69 research outputs found

    Estimation de la contribution des Ă©missions Îhiculaires Ă  l'Ă©chappement et hors-Ă©chappement aux teneurs atmosphĂ©riques en PM10 par Positive Matrix Factorization (PMF)

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    The goal of this work is the development of a methodology allowing the assessment of road traffic exhaust and non-exhaust contributions (resuspension of road dusts, from brakes, tyres and road-surface-wear, from the corrosion of vehicle components...) to PM10 in an urban site. The approach used source apportionment modelling by PMF (Positive Matrix Factorization) with a chemical data set including chemical tracers. These data are obtained thanks to filter samples collected during short-time periods (4h temporal resolution). This study also includes the simultaneous sampling of chemical species on an urban background site (Grenoble-Les FrĂȘnes, France) and on a roadside site (Grenoble-Echirolles, France). This combination leads to accurate determination of traffic indicators sources. Finally, the source apportionment using PMF applied to this database gives possible contribution of sources to PM10. Results show that the road traffic source contribution to PM10 (exhaust + non-exhaust sources) was on average 34% and ranged from about 57% during the rush hours to 14% during less busy periods. Non-exhaust contribution is on average equivalent to the exhaust one.L'objectif de cette Ă©tude est de tester une mĂ©thodologie permettant de dĂ©terminer les contributions respectives aux teneurs atmosphĂ©riques en PM10 des Ă©missions Îhiculaires Ă  l'Ă©chappement et hors Ă©chappement (abrasion des freins, des pneus et de la route, remise en suspension des poussiĂšres de la chaussĂ©e...) dans un milieu urbain. La stratĂ©gie adoptĂ©e est d'appliquer une mĂ©thode de dĂ©convolution des sources par un modĂšle statistique d'analyses multivariĂ©es (PMF, Positive Matrix Factorization) sur un jeu de donnĂ©es chimiques obtenues avec des filtres collectĂ©s sur des durĂ©es rĂ©duites (4h) et comprenant des traceurs spĂ©cifiques. Les prĂ©lĂšvements ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s simultanĂ©ment sur un site de fond urbain (Grenoble-Les FrĂȘnes, France) et sur un site de proximitĂ© automobile (Grenoble-Échirolles, France). La discrimination des sources et la quantification de leur contribution par PMF sont ensuite obtenues sur la base de donnĂ©es Ă©tablie. Les rĂ©sultats montrent que les Ă©missions Îhiculaires Ă  l'Ă©chappement et hors Ă©chappement contribuent en moyenne Ă  34 % des PM10 et jusqu'Ă  57 % durant les heures de pointe, contre seulement 14 % durant les heures creuses. Sur la pĂ©riode de mesure, les Ă©missions hors Ă©chappement sont en moyenne Ă©quivalentes aux Ă©missions Ă  l'Ă©chappement pour le site d'Ă©tude de proximitĂ© trafic

    Too hot or too disturbed? Temperatures more than hikers affect circadian activity of females in northern chamois

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    Recreational activities often result in a spatial and/or temporal activity shift in wildlife because perceived as a risk. With the concurrent development of outdoors activities and increase in temperatures due to climate change, mountain species face increasing pressures in terms of managing their activity pattern to both limit risk exposure and reduce thermal discomfort. We investigated how female northern chamois (Rupicapra rupicapra rupicapra) adjust their summer circadian activity to spatio-temporal variations of both temperatures and hikers. Chamois behaviour was more affected by high temperatures than by hikers' disturbance. During the hottest days, they shifted their activity peak earlier in the morning (17 minutes earlier), were more active at night (+22%), less active during daytime (-10%), and had longer morning and evening peaks (+60 minutes and +20 minutes, respectively) compared to the coldest days. These behavioural adjustments led to a global activity only slightly different during the hottest (+5%) compared to coldest days. Conversely, hikers' disturbance had weak effects on activity levels and on the timing of activity peaks. This i

    Prise de dĂ©cision interprofessionnelle partagĂ©e lors des transitions entre le stationnaire et l’ambulatoire

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    Les passages d’une institution stationnaire aux services ambulatoires sont des moments critiques pour la continuitĂ© du suivi des patients. La faisabilitĂ© de processus transitionnels incluant les patients, leurs professionnels de l’ambulatoire et du stationnaire, a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e dans une unitĂ© d’accueil temporaire

    Gilets Jaunes : Le pari gagné de l'existence médiatique?

