11 research outputs found

    A conservation assessment of Rousettus madagascariensis (Grandidier, 1929, Pteropodidae) roosts in eastern Madagascar

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    We visited four cave roosts of the near threatened, and endemic, fruit bat Rousettus madagascariensis over a five year period and found major threats to the bats from hunting and deforestation. The conservation of this species is particularly challenging because it is legally hunted inside its cave roosts. Although provisional protected area status was obtained for two sites with community support, hunting continued. R. madagascariensis roosts were associated with humid forest and the loss of vegetation around caves rendered them unsuitable for the bats at two abandoned sites. A few individual hunters can have a rapid and destructive impact on R. madagascariensis roosts and future initiatives in this area should involve working with hunters to develop realistic solutions to reduce hunting. These efforts need to be supported by habitat protection measures.  RÉSUMÉ L’espèce de chauve-souris frugivore Quasi Menacée Rousettus madagascariensis est endémique à Madagascar. Nous avons étudié quatre gîtes dans des grottes où cette espèce a établi des dortoirs diurnes en procédant à des visites multiples au cours d’une période de cinq ans et avons trouvé que la chasse et la déforestation constituaient les principales menaces pesant sur R. madagascariensis. La conservation de cette espèce est particulièrement difficile dans la mesure où la chasse dans ses dortoirs ou gîtes est permise. Bien que les deux sites abritant l’espèce bénéficient du statut de Nouvelle Aire Protégée avec le soutien de la communauté locale, la chasse ne cesse de s’intensifier. Les gîtes de R. madagascariensis sont associés à la forêt humide, de sorte que la disparition de la végétation arborée autour de deux de ces gîtes les a rendus impropres à héberger R. madagascariensis qui a fini par les abandonner. La disparition de la végétation arborée autour du gîte pourrait être à l’origine d’un changement de microclimat à l’intérieur de la grotte qui constitue le gîte diurne. Les activités de certains chasseurs peuvent aussi avoir un impact destructif rapide sur les gîtes de R. madagascariensis et des initiatives à mener conjointement avec les chasseurs sont nécessaires pour élaborer des mesures réalistes afin de réduire la chasse. De tels efforts doivent être étendus et appuyés par des mesures de protection de l'habitat car plusieurs autres gîtes pourraient exister dans les forêts du versant est de Madagascar et subir les mêmes pressions anthropiques. Des recherches récentes ont également montré que l’histoire naturelle de R. madagascariensis est étroitement liée à la forêt naturelle, de sorte que la perte de la biodiversité de la forêt naturelle malgache menace les plantes dont se nourrit cette espèce ainsi que l’équilibre de l’ensemble de l’écosystème dont elle dépend.

    Ecologie et population de Rousettus madagascariensis G. Grandidier, 1928 (Pteropodidae)

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    Forest habitat loss and associated changes in floristic composition are the major threats to the Malagasy terrestrial biodiversity. These processes are responsible for the decline of numerous species. However, for the vast majority of taxa, the mechanisms triggering these declines are poorly understood. Using the Malagasy rousette (Rousettus madagascariensis) as our model organism, we examine different genetic and ecological aspects of how this animal lives in natural habitats and copes with human modified landscapes of different physical and bioclimatic characteristics. This endemic species has a broad distribution, and appears to play a role in the regeneration of native forest. Through radio telemetry, faecal sample analysis, molecular genetics, and morphometric data, we were able to understand different aspects of the life-history traits and dispersal patterns of this taxon. Observations of wild animal placed in flight cages provided important inference on its feeding preferences between native and introduced plants, with economic value. Results indicate that R. madagascariensis i) uses both : the forest and human modified habitats while foraging; ii) it has a feeding preference for fruits of forest and pioneers species, as compared to plants of commercial importance; iii) it shows weak genetic structure, which is not associated with geographical distance; iv) and morphological variation that correlates with clines in altitude and latitude.La perte d'habitat et la déforestation sont les principales menaces qui pèsent sur la biodiversité Malgache. Ces processus sont responsables du déclin d'un nombre important d'espèces. Cependant, les mécanismes de ce déclin ne sont pas encore complètement élucidés. En utilisant la roussette malgache (Rousettus madagascariensis) comme un modèle d'organisme, nous nous sommes attachés à étudier les réponses écologiques et génétiques de cette espèce dans des paysages naturels et des paysages modifiés par l'homme et présentant divers types de caractères physico-climatiques à Madagascar. Ayant une large distribution, cette espèce est endémique à Madagascar et assure potentiellement un rôle important dans la régénération naturelle des forêts malgaches. A partir de l'utilisation de la radio télémétrie, d'analyses des matières fécales, d'études moléculaires et de mesures morphométriques nous avons pu examiner le mode de dispersion et l'écologie de cette espèce. L'observation des animaux en volière a fourni des informations importantes sur son choix alimentaire entre plantes autochtones et celles à valeur économique. Dans cette étude, nous avons ainsi mis en évidence : i) que Rousettus madagascariensis utilise les habitats forestiers et ceux modifiés par l'homme pour s'alimenter ; ii) qu'elle a une préférence plus marquée envers les espèces forestières et pionnières qu'envers celles d'importance commerciale ; iii) qu'elle présente une faible mais significative structuration génétique ; iv) mais une variation morphométrique, qui est dépendante de la latitude et de l'altitude

    Ecology and population of Rousettus madagascariensis G. Grandidier, 1928 (Pteropodidae)

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    La perte d'habitat et la déforestation sont les principales menaces qui pèsent sur la biodiversité Malgache. Ces processus sont responsables du déclin d'un nombre important d'espèces. Cependant, les mécanismes de ce déclin ne sont pas encore complètement élucidés. En utilisant la roussette malgache (Rousettus madagascariensis) comme un modèle d'organisme, nous nous sommes attachés à étudier les réponses écologiques et génétiques de cette espèce dans des paysages naturels et des paysages modifiés par l'homme et présentant divers types de caractères physico-climatiques à Madagascar. Ayant une large distribution, cette espèce est endémique à Madagascar et assure potentiellement un rôle important dans la régénération naturelle des forêts malgaches. A partir de l'utilisation de la radio télémétrie, d'analyses des matières fécales, d'études moléculaires et de mesures morphométriques nous avons pu examiner le mode de dispersion et l'écologie de cette espèce. L'observation des animaux en volière a fourni des informations importantes sur son choix alimentaire entre plantes autochtones et celles à valeur économique. Dans cette étude, nous avons ainsi mis en évidence: i) que Rousettus madagascariensis utilise les habitats forestiers et ceux modifiés par l'homme pour s'alimenter ; ii) qu'elle a une préférence plus marquée envers les espèces forestières et pionnières qu'envers celles d'importance commerciale ; iii) qu'elle présente une faible mais significative structuration génétique; iv) mais une variation morphométrique, qui est dépendante de la latitude et de l'altitude.Forest habitat loss and associated changes in floristic composition are the major threats to the Malagasy terrestrial biodiversity. These processes are responsible for the decline of numerous species. However, for the vast majority of taxa, the mechanisms triggering these declines are poorly understood. Using the Malagasy rousette (Rousettus madagascariensis) as our model organism, we examine different genetic and ecological aspects of how this animal lives in natural habitats and copes with human modified landscapes of different physical and bioclimatic characteristics. This endemic species has a broad distribution, and appears to play a role in the regeneration of native forest. Through radio telemetry, faecal sample analysis, molecular genetics, and morphometric data, we were able to understand different aspects of the life-history traits and dispersal patterns of this taxon. Observations of wild animal placed in flight cages provided important inference on its feeding preferences between native and introduced plants, with economic value. Results indicate that R. madagascariensis i) uses both: the forest and human modified habitats while foraging; ii) it has a feeding preference for fruits of forest and pioneers species, as compared to plants of commercial importance; iii) it shows weak genetic structure, which is not associated with geographical distance; iv) and morphological variation that correlates with clines in altitude and latitude.RENNES1-BU Sciences Philo (352382102) / SudocSudocFranceF

    Alimentation et dispersion de graines chez Rousettus madagascariensis G. Grandidier 1928, dans le Nord Ouest de Madagascar

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    International audienceDes expériences dans une volière ou cage d'expérimentation et des observations in natura à procimité des arbres ont été réalisées dans la région Nord-ouest de Madagascar pour étudier le choix de Rousettus madagascariensis (famille Pteropodidae) entre une espèce de fruit introduite le Jujubier (Zisiphus jujuba, famille Rhamnaceae) et une espèce de figuier endémique (Ficus sakalavarum, famille Moraceae) au cours de la saison sèche. L'aspect quantitativ de la dissémination des graines de cette dernière a également été étudié. Cette étude a été menée en mai et juin 2009..

