Analyse spatiale pour l'élaboration d'outils de diagnostic DCE : cas de l’IBGN et des indicateurs d’occupation du sol. Secteur de l’Azergues - Brévenne dans le Beaujolais (69)

Les rivières sont des systèmes très dynamiques et fragiles qui subissent les pressions positives ou négatives de l’occupation du sol. Ces pressions négatives altèrent la qualité de l’eau à différentes échelles et souvent de façon durable. Ainsi, la directive cadre européenne sur l’eau (DCE) a pour but de diagnostiquer l’état écologique des cours d’eau et d’identifier les causes d’altération pour établir des opérations de restauration pour atteindre le bon état écologique des milieux naturels d’ici 2015. Pour diagnostiquer les causes d’altérations physiques, leur évaluation est indispensable. Dès lors, la mise en place de modèles régionalisés ainsi qu’une typologie des cours d’eau va permettre de travailler à l’échelle d’hydro-écorégions. Cependant, ces modèles étant basés sur une échelle au 1/100000ème avec les données de Corine Land Cover, ils sont donc en limite d’utilisation au niveau des corridors rivulaires. Cette étude est fondée sur une méthode de classification de l’occupation du sol plus précise du corridor, reproductible et applicable sur de grands linéaires de cours d’eau. Elle intègre la Très Haute Résolution Spatiale (THRS) à l’aide d’une classification orientée objet et utilise des sources de données différentes dont les orthophotos et les images satellites. La cartographie issue de cette classification constitue la base du développement d’indicateurs spatialisés visant à construire des modèles Pression/Etat plus précis qui serviront aux acteurs et gestionnaires locaux (Agences de l’Eau et EPTB) à diagnostiquer les causes d’altérations de l’état écologique des cours d’eau. Les différents acteurs ont des objectifs variés qui dépendent de leur échelle d’action. Evaluer les impacts multi-échelle de l’occupation du sol sur la qualité de l'eau des rivières passe par la construction préalable d’indicateurs (indicateurs de qualité d’eau et indicateurs d’occupation du sol). Nous allons ici considérer deux échelles différentes, celle du bassin-versant et celle des corridors rivulaires. Cette étude se décompose en quatre chapitres : le premier décrit les attentes de la DCE ainsi que nos objectifs de travail. Le deuxième démontre l’influence de l’occupation du sol sur l’état écologique des cours d’eau, le troisième développe la méthodologie de caractérisation de l’occupation du sol dans les corridors rivulaires. Enfin, le dernier chapitre présente les résultats de ce travail appliqués sur le bassin versant de l’Azergues

Diminishing benefits of urban living for children and adolescents’ growth and development

Optimal growth and development in childhood and adolescence is crucial for lifelong health and well-being1–6. Here we used data from 2,325 population-based studies, with measurements of height and weight from 71 million participants, to report the height and body-mass index (BMI) of children and adolescents aged 5–19 years on the basis of rural and urban place of residence in 200 countries and territories from 1990 to 2020. In 1990, children and adolescents residing in cities were taller than their rural counterparts in all but a few high-income countries. By 2020, the urban height advantage became smaller in most countries, and in many high-income western countries it reversed into a small urban-based disadvantage. The exception was for boys in most countries in sub-Saharan Africa and in some countries in Oceania, south Asia and the region of central Asia, Middle East and north Africa. In these countries, successive cohorts of boys from rural places either did not gain height or possibly became shorter, and hence fell further behind their urban peers. The difference between the age-standardized mean BMI of children in urban and rural areas was <1.1 kg m–2 in the vast majority of countries. Within this small range, BMI increased slightly more in cities than in rural areas, except in south Asia, sub-Saharan Africa and some countries in central and eastern Europe. Our results show that in much of the world, the growth and developmental advantages of living in cities have diminished in the twenty-first century, whereas in much of sub-Saharan Africa they have amplified