude et humide optimale favorise une importante montĂ©e des niveaux lacustres et une large expansion forestiĂšre. AprĂšs quoi, de 4000 Ă  2500 BP, un assĂšchement progressif contribue Ă  un nouveau retrait des milieux forestiers, Ă  une avancĂ©e des taxons mĂ©sophiles au sein de ceux-ci et au morcellement de certains massifs. A partir de 2 500 B.P., le climat Ă©volue progressivement vers son stade actuel, Ă  caractĂšre plus chaud et plus humide mais il prĂ©sente une certaine instabilitĂ© en rapport avec les phĂ©nomĂšnes globaux marquant les deux derniers millĂ©naires. L’influence anthropique en Afrique occidentale atlantique, s’est surtout intensifiĂ©e Ă  partir de 2 000 ans BP, interfĂ©rant avec les Ă©vĂ©nements climatiques dont elle peut masquer les effets.This paper gets together palynological informations issued from 34 sites from Atlantic West Africa for making, with the aid of an exhaustive bibliography, the synthesis of the palaeoecological evolution of the area during the last 20 000 years. From the collected data, the following progressive process was established: the period going from 20 000 to 15 500 yrs BP, characterized by a maximum of aridity, is marked by an important expansion of savannahs. During the post-glacial transition, between 15 500 and 12 000 yrs BP, an increase of heat and moisture results in the renewal of the Guineo-Congolese rainforest in the lowlands and of the afro-mountainous forest in the highlands. From 8000 to 6000 yrs BP, a wet and warm optimum favours the rise of lakes levels and a wide forests’ expansion. Then, a major change of gradual climatic drying out, recorded towards 4000 yrs BP and extended until 2500 yrs BP allows the retreat of forests and the opening of some clumps. From 2500 yrs BP, the climate evolves gradually towards its current stage, with warmer and wetter characters but it presents a certain instability in touch with the global changes of the last two millennia. Human influence on environment in Atlantic West Africa increases principally from 2000 yrs BP interfering during the last millennium with climate-related events, de effects of which it can mask

    Pleistocene and Holocene aeolian facies along the Huelva coast (southern Spain): climatic and neotectonic implications

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    The stratigraphic relationships, genesis and chronology, including radiocarbon dating, of the Quaternary sandy deposits forming the El Asperillo cliffs (Huelva) were studied with special emphasis on the influence of neotectonic activity, sea-level changes and climate upon the evolution of the coastal zone. The E-W trending normal fault of Torre del Loro separates two tectonic blocks. The oldest deposits occur in the upthrown block. They are Early to Middle Pleistocene fluviatile deposits, probably Late Pleistocene shallow-marine deposits along an E-W trending shoreline, and Late Pleistocene and Holocene aeolian sands deposited under prevailing southerly winds. Three Pleistocene and Holocene aeolian units accumulated in the downthrown block. Of these, Unit 1, is separated from the overlying Unit 2 by a supersurface that represents the end of the Last Interglacial. Accumulation of Unit 2 took place during the Last Glacial under more arid conditions than Unit 1. The supersurface separating Units 2 and 3 was formed between the Last Glacial maximum at 18 000 14C yr BP and ca. 14 000 14C yr BP, the latter age corresponding to an acceleration of the rise of sea level. Unit 3 records wet conditions. The supersurface separating Units 3 and 4 fossilised the fault and the two fault blocks. Units 4 (deposited before the 4th millennium BC), 5 (> 2700 14C yr BP to 16th century) and 6 (16th century to present) record relatively arid conditions. Prevailing wind directions changed with time fromW (Units 2–4) to WSW (Unit 5) and SW (Unit 6)

    Étude et prospection

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    Lera Petrika, Touchais Gilles, Christidou Rozalia, Desruelles StĂ©phane, Fouache Eric, Lezine Anne-Marie, Magny Michel, Oberweiler CĂ©cile, PrĂ©vost-Dermarkar Sandra. Étude et prospection. In: Bulletin de correspondance hellĂ©nique. Volume 132, livraison 2, 2008. pp. 875-903

    I-n-Atei palaeolake documents past environmental changes in central Sahara at the time of the "Green Sahara" : charcoal, carbon isotope and diatom records

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    During the 'Green Sahara event', water bodies developed throughout the Sahara and Sahel, reflecting the enhanced influence of the Atlantic monsoon rainfall. Major lakes then dried out between 6.5 and 3.5 ka. This study investigates land cover change and lacustrine environment during the Holocene at I-n-Atei, Southern Algeria, a desert region lying in the hyperarid core of the Sahara. This site is remarkable by its extent (up to 80 km(2)) and by the exceptional preservation and thickness of the lacustrine deposits (7.2 m). I-n-Atei was a lake from 11 to 7.4 ka, then it dried out and left place to a swampy environment. Charcoal concentrations show that the surroundings of the lake were vegetated throughout the wet period with two short phases of possible vegetation deterioration associated with a lowering of the lake level at 93 and 82 ka, coeval with well-known dry events in the tropics. The stable carbon isotope record reflects the penetration of C4 herbaceous populations in replacement of the original 0, typical of the regional vegetation at the time of the maximum lake expansion. The delta C-13 of charcoals increase non-linearly with the C-14-based ages from -24.5 parts per thousand to -13.0 parts per thousand. (V-PDB). Assuming that these extreme values sample both C3 and C4 plant end-members, mass balance calculations suggest that C3 were replaced by C4 plants according to an exponential decay law with a half-life (t(1/2)) of 850 +/- 110 years. The replacement of C3 by C4 plants occurred in two main steps: a mixed C3-C4 vegetation of "wooded grassland" type was present from 10 ka to 8.4 ka while a C4 exclusive vegetation developed after 8.4 ka. After the end of the lacustrine phase a catastrophic event (flooding?) provoked the lifting of most of the lacustrine deposits and their re-deposition above the lacustrine sequence
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