El papel y el sentido de la verdad en los procesos de reconciliación : una aproximación teológica

Licenciado (a) en TeologíaPregrad

Adolfo Vera, L’image politique : art et disparition

Soutenue le 31 mai 2012 à la Maison des sciences de l’Homme Paris NordSous la direction du professeur Jean-Louis Déotte Quand on arrive à l’entrée du bâtiment où se trouve le Musée de la mémoire et des droits de l’homme à Santiago du Chili, institution inaugurée en janvier 2010 par l’ex-présidente Michelle Bachelet, et qui a pour mission la conservation des documents relatifs aux violences que le pays a subi pendant les 17 années de la dictature de Pinochet, deux choix s’offrent à nous : s’in..

Adolfo Vera - Recherche autour de la question de la disparition politique – 2008

Introduction Notre projet de recherche s'inscrit dans le contexte d'une discussion qui a été développée en l'Amérique Latine et en Europe depuis quelques décennies, et qui a pour enjeu fondamental de mettre en rapport des catégories esthétiques (propres à ce qu'on appelle plus largement Philosophie de l'art) avec des catégories de la Philosophie politique, pour comprendre, d’un point de vue esthético-politique, des phénomènes qui s'insèrent dans le contexte de situations vécues par les popula..

Éditorial

Le numéro 14 de la revue Appareil, « Esthétiques latino-américaines : penser à rebours », est heureux d’accueillir les contributions inédites en français de chercheurs chiliens, brésiliens et mexicains. Il est dirigé par Adolfo Vera (Université de Valparaiso). Penser à rebours : qu’est-ce que cela veut dire ? En Amérique latine, c’est presque une tautologie. La quête de ce qui pourrait être une « pensée latino-américaine » a véritablement inauguré la réflexion dans cette région et elle la han..

Les spectres de Raúl Ruiz. La maison Nucingen (2009)

Raúl Ruiz, cinéaste chilien exilé en France à la fin des années 1970, a construit une œuvre très vaste et donc très difficile à comprendre univoquement. La critique (un numéro spécial lui était consacré par les Cahiers du cinéma en 1983) a depuis toujours signalé l’absence d’un récit net qui organise ses films, la multiplicité des idées qui s’ouvrent en chaque plan (« chaque idée un plan, chaque plan un film », a postulé un jour Ruiz), la teneur « baroque » d’une œuvre où les limites entre le réel et l’irréel se brouillent du fait des particularités techniques de l’appareil cinématographique. Dans ce texte, on propose une lecture des quelques aspects de cette œuvre inabordable à partir de la question de la spectralité, question qui, selon Derrida (Spectres de Marx) constitue le noyau de la situation politique contemporaine. C’est ce que Derrida appelle « puissance de spectralité », et qui se manifeste notamment en tant que « puissance d’anachronisme », ce qui inonde les images cinématographiques de Ruiz, pour créer un univers où les moyens techniques du cinéma reprennent depuis son origine, au xixe, les « images techniques » photographiques et cinématographiques étaient censées constituer : l’apparition des fantômes. Or, on sait bien que, depuis la stratégie de la disparition politique appliquée par tous les totalitarismes du xxe siècle et d’aujourd’hui, la catégorie de « fantôme » a bien un aspect politique. Le dernier film de Ruiz, La maison Nucingen (2009) met toutes ces questions en lumière

Adolfo Vera, L’image politique : art et disparition

Soutenue le 31 mai 2012 à la Maison des sciences de l’Homme Paris NordSous la direction du professeur Jean-Louis Déotte Quand on arrive à l’entrée du bâtiment où se trouve le Musée de la mémoire et des droits de l’homme à Santiago du Chili, institution inaugurée en janvier 2010 par l’ex-présidente Michelle Bachelet, et qui a pour mission la conservation des documents relatifs aux violences que le pays a subi pendant les 17 années de la dictature de Pinochet, deux choix s’offrent à nous : s’in..

Raúl Ruiz: Wandering, Myth, (Un) Identity

Se revisan en este artículo algunas nociones teóricas y prácticas fílmicas de Raúl Ruiz que se refieren a la cuestión de la errancia y del nomadismo como definitorias del tenor y la categoría que quizás definan de la manera más precisa su cine: la espectralidad. Para hacerlo, recurrimos a teorías de autores como Deleuze, Careri, Bonitzer y a las prácticas artísticas de los surrealistas y de los situacionistas. Se analizan igualmente algunos films y series televisivas del cineasta chileno, estas últimas en el sentido de su desconstrucción antropológica de toda identidad.This article looks at some theoretical notions and filmic practices of Raúl Ruiz that refer to the question of wandering and nomadism as defining the tenor and category that perhaps define his cinema in the most precise way: spectrality. To do this, theories of authors such as Deleuze, Careri, Bonitzer and the artistic practices of the surrealists and situationists are revised. Some films and television series by the Chilean filmmaker are also analyzed, the latter in the sense of their anthropological deconstruction of all identity.Facultad de Arte