13 research outputs found

    Outils et méthodes de gestion des risques liés à l’utilisation des pesticides sur un territoire : les résultats du projet TRam

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    Communication orale : résumé et diaporama. Session 6 «Pesticides et société : perception et évaluation du risque»International audienceDans le cadre d’une démarche participative, le projet TRam a produit un cadre méthodologique, des instruments et des indicateurs permettant de tester les impacts agro-environnementaux et technico-économiques d’une gestion raisonnée de l’utilisation des pesticides au niveau de deux territoires classés zone Ramsar : le bassin de l’Etang de l’Or dans l’Hérault et la Merja Zerga au Maroc. Dans le cadre d’une démarche de gestion des risques induits par l’utilisation des pesticides, nous sommes confrontés à la nécessité de gérer une diversité d’impacts, inégalement répartis dans l’espace, avec une diversité d’acteurs de types « Pollueurs diffus » et d’acteurs impactés, auquel s’ajoute une variabilité temporelle des effets. Dans l’objectif de gestion d’une pollution diffuse nous nous trouvons face à la nécessité de gérer un système comportant au minimum cinq dimensions. (Ecosystèmes, Acteurs, Espace, Impacts, Temps). Pour le « gestionnaire », l’objectif serait de concevoir un système d’information sur ces cinq dimensions et de caractériser des relations quantifiables entre ces dimensions pour pouvoir évaluer l’efficacité et l’efficience de mesures correctives, tout ceci de manière dynamique. Les politiques actuelles abordent ces problèmes de manière segmentée sur différentes dimensions. Au niveau des « Pollueurs diffus » par des incitations à la réduction de l’utilisation de la quantité de pesticides. Ces actions de type préventives sont parfois pondérées par la dimension spatiale caractérisée par la vulnérabilité intrinsèque du milieu. La dimension spatiale commence à être abordée également par des actions « curatives » par l’installation de zones tampons visant une épuration au niveau d’exutoires. Les dimensions de diversités d’impacts, de temporalité, et de diversités d’acteurs impactés ne sont jamais utilisées dans ces démarches. De plus la diversité des impacts produits par les « Pollueurs diffus » n’est pas prise en compte. A partir de ce constat, nous avons essayé de concevoir une méthode de gestion intégrée des pesticides sur un territoire (un bassin versant) prenant en compte les cinq dimensions et de formaliser des relations entre ces dernières. L’objectif a été d’élaborer une méthodologie dans le cadre d’une démarche participative, et des instruments permettant d’estimer les impacts sur la santé, l’environnement et l’économie des exploitations d’une gestion raisonnée de l’utilisation des pesticides. Cette approche a été testé sur deux territoires classés zone Ramsar : le bassin de l’Etang de l’Or (petite Camargue) et la Merja Zerga au Maroc. Ces objectifs nécessitant des indicateurs opérationnels de terrain complémentaires à l’IFT pour l’aide à la réflexion sur la gestion des risques phytosanitaires à la fois sur la santé humaine et sur les différents compartiments de l’environnement nous ont conduit à développer des indicateurs permettant d’évaluer les risques phytosanitaires au niveau de la santé humaine principalement de l’applicateur (IRSA) et de l’environnement (IRTE), nous avons donc développé un logiciel de calcul (EtoPhy) pour ces deux indicateurs de risque des matières actives. Ce logiciel permet de déterminer les indicateurs de risque de toxicité en fonction du type de produit (cible, formulation), des cultures et de l’exposition (dose homologuée ou appliquée). Ces indicateurs sont utilisables à échelles (parcelles, exploitations agricoles, territoire. L’élaboration d’un outil de gestion intégré des pesticides sur un bassin versant s’appuie au départ sur un modèle régional de fonctionnement du bassin avec une plateforme de modélisation3.Dans