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    Cutaneous lymphoma international consortium study of outcome in advanced stages of mycosis fungoides and Sézary syndrome: effect of specific prognostic markers on survival and development of a prognostic model

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    Advanced-stage mycosis fungoides (MF; stage IIB to IV) and Sézary syndrome (SS) are aggressive lymphomas with a median survival of 1 to 5 years. Clinical management is stage based; however, there is wide range of outcome within stages. Published prognostic studies in MF/SS have been single-center trials. Because of the rarity of MF/SS, only a large collaboration would power a study to identify independent prognostic markers. PATIENTS AND METHODS: Literature review identified the following 10 candidate markers: stage, age, sex, cutaneous histologic features of folliculotropism, CD30 positivity, proliferation index, large-cell transformation, WBC/lymphocyte count, serum lactate dehydrogenase, and identical T-cell clone in blood and skin. Data were collected at specialist centers on patients diagnosed with advanced-stage MF/SS from 2007. Each parameter recorded at diagnosis was tested against overall survival (OS). RESULTS: Staging data on 1,275 patients with advanced MF/SS from 29 international sites were included for survival analysis. The median OS was 63 months, with 2- and 5-year survival rates of 77% and 52%, respectively. The median OS for patients with stage IIB disease was 68 months, but patients diagnosed with stage III disease had slightly improved survival compared with patients with stage IIB, although patients diagnosed with stage IV disease had significantly worse survival (48 months for stage IVA and 33 months for stage IVB). Of the 10 variables tested, four (stage IV, age > 60 years, large-cell transformation, and increased lactate dehydrogenase) were independent prognostic markers for a worse survival. Combining these four factors in a prognostic index model identified the following three risk groups across stages with significantly different 5-year survival rates: low risk (68%), intermediate risk (44%), and high risk (28%). CONCLUSION: To our knowledge, this study includes the largest cohort of patients with advanced-stage MF/SS and identifies markers with independent prognostic value, which, used together in a prognostic index, may be useful to stratify advanced-stage patients

    Oncogénèse des lymphomes cutanés B

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    Cutaneous B-cell lymphomas are represented by indolent B-cell lymphomas (follicle center and marginal zone), and primary cutaneous diffuse large B-cell lymphoma, leg-type which is characterized by an aggressive behavior. Primary cutaneous follicle center lymphoma usually do not harbor the t(14;18) translocation, which is characteristic of nodal follicular lymphoma and conduct to BCL2 overexpression. However, it can be observed by FISH in 8.7% of cutaneous cases and seems to be associated with extra-cutaneous disease. In contrast, primary cutaneous diffuse large B-cell lymphoma, leg-type shows common genetic alterations with its nodal counterpart diffuse large B-cell lymphoma, suggestive of common oncogenesis pathways, with distinct frequencies and repartition ofmutations. Especially, the MYD88L265P mutation that encodes an important adaptator protein of the Toll-like receptor pathway, activating NFκB, is very frequent (69% of cases) and associated with a shorter specific survival. Moreover, contrary to indolent primary cutaneous B-cell lymphoma, tumour cells often harbor multiple genetic alterations such as translocations and deletions. The analysis of the immunoglobulin genes sequences led us to suppose that the cell of origin could be a post germinal-center mature B-cell. Highly mutated sequences are the reflection of the germinal center passage, but IgM expression suggests a terminal differentiation blockage, notably with a class switch recombination defect.Les lymphomes cutanés primitifs B comprennent 2 formes indolentes (lymphomes des centres folliculaires et de la zone marginale) et une forme clinique agressive, le lymphome B diffus à grandes cellules de type jambe. Si le lymphome des centres folliculaires ne présente le plus souvent pas la translocation t(14;18) à l'origine d'une dérégulation de BCL2 caractéristique des lymphomes folliculaires ganglionnaires, elle peut être identifiée en FISH dans 8,7% des cas et représenter un risque d'extension extra-cutanée. En revanche, l'étude de l'oncogenèse des lymphomes B de type jambe révèle des mécanismes communs d'oncogenèse avec les lymphomes B diffus à grandes cellules ganglionnaires, avec une répartition différente des altérations. Notamment, la mutation du gène MYD88L265P qui encode une protéine adaptatrice de la voie des Toll-like récepteurs responsable de l'activation constitutive de la voie NFκB, est très fréquemment observée (69% des cas) et est associée à une survie spécifique plus courte. De plus, contrairement aux autres lymphomes cutanés B, les cellules tumorales sont porteuses de multiples anomalies comme des translocations ou des délétions. D'autres arguments issus de l'analyse des séquences des gènes des immunoglobulines nous permettent de présumer que la cellule d'origine est un lymphocyte B mature, post-centre germinatif. Le fort taux de mutations identifiées reflète l'hypermutation somatique acquise à l'occasion du passage par le centre germinatif, mais l'expression d'un isotype primaire d'anticorps (IgM) suggère un blocage de la différentiation plasmocytaire terminale notamment pour la commutation isotypique

