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    Le relevé interdisciplinaire d’art pariétal paléolithique en trois dimensions : intérêt, méthode et premiers résultats

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    Depuis la découverte de l’art paléolithique vers la fin du xixe siècle en France, le relevé des parois reste l’acte archéologique central de la démarche scientifique. Allant du calque direct à la photographie et l’infographie, les méthodes et techniques employées par les archéologues ont toujours été en relation avec les avancées technologiques de leur temps. Depuis maintenant près de 15 ans, la 3D s’inscrit dans les programmes de recherche en archéologie préhistorique et l’étude des sites ornés. Entre démarches d’acquisition, de traitement et de gestion des données, la discipline adapte, emprunte, fait sienne des écosystèmes 3D en fonction des problématiques de recherche. Quelle place pour le relevé ? Quels sont les apports qui peuvent être mis en avant en matière de compréhension des volumes et des reliefs ? Et quelles sont les modélisations des savoirs que les outils numériques 3D appliqués aux sciences humaines peuvent générer ? C’est ce que cet article se propose de développer.Since the first discoveries of Palaeolithic art in France in the late 19th century, surveying cave walls has remained the archaeological key element of the scientific process. From direct copy on tracing paper to photography and computer graphics, the methods and techniques of the archaeologists have always been related to the technological advances of their times. For the last 15 years or so, 3D has been applied to research projects in prehistoric archaeology and the study of decorated caves. From data acquisition to data processing and management, the field adapts, borrows and assimilates 3D digital ecosystems according to various research problems. What place does the archaeological survey have in it? What input in terms of understanding volumes and surface features can it provide? And what kind of knowledge modelling can 3D tools applied to the Human Sciences create? This is what this paper aims to address

    I. Etude géologique du site

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    Kervazo Bertrand, Konik Stéphane. I. Etude géologique du site. In: Gallia préhistoire, tome 43, 2001. pp. 11-22

    Les vermiculations de la grotte de Lascaux : identification de sources de matériaux mobilisables par microanalyses physico-chimiques

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    International audienceCet article présente les premiers résultats des analyses physico-chimiques de vermiculations observées dans la grotte de Lascaux. Ce travail a été mené suite à l'observation à l'automne 2009, de " nouvelles " vermiculations à certains emplacements sur des parois de la Salle des Taureaux. Un protocole d'étude, dont l'objectif est de comprendre les mécanismes de formation des vermiculations susceptibles de s'exercer dans la grotte de Lascaux, a été mis en place afin de prévenir tout impact de ce phénomène sur les œuvres pariétales. Rappelons que les vermiculations, très courantes en milieu souterrain, sont des agrégats de particules fines (ici < 10 μm) liées par une matrice. La caractérisation physico-chimique des agrégats prélevés dans la grotte de Lascaux met en évidence que ceux-ci sont essentiellement des grains de calcite, de quartz, mais aussi d'aluminosilicates variés, d'oxydes (de fer, de manganèse et parfois de titane) et des fibres (naturelles ou synthétiques). Cette composition apparaît directement en relation avec le support et les sources de matériaux proches. Les vermiculations comportent, en outre, une fraction de matière organique importante (environ 5-10% en masse de matière sèche), dont une partie peut être attribuée à des fibres incorporées et à une activité microbienne. En effet, de nombreux indices d'une telle activité (grains de calcite à faciès caractéristique d'une origine microbienne, filaments, carbone " amorphe ") sont observables dans les agrégats prélevés

    II. Archéostratigraphie des dépôts fouillés

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    Kervazo Bertrand, Konik Stéphane, Jaubert Jacques. II. Archéostratigraphie des dépôts fouillés. In: Gallia préhistoire, tome 43, 2001. pp. 22-25

    On-site spectroradiometric analysis of Palaeolithic cave art: Investigating colour variability in the red rock art of Points cave (France)

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    International audienceThe colour of Palaeolithic cave art is an important parameter to consider when examining possible links between different pieces of rock art. Recent developments in portable, non-invasive spectroradiometry have given researchers the ability to carry out in-situ colorimetric analyses of rock art, even in deep-cave environments. Although these methods provide quantitative data that can be used to compare the colours of different paintings, differences in chromaticity values can be difficult to interpret from an archaeological point of view.We investigated factors that may contribute to this colour variability by combining a series of visible spectroradiometric analyses of the Palaeolithic red rock art in Points Cave (Aiguèze, France) with macrophotography of the surfaces analysed. This fieldwork was supplemented by laboratory experiments to produce reference data we could use to assess the impact of environmental factors on the results of the in-situ spectroradiometric analyses.The variability in the chromaticity values we obtained can be explained almost entirely by colour differences in the underlying cave wall and by the extent to which the pigment layer masks the substrate. These results suggest that the rock art in Points Cave is homogenous in colour and support the hypothesis suggested by archaeological analyses that the rock art belongs to a single prehistoric iconographic project
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