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    Depuis un an, notre Ă©quipe de recherche a tentĂ© de saisir les rĂ©percussions du mouvement inĂ©dit des Gilets jaunes en analysant Ă  trois reprises, et Ă  des moments spĂ©cifiques, des corpus issus des rĂ©seaux sociaux, d’articles de presse, ou de leur Vrai dĂ©bat.Nos rĂ©sultats ont mis en avant trois moments clĂ©s: d’abord une focalisation de la presse sur le conflit d’usage gĂ©nĂ©rĂ© par la taxe sur le diesel accompagnĂ©e d’un effet de sidĂ©ration et d’une tentative de lire le mouvement Ă  travers le prisme des clivages politiques traditionnels ; dans un deuxiĂšme temps un accroissement de la place accordĂ©e Ă  la parole des Gilets jaunes et un appel Ă  des experts pour comprendre le mouvement; enfin, la dilution des Gilets jaunes dans l’agenda politique classique notamment au profit du Grand dĂ©bat national.Un an aprĂšs le dĂ©but du mouvement il nous a semblĂ© utile de faire le point sur son traitement mĂ©diatique d’un point de vue longitudinal. Pour ce faire nous avons Ă©largi la focale en incluant dans notre Ă©chantillon 64 titres de la presse quotidienne, dont 20 de la presse nationale (PQN), 42 de la presse quotidienne rĂ©gionale et dĂ©partementale (PQR) et deux agences de presses (l’AFP et Reuters).Nous avons Ă©galement allongĂ© la pĂ©riode analysĂ©e. Via la base de donnĂ©es Europresse, nous avons collectĂ© tous les articles comportant les mots “gilets jaunes” entre le 28 octobre 2018 et le 30 juin 2019. Au total, ce sont 117 351 articles qui ont Ă©tĂ© rassemblĂ©s dans un corpus de plus de 50 millions de mots.Pour analyser ce gros corpus nous avons utilisĂ© le logiciel libre d’analyse statistique de donnĂ©es textuelles Iramuteq – dĂ©veloppĂ© par Pierre Ratinaud au sein du LERASS. Cette approche permet de dĂ©gager les grands thĂšmes abordĂ©s dans les articles de presse analysĂ©s ainsi que la chronologie de leur apparition. Nous avons par la suite croisĂ© ces informations avec diffĂ©rentes variables comme le nom ou le type de journal, la quantitĂ© d’articles produits, etc.L’ensemble de ces donnĂ©es nous permet d’avoir une vue d’ensemble du traitement des Gilets jaunes par la presse afin d'Ă©clairer les logiques qui prĂ©sident au choix des sujets et des cadrages privilĂ©giĂ©s, la temporalitĂ© du travail journalistique et ses angles morts.Nous avons choisi de conduire Ă  la fois une lecture thĂ©matique et une lecture chronologique du corpus. La lecture thĂ©matique permet de dresser un Ă©ventail, de donner une vue d’ensemble des thĂšmes les plus investis par la presse en relation (plus ou moins proche) avec les Gilets jaunes. La lecture chronologique vient quant Ă  elle Ă©clairer la rĂ©partition temporelle de ces thĂ©matiques. Elle vient souligner des phĂ©nomĂšnes de continuitĂ© mais surtout de discontinuitĂ© dans le traitement global opĂ©rĂ© par la presse.PrĂ©cisons dĂšs Ă  prĂ©sent que les observations portĂ©es dans ce rapport ne sont qu’un point d’étape, un dĂ©frichage prĂ©alable Ă  un long travail d’analyse en finesse d’un corpus dense et complexe. Par exemple, si des diffĂ©rences de traitement existent trĂšs certainement d’un titre Ă  l’autre, le prĂ©sent travail ne peut que les Ă©voquer de façon allusive

    Gilets Jaunes : Le pari gagné de l'existence médiatique?

