Digital phenotype of mood disorders: A conceptual and critical review

BackgroundMood disorders are commonly diagnosed and staged using clinical features that rely merely on subjective data. The concept of digital phenotyping is based on the idea that collecting real-time markers of human behavior allows us to determine the digital signature of a pathology. This strategy assumes that behaviors are quantifiable from data extracted and analyzed through digital sensors, wearable devices, or smartphones. That concept could bring a shift in the diagnosis of mood disorders, introducing for the first time additional examinations on psychiatric routine care.ObjectiveThe main objective of this review was to propose a conceptual and critical review of the literature regarding the theoretical and technical principles of the digital phenotypes applied to mood disorders.MethodsWe conducted a review of the literature by updating a previous article and querying the PubMed database between February 2017 and November 2021 on titles with relevant keywords regarding digital phenotyping, mood disorders and artificial intelligence.ResultsOut of 884 articles included for evaluation, 45 articles were taken into account and classified by data source (multimodal, actigraphy, ECG, smartphone use, voice analysis, or body temperature). For depressive episodes, the main finding is a decrease in terms of functional and biological parameters [decrease in activities and walking, decrease in the number of calls and SMS messages, decrease in temperature and heart rate variability (HRV)], while the manic phase produces the reverse phenomenon (increase in activities, number of calls and HRV).ConclusionThe various studies presented support the potential interest in digital phenotyping to computerize the clinical characteristics of mood disorders

Digital mental health: challenges and next steps

Digital innovations in mental health offer great potential, but present unique challenges. Using a consensus development panel approach, an expert, international, cross-disciplinary panel met to provide a framework to conceptualise digital mental health innovations, research into mechanisms and effectiveness and approaches for clinical implementation. Key questions and outputs from the group were agreed by consensus, and are presented and discussed in the text and supported by case examples in an accompanying appendix. A number of key themes emerged. (1) Digital approaches may work best across traditional diagnostic systems: we do not have effective ontologies of mental illness and transdiagnostic/symptom-based approaches may be more fruitful. (2) Approaches in clinical implementation of digital tools/interventions need to be creative and require organisational change: not only do clinicians and patients need training and education to be more confident and skilled in using digital technologies to support shared care decision-making, but traditional roles need to be extended, with clinicians working alongside digital navigators and non-clinicians who are delivering protocolised treatments. (3) Designing appropriate studies to measure the effectiveness of implementation is also key: including digital data raises unique ethical issues, and measurement of potential harms is only just beginning. (4) Accessibility and codesign are needed to ensure innovations are long lasting. (5) Standardised guidelines for reporting would ensure effective synthesis of the evidence to inform clinical implementation. COVID-19 and the transition to virtual consultations have shown us the potential for digital innovations to improve access and quality of care in mental health: now is the ideal time to act

Burnout and Depression: Two Entities or One

Objectives: The purpose of this study was to examine the overlap in burnout and depression. Method: The sample comprised 1,386 schoolteachers (mean age = 43; mean years taught = 15; 77% women) from 18 different U.S. states. We assessed burnout, using the Shirom-Melamed Burnout Measure, and depression, using the depression module of the Patient Health Questionnaire. Results: Treated dimensionally, burnout and depressive symptoms were strongly correlated (.77; disattenuated correlation, .84). Burnout and depressive symptoms were similarly correlated with each of 3 stress-related factors, stressful life events, job adversity, and workplace support. In categorical analyses, 86% of the teachers identified as burned out met criteria for a provisional diagnosis of depression. Exploratory analyses revealed a link between burnout and anxiety. Conclusions: This study provides evidence that past research has underestimated burnout–depression overlap. The state of burnout is likely to be a form of depression. Given the magnitude of burnout–depression overlap, treatments for depression may help workers identified as burned out. Copyright 2015 Wiley Periodicals, Inc. J. Clin. Psychol. 72:22–37, 2016

Evaluation psychométrique des mécanismes de défense (étude de la dépression en phase aiguë)

Selon le DSM-IV, les mécanismes de défense (MD) sont des processus psychologiques automatiques qui protègent l'individu de l'anxiété ou de la perception de dangers ou de facteurs de stress internes ou externes. Les individus n'ont généralement pas conscience de ces processus. Dans un premier temps, nous avons défini et retracé l'historique du concept de MD. Ensuite nous avons proposé une revue descriptive et critique des outils psychométriques existant pour l'évaluation des MD. Il semble que le Defense Style Questionnaire élaboré par Bond et coll en 1983, soit actuellement le mieux validé et le plus utilisé. Dans les deuxième et troisième parties, nous avons exposé une revue de la littérature concernant les MD et la dépression, les troubles de la personnalité, les évènements de vie. Ces données ont introduit deux cas cliniques et une étude menée à la phase aiguë de la dépression qui ont pour but d'illustrer l'intérêt de l'évaluation des MD. Dans la première partie, nous avons testé les MD (au moyen du DSQ-40) de 36 adultes âgés de 20 à 60 ans, hospitalisés pour dépression. Les évaluations ont été effectuées à l'entrée et à 21 jours de l'admission. L'intensité et le profil clinique de la dépression ont été quantifiés respectivement au moyen de l'HAMD-17 et de la HARD, d'autre part, le questionnaire EVE a repéré les évènements de vie. Nous avons montré que les MD immatures sont plus utilisés chez les patients qui présentent une dépression avec une fort composante anxiété et/ou danger. D'autre part les MD matures montrent une tendance à évoluer de façon inversement proportionnelle à la composante " danger ", ils pourraient donc jouer un rôle protecteur. Cette étude vise à montrer l'importance de cette perspective dynamique des MD pour une meilleure évaluation psychopathologique, diagnostique, pronostique, ou même thérapeutique.PARIS7-Xavier Bichat (751182101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