le cadre du projet Tram, nous avons construit deux modèles de bassin par agrégation d’unité spatiales emboitées. Ces modèles ont été construits à partir de la répartition spatiale des cultures, une typologie de producteurs et une typologie des pratiques phyt sanitaires associée à un calendrier de ces pratiques. Ces pratiques ont été caractérisées par des indicateurs de pression et des indicateurs d’impact sur l’environnement et sur la santé de l’applicateur (aigue et chronique) (Ayadi et al. 2012, 2013). Cet outil nous permet d’évaluer l’impact de l’utilisation des pesticides à différentes échelles (parcelle, Exploitations agricoles, communes, sous bassin et bassin) et de déterminer la contribution des différents types de systèmes de production dans la pollution totale. A partir de ce diagnostic, nous avons simulé, en prenant en considération les différents leviers d’action de la parcelle au territoire, des modifications possibles de pratiques phytosanitaires afin d’évaluer les conséquences des différentes situations sur l’ensemble du bassin. L’objectif a été d’évaluer l’impact de nouvelles pratiques phytosanitaires et de disposer d’éléments de réflexion pour l’élaboration des stratégies collectives de gestion, comme l’alternance de l’utilisation de certains produits, la possibilité de proposer des changements dans la répartition spatiale des cultures, l’implantation de zones tampons... Le premier modèle sur le bassin versant de la Merja Zerga au Maroc, a été orienté vers l’analyse de scénarios de choix d’assolements au niveau spatial et la gestion d’itinéraires techniques à partir d’une typologie d’exploitations types. Nous nous sommes placés dans une gestion annuelle et pluriannuelle pour analyser les impacts sur le milieu comme ci- dessous notamment en terme de pression phytosanitaire (IFT), en terme de risque santé pour les applicateurs (IRSA) et de risque environnemental (IRTE). Le deuxième modèle sur le bassin versant de l’étang de l’Or en France, a été orienté vers l’analyse de scénarios de gestion des itinéraires techniques au niveau spatial et temporel en terme intra annuel. Nous nous sommes placés dans une gestion intra-annuelle pour analyser les impacts sur le milieu des calendriers de traitement pour repérer les pointes de traitement et évaluer les risques au niveau temporel sur le bassin. A partir d’une caractérisation spatialisée de la pression nous avons pu ainsi évaluer le calendrier des impacts en terme de risque santé (IRSA) et de risque environnemental (IRTE). A partir de ces modèles de fonctionnement des territoires un jeu de simulation a été développé, SimPhy (Simulation des pratiques phytosanitaires), mettant les acteurs en situation de gestion des exploitations agricoles sous contraintes de réduction des phytosanitaires (quantité et toxicité) et de marché. SimPhy est un jeu piloté (avec des objectifs et des contraintes imposées par l’animateur) composé de deux phases, au cours desquelles un certain nombre de scénarios sont testés, les joueurs étant amenés à décider des assolements et des itinéraires techniques sous contraintes. Dans la première phase, la gestion des exploitations est faite individuellement sans concertation entre les joueurs et sous contraintes de type d’années de pression phytosanitaire, de marché et de réglementations. Dans la deuxième phase, la gestion des exploitations est faite collectivement en concertation et avec négociation des règles et des stratégies entre les joueurs. Le jeu SimPhy permet un dialogue direct avec et entre les acteurs et facilite l’apprentissage de la concertation. Une première application avec les acteurs de terrain a été réalisée sur le terrain de la Merja Zerga. Ce jeu a été également été utilisé dans le cadre de formations de Master, et des formations pour des acteurs locaux et des gestionnaires sont envisagées dans le but d’un apprentissage d’une gestion collective des pratiques phytosanitaires sur un territoire

