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Forms of machines, forms of movement
DiffusĂ© avec lâaccord des Ăditions Amsterdam University Press, dĂ©tentrices des droits dâauteur sur ce texte
Inventing Cinema
With machines mediating most of our cultural practices, and innovations, obsolescence and revivals constantly transforming our relation with images and sounds, media feel more unstable than ever. But was there ever a âstableâ moment in media history? *Inventing Cinema* proposes to approach this question through an archaeology and epistemology of media machines. The archaeology analyses them as archives of usersâ gestures, as well as of modes of perception. The epistemology reconstructs the problems that the machinesâ designers and users have strived to solve, and the network of concepts they have elaborated to understand these problems. Drawing on the philosophy of technology and anthropology, *Inventing Cinema* argues that networks of gestures, problems, perception and concepts are inscribed in vision machines, from the camera obscura to the stereoscope, the CinĂ©matographe, and digital cinema. The invention of cinema is ultimately seen as an ongoing process irreducible to a single moment in history
Jacques MalthĂȘte, StĂ©phanie Salmon (dir.), Recherches et innovations dans lâindustrie du cinĂ©ma. Les cahiers des ingĂ©nieurs PathĂ© (1906-1927)
Ainsi que 1895 Revue dâhistoire du cinĂ©ma sâen fait assez rĂ©guliĂšrement lâĂ©cho, lâhistoire des techniques a pris ces derniĂšres annĂ©es une place nouvelle dans les Ă©tudes cinĂ©matographiques. Nous ne reviendrons pas ici sur les circonstances qui ont permis une telle Ă©mergence â ou sur les raisons qui ont pu, auparavant, lâempĂȘcher. La publication dâun ouvrage tel que celui dont il est question ici, qui rĂ©unit spĂ©cialistes et non-spĂ©cialistes de plusieurs gĂ©nĂ©rations et nationalitĂ©s, constitue nĂ©..
Compte rendu
La couverture de lâouvrage de Thomas Perret et Roland Cosandey prĂ©sente pour titre trois noms propres. Ou peut-ĂȘtre deux. Paillard et Bolex, en rouge ; Boolsky, dans les mĂȘmes caractĂšres mais en un rouge sombre tendant au marron. Les deux premiers noms pourraient donc nâen faire quâun, ce que tendrait Ă confirmer la pastille reproduite plus bas sur la page cartonnĂ©e, oĂč se retrouvent les deux premiers noms, sur un disque rouge entourĂ© dâun cercle. LĂ , les noms sont en caractĂšres diffĂ©rents, e..
Charles Cros et le problÚme « cinéma » : écrire l'histoire avec Bachelard et Simondon
La « premiĂšre vague » de recherches sur l'animation d'images photographiques dans les annĂ©es 1850-1860 provoqua difficultĂ©s et discussions dans l'historiographie du cinĂ©ma. Comment se fait-il que si tĂŽt, une trentaine d'annĂ©es avant sa rĂ©alisation effective concrĂšte, et avant mĂȘme l'Ă©mergence de la photographie instantanĂ©e comme technique acquise, se soient formules des problĂšmes qui sont de fait si proches parfois de ce que fera plus tard le cinĂ©ma ? Et comment Ă©viter, pour rendre compte de ces parallĂšles, la construction d'une histoire tĂ©lĂ©ologique ? AprĂšs un bilan historiographique des dĂ©bats (Sadoul, Bazin, Frizot, Gunning), l'article propose une Ă©laboration basĂ©e sur le concept de problĂšme tel qu'articule par Gaston Bachelard et Gilbert Simondon dans l'histoire des sciences et des techniques. L'exemple du mĂ©connu « ProcĂ©dĂ© d'enregistrement et de reproduction des couleurs, des formes et des mouvements » dĂ©posĂ© par Charles Cros en 1867 est dĂ©veloppĂ© pour illustrer cette approche de l'histoire technologique par l'Ă©pistĂ©mologie des problĂšmes.The âfirst waveâ of research on the animation of photographic images between 1850 and 1870 has been the object of much discussion in the historiography of cinema. How can it be that, some thirty years before the concrete realization of the cinema, and even before the advent of instantaneous photography, there appears the formulation of problems that seem so close to what cinema will later do ? And how, in order to give a pertinent account of these parallels, can we avoid the construction of a teleological history ? After a historiographical synthesis of the debates (Sadoul, Bazin, Frizot, Gunning), this article proposes a hypothesis based on the concept of problem as formulated by Gaston Bachelard and Gilbert Simondon in the history of sciences and technology. The example of Charles Cros's 1867 âProcess for the recording and reproduction of colours, forms and movementsâ is developed to illustrate this approach of technological history through the epistemology of problems
Malte Hagener, Vinzenz Hediger, Alena Strohmaier (dir.), The State of Post-Cinema : Tracing the Moving Image in the Age of Digital Dissemination
Co-dirigĂ© par trois chercheurs en poste dans lâuniversitĂ© allemande, publiĂ© en anglais par un Ă©diteur londonien (et imprimĂ© aux Pays-Bas), cet ouvrage, pourrait-on penser, ne parle pas de cinĂ©ma. La dĂ©termination de son objet, ce « post-cinĂ©ma » dont le titre affirme quâil sâagit ici de prĂ©senter « lâĂ©tat », fait dâailleurs partie intĂ©grante du propos, tout en la considĂ©rant dâune certaine façon comme devant dĂ©jĂ ĂȘtre revĂȘtue dâun certain caractĂšre dâĂ©vidence. « De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le champ ..
Ted Fendt (dir.), Jean-Marie Straub DaniÚle Huillet ; DaniÚle Huillet, Jean-Marie Straub, Writings, éd. et trad. Sally Shafto, préface de Miguel Abreu
Si lâhistoire trouve Ă sâinscrire dans les livres « de » et « sur » DaniĂšle Huillet et Jean-Marie Straub dont il sera question ici, câest certainement parce quâon y trouve des travaux Ă teneur historique. Câest aussi parce que lâhistoire a toujours concernĂ© directement ces cinĂ©astes, que ce soit par rĂ©fĂ©rence au passĂ© proche ou lointain, rĂ©el ou mythologique. Câest encore parce que lâhistoire â des Ă©tudes cinĂ©matographiques, de la critique, du cinĂ©ma et de la politique â sâinscrit expliciteme..
Penser la musique, Ăcouter les images. Lectures de Cahiers dâart, Jazz et Documents sur le jazz et le cinĂ©ma amĂ©ricains
De 1926 Ă 1931, les revues dâart ou plus largement dâactualitĂ© intellectuelle, Cahiers dâart, Jazz et Documents, couvrent de façon inĂ©dite lâactualitĂ© du jazz et du cinĂ©ma amĂ©ricains, notamment. Sous le signe du populaire, de lâAmĂ©rique et dâun apport « exotique » incarnĂ© par la communautĂ© noire amĂ©ricaine, ces spectacles sont hissĂ©s en de nouvelles rĂ©fĂ©rences artistiques vecteurs dâune modernitĂ© idĂ©ale. Le jazz et le cinĂ©ma parlant deviennent alors, progressivement et selon des orientations diffĂ©rentes, de nouveaux objets dâĂ©tude esthĂ©tique. Surtout, ils constituent aux yeux de cette presse parisienne, les creusets de valeurs propres Ă rĂ©gĂ©nĂ©rer une Europe dâaprĂšsâguerre en dĂ©clin.From 1926 to 1931, Cahiers dâart, Jazz and Documents, magazines on art or culture more generally, covered American jazz and cinema in a new way. Marked by popular culture, the United States and the âexoticâ touch embodied by the American black community, these entertainments were elevated to the rank of new forms of artistic expression, vectors of an ideal modernity. Jazz and talkies then became, gradually and in different ways, new objects of aesthetic study. Above all, in the eyes of this Parisian press, they constituted crucibles of values likely to regenerate a postâwar Europe in decline
Jean-Michel Durafour, LâHomme invisible de James Whale. Soties pour une terreur figurative
Cet ouvrage de Jean-Michel Durafour, agrĂ©gĂ© de philosophie aujourdâhui maĂźtre de confĂ©rence Ă lâUniversitĂ© Paris-Est, sâinscrit Ă premiĂšre vue dans un « genre » important de lâĂ©dition en cinĂ©ma : celui des courts livres centrĂ©s sur une analyse de film. Plusieurs Ă©diteurs y ont consacrĂ© des collections entiĂšres : « Film Classics » au British Film Institute, « CinĂ©philie » chez La Transparence â oĂč Jean-Michel Durafour a dĂ©jĂ publiĂ© Millenium Mambo en 2006 â, ou « CĂŽtĂ© films » chez Yellow Now. ..
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