104 research outputs found

    Communication in silence?: relational interstices in Edward S. Curtis's Portrait Photographs (The North American Indian, 1907-1930)

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    E. S. Curtis’s portrait photographs are problematic visual interfaces between the self and the other where the ambiguities of the American imperial psyche at the beginning of the 20th century are crystallised and refracted. Though the visual paradigm may function as an instrument of symbolic and imaginary appropriation, allowing the imperial psyche to satisfy its hegemonic impulses and to confirm its essentialist beliefs, it may also work as a dynamic locus of cultural articulation where the ethnographic gaze may be reversed -not to say reciprocated- and where the otherness of the Other may ultimately emerge.Los retratos fotográficos de E. S. Curtis constituyen una interfaz visual problemática entre el individuo y su «otro», en donde aparecen cristalizadas y refractadas las ambigüedades de la psiqué imperial estadounidense a comienzos del siglo XX. Aunque el paradigma visual puede funcionar como un instrumento de apropiación simbólica del imaginario, permitiendo a la psiqué imperial satisfacer sus impulsos hegemónicos, así como confirmar sus convicciones esencialistas, también puede operar como un locus dinámico de articulación cultural donde la mirada etnográfica se puede invertir o incluso reciprocar, permitiendo a la misma alteridad del Otro emerger en última instancia

    Arshile Gorky ou le lyrisme inquiet

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    Dans le cadre de l’année de l’Arménie en France sont exposées à Paris une cinquantaine d’oeuvres de l’artiste américain d’origine arménienne, Arshile Gorky (1904-1948), né au bord du lac de Van et émigré aux Etats-Unis en 1920. Les huiles, pastels et dessins sont répartis dans deux espaces, selon deux grands temps : la période de formation (au centre Gulbenkian) et les oeuvres de la maturité de la « grande » période d’après 1943 (au centre Georges Pompidou). Cet hommage est donc une expositio..

    Héritiers ou iconoclastes ? « L’abstraction américaine et le dernier Monet »

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    L’exposition « Nymphéas, l’abstraction américaine et le dernier Monet » débute au rez-de-chaussée du Musée de l’Orangerie dans les deux salles ovales imaginées par Claude Monet pour accueillir ses Nymphéas. Elle se poursuit à l’étage autour d’une trentaine d’œuvres abstraites organisées en trois sections : « La peinture à l’américaine » (présentant des toiles de Barnett Newman, Jackson Pollock, Mark Rothko, Willem De Kooning, Clyfford Still, Morris Louis), « Impressionnisme abstrait » (Helen ..

    Roy Lichtenstein : dernier classique, premier postmoderne ?

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    « I would be more of a Classical artist than a Romantic ». Roy Lichtenstein Le Centre Pompidou offre jusqu’au 4 novembre 2013 une vaste rétrospective — la première à Paris depuis 30 ans — rassemblant plus d’une centaine d’œuvres de Roy Lichtenstein (1923-1997) dans un parcours chrono-thématique déployé sur dix salles. On y retrouve les grandes tensions fondatrices de son travail — entre main et machine, figuration et abstraction, emprunt et création, rupture et tradition, hommage et iconoclas..

    François Brunet , dir., L’Amérique des images. Histoire et culture visuelles des États-Unis

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    En 2006, François Brunet et Kamila Benayada appelaient de leurs vœux « une histoire des images, ou histoire des pratiques de l’image, qui garderait notamment en ligne de mire les dimensions matérielles et institutionnelle de la circulation des images ». C’est désormais chose faite avec L’Amérique des images, paru en septembre 2013, qui propose « une histoire culturelle et sociale des images aux États-Unis », « à la confluence des pratiques et des représentations ». Ce livre-somme confirme la ..

    François Brunet , dir., L’Amérique des images. Histoire et culture visuelles des États-Unis

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    En 2006, François Brunet et Kamila Benayada appelaient de leurs vœux « une histoire des images, ou histoire des pratiques de l’image, qui garderait notamment en ligne de mire les dimensions matérielles et institutionnelle de la circulation des images ». C’est désormais chose faite avec L’Amérique des images, paru en septembre 2013, qui propose « une histoire culturelle et sociale des images aux États-Unis », « à la confluence des pratiques et des représentations ». Ce livre-somme confirme la ..

    Par-delà le vrai et le faux ? Les authenticités factices d’Edward S. Curtis et leur réception

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    Entre 1907 et 1930, le pictorialiste américain Edward S. Curtis photographie quelque quatre-vingts peuples amérindiens et publie plus de 2 200 photogravures dans sa grande encyclopédie en vingt volumes The North American Indian. Dès la parution des premiers volumes jusque dans les années 1990, la réception de ce corpus s’est largement polarisée sur la problématique du vrai et du faux, à la fois dans les milieux scientifiques et artistiques, savants et populaires. La question de la vérité imprègne ainsi les discours produits sur cette œuvre – oscillant entre « crédulité » parfois crasse (posture « idolâtre ») et une traque presque paranoïaque du faux (approche « révisionniste » et posture « iconophobe »). Or, pourquoi une photographie si ostensiblement bricolée a-t-elle été si fréquemment évaluée à l’aune de son quotient de réalisme ? Après avoir retracé un panorama de la trajectoire critique de The North American Indian et proposé une revue historiographique, il s’agira de s’extraire de l’axiomatique du vrai et du faux pour proposer une nouvelle heuristique permettant d’aborder des aspects inexplorés de l’œuvre.During the period 1907–1930, the American pictorialist Edward S. Curtis photographed some eighty American Indigenous peoples for the 2,200-plus photogravures published in his twenty-volume encyclopedia The North American Indian. From the appearance of the first volumes until the 1990s, the Curtis oeuvre experienced a scientific, artistic, academic, and popular reception that was polarized by a true/false dichotomy concerning the nature of its content. Inevitably the issue of veracity also permeated the various discourses on the corpus, which oscillated between sometimes abysmal credulity (the idolatrous stance) and a near-paranoid obsession with tracking down the false (the revisionist approach and the iconophobic stance). But why has a so blatantly falsified body of photographs so often been assessed in terms of its reality quotient? After proposing a panorama of the critical trajectory of The North American Indian followed by a historiographic overview, this article sets out to break free of the true/false straitjacket by suggesting a new heuristics bearing on the hitherto unexplored aspects of the Curtis oeuvre

    Ancrages et vertiges : Lisibilité et visibilité des « objets photographiques » d’Edward S. Curtis

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    In the early 20th century, within the context of an ever-increasing proliferation of (visual) objects, of their forms, functions and ways of circulation, Edward S. Curtis’s 20-volume encyclopaedia of North American Indian life is both paradigmatic and unique, as it stands at the crossroad of multiple –sometimes competing – cultural dynamics. Though Curtis’s Indians photographs are framed and contained by a pseudo-scientific apparatus, they are only marginally ethnographic. They rather appear as instruments of “symbolic intercession”, providing an outlet for the archival impulses of the period, thus participating in the overall process of history-making and memorialization. Yet, in spite of the collective, nationalist and largely instrumental value and worth attributed to the photographic artefacts, they also strike us as symptoms of anxiety, locus of  melancholy, not to say poetic sites of reflexivity. We will focus on the complex, double-edged status of photographic objets –the photograph as object and the object in the photograph – which can serve as stable surfaces of national inscription but also as forces of disruption, questioning the very authority of the author by dint of their mute, a-human eloquence

    « Ouest(s) en éclats », compte-rendu de l’exposition Road Trip, Photographies XIXe-XXIe siècles du Los Angeles County Museum of Art, Musée des Beaux-Arts de Bordeaux, 28 août-10 novembre 2014

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    “[The West] is like a grand national stage where the central tensions of American life are revealed in sharp relief under the clear, harsh light of the dry desert skies”. Martha SANDWEISS (29) L’exposition « Road trip », organisée conjointement par le Musée des Beaux-Arts de Bordeaux et le Los Angeles County Museum of Art (LACMA), est le troisième temps d’une série d’expositions sur l’Ouest américain s’inscrivant dans le réseau FRAME (French Regional American Museum Exchange) — réseau « fondé..

    Ce que voir veut dire

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    La photographie américaine a eu le vent en poupe en 2007. Les expositions consacrées à Diane Arbus, Lee Friedlander, Joel Meyerowitz, William Eggleston et Weegee lui ont donné un espace toujours plus légitime dans le musée français. Après Paul Strand, c’est au tour des photographies de l’Ouest américain des Great Surveys d’investir jusqu’au 31 octobre les galeries bilingues du Musée d’art Américain de Giverny. Les couloirs de l’exposition sont tout en bleu et brun pour ces 120 œuvres en noir ..
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