    Jeu de rĂ´les SimPhy : simulation des phytosanitaires

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    Document annexe au référentiel, convention INRA-AFB : Référentiel sur les outils de la recherche pour réduire les pollutions de l'eau par les pesticidesFiche de présentation du jeu de rôles SimPhy. Il est basé sur un modèle de simulation d'un système référent réel. Les acteurs sont représentés par 3 types : (i) l'Etat mettant en application les règlementations ; (ii) les agriculteurs : gestion des entreprises agricoles et des agro-systèmes ainsi que des ressources naturelles communes et (iii) les professionnels de la distribution des produits agricoles (marché local ou international). Chaque joueur doit gérer une exploitation type. 2 joueurs peuvent avoir une exploitation basée sur un même système de culture, ce qui permet d’analyser les perceptions des acteurs. SimPhy est un jeu piloté. Les joueurs sont amenés à décider des assolements et des itinéraires techniques en fonction du type d’années de pression phytosanitaire, des activités de production, et des prix du marché à partir des rendements et des impacts des phytosanitaires sur la santé humaine

    Jeu de rĂ´les SimPhy : simulation des phytosanitaires

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    Document annexe au référentiel, convention INRA-AFB : Référentiel sur les outils de la recherche pour réduire les pollutions de l'eau par les pesticidesFiche de présentation du jeu de rôles SimPhy. Il est basé sur un modèle de simulation d'un système référent réel. Les acteurs sont représentés par 3 types : (i) l'Etat mettant en application les règlementations ; (ii) les agriculteurs : gestion des entreprises agricoles et des agro-systèmes ainsi que des ressources naturelles communes et (iii) les professionnels de la distribution des produits agricoles (marché local ou international). Chaque joueur doit gérer une exploitation type. 2 joueurs peuvent avoir une exploitation basée sur un même système de culture, ce qui permet d’analyser les perceptions des acteurs. SimPhy est un jeu piloté. Les joueurs sont amenés à décider des assolements et des itinéraires techniques en fonction du type d’années de pression phytosanitaire, des activités de production, et des prix du marché à partir des rendements et des impacts des phytosanitaires sur la santé humaine

    Outils et méthodes de gestion des risques liés à l’utilisation des pesticides sur un territoire : les résultats du projet TRam

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    Communication orale : résumé et diaporama. Session 6 «Pesticides et société : perception et évaluation du risque»International audienceDans le cadre d’une démarche participative, le projet TRam a produit un cadre méthodologique, des instruments et des indicateurs permettant de tester les impacts agro-environnementaux et technico-économiques d’une gestion raisonnée de l’utilisation des pesticides au niveau de deux territoires classés zone Ramsar : le bassin de l’Etang de l’Or dans l’Hérault et la Merja Zerga au Maroc. Dans le cadre d’une démarche de gestion des risques induits par l’utilisation des pesticides, nous sommes confrontés à la nécessité de gérer une diversité d’impacts, inégalement répartis dans l’espace, avec une diversité d’acteurs de types « Pollueurs diffus » et d’acteurs impactés, auquel s’ajoute une variabilité temporelle des effets. Dans l’objectif de gestion d’une pollution diffuse nous nous trouvons face à la nécessité de gérer un système comportant au minimum cinq dimensions. (Ecosystèmes, Acteurs, Espace, Impacts, Temps). Pour le « gestionnaire », l’objectif serait de concevoir un système d’information sur ces cinq dimensions et de caractériser des relations quantifiables entre ces dimensions pour pouvoir évaluer l’efficacité et l’efficience de mesures correctives, tout ceci de manière dynamique. Les politiques actuelles abordent ces problèmes de manière segmentée sur différentes dimensions. Au niveau des « Pollueurs diffus » par des incitations à la réduction de l’utilisation de la quantité de pesticides. Ces actions de type préventives sont parfois pondérées par la dimension spatiale caractérisée par la vulnérabilité intrinsèque du milieu. La dimension spatiale commence à être abordée également par des actions « curatives » par l’installation de zones tampons visant une épuration au niveau d’exutoires. Les dimensions de diversités d’impacts, de temporalité, et de diversités d’acteurs impactés ne sont jamais utilisées dans ces démarches. De plus la diversité des impacts produits par les « Pollueurs diffus » n’est pas prise en compte. A partir de ce constat, nous avons essayé de concevoir une méthode de gestion intégrée des pesticides sur un territoire (un bassin versant) prenant en compte les cinq dimensions et de formaliser des relations entre ces dernières. L’objectif a été d’élaborer une méthodologie dans le cadre d’une démarche participative, et des instruments permettant d’estimer les impacts sur la santé, l’environnement et l’économie des exploitations d’une gestion raisonnée de l’utilisation des pesticides. Cette approche a été testé sur deux territoires classés zone Ramsar : le bassin de l’Etang de l’Or (petite Camargue) et la Merja Zerga au Maroc. Ces objectifs nécessitant des indicateurs opérationnels de terrain complémentaires à l’IFT pour l’aide à la réflexion sur la gestion des risques phytosanitaires à la fois sur la santé humaine et sur les différents compartiments de l’environnement nous ont conduit à développer des indicateurs permettant d’évaluer les risques phytosanitaires au niveau de la santé humaine principalement de l’applicateur (IRSA) et de l’environnement (IRTE), nous avons donc développé un logiciel de calcul (EtoPhy) pour ces deux indicateurs de