Evaluation des rendements en graines et fanes des varietes ameliorees et locales de niebe [Vigna unguiculata (l.) Walp.] en champ ecole et en champ de multiplication de semences a Karma (Niger)

Pour résoudre les problèmes de production de niébé, la recherche a mis au point des variétés améliorées. L’objectif de ce travail est d’évaluer les rendements en graines et fanes de deux variétés améliorées et une variété locale de niébé [Vigna unguiculata (L.) Walp.]. Les données ont été collectées au niveau du champ école, du champ de multiplication de semences et du champ témoin à Karma (Niger). Des carrés de rendement ont été posés selon un dispositif en blocs complet randomisés à quatre répétitions. Les données ont fait l’objet d’une analyse de la variance (ANOVA). Les résultats montrent que le rendement en graine tout comme en fane est statistiquement différent entre les trois variétés en champ école paysan. Au niveau du champ de multiplication de semence, le rendement est statistiquement différent d’une part entre la variété locale et la IT98K205 - 8, d’autre part entre IT97K499 - 35 et IT98K205 - 8. Grace à la technologie champ école, le taux d’augmentation du rendement en graines est de 21 % et 25 % pour IT97K - 499 - 35 et IT98K - 205 - 8. En fanes, le taux d’augmentation du rendement est de 17 % et 19 % pour IT97K - 499 - 35 et IT98K - 205 - 8. Ces variétés contribuent à la sécurité alimentaire des producteurs.Mots-clés : Rendement, variétés améliorées, niébé, champ école, champ de multiplicatio

Impacts des activités socio-économiques sur les ressources en eau du barrage de Tera au Niger

Situé dans le Liptako nigérien, en zone de socle, où les ressources en eau souterraines sont limitées, le département de Téra et, en particulier, son chef lieu, la ville de Téra, est confrontée à un problème aigu d’approvisionnement en eau potable des populations. Aussi, comme solution à ce manque d’eau qui bloque toutes les activités socioéconomiques de la ville, on a réalisé en 1978 le barrage de Téra, dans le cadre de la coopération Nigéro-chinoise. Cependant, la réalisation du réseau d’adduction en eau potable (AEP), a accusé un grand retard dans sa mise en oeuvre. Aussi, les Hautes Autorités du Niger, ont autorisé en 1985, l’utilisation de l’eau du barrage pour l’irrigation, les besoins domestiques, la pêche, etc. L’analyse de ces différentes activités socioéconomiques, développées autour du barrage, montre que celles-ci ont eu des impacts négatifs aussi bien sur la quantité que sur la qualité des eaux du barrage, dont entre autres, les phénomènes d’ensablement/envasement et de pollution.Par ailleurs, cette étude montre que les différents usages de l’eau du barrage sont des sources de revenus substantiels pour plusieurs ménages, leur permettant de lutter contre l’insécurité alimentaire et la pauvreté. Aussi, compte tenu des menaces graves qui posent sur les ressources en eau du barrage, jouant désormais un rôle socioéconomique pour la population de Téra, voire de la Commune de Téra, il paraît urgent d’entreprendre des actions pour une gestion rationnelle et durable des ressources en eau du barrage de Téra, c'est-à-dire, promouvoir au niveau du barrage, la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE), approche adoptée par l’Etat nigérien pour la gestion des ressources hydriques du pays.Mots-clés : Liptako nigérien, AEP, usages des eaux barrage, pollution GIRE, AEP, Téra

Modèle de distribution des nématodes chez le poisson chat (Clarias anguillaris (Linnaeus, 1758)) dans deux réservoirs du Burkina Faso (Afrique de l’Ouest)

