Déterminants de l’Adoption des Variétés Améliorées de Maïs à l’Ouest du Burkina Faso

Le présent article vise à analyser les déterminants de l’adoption des variétés améliorées de maïs par les producteurs au Burkina Faso. Pour ce faire, des données quantitatives ont été collectées par enquête auprès de 386 chefs de ménage sélectionnés de manière raisonnée dans onze villages de la région de la Boucle du Mouhoun. L’approche contrefactuelle basée sur l’effet moyen de traitement (ATE) a été utilisée. Les résultats ont montré que les caractéristiques importantes dans la décision d’adopter ou non les variétés améliorées par les producteurs sont le rendement élevé, le goût de la variété, la faible exigence en nutriment, l’aptitude à la conservation et la résistance à la sécheresse. Les déterminants de l’adoption des variétés améliorées de maïs ont été le prix de vente élevé du maïs, la conservation facile des graines produites et la résistance aux attaques parasitaires. Le poids du maïs dans les cultures pratiquées et la contribution du revenu de maïs aux dépenses alimentaires ont favorisé l’adoption des variétés améliorées de maïs. Le taux commun d’adoption et d’exposition est de 62 % avec cependant un écart d’adoption important de (-17%). L’amélioration du niveau d’adoption des variétés améliorées de maïs passe par une intensification de la vulgarisation.   This paper aims to analyze the determinants of farmers' adoption of improved varieties of maize. To do this, quantitative data were collected by a survey of 386 randomly selected heads of household in eleven villages of the region of “Boucle du Mouhoun”. The counterfactual approach based on the average treatment effect (ATE) was applied. Results showed that important characteristics in farmers' decision to adopt or not improve varieties are high yield, taste of the variety, low nutrient requirements, storage qualities, and drought resistance. Determinants of the adoption of improved maize varieties are the high selling price of maize, ease of storage of the seed produced, and resistance to pest attack. The importance of maize in crops and the contribution of maize income to food expenditure have encouraged the adoption of improved maize varieties. The common rate of adoption and exposure is 62%, although there is a significant gap in adoption (-17%). To improve the level of adoption of improved maize varieties, extension efforts need to be strengthened

Déterminants de l’Adoption des Variétés Améliorées de Maïs dans la Région de la Boucle du Mouhoun au Burkina Faso

Le présent article vise à analyser les déterminants de l’adoption des variétés améliorées de maïs par les producteurs. Pour ce faire, des données ont été collectées auprès de 377 chefs de ménage répartis dans onze (11) villages de Ouarkoye et de Yaho, deux communes de la région de la Boucle du Mouhoun. L’approche contrefactuelle basée sur l’effet moyen de traitement (ATE) a été utilisée. Les résultats ont montré que les caractéristiques importantes dans la décision d’adopter ou non les variétés améliorées par les producteurs sont le rendement élevé, le goût de la variété, la faible exigence en nutriment, l’aptitude à la conservation et la résistance à la sécheresse. Les déterminants de l’adoption des variétés améliorées de maïs ont été le prix de vente élevé du maïs, la conservation facile des graines produites et la résistance aux attaques parasitaires. Le poids du maïs dans les cultures pratiquées et la contribution du revenu de maïs aux dépenses alimentaires ont favorisé l’adoption des variétés améliorées de maïs. Le taux commun d’adoption et d’exposition est de 62 % mais avec un écart d’adoption important de (-17%). L’amélioration du niveau d’adoption des variétés améliorées de maïs passe par une intensification de la vulgarisation.   The aim of this article is to analyze the determinants of the adoption of improved maize varieties by farmers. To do this, data were collected from 377 heads of household in eleven (11) villages in Ouarkoye and Yaho, two communes in the region of “Boucle du Mouhoun”. The counterfactual approach based on the average treatment effect (ATE) was used. The results showed that the important characteristics in farmers' decisions on whether or not to adopt improved varieties were high yield, the variety's taste, low nutrient requirements, keeping qualities and drought resistance. Determinants for the adoption of improved maize varieties were the high selling price of maize, the easy storage of the seeds produced and resistance to pest attacks. The importance of maize in the crops grown and the contribution of maize income to food expenditure encouraged the adoption of improved maize varieties. The common rate of adoption and exposure is 62%, but with a significant adoption gap of (-17%). To improve the level of adoption of improved maize varieties, extension efforts need to be stepped up

Déterminants de l’Adoption des Variétés Améliorées de Maïs dans la Région de la Boucle du Mouhoun au Burkina Faso

Le présent article vise à analyser les déterminants de l’adoption des variétés améliorées de maïs par les producteurs. Pour ce faire, des données ont été collectées auprès de 377 chefs de ménage répartis dans onze (11) villages de Ouarkoye et de Yaho, deux communes de la région de la Boucle du Mouhoun. L’approche contrefactuelle basée sur l’effet moyen de traitement (ATE) a été utilisée. Les résultats ont montré que les caractéristiques importantes dans la décision d’adopter ou non les variétés améliorées par les producteurs sont le rendement élevé, le goût de la variété, la faible exigence en nutriment, l’aptitude à la conservation et la résistance à la sécheresse. Les déterminants de l’adoption des variétés améliorées de maïs ont été le prix de vente élevé du maïs, la conservation facile des graines produites et la résistance aux attaques parasitaires. Le poids du maïs dans les cultures pratiquées et la contribution du revenu de maïs aux dépenses alimentaires ont favorisé l’adoption des variétés améliorées de maïs. Le taux commun d’adoption et d’exposition est de 62 % mais avec un écart d’adoption important de (-17%). L’amélioration du niveau d’adoption des variétés améliorées de maïs passe par une intensification de la vulgarisation.   The aim of this article is to analyze the determinants of the adoption of improved maize varieties by farmers. To do this, data were collected from 377 heads of household in eleven (11) villages in Ouarkoye and Yaho, two communes in the region of “Boucle du Mouhoun”. The counterfactual approach based on the average treatment effect (ATE) was used. The results showed that the important characteristics in farmers' decisions on whether or not to adopt improved varieties were high yield, the variety's taste, low nutrient requirements, keeping qualities and drought resistance. Determinants for the adoption of improved maize varieties were the high selling price of maize, the easy storage of the seeds produced and resistance to pest attacks. The importance of maize in the crops grown and the contribution of maize income to food expenditure encouraged the adoption of improved maize varieties. The common rate of adoption and exposure is 62%, but with a significant adoption gap of (-17%). To improve the level of adoption of improved maize varieties, extension efforts need to be stepped up

Effet de l’amélioration du pâturage naturel par l’introduction de Chamaecrista rotundifolia sur les propriétés chimiques du sol, la structure du pâturage, la production de biomasse et le stock semencier du sol

Land degradation is evident in arid ecosystems already weakened by climate variability. The natural rangelands that provide the bulk of livestock feed are no exception to this situation. Exploring strategies to improve the productivity of these natural rangelands is a palliative solution for livestock feeding. The overall objective of this study is to improve forage production by introducing a forage legume, Chamaecrista rotundifolia. Two experiments were carried out, one on a ferruginous soil and the other on a ferralitic soil. Two seeding densities of C. rotundifolia seeds were used. Fertilization of 100 kg/ha of triple superphosphate (46% P) was chosen for the plots. The results indicated that soil type, weeding at sowing and sowing density of the legume had significant effects on the number of C. rotundifolia plants/m² in the natural pasture three years after its introduction. The control treatments did not have seeds of C. rotundifolia in the two soil horizons surveyed (H0-10 cm and H 10-20 cm). The production of C. rotundifolia biomass was higher in august compared to the evaluation in july with an average production of 1811 kg DM/ha against a maximum of 1070 kg DM/ha in the month of july. The results of the biomass analysis showed a higher nitrogen content in C. rotundifolia compared to the other species on the same soils, which denotes the ability of C. rotundifolia to fix atmospheric nitrogen. Keywords: Fodder, Natural pastures, Restoration, Seed stock, Chamaecrista rotundifoliaLa dégradation des terres est une évidence dans les écosystèmes arides déjà fragilisés par la variabilité climatique. Les parcours naturels qui assurent l’essentiel de l’alimentation du bétail n’échappent pas à cette situation. Explorer des stratégies d’amélioration de la productivité de ces parcours naturels est une solution palliative à la résolution de l’alimentation du bétail. Cette étude a pour objectif global d’améliorer la production fourragère par l’introduction d’une légumineuse fourragère, Chamaecrista rotundifolia. Pour ce faire, deux dispositifs expérimentaux ont été installés, l'un sur un sol ferrugineux et l’autre sur un sol ferralitique. Deux densités de semis C. rotundifolia ont été utilisées. La fertilisation de 100 kg/ha de triple superphosphate (46% P) a été retenue pour les parcelles concernées. Les résultats indiquent que le type de sol, le désherbage au semis et la densité de semis de la légumineuse ont eu des effets significatifs sur le nombre de pieds de C. rotundifolia /m² dans le pâturage naturel trois ans après son introduction. Les traitements témoins ne comportent pas de semences de C. rotundifolia dans les deux horizons du sol prospectés (H0-10 cm et H 10-20 cm). La production de biomasse C. rotundifolia, a été plus élevée au mois d’août comparativement à l’évaluation au mois de juillet avec une production moyenne de 1811 kg MS/ha contre un maximum de 1070 kg MS/ha dans le mois de juillet. Les résultats de l’analyse de la biomasse montrent une teneur plus élevée en azote chez C. rotundifolia par rapport aux autres espèces et ce sur les mêmes sols, ce qui dénote de la capacité de C. rotundifolia à fixer l’azote atmosphérique. Mots-clés: Fourