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    Extracorporeal Membrane Oxygenation for Severe Acute Respiratory Distress Syndrome associated with COVID-19: An Emulated Target Trial Analysis.

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    RATIONALE: Whether COVID patients may benefit from extracorporeal membrane oxygenation (ECMO) compared with conventional invasive mechanical ventilation (IMV) remains unknown. OBJECTIVES: To estimate the effect of ECMO on 90-Day mortality vs IMV only Methods: Among 4,244 critically ill adult patients with COVID-19 included in a multicenter cohort study, we emulated a target trial comparing the treatment strategies of initiating ECMO vs. no ECMO within 7 days of IMV in patients with severe acute respiratory distress syndrome (PaO2/FiO2 <80 or PaCO2 ≄60 mmHg). We controlled for confounding using a multivariable Cox model based on predefined variables. MAIN RESULTS: 1,235 patients met the full eligibility criteria for the emulated trial, among whom 164 patients initiated ECMO. The ECMO strategy had a higher survival probability at Day-7 from the onset of eligibility criteria (87% vs 83%, risk difference: 4%, 95% CI 0;9%) which decreased during follow-up (survival at Day-90: 63% vs 65%, risk difference: -2%, 95% CI -10;5%). However, ECMO was associated with higher survival when performed in high-volume ECMO centers or in regions where a specific ECMO network organization was set up to handle high demand, and when initiated within the first 4 days of MV and in profoundly hypoxemic patients. CONCLUSIONS: In an emulated trial based on a nationwide COVID-19 cohort, we found differential survival over time of an ECMO compared with a no-ECMO strategy. However, ECMO was consistently associated with better outcomes when performed in high-volume centers and in regions with ECMO capacities specifically organized to handle high demand. This article is open access and distributed under the terms of the Creative Commons Attribution Non-Commercial No Derivatives License 4.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/)

    COVID-19 symptoms at hospital admission vary with age and sex: results from the ISARIC prospective multinational observational study

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    Background: The ISARIC prospective multinational observational study is the largest cohort of hospitalized patients with COVID-19. We present relationships of age, sex, and nationality to presenting symptoms. Methods: International, prospective observational study of 60 109 hospitalized symptomatic patients with laboratory-confirmed COVID-19 recruited from 43 countries between 30 January and 3 August 2020. Logistic regression was performed to evaluate relationships of age and sex to published COVID-19 case definitions and the most commonly reported symptoms. Results: ‘Typical’ symptoms of fever (69%), cough (68%) and shortness of breath (66%) were the most commonly reported. 92% of patients experienced at least one of these. Prevalence of typical symptoms was greatest in 30- to 60-year-olds (respectively 80, 79, 69%; at least one 95%). They were reported less frequently in children (≀ 18 years: 69, 48, 23; 85%), older adults (≄ 70 years: 61, 62, 65; 90%), and women (66, 66, 64; 90%; vs. men 71, 70, 67; 93%, each P &lt; 0.001). The most common atypical presentations under 60 years of age were nausea and vomiting and abdominal pain, and over 60 years was confusion. Regression models showed significant differences in symptoms with sex, age and country. Interpretation: This international collaboration has allowed us to report reliable symptom data from the largest cohort of patients admitted to hospital with COVID-19. Adults over 60 and children admitted to hospital with COVID-19 are less likely to present with typical symptoms. Nausea and vomiting are common atypical presentations under 30 years. Confusion is a frequent atypical presentation of COVID-19 in adults over 60 years. Women are less likely to experience typical symptoms than men

    Prise en charge de la tuberculose multi-résistante en Belgique :aspects thérapeutiques et organisationnels innovants

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    La tuberculose est une maladie infectieuse qui reste un problĂšme de santĂ© publique majeur au XXIĂšme siĂšcle. Transmise d’homme Ă  homme par voie aĂ©rienne, elle cause chaque annĂ©e plus de 10.000.000 nouveaux cas dans le monde et est responsable de prĂšs de 2.000.000 de dĂ©cĂšs. Sa rĂ©partition est trĂšs hĂ©tĂ©rogĂšne. Son incidence est la plus Ă©levĂ©e dans les pays Ă  revenus faibles et moyens. Dans les pays Ă  revenus Ă©levĂ©s, la maladie se concentre dans les grandes villes oĂč elle touche prĂ©fĂ©rentiellement les personnes prĂ©carisĂ©es.MalgrĂ© le dĂ©ploiement de nouveaux outils diagnostiques et la dĂ©couverte de nouveaux mĂ©dicaments, l’incidence de la tuberculose ne diminue que trĂšs lentement. Les principales raisons de sa persistance sont l’inĂ©galitĂ© de l’accĂšs aux soins dans le monde et l’émergence de tuberculoses multi-rĂ©sistantes.Ces formes rĂ©sistantes sont plus difficiles Ă  guĂ©rir et nĂ©cessitent Ă  l’heure actuelle des traitements trĂšs longs et grevĂ©s d’effets secondaires potentiellement sĂ©vĂšres. Dans certains cas, le germe est tellement rĂ©sistant que la maladie peut s’avĂ©rer incurable.Si la tuberculose multi-rĂ©sistante est beaucoup plus frĂ©quente dans les pays les plus financiĂšrement dĂ©munis, elle peut Ă©galement Ă©merger dans les pays Ă  revenus Ă©levĂ©s si les efforts en matiĂšre de prĂ©vention et de traitement ne sont pas renforcĂ©s. Par ailleurs, les mouvements migratoires et, parfois, le tourisme mĂ©dical, favorisent la dispersion de ces cas de tuberculose multi-rĂ©sistante partout dans le monde.La premiĂšre partie de mon travail est consacrĂ©e Ă  la description de la tuberculose, l’historique, l’épidĂ©miologie actuelle, la prise en charge diagnostique et thĂ©rapeutique et les facteurs mĂ©dicaux et sociaux responsables de sa persistance.La deuxiĂšme partie dĂ©crit la problĂ©matique de la tuberculose multi-rĂ©sistante :Ă©pidĂ©miologie, dynamique de transmission, prise en charge diagnostique et thĂ©rapeutique. Les barriĂšres au contrĂŽle de la tuberculose, en particulier sa forme rĂ©sistante sont mises en Ă©vidence. La maladie est difficile Ă  diagnostiquer, nĂ©cessitant des techniques spĂ©cifiques et coĂ»teuses et des infra-structures rĂ©pondant Ă  des normes de biosĂ©curitĂ© strictes. Le traitement est long et implique une collaboration complĂšte et durable du patient. Sur le plan social, la tuberculose est un paradigme de maladie sociale, touchant principalement des personnes dĂ©favorisĂ©es qui ne bĂ©nĂ©ficient pas de conditions de vie saines et des personnes dĂ©placĂ©es suite aux flux migratoires. Ces malades sont plus difficiles Ă  soigner et nĂ©cessitent toute l’attention des politiques de santĂ© publique, tant dans leur pays d’origine que dans leur pays d’accueil.La derniĂšre partie de mon travail est consacrĂ©e Ă  la prise en charge de la tuberculose multi-rĂ©sistante en Belgique, et en particulier Ă  l’hĂŽpital Saint-Pierre, considĂ©rĂ© comme le centre de rĂ©fĂ©rence Ă  Bruxelles. A partir du milieu des annĂ©es 90, des cas de tuberculose multi-rĂ©sistante ont Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement diagnostiquĂ©s en Belgique. Au cours des 10 derniĂšres annĂ©es, entre 10 et 20 nouveaux cas y ont Ă©tĂ© traitĂ©s chaque annĂ©e, les patients prĂ©sentant les profils de rĂ©sistance les plus sĂ©vĂšres Ă©tant orientĂ©s prĂ©fĂ©rentiellement vers l’hĂŽpital Saint-Pierre. La centralisation de ces cas dans notre service nous a amenĂ©s Ă  innover sur le plan thĂ©rapeutique et Ă  proposer un modĂšle de prise en charge adaptĂ© au contexte Ă©pidĂ©miologique local.Concernant les aspects thĂ©rapeutiques, nous avons contribuĂ© Ă  Ă©tablir le rĂŽle potentiel d’une association carbapĂ©nĂšme-inhibiteur de ÎČ-lactamase dans le traitement de la tuberculose multi-rĂ©sistante. La thĂ©orie qui sous-tend ce traitement expĂ©rimental est exposĂ©e :mĂ©canisme d’action, Ă©tudes in-vitro, modĂšle animal et Ă©tudes cliniques « princeps ». Les donnĂ©es de notre cohorte de patients prĂ©sentant une tuberculose ultra-rĂ©sistante et traitĂ©s par une combinaison de drogues contenant l’association mĂ©ropĂ©nĂšme-acide clavulanique sont exposĂ©es.DĂšs 2009, l’association mĂ©ropĂ©nĂšme-acide clavulanique a Ă©tĂ© introduite dans le traitement empirique de nos patients atteints de tuberculose rĂ©sistante Ă  pratiquement tous les antituberculeux. Suite aux rĂ©sultats favorables obtenus chez les premiers patients, nous avons continuĂ© Ă  administrer ce traitement aux patients pour lesquels un traitement actif ne pouvait pas ĂȘtre proposĂ© avec l’arsenal thĂ©rapeutique connu. A ce jour, une cohorte de 18 patients a Ă©tĂ© constituĂ©e. La revue rĂ©trospective de ces cas montre un taux de succĂšs de traitement de 83%, avec une durĂ©e de follow-up sans rechute de 4 ans. Ces rĂ©sultats sont trĂšs largement supĂ©rieurs aux 26% de succĂšs thĂ©rapeutiques rapportĂ©s en 2016 par l’Organisation Mondiale de la SantĂ© pour la cohorte de tuberculoses prĂ©sentant des profils de rĂ©sistance analogues. La mortalitĂ© (10%) est Ă©galement infĂ©rieure Ă  celle de cohorte de l’OMS (30%). C’est par ailleurs la premiĂšre Ă©tude qui fournit des chiffres de suivi sur une pĂ©riode de quelques annĂ©es aprĂšs la fin du traitement.Nos 18 cas ont Ă©galement Ă©tĂ© repris dans une Ă©tude internationale multi-centrique comparant l’évolution de patients prĂ©sentant une tuberculose multi-rĂ©sistante selon qu’ils reçoivent, ou non, le mĂ©ropĂ©nĂšme-acide clavulanique dans leur traitement. Dans cette Ă©tude, Ă©galement observationnelle et rĂ©trospective, les patients qui ont reçu l’association mĂ©ropĂ©nĂšme-acide clavulanique dans leur traitement prĂ©sentaient des tuberculoses causĂ©es par des germes beaucoup plus rĂ©sistants que les patients du groupe contrĂŽle. Parmi ces patients Ă  haut risque d’échec thĂ©rapeutique, le taux de succĂšs du traitement est identique Ă  celui des patients prĂ©sentant une tuberculose moins rĂ©sistante. Comme les deux groupes ne sont pas comparables, une conclusion ferme ne peut pas ĂȘtre tirĂ©e. Les rĂ©sultats suggĂšrent cependant qu’une combinaison thĂ©rapeutique incluant l’association mĂ©ropĂ©nĂšme-acide clavulanique peut diminuer le risque d’échec de traitement des tuberculoses avec un profil de rĂ©sistance sĂ©vĂšre. La revue de la littĂ©rature montre qu’aucune Ă©tude prospective contrĂŽlĂ©e sur l’usage des associations carbapĂ©nĂšme-inhibiteur de ÎČ-lactamase dans le traitement la tuberculose n’a Ă©tĂ© publiĂ©e. En effet, ce traitement, lourd et coĂ»teux dans sa forme parentĂ©rale actuelle, convient mal Ă  une Ă©tude contrĂŽlĂ©e avec groupe placebo. Les centres qui ont utilisĂ© une association carbapĂ©nĂšme-inhibiteur de ÎČ-lactamase l’ont administrĂ©e, comme nous, en dernier recours.Sur base de nos rĂ©sultats et de ceux collectĂ©s dans quelques autres centres, des indications potentielles d’une association carbapĂ©nĂšme-inhibiteur de ÎČ-lactamase dans la tuberculose multi-rĂ©sistante sont proposĂ©es :tuberculose causĂ©e par un germe rĂ©sistant Ă  pratiquement tous les antituberculeux, mĂ©ningite causĂ©e par une tuberculeuse multi-rĂ©sistante ou effets secondaires limitants des autres molĂ©cules disponibles.Les risques liĂ©s Ă  une utilisation non contrĂŽlĂ©e d’un antibiotique Ă  spectre aussi large que celui des carbapĂ©nĂšmes sont discutĂ©s.Concernant les aspects organisationnels, nous proposons un modĂšle de prise en charge de la tuberculose multi-rĂ©sistante centralisĂ© et centrĂ© sur le patient. Cette approche est diffĂ©rente du traitement ambulatoire privilĂ©giĂ© par l’Organisation Mondiale de la SantĂ© dans les pays Ă  ressources faibles.En effet, la plupart des cas de TB rĂ©sistantes que nous diagnostiquons sont des personnes prĂ©carisĂ©es, migrants sans papiers ou demandeurs d’asile. Ils constituent la population la plus difficile Ă  soigner et se concentrent dans les grandes villes oĂč le risque de transmission est important. Pour aider les patients Ă  terminer leur traitement et guĂ©rir ainsi que pour rĂ©duire le risque de transmission de la TB MDR au sein de la communautĂ©, nous avons choisi de maintenir les patients hospitalisĂ©s en isolement respiratoire aussi longtemps qu’il y a un risque de transmission et de leur fournir le traitement dans le service de maladies infectieuses jusqu’à ce qu’une prise en charge ambulatoire soit possible. Cette approche centralisĂ©e nous a permis d’acquĂ©rir de l’expĂ©rience dans la prise en charge de cette maladie, rare dans notre pays, et nous a donnĂ© la possibilitĂ© d’instaurer des traitements empiriques lourds chez des patients dont le pronostic vital Ă©tait menacĂ©. Si les excellents rĂ©sultats de traitement semblent justifier ce modĂšle de soins, l’hospitalisation prolongĂ©e dans un service aigu n’est pas sans inconvĂ©nient. D’une part, il s’agit de soins coĂ»teux qui rĂ©duisent la disponibilitĂ© de lits aigus pendant de longues pĂ©riodes. D’autre part, lorsque les patients refusent l’isolement respiratoire, les soignants sont confrontĂ©s Ă  un dilemme Ă©thique entre le respect de la libertĂ© individuelle et la protection de la communautĂ©. La crĂ©ation d’une unitĂ© spĂ©cifique, sorte de sanatorium moderne, dĂ©diĂ©e aux patients prĂ©sentant une tuberculose multi-rĂ©sistante est une rĂ©ponse qui nous semble proportionnĂ©e aux enjeux. Tous les patients, y compris les plus dĂ©favorisĂ©s, y bĂ©nĂ©ficieront d’un traitement individualisĂ© de qualitĂ© et de conditions de sĂ©jour plus humaines. SituĂ©e sur le campus d’un hĂŽpital de rĂ©fĂ©rence pour la tuberculose, cette entitĂ© permettra Ă©galement de poursuivre des activitĂ©s d’enseignement et de recherche dans ce domaine.Doctorat en Sciences biomĂ©dicales et pharmaceutiques (MĂ©decine)info:eu-repo/semantics/nonPublishe

    HIV ET VACCINS

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    SCOPUS: re.jinfo:eu-repo/semantics/publishe

    Lipids, lipodystrophy, and AIDS

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    The widespread use of combined antiretroviral therapies has greatly reduced morbidity and mortality in HIV-infected patients. Although the success of combination therapy has created hope for long-term treatment, the extensive use of these highly active antiretroviral therapies (HAART) has also uncovered previously uncharacterized adverse drug reactions.SCOPUS: ch.binfo:eu-repo/semantics/publishe

    Amikacin-induced hypomagnesaemic tetany complicating multidrug-resistant tuberculosis treatment.

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    LetterSCOPUS: le.jinfo:eu-repo/semantics/publishe

    Lipides et SIDA

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    SCOPUS: ar.jinfo:eu-repo/semantics/publishe

    In reply: Synergy between amoxicillin and meropenem/ clavulanate in drug-resistant tuberculosis

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    SCOPUS: le.jinfo:eu-repo/semantics/publishe

    Dolutegravir as a trigger for DRESS syndrome?

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    Dolutegravir is an increasingly-used second-generation human immunodeficiency virus integrase strand transfer inhibitor. Drug Reaction with Eosinophilia and Systemic Symptoms (DRESS) syndrome has been described in several patients treated with raltegravir but to our knowledge, there is no previous report of DRESS syndrome associated with dolutegravir.SCOPUS: ar.jinfo:eu-repo/semantics/publishe
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