    Alimentation et dispersion de graines chez Rousettus madagascariensis G. Grandidier 1928, dans le Nord Ouest de Madagascar

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    International audienceDes expériences dans une volière ou cage d'expérimentation et des observations in natura à procimité des arbres ont été réalisées dans la région Nord-ouest de Madagascar pour étudier le choix de Rousettus madagascariensis (famille Pteropodidae) entre une espèce de fruit introduite le Jujubier (Zisiphus jujuba, famille Rhamnaceae) et une espèce de figuier endémique (Ficus sakalavarum, famille Moraceae) au cours de la saison sèche. L'aspect quantitativ de la dissémination des graines de cette dernière a également été étudié. Cette étude a été menée en mai et juin 2009..

    A comparison of the effectiveness of methods of deterring pteropodid bats from feeding on commercial fruit in Madagascar

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    We compared the effectiveness of methods of deterring Pteropus rufus from feeding on commercial fruit in east central and southeastern Madagascar in 2012–2013 during the Litchi chinensis harvest. Two of the three methods used, installing plastic flags and ringing bells in the trees, were derived from those used by litchi growers in the southeast.  We improved and standardized these methods and compared their effectiveness with an organic product made from dried blood and vegetable oil (Plantskydd®) with a taste and odour aimed at deterring mammal feeding.  The bats damaged from 440–7,040 g of litchi fruits per tree and two of the three methods reduced the fruit lost to bats: the plastic flags and the organic deterrent.  There were significant differences in the damage levels between the study sites and between our three methods of deterrence.  The plastic flags and bell ringing methods were significantly less effective in reducing the fruit bat damage compared to the taste deterrent.  The latter was most effective when it had enough time to dry and adhere to the fruits after spraying and before rain.  Its effectiveness was further demonstrated in flight cage experiments during which Rousettus madagascariensis avoided litchis treated with Plantskydd®.  Analysis of bat faecal samples revealed no feeding preference but the collected samples contained large numbers of Ficus seeds, suggesting that the bats feed extensively on Ficus fruits rather than on fruit of economic importance.  Apart from fruit ripeness, tree productivity or other phenological factors did not affect the amount of fruit eaten by the bats.   More fruits were damaged by birds than bats at both study sites. </div

    Rousettus madagascariensis (Chiroptera: Pteropodidae) shows a preference for native and commercially unimportant fruits

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    International audienceFlight cage choice experiments carried out over 4 mo demonstrated that a Malagasy fruit bat, Rousettus madagascariensis G. Grandidier, 1928, prefers native or introduced fruit of no commercial value (Ficus polita, Syzygium jambos and S. malaccense) to commercially important fruits (Litchi chinensis and Diospyros kaki). We presented 10 fruit species to the bats: one native (F. polita) and the remainder introduced, 3 of which are commercially important. Most bats responded to fruit presented in a flight cage. Bats swallowed fruit juice and pulp and spat out the fibre of all fruit species provided except L. chinensis and Eugenia jambolana, the flesh of which was swallowed. Chemical composition was the most important determinant of selection by bats. Feeding preference was evidenced by large amounts of chewed pulp, repeated visits to the samefruits and more intensive feeding on lipid- and calcium-rich fruit species. Although commercially important fruit such as L. chinensis and D. kaki tended to have higher fructose content than other species, our results indicate that lipid and calcium content were more important in fruit selection. We suggest that maintaining natural food availability in humid forests and providing alternative sources of fruit (e.g. Syzygium spp.) may contribute to limiting the damage caused by R. madagascariensis to commercially important crops

    Subfossil lemur discoveries from the Beanka Protected Area in western Madagascar

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    A new fossil site in a previously unexplored part of western Madagascar (the Beanka Protected Area) has yielded remains of many recently extinct vertebrates, including giant lemurs (Babakotia radofilai, Palaeopropithecus kelyus, Pachylemur sp., and Archaeolemur edwardsi), carnivores (Cryptoprocta spelea), the aardvark-like Plesiorycteropus sp., and giant ground cuckoos (Coua). Many of these represent considerable range extensions. Extant species that were extirpated from the region (e.g., Prolemur simus) are also present. Calibrated radiocarbon ages for 10 bones from extinct primates span the last three millennia. The largely undisturbed taphonomy of bone deposits supports the interpretation that many specimens fell in from a rock ledge above the entrance. Some primates and other mammals may have been prey items of avian predators, but human predation is also evident. Strontium isotope ratios (87Sr/86Sr) suggest that fossils were local to the area. Pottery sherds and bones of extinct and extant vertebrates with cut and chop marks indicate human activity in previous centuries. Scarcity of charcoal and human artifacts suggests only occasional visitation to the site by humans. The fossil assemblage from this site is unusual in that, while it contains many sloth lemurs, it lacks ratites, hippopotami, and crocodiles typical of nearly all other Holocene subfossil sites on Madagascar
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