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    Depuis un an, notre Ă©quipe de recherche a tentĂ© de saisir les rĂ©percussions du mouvement inĂ©dit des Gilets jaunes en analysant Ă  trois reprises, et Ă  des moments spĂ©cifiques, des corpus issus des rĂ©seaux sociaux, d’articles de presse, ou de leur Vrai dĂ©bat.Nos rĂ©sultats ont mis en avant trois moments clĂ©s: d’abord une focalisation de la presse sur le conflit d’usage gĂ©nĂ©rĂ© par la taxe sur le diesel accompagnĂ©e d’un effet de sidĂ©ration et d’une tentative de lire le mouvement Ă  travers le prisme des clivages politiques traditionnels ; dans un deuxiĂšme temps un accroissement de la place accordĂ©e Ă  la parole des Gilets jaunes et un appel Ă  des experts pour comprendre le mouvement; enfin, la dilution des Gilets jaunes dans l’agenda politique classique notamment au profit du Grand dĂ©bat national.Un an aprĂšs le dĂ©but du mouvement il nous a semblĂ© utile de faire le point sur son traitement mĂ©diatique d’un point de vue longitudinal. Pour ce faire nous avons Ă©largi la focale en incluant dans notre Ă©chantillon 64 titres de la presse quotidienne, dont 20 de la presse nationale (PQN), 42 de la presse quotidienne rĂ©gionale et dĂ©partementale (PQR) et deux agences de presses (l’AFP et Reuters).Nous avons Ă©galement allongĂ© la pĂ©riode analysĂ©e. Via la base de donnĂ©es Europresse, nous avons collectĂ© tous les articles comportant les mots “gilets jaunes” entre le 28 octobre 2018 et le 30 juin 2019. Au total, ce sont 117 351 articles qui ont Ă©tĂ© rassemblĂ©s dans un corpus de plus de 50 millions de mots.Pour analyser ce gros corpus nous avons utilisĂ© le logiciel libre d’analyse statistique de donnĂ©es textuelles Iramuteq – dĂ©veloppĂ© par Pierre Ratinaud au sein du LERASS. Cette approche permet de dĂ©gager les grands thĂšmes abordĂ©s dans les articles de presse analysĂ©s ainsi que la chronologie de leur apparition. Nous avons par la suite croisĂ© ces informations avec diffĂ©rentes variables comme le nom ou le type de journal, la quantitĂ© d’articles produits, etc.L’ensemble de ces donnĂ©es nous permet d’avoir une vue d’ensemble du traitement des Gilets jaunes par la presse afin d'Ă©clairer les logiques qui prĂ©sident au choix des sujets et des cadrages privilĂ©giĂ©s, la temporalitĂ© du travail journalistique et ses angles morts.Nous avons choisi de conduire Ă  la fois une lecture thĂ©matique et une lecture chronologique du corpus. La lecture thĂ©matique permet de dresser un Ă©ventail, de donner une vue d’ensemble des thĂšmes les plus investis par la presse en relation (plus ou moins proche) avec les Gilets jaunes. La lecture chronologique vient quant Ă  elle Ă©clairer la rĂ©partition temporelle de ces thĂ©matiques. Elle vient souligner des phĂ©nomĂšnes de continuitĂ© mais surtout de discontinuitĂ© dans le traitement global opĂ©rĂ© par la presse.PrĂ©cisons dĂšs Ă  prĂ©sent que les observations portĂ©es dans ce rapport ne sont qu’un point d’étape, un dĂ©frichage prĂ©alable Ă  un long travail d’analyse en finesse d’un corpus dense et complexe. Par exemple, si des diffĂ©rences de traitement existent trĂšs certainement d’un titre Ă  l’autre, le prĂ©sent travail ne peut que les Ă©voquer de façon allusive

    Interacting lethal and nonlethal human activities shape complex risk tolerance behaviors in a mountain herbivore

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    International audienceAnimals perceive human activities as risky and generally respond with fear-induced proactive behaviors to buffer the circadian patterns of lethal and nonlethal disturbances, such as diel migrations (DMs) between risky places during safe nighttime and safer places during risky daytime. However, such responses potentially incur costs through movement or reduced foraging time, so individuals should adjust their tolerance when human activities are harmless, through habituation. Yet this is a challenging cognitive task when lethal and nonlethal risks co-occur, forming complex landscapes of fear. The consequences of this human-induced complexity have, however, rarely been assessed. We studied the individual DM dynamics of chamois (Rupicapra rupicapra rupicapra), 89 GPS-tracked individual-years, from/to trails in the French Alps in areas with co-occurring lethal (hunting) and nonlethal (hiking and skiing) disturbances, with different intensities across seasons. We developed a conceptual framework relying on the risk-disturbance hypothesis and habituation to predict tolerance adjustments of chamois under various disturbance contexts and across contrasted seasonal periods. Based on spatial and statistical analyses combining periodograms and multinomial logistic models, we found that DM in relation to distance to a trail was a consistent response by chamois (similar to 85% of individuals) to avoid human disturbance during daytime, especially during the hiking and hunting periods. Such behavior revealed a low tolerance of most chamois to human activities, although there was considerable interindividual heterogeneity in DM. Interestingly, there was an increased tolerance among the most disturbed diel migrants, potentially through habituation, with chamois performing shorter DMs in areas highly disturbed by hikers. Crucially, chamois that were most human-habituated during the hiking period remained more tolerant in the subsequent harvesting period, which could increase their risk of being harvested. In contrast, individuals less tolerant to hiking performed longer DMs when hunting risk increased, and compared to hiking, hunting exacerbated the threshold distance to trails triggering DMs. No carryover effect of hunting beyond the hunting period was observed. In conclusion, complex human-induced landscapes of fear with co-occurring disturbances by nature-based tourism and hunting may shape unexpected patterns of tolerance to human activities, whereby animal tolerance could become potentially deleterious for individual survival
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