Paracamallanus cyathopharynx, Procamallanus laevichoncus, Rhabdochona congolensis, Contracaecum sp., Anisakis sp. et une espèce non identifiée. Les nématodes étaient plus nombreux dans le réservoir de Ziga. Cependant, la prévalence des nématodes n’a pas varié dans les deux sites. Les nématodes adultes étaient plus diversifiés dans le tube digestif et les larves étaient fréquentes dans la cavité et dans les tissus des organes. Parmi les espèces de nématodes étudiés, Anisakis sp. a été rencontrée chez les poissons pour la première fois au Burkina Faso. Cette investigation a permis de connaître les espèces de nématodes qu’héberge C. anguillaris au Burkina Faso. Ces espèces n’avaient pas la même distribution chez l’hôte de même que les différents stades. Les adultes étaient rencontrés dans le tube digestif et les larves dans les tissus et les mésentères English title: Nematode distribution pattern in catfish (Clarias anguillaris (Linnaeus, 1758)) in two reservoirs of Burkina Faso (West Africa) Clarias anguillaris is a fish widely consumed in Burkina Faso. Among the parasites of this fish, we note the nematodes whose diversity and preferred organs are not very well known. This work shows diversity and distribution of nematodes of C. anguillaris. The host fish were sampled in two reservoirs in Burkina Faso; namely the Loumbila dam and the Ziga dam. At each sampling, the host fish were examined for nematodes. The digestive tract, for its part, was separated from the secondary organs after dissection, and each part was examined for the collection of nematodes. A total of 268 Clarias anguillaris were examined. Of the fish examined, 74.63% were infected. 06 species of Nematodes were collected: Paracamallanus cyathopharynx, Procamallanus laevichoncus, Rhabdochona congolensis, Contracaecum sp., Anisakis sp. and an unidentified nematode. Nematodes were more abundant in Ziga dam. However, the percentage of nematodes infestation did not vary at both sites. Adults’ nematodes were more diverse in the digestive tract and larva were more found in the cavity and in the tissues. Among the species of nematodes studied, Anisakis sp. was encountered for the first time on fishes in Burkina Faso. This investigation allowed to discover the nematode species harbored by C. anguillaris in Burkina Faso. These species did not have the same distribution in the host nor the different stages of the nematodes. Adults were found in the digestive tract and larvae in tissues and mesenteries

Trematodes of the Genus Mesocoelium, Parasites of Anurans in the Ganzourgou Province, Burkina Faso

The Trematodes of the genus Mesocoelium parasites of Anurans from Mogtedo, Zam, and Zorgho, in the area of Ganzourgou in Burkina Faso have been investigated between August, 2018 and January 2019. A total of 233 Anurans belonging to 5 families, 5 genera, and 9 species were examined. The species of Anurans examined were: Hoplobatrachus occipitalis, Amnirana galamensis, Ptychadena bibroni, Ptychadena pumilio, Sclerophrys pentoni, Sclerophrys maculata, Sclerophrys regularis, Sclerophrys xeros, and Xenopus fischbergi. The Anurans were collected by hand using the Visual Acoustic Encounter Survey (VAES) method. Amphibians were euthanized and dissected to examine the digestive tract and their appendices for Trematodes of the genus Mesocoelium. Atotal of9 species of the genus Mesocoelium were recovered, with an overall prevalence of 11.16%. The Trematodes that have been recovered were: Mesocoelium monas, Mesocoelium brieni, Mesocoelium sociale, Mesocoelium microon, Mesocoelium incognitum, Mesocoelium danforthi, Mesocoelium americanum, Mesocoelium monody, and Mesocoelium megaloon. The means intensity of infestation was generally low except for Mesocoelium incognitum (100.5 parasites / infested host). That infestation was influenced by the selectivity of the host by the Trematodes. It appears that in the 9 species of Anurans examined, only 3 species were infested by parasitic Trematodes (Hoplobatrachus occipitalis, Sclerophrys maculata and Sclerophrys regularis). The preferred organ of the genus Mesocoelium infestations in the host was the small intestine. Histopathologic studies in infested organs will be carried out to show the impacts of the Trematodes of the genus Mesocoelium in their hosts

Assessing Communities of Practice in health policy : A conceptual framework as a first step towards empirical research

Peer reviewe

Cross-sectoral perspectives (Chapter 12)

The total emission mitigation potential achievable by the year 2030, calculated based on sectoral assessments, is sufficient to reduce global greenhouse gas emissions to half of the current (2019) level or less (robust evidence, high agreement). This potential (32–44 GtCO2-eq) requires implementation of a wide range of mitigation options. Options with mitigation costs lower than USD20 tCO2 –1 make up more than half of this potential and are available for all sectors

Low coverage but few inclusion errors in Burkina Faso: a community-based targeting approach to exempt the indigent from user fees