Neuroleptiques et maladie thrombo-embolique (à propos d'un cas, revue de la littérature)

PARIS6-Bibl. St Antoine CHU (751122104) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

Switchs rapides de l'humeur dans le trouble bipolaire (aspects cliniques, théoriques et psychopathologiques)

PARIS7-Xavier Bichat (751182101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

IMPULSIVITE ET APPROCHE DIMENSIONNELLE DE LA PERSONNALITE (ETUDE CLINICO-EXPERIMENTALE EN POPULATION GENERALE (DES PSYCHIATRIE))

PARIS7-Xavier Bichat (751182101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

Trouble obsessionnel compulsif (contribution de l approche dimensionnelle)

Le Trouble Obsessionnel Compulsif est une entité hétérogène. De nombreuses études factorielles ont mis en avant l existence de dimensions consistantes à travers les études et stables dans le temps. Ces dimensions sont à l origine d un intérêt renouvelé dans la compréhension du TOC. Les facteurs dimensionnels sont des émanations de la structure du TOC dans la population. Chaque individu peut présenter à différents degrés une ou plusieurs dimensions. L approche dimensionnelle permet de considérer l individu sur plusieurs axes, et de penser les facteurs dimensionnels comme un axe ordinal allant de la population sans trouble aux patients présentant des troubles de grande sévérité. Cette approche permet d appréhender les troubles obsessionnels selon une autre conception que celle de sous-groupes exclusifs, avec juxtaposition de syndrome, sans possibilité de co-existence de plusieurs troubles chez un même patient. L objectif est l identification de facteurs étiologiques spécifiques de chaque dimension symptomatique. A ce jour, l identification de facteurs dimensionnels chez les patients présentant des TOC a permis de nouvelles avancées dans le champ de la recherche génétique, en neuroimagerie, et dans le champ de la thérapeutique.PARIS6-Bibl.Pitié-Salpêtrie (751132101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

Jeu pathologique et maladie de Parkinson

Il a récemment été rapporté dans la littérature des cas de sujets parkinsoniens présentant un authentique comportement de jeu pathologique. L'âge tardif de survenue du comportement, l'absence de facteurs de risques classiques de développement de ce comportement, et les critères d'imputabilité chronologique constituent des spécificités de cette "co-incidence". Après avoir situé les coordonnées du problème en exposant les aspects cliniques et pharmacologiques du jeu pathologique et de la maladie de Parkinson, nous avons effectué une revue de la littérature relative à ce sujet. Nous exposons ensuite des données concernant les circuits fronto sous corticaux intégrant les ganglions de la base en nous intéressant plus particulièrement à l'un d'entre eux : le système de récompense mésocorticolimbique impliqué dans ce système limbique et dans l'apprentissage avant d'émettre des hypothèses neurobiologiques explicatives de cette double survenue. Nous proposons l'existence de phénomènes de neuroplasticité au niveau du noyau accumbens. Ceux-ci seraient sous-tendus notamment par le facteur de transcription FosB largement étudié dans des modèles animaux de dénervation dopaminergique et de dépendance comportementale. Enfin, nous rapportons une étude clinique à partir de quatre cas que nous avons observés et évalués à l'aide d'outils d'évaluation standardisés. Fort de ces données, nous suggérons que l'âge précoce de diagnostic de la maladie de Parkinson, la latéralisation asymétrique initiale de l'atteinte parkinsonienne, un âge précoce de mise en invalidité, une dérégulation du système de récompense se manifestant par une automédication, ainsi que l'instauration d'un traitement par pergolide ou l'augmentation de la posologie de bromocriptine sont des facteurs prédisposant au jeu chez les sujets parkinsoniens. Nous soumettons dès lors des recommandations thérapeutiques et préventives.PARIS7-Xavier Bichat (751182101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

Loi du 4 mars 2002 et pratique psychiatrique

La loi du 4 mars 2002 est une véritable révolution du système de santé. En effet, elle s'intègre d'un part, parfaitement au paysage légal européen, et d'autre part semble être l'aboutissement d'une succession de réforme entamée depuis 30 ans. En un siècle, la relation médecin-malade aura évoluée d'un paternalisme bienveillant à un patient usager, consommateur de la médecine. A partir d'une revue des différents systèmes légaux en Europe concernant l'information au patient, nous dégageons les aspects spécifiques de la loi du 4 mars 2002 en France. Cependant, la pratique de la psychiatrie, singulière par essence ne bénéficie que de quelques aménagements dans cette loi. En effet, la conscience du trouble ( ou insight), aspect fondamental de la maladie pouvant varier de façon considérable en fonction des pathologies étudiées, ne donne pas un accès identique à l'information du médecin. Connaître son diagnostic peut dans certains cas être bénéfique ou péjoratif. Cette question est abordée dans un second volet au travers d'une revue exhaustive de la littérature. Pour étudier les répercutions de la loi dans leur pratique quotidienne, nous avons menés une enquête de pratique auprès de 109 psychiatres. Cette étude nous montre, contrairement à ce nous supposions, que la nouvelle loi ne va pas entraîner un changement dans leur pratique. Les psychiatres interrogés semblent se satisfaire de cette loi même s'ils la trouvent peu adaptée à leur spécialité.PARIS7-Villemin (751102101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF