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    De nouvelles dates 14C pour le gravettien des Pyrénées

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    International audienceBilan des données chronologiques sur le Gravettien et présentation de nouvelles dates 14C obtenues sur plusieurs gisements pyrénéens

    Upper Pleistocene comparativeOSL, U/Th and 14C datings of sedimentary sequences and correlative morphodynamical implications in the South-Western Anti-Atlas (Oued Noun, 29° N, Morocco)

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    The lower Oued Noun valley, in the arid region of the Atlantic SW Anti-Atlas, contains an extensive Soltanian (= Upper Pleistocene pro-parte) terrace. The paper presents dates for these deposits and an interpretation of their fluvial dynamic and morpho-climatic geneses in this distal part of the valley.The Soltanian terrace, about 30 m thick at Fort Oued Noun, consists of 3 units: a basal deposit of coarse gravel buried by slope deposits and travertine (Unit 1); a main unit, more than 20 m thick (Unit 2) that consists of at least 7 repeated sequences each comprising basal fine gravels and sands, associated with detrital travertine, overlain by stromatolithic tufa and finally by a thick accumulation of sandy silts. These silts were deposited by suspension and decantation in shallow non-turbulent water bodies. The gravels, sands and travertines are more prominent at the bottom and in the upper parts of Unit 2 whilst silts dominate the mid members. Middle Paleolithic artefacts and bones of large mammals are found throughout this Unit.Unit 3, at the top of the formation, comprises red silts that differ from those of Unit 2, containing more aeolian grains and more palygorskyte and being spatially associated with adjacent tributaries fans.Radiometric dates were obtained on travertine (U/Th), on quartz grains extracted from sediments (OSL) and on Melanopsis and Charcoal (14C). U/Th results show three travertine constructions at ca 90, 55-50 and 25-20 ka B.P. The 90 ka dates, however, are not in correct stratigraphic position. The OSL dates suggest that the period of silt aggradation of Unit 2 occured between ca. 50 and 25 ka B.P., the main part of them being deposited between 40 and 30 ka B.P. 14C dates from the upper part of Unit 2 and the base of Unit 3, range between ca 28 and 18 ka B.P. These dates, together with geomorphological and sedimentological analyses, indicate that the valley floor had been lowered to its present depth before ca. 90 ka B.P. However, the slope deposits, older travertines and the basal gravel (Unit 1), classic fluvial and colluvial deposits, are not yet securely dated but they possibly correspond with wetter episodes in O.I.S. stages 5b, 5a and 4, or even later. The silts that form the bulk of Unit 2 were deposited into shallow swamps during biostasic episodes of O.I.S. 3 and were associated with high groundwater levels. Then, large mammals found grass and water along the valley and were hunted by Middle Paleolithic people. The water table remained high after 30 ka B.P. and the gravel-bed channels of the local tributaries were active during the 30-20 ka B.P. period. After ca. 20 ka, sediments suggest more varied conditions in this part of the valley, vegetation disappeared and soils were reworked into local colluvial fans, with concomitant aeolian deposits (Unit 3, O.I.S. 2). Finally, deep linear incision occured dissecting the Soltanian aggraded valley floor during the early Holocene.La basse vallée de l'oued Noun, aujourd'hui située dans le domaine aride du versant sud de l'Anti-Atlas, montre une terrasse soltanienne (Pléistocène supérieur pro-parte) bien développée. Les objectifs de cet article sont de déterminer avec précision les âges des sédiments et de comprendre les changements de la dynamique fluviale, avec ses phases successives d’aggradation et d’érosion, à la fin du Pléistocène supérieur.La formation soltanienne, épaisse de 30 m à Fort Oued Noun, se compose de 3 unités : un dépôt conglomératique de base surmonté par des dépôts de pente et à des travertins (Unité 1) ; un dépôt principal de plus de 20 m (Unité 2), qui consiste en au moins 7 séquences répétitives montrant chacune à la base des petits galets et des sables associés à des travertins détritiques, surmontés de travertins stromatolithiques construits finalement recouverts d'accumulations épaisses de limons. Ces limons ont été déposés par suspension et décantation dans des eaux calmes et peu profondes. Les galets, sables et travertins sont surtout fréquents à la base et au sommet de l’Unité 2, tandis que les limons dominent dans sa partie moyenne. Dans toute l’Unité 2, on trouve des ossements de grands mammifères et des outillages lithiques du Paléolithique moyen. Au sommet de la formation, des limons rouges supérieurs (Unité 3) diffèrent des précédents et appartiennent à des cônes déposés par les affluents locaux, avec davantage de grains éoliens et de palygorskyte.Les datations radiométriques ont été obtenues  pour des travertins (U/Th), des grains de quartz extraits des sédiments (OSL), des charbons et Melanopsis (14C). Les datations U/Th montrent trois périodes de construction de travertins autour de 90, 55-50 et 25-20 ka B.P. Les résultats à 90 ka ne sont toutefois pas en bon accord avec la stratigraphie. D'après les résultats OSL, la période d'aggradation des silts de l'Unité 2 se situe entre environ 50 et 25 ka B.P., la majeure partie de ces silts se déposant entre 40 et 30 ka B.P. Les datations 14C se rangent entre 28 et 18 ka B.P. Elles concernent la partie supérieure de l'Unité 2 et la partie basale de l'Unité 3.Ces résultats, associés aux observations géomorphologiques et sédimentologiques, montrent que la vallée était déjà creusée autour de 90 ka B.P. Les dépôts de pente, les plus anciens travertins et le dépôt basal graveleux, ayant tous une signature de dépôts colluviaux ou alluviaux classiques, ne sont pas datés avec sûreté ; ils peuvent correspondre à des épisodes humides des stages isotopiques 5b, 5a et 4, mais peuvent aussi être plus récents. Les silts qui forment la masse de l'Unité 2 ne peuvent être reliés uniquement à une activité fluviale et ont été déposés dans des étendues d'eaux calmes liées à une élévation concomitante du niveau des nappes phréatiques durant des épisodes biostasiques du stage isotopique 3. De grands mammifères ont alors pu trouver de l'eau et de l'herbe dans la vallée et être chassés par les hommes du Paléolithique moyen. La nappe phréatique s'est maintenue à un niveau élevé après 30 ka B.P et les chenaux à graviers des affluents locaux sont restés actifs durant la période 30-20 ka B.P. Après cette date, l’instabilité s’est accrue ; dans cette partie de la vallée, la végétation s'est raréfiée, les sols ont été remaniés, édifiant des cônes locaux où s'observent aussi des influences éoliennes (Unité 3, stage isotopique 2). Enfin, une forte incision linéaire s’est produite à l’Holocène inférieur, disséquant l'accumulation soltanienne

    Radiocarbon intercomparison program for Chauvet Cave

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    We present the first results of an accelerator mass spectrometry (AMS) radiocarbon intercomparison program on 3 different charcoal samples collected in one of the hearths of the Megaceros gallery of Chauvet Cave (Ardeche, France). This cave, rich in parietal decoration, is important for the study of the appearance and evolution of prehistoric art because certain drawings have been C-14 dated to the Aurignacian period at the beginning of the Upper Paleolithic. The new dates indicate an age of about 32,000 BP, which is consistent with this attribution and in agreement with the results from the same sector of the cave measured previously at the Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement (LSCE). Six laboratories were involved in the intercomparison. Samples were measured in 4 AMS facilities: Center for Isotope Research, Groningen University, the Netherlands; the Oxford Radiocarbon Accelerator Unit, UK; the Centre de datation par le carbone 14, Univ. Claude Bernard Lyon 1, France (measured by AMS facilities of Poznan University, Poland); and the LSCE, UMR CEA-CNRS-UVSQ, France (measured by the Leibniz-Labor of Christian-Albrechts-Universitat Kiel, Germany).</p

    Un atelier de production et de consommation d’outils bifaciaux de la fin du Paléolithique moyen à Saint-Brice-sous-Rânes (Orne, France) dans son contexte environnemental

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    La mise en évidence, dans les années 1970, des stations de Saint-Brice-sous-Rânes, à l’occasion de ramassages de surface, a motivé une série de sondages visant à tenter de définir le potentiel subsistant de ces sites, puis la conduite d’une fouille d’une des nappes de vestiges. Le matériel collecté, presqu’exclusivement en silex, comporte principalement de nombreuses pièces bifaciales associées à une multitude d’éclats de façonnage. Une seconde série lithique uniquement constituée de produits de débitage a été reconnue. La méthode Levallois y est bien exprimée, à la différence de ce qui peut être observé dans les assemblages à outils bifaciaux. Le faible bilan sédimentaire qui caractérise ces sites du Grand Ouest reconnus en Bretagne, en Pays de la Loire et dans les deux Normandie n’autorise que rarement une interprétation chronostratigraphique de ces occupations. Cependant, la mise au jour d’artefacts chauffés sur le site de Saint-Brice a permis, pour la première fois dans le Grand-Ouest, de dater par les méthodes radiométriques un site d’atelier d’outils bifaciaux. Les dates obtenues (stades 6 et 3 de la chronologie isotopique) nous renvoient, pour l’occupation la plus récente, vers une problématique inhérente aux derniers peuplements néandertaliens d’Europe septentrionale et vers l’émergence des cultures à pièces bifaciales souvent foliacées de la fin du Paléolithique moyen. En effet, les ateliers de production d’outils bifaciaux du Grand-Ouest présentent quelques affinités avec les sites d’Europe moyenne et centrale.The discovery, through fieldwalking during the seventies, of the Saint-Brice-sous-Rânes sites led to a series of test pits in order to define the site potential. This was followed by the partial excavation of an artifact layer. The assemblage, composed almost exclusively of flint artifacts, consists mainly of numerous bifaces and bifacial tools. A second lithic series constituted solely of knapping flakes, has been identified. The Levallois method is there well represented, contrary to the other series. The weak sedimentary record which characterizes sites of the western regions: Britanny, Loire region, Upper and Lower Normandy, rarely allow a chronostratigraphic interpretation of these sites. However, several heated flints at Saint-Brice allow, for the first time in the western regions, the dating through radiometric methods of a biface workshop. The ages obtained (MIS 6 and 3) show that this is a site of the last Neanderthalians of northern Europe and confirm the emergence of bifacial tool cultures in western France at the end of the Middle Palaeolithic. In fact the bifaces workshops in the western France have some similarities with the central and middle Europe sites

    Nouvelles datations carbone 14 en SMA pour le Magdalénien supérieur de la vallée de l'Aveyron

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