<p>Abstract</p> <p>Background</p> <p>User fees were generalized in Burkina Faso in the 1990 s. At the time of their implementation, it was envisioned that measures would be instituted to exempt the poor from paying these fees. However, in practice, the identification of indigents is ineffective, and so they do not have access to care. Thus, a community-based process for selecting indigents for user fees exemption was tested in a district. In each of the 124 villages in the catchment areas of ten health centres, village committees proposed lists of indigents that were then validated by the health centres' management committees. The objective of this study is to evaluate the effectiveness of this community-based selection.</p> <p>Methods</p> <p>An indigent-selection process is judged effective if it minimizes inclusion biases and exclusion biases. The study compares the levels of poverty and of vulnerability of indigents selected by the management committees (n = 184) with: 1) indigents selected in the villages but not retained by these committees (n = 48); ii) indigents selected by the health centre nurses (n = 82); and iii) a sample of the rural population (n = 5,900).</p> <p>Results</p> <p>The households in which the three groups of indigents lived appeared to be more vulnerable and poorer than the reference rural households. Indigents selected by the management committees and the nurses were very comparable in terms of levels of vulnerability, but the former were more vulnerable socially. The majority of indigents proposed by the village committees who lived in extremely poor households were retained by the management committees. Only 0.36% of the population living below the poverty threshold and less than 1% of the extremely poor population were selected.</p> <p>Conclusions</p> <p>The community-based process minimized inclusion biases, as the people selected were poorer and more vulnerable than the rest of the population. However, there were significant exclusion biases; the selection was very restrictive because the exemption had to be endogenously funded.</p

DETERMINANTS DE L\u2019ADOPTION ET IMPACT DES VARIETES AMELIOREES SUR LA P RODUCTIVITE DU MIL AU NIGER

Niger is a country where adoption of new technologies by producers is one of the ways to develop rainfed agriculture. This study analyses the adoption and the impact of improved seeds varieties on millet ( Pennisetum glaucum L.) productivity. The determinants of adoption were identified using a Logit model. To minimise bias in the characteristics of adopters and non-adopters, the Local Average Response Function (LARF) method based on the counterfactual approach was used to estimate the \u201cLocal Average Treatment Effect \u201c(LATE). Data were collected from 612 producers choose by randomly sampled in their list in each of the 15 study villages. The results showed that millet seed adoption rate was 35.29%. This adoption was significantly determined at P&lt;0.001 by perception of production risk, access to extension, availability and productivity; at P &lt;0.01 by adaptability, early maturity, age, education and P&lt;0.05 by household size. In addition, millet yield increased to 406.93 kg ha-1 through the adoption of the improved seed. There was also a significant difference (P&lt;0,05) between adopters and non-adopters based on the number of months of consumption of their millet production. These determinants of adoption and the impact are factors to be taken into account in order to successfully disseminate new agricultural technologies in a farming environment.Au Niger, l\u2019adoption des nouvelles technologies par les producteurs est l\u2019une des voies du d\ue9veloppement de l\u2019agriculture pluviale. L\u2019\ue9tude analyse l\u2019adoption et l\u2019impact des vari\ue9t\ue9s am\ue9lior\ue9es sur la productivit\ue9 du mil, Pennisetum glaucum L.). Les d\ue9terminants de l\u2019adoption ont \ue9t\ue9 identifi\ue9s \ue0 l\u2019aide d\u2019un mod\ue8le Logit. Pour minimiser le biais li\ue9 \ue0 la diff\ue9rence entre les caract\ue9ristiques des adoptants et des non adoptants, la m\ue9thode de Local Average Response Function (LARF) bas\ue9e sur l\u2019approche contrefactuelle a \ue9t\ue9 utilis\ue9e pour estimer l\u2019effet moyen local du traitement \uab\ua0Local Average Treatment Effect\ua0\ubb (LATE). Les donn\ue9es proviennent de 612 producteurs \ue9chantillonn\ue9s de mani\ue8re al\ue9atoire sur la base de la liste des producteurs au niveau de chacun des 15 villages d\u2019\ue9tude. Les r\ue9sultats donnent un taux d\u2019adoption de 35,29% des semences du mil am\ue9lior\ue9. Cette adoption est significativement d\ue9termin\ue9e \ue0 P&lt;0,001 par la perception de risque de production, l\u2019acc\ue8s \ue0 la vulgarisation, la disponibilit\ue9 et la productivit\ue9\ua0; \ue0 P&lt;0,01 par l\u2019adaptabilit\ue9, la pr\ue9cocit\ue9, l\u2019\ue2ge, l\u2019\ue9ducation et \ue0 P&lt;0,05 par la taille du m\ue9nage. Ces semences ont permis d\u2019augmenter le rendement du mil de 406,93 kg ha-1. On note une diff\ue9rence significative (P&lt;0,05) entre les adoptants et les non adoptants sur le nombre de mois de consommation de leur production du mil. Ces d\ue9terminants d\u2019adoption et l\u2019impact sont des \ue9l\ue9ments \ue0 prendre en compte pour r\ue9ussir les actions de diffusion des nouvelles technologies agricoles en milieu paysan