risque des matières actives. Ce logiciel permet de déterminer les indicateurs de risque de toxicité en fonction du type de produit (cible, formulation), des cultures et de l’exposition (dose homologuée ou appliquée). Ces indicateurs sont utilisables à échelles (parcelles, exploitations agricoles, territoire. L’élaboration d’un outil de gestion intégré des pesticides sur un bassin versant s’appuie au départ sur un modèle régional de fonctionnement du bassin avec une plateforme de modélisation3.Dans le cadre du projet Tram, nous avons construit deux modèles de bassin par agrégation d’unité spatiales emboitées. Ces modèles ont été construits à partir de la répartition spatiale des cultures, une typologie de producteurs et une typologie des pratiques phyt sanitaires associée à un calendrier de ces pratiques. Ces pratiques ont été caractérisées par des indicateurs de pression et des indicateurs d’impact sur l’environnement et sur la santé de l’applicateur (aigue et chronique) (Ayadi et al. 2012, 2013). Cet outil nous permet d’évaluer l’impact de l’utilisation des pesticides à différentes échelles (parcelle, Exploitations agricoles, communes, sous bassin et bassin) et de déterminer la contribution des différents types de systèmes de production dans la pollution totale. A partir de ce diagnostic, nous avons simulé, en prenant en considération les différents leviers d’action de la parcelle au territoire, des modifications possibles de pratiques phytosanitaires afin d’évaluer les conséquences des différentes situations sur l’ensemble du bassin. L’objectif a été d’évaluer l’impact de nouvelles pratiques phytosanitaires et de disposer d’éléments de réflexion pour l’élaboration des stratégies collectives de gestion, comme l’alternance de l’utilisation de certains produits, la possibilité de proposer des changements dans la répartition spatiale des cultures, l’implantation de zones tampons... Le premier modèle sur le bassin versant de la Merja Zerga au Maroc, a été orienté vers l’analyse de scénarios de choix d’assolements au niveau spatial et la gestion d’itinéraires techniques à partir d’une typologie d’exploitations types. Nous nous sommes placés dans une gestion annuelle et pluriannuelle pour analyser les impacts sur le milieu comme ci- dessous notamment en terme de pression phytosanitaire (IFT), en terme de risque santé pour les applicateurs (IRSA) et de risque environnemental (IRTE). Le deuxième modèle sur le bassin versant de l’étang de l’Or en France, a été orienté vers l’analyse de scénarios de gestion des itinéraires techniques au niveau spatial et temporel en terme intra annuel. Nous nous sommes placés dans une gestion intra-annuelle pour analyser les impacts sur le milieu des calendriers de traitement pour repérer les pointes de traitement et évaluer les risques au niveau temporel sur le bassin. A partir d’une caractérisation spatialisée de la pression nous avons pu ainsi évaluer le calendrier des impacts en terme de risque santé (IRSA) et de risque environnemental (IRTE). A partir de ces modèles de fonctionnement des territoires un jeu de simulation a été développé, SimPhy (Simulation des pratiques phytosanitaires), mettant les acteurs en situation de gestion des exploitations agricoles sous contraintes de réduction des phytosanitaires (quantité et toxicité) et de marché. SimPhy est un jeu piloté (avec des objectifs et des contraintes imposées par l’animateur) composé de deux phases, au cours desquelles un certain nombre de scénarios sont testés, les joueurs étant amenés à décider des assolements et des itinéraires techniques sous contraintes. Dans la première phase, la gestion des exploitations est faite individuellement sans concertation entre les joueurs et sous contraintes de type d’années de pression phytosanitaire, de marché et de réglementations. Dans la deuxième phase, la gestion des exploitations est faite collectivement en concertation et avec négociation des règles et des stratégies entre les joueurs. Le jeu SimPhy permet un dialogue direct avec et entre les acteurs et facilite l’apprentissage de la concertation. Une première application avec les acteurs de terrain a été réalisée sur le terrain de la Merja Zerga. Ce jeu a été également été utilisé dans le cadre de formations de Master, et des formations pour des acteurs locaux et des gestionnaires sont envisagées dans le but d’un apprentissage d’une gestion collective des pratiques phytosanitaires sur un territoire

    Morocco

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    Morocco has well developed irrigation facilities that range from small scale communal systems based on springs, qanats or river diversions to groundwater-based individual initiatives and large scale public schemes. Water demand policies – e.g. water pricing, shift to drip irrigation, 'aquifer contracts' and other forms of participatory management – have shown little potential in curbing overexploitation of resources in many basins. Expansion of irrigated areas and the priority given to productivity have taken their toll on the environment, favored commercial agriculture, and contributed to a net depletion of groundwater estimated at 1 billion m3/year. There is a need to better align agricultural development, water conservation, and environmental objectives. After a short historical perspective, this chapter first reviews a number of trends in the irrigation sector (modernization, development of groundwater resources, wastewater reuse and desalination), before turning to regulatory and institutional issues, including participatory management, economic tools, privatization and an examination of the Plan Maroc Vert. The threats posed by climate change, water scarcity, and environmental degradation are then discussed
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