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    Immune Reconstitution following Myeloablative Allogeneic Hematopoietic Stem Cell Transplantation: The Impact of Expanding CD28negative CD8+ T Cells on Relapse

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    AbstractAllogeneic stem cell transplantation has become standard therapy for hematologic malignancies through the positive immunologic graft-versus-leukemia effect. Initial immune recovery relies on peripheral expansion of infused T cells, which switch to a memory-like phenotype. This study prospectively investigated whether changes in subset composition precedes complications after myeloablative HLA-matched transplantation for hematologic malignancies. Of 80 allograft recipients, 18 were still free of clinical complication throughout 395 to 1564 days of follow-up. Compared with this complication-free subgroup, patients who developed chronic graft-versus-host disease (cGVHD) without relapsing recovered similar numbers of circulating T cells with predominance of CD8+ T cells lacking CC-chemokine receptor-7 and CD28 expression throughout the first year after transplantation. Conversely, poor CD8+ T cell recovery with diminished numbers of CD28neg CD8+ T cells (∼1/4th of that of relapse-free patients) preceded occurrence of malignant relapse. In multivariate analysis, lower CD28neg CD8+ T cell counts by day 60 postallograft were associated with a greater risk of subsequent relapse (hazard ratio [HR] 0.33; 95% confidence interval [CI]: 0.14-0.76; P = .01). Enumeration of CD28neg CD8+ T cells in patients could assist in predicting risk of relapse and help build an algorithm for accelerating the immune recovery by reducing the immunosuppressive treatment and considering the introduction of preemptive donor lymphocyte infusions

    Etude des sous-populations lymphocytaires T naïves et mémoires centrales, effectrices et de différentiation terminale dans le cadre de l'allogreffe de cellules souches hématopoïétiques

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    L'allogreffe de Cellules Souches Hématopoïétiques (CSH) est une véritable immunothérapie adoptive. Les lymphocytes contenus dans le greffon, non seulement jouent un rôle dans la prise de greffe et la reconstitution immunologique post-greffe, mais aussi sont responsables de deux réactions allogéniques : L'une délétère , représentée par la réaction du greffon contre l'hôte (GVH, Graft Versus Host) notamment aiguë, qui est une complication majeure de l'allogreffe de CSH et est responsable d'une morbidité et d'une mortalité très importantes. et l'autre bénéfique représentée par le combat immunologique du greffon contre la maladie maligne, appelé effet GVL (Graft Versus Leukemia). Le compartiment lymphocytaire T mémoire est très hétérogène où les cellules diffèrent par leurs possibilités effectrices et fonctionnelles d'une part et par leur capacité de distribution tissulaire d'autre part. Les dernières avancées scientifiques permettent d'identifier le profil fonctionnel des cellules T mémoires par l'intermédiaire de l'étude de leur phénotype en utilisant les techniques de marquage multiple (CD4, CD8, CCR7, CD45RA, CD28). Résultats de nos travaux : Le but principal était d'étudier les lymphocytes T naïfs, mémoires centrales et mémoires effectrices, du greffon de CSH et de suivre la reconstitution immunologique chez le receveur et d'évaluer la survenue d'une GVH aiguë ou chronique et de sa sévérité, d'un rejet de greffe ou d'une rechute de la pathologie maligne initiale. En étudiant l'impact de la composition du greffon en cellules T naïves et mémoires, sur le devenir des receveurs, nous avons pu démontré qu'une proportion élevée de lymphocytes T CD4+CCR7+ du donneur était un facteur de risque indépendant de la survenue, la précocité et la sévérité de la GVH aiguë dans le cas des allogreffes à partir d'un donneur HLA-identique. A partir des résultats observés avec le premier travail, nous avons évalué et démontré l'impact des caractéristiques (sexe, âge, antécédents d'infections.) du donneur sur la composition du greffon. Nous avons également démontré que l'examen du sang périphérique avant le début de la procédure du prélèvement de CSH prédisait la composition du greffon notamment pour ce qui concerne la proportion de lymphocytes T CD4+CCR7+. Nous avons poursuivi nos travaux par l'étude de la reconstitution immunologique post-greffe et l'évaluation des relations éventuelles entre la reconstitution immunologique, le chimérisme et le devenir de la greffe. Là aussi nous avons pu démontré l'interdépendance de l'effet GVL et la GVH notamment chronique. Ainsi, les patients capables de générer des lymphocytes T CD8+/CD28neg dès j30 post-greffe sont à risque élevé de développer une GVH chronique contrairement à ceux incapables de générer ces lymphocytes et qui sont, eux, à risque élevé de rechute.LILLE2-BU Santé-Recherche (593502101) / SudocSudocFranceF
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