    B-cell cutaneous lymphomas oncogenesis

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    Les lymphomes cutanés primitifs B comprennent 2 formes indolentes (lymphomes des centres folliculaires et de la zone marginale) et une forme clinique agressive, le lymphome B diffus à grandes cellules de type jambe. Si le lymphome des centres folliculaires ne présente le plus souvent pas la translocation t(14;18) à l'origine d'une dérégulation de BCL2 caractéristique des lymphomes folliculaires ganglionnaires, elle peut être identifiée en FISH dans 8,7% des cas et représenter un risque d'extension extra-cutanée. En revanche, l'étude de l'oncogenèse des lymphomes B de type jambe révèle des mécanismes communs d'oncogenèse avec les lymphomes B diffus à grandes cellules ganglionnaires, avec une répartition différente des altérations. Notamment, la mutation du gène MYD88L265P qui encode une protéine adaptatrice de la voie des Toll-like récepteurs responsable de l'activation constitutive de la voie NFκB, est très fréquemment observée (69% des cas) et est associée à une survie spécifique plus courte. De plus, contrairement aux autres lymphomes cutanés B, les cellules tumorales sont porteuses de multiples anomalies comme des translocations ou des délétions. D'autres arguments issus de l'analyse des séquences des gènes des immunoglobulines nous permettent de présumer que la cellule d'origine est un lymphocyte B mature, post-centre germinatif. Le fort taux de mutations identifiées reflète l'hypermutation somatique acquise à l'occasion du passage par le centre germinatif, mais l'expression d'un isotype primaire d'anticorps (IgM) suggère un blocage de la différentiation plasmocytaire terminale notamment pour la commutation isotypique.Cutaneous B-cell lymphomas are represented by indolent B-cell lymphomas (follicle center and marginal zone), and primary cutaneous diffuse large B-cell lymphoma, leg-type which is characterized by an aggressive behavior. Primary cutaneous follicle center lymphoma usually do not harbor the t(14;18) translocation, which is characteristic of nodal follicular lymphoma and conduct to BCL2 overexpression. However, it can be observed by FISH in 8.7% of cutaneous cases and seems to be associated with extra-cutaneous disease. In contrast, primary cutaneous diffuse large B-cell lymphoma, leg-type shows common genetic alterations with its nodal counterpart diffuse large B-cell lymphoma, suggestive of common oncogenesis pathways, with distinct frequencies and repartition ofmutations. Especially, the MYD88L265P mutation that encodes an important adaptator protein of the Toll-like receptor pathway, activating NFκB, is very frequent (69% of cases) and associated with a shorter specific survival. Moreover, contrary to indolent primary cutaneous B-cell lymphoma, tumour cells often harbor multiple genetic alterations such as translocations and deletions. The analysis of the immunoglobulin genes sequences led us to suppose that the cell of origin could be a post germinal-center mature B-cell. Highly mutated sequences are the reflection of the germinal center passage, but IgM expression suggests a terminal differentiation blockage, notably with a class switch recombination defect

    B-cell cutaneous lymphomas oncogenesis

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    Les lymphomes cutanés primitifs B comprennent 2 formes indolentes (lymphomes des centres folliculaires et de la zone marginale) et une forme clinique agressive, le lymphome B diffus à grandes cellules de type jambe. Si le lymphome des centres folliculaires ne présente le plus souvent pas la translocation t(14;18) à l'origine d'une dérégulation de BCL2 caractéristique des lymphomes folliculaires ganglionnaires, elle peut être identifiée en FISH dans 8,7% des cas et représenter un risque d'extension extra-cutanée. En revanche, l'étude de l'oncogenèse des lymphomes B de type jambe révèle des mécanismes communs d'oncogenèse avec les lymphomes B diffus à grandes cellules ganglionnaires, avec une répartition différente des altérations. Notamment, la mutation du gène MYD88L265P qui encode une protéine adaptatrice de la voie des Toll-like récepteurs responsable de l'activation constitutive de la voie NFκB, est très fréquemment observée (69% des cas) et est associée à une survie spécifique plus courte. De plus, contrairement aux autres lymphomes cutanés B, les cellules tumorales sont porteuses de multiples anomalies comme des translocations ou des délétions. D'autres arguments issus de l'analyse des séquences des gènes des immunoglobulines nous permettent de présumer que la cellule d'origine est un lymphocyte B mature, post-centre germinatif. Le fort taux de mutations identifiées reflète l'hypermutation somatique acquise à l'occasion du passage par le centre germinatif, mais l'expression d'un isotype primaire d'anticorps (IgM) suggère un blocage de la différentiation plasmocytaire terminale notamment pour la commutation isotypique.Cutaneous B-cell lymphomas are represented by indolent B-cell lymphomas (follicle center and marginal zone), and primary cutaneous diffuse large B-cell lymphoma, leg-type which is characterized by an aggressive behavior. Primary cutaneous follicle center lymphoma usually do not harbor the t(14;18) translocation, which is characteristic of nodal follicular lymphoma and conduct to BCL2 overexpression. However, it can be observed by FISH in 8.7% of cutaneous cases and seems to be associated with extra-cutaneous disease. In contrast, primary cutaneous diffuse large B-cell lymphoma, leg-type shows common genetic alterations with its nodal counterpart diffuse large B-cell lymphoma, suggestive of common oncogenesis pathways, with distinct frequencies and repartition ofmutations. Especially, the MYD88L265P mutation that encodes an important adaptator protein of the Toll-like receptor pathway, activating NFκB, is very frequent (69% of cases) and associated with a shorter specific survival. Moreover, contrary to indolent primary cutaneous B-cell lymphoma, tumour cells often harbor multiple genetic alterations such as translocations and deletions. The analysis of the immunoglobulin genes sequences led us to suppose that the cell of origin could be a post germinal-center mature B-cell. Highly mutated sequences are the reflection of the germinal center passage, but IgM expression suggests a terminal differentiation blockage, notably with a class switch recombination defect

    Anomalies cytogénétiques associées aux lymphomes cutanés B

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    INTRODUCTION : L'individualisation des lymphomes cutanés primitifs (LCP) par une classification internationale a permis leur reconnaissance en tant qu'entité distincte. Parmi les LCP, le phénotype B regroupe 25 % des cas et est subdivisé en 3 types principaux : le LCP des centres folliculaires, le LCP de la zone marginale (2 lymphomes ayant un excellent pronostic) et le LCP à grandes cellules de type jambe (LCPGC-TJ) (lymphome plus agressif). Leur comportement clinique est différent de celui de leurs équivalents histologiques ganglionnaires ce qui justifie une prise en charge différente et adaptée. En revanche, les anomalies génétiques associées aux LCP ont été peu étudiées contrairement aux lymphomes B ganglionnaires. L'objectif était de rechercher des réarrangements chromosomiques connus pour être associés aux lymphomes B ganglionnaires, et d'évaluer si leur présence représente un facteur pronostique. RESULTATS : Une étude réalisée sur 53 patients a montré que la prévalence de la translocation t(14 ; 18) classiquement associée aux lymphomes folliculaires était faible (8,5 %) dans les LCP des centres folliculaires mais était associée à une atteinte extra-cutanée au diagnostic ou à une progression extra-cutanée. Un infiltrat à petites cellules ainsi que la présence d'une t(14 ; 18) étaient associés à la survenue de récidive(s) cutanée(s). Le statut du gène IRF4 a été analysé par FISH dans 29 LCPGC-TJ, entité connue pour la surexpression de la protéine IRF4. Aucun réarrangement n'a été mis en évidence. Dans les lymphomes B diffus à grandes cellules ganglionnaires, des réarrangements de BCL2, MYC, et BCL6 ont été associés à un mauvais pronostic. Nous avons analysé par FISH ces 3 gènes chez 21 patients présentant un LCPGC-TJ et mis en évidence des réarrangements de MYC et BCL6 mutuellement exclusifs dans 4/21 et 4/21 cas. Ces anomalies cytogénétiques ne représentaient pas des facteurs pronostiques.BORDEAUX2-BU Santé (330632101) / SudocSudocFranceF

    Real-World Survival in Patients with Metastatic Melanoma after Discontinuation of Anti-PD-1 Immunotherapy for Objective Response or Adverse Effects: A Retrospective Study

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    Objective. Anti-PD-1 has dramatically improved the survival of patients with advanced melanoma. However, there is a lack of data on maintenance of the response after treatment discontinuation. We aimed to evaluate the progression-free survival (PFS) of patients with metastatic melanoma after anti-PD-1 interruption for objective response (OR) or limiting toxicity during clinical trials. Methods. All patients with advanced melanoma who stopped single-agent anti-PD-1 antibodies for objective response or toxicity were included between April 2014 and January 2019 in our institution (data cut-off, September 10th, 2019). Clinical and biological factors associated with relapse were studied. Results. The median follow-up after introduction of treatment was 36.5 months [4.6–62.4], and the median follow-up after discontinuation of treatment was 15.7 months (2.5–45.1). Out of 65 patients, 28 patients stopped immunotherapy for limiting adverse effects (AEs) (43.1%), 25 for complete response (CR) (38.4%), and 12 for partial response (PR) or long-term stable disease (SD) (18.5%). Twelve patients relapsed (18.5%) after a median time of 9 months [1.9–40.9 months]. Seven relapsed after discontinuation for AEs, 3 after discontinuation for CR, and 2 after discontinuation for PR/SD. The median PFS after therapy discontinuation was not reached. No statistical association was found between recurrence and age, sex, increased LDH, BRAF status, presence of brain metastases, previous treatments, radiotherapy, or time on anti-PD-1 treatment. Conclusion. This cohort shows a global recurrence rate of 18.5% and confirms a long-lasting response after anti-PD-1 cessation regardless of the cause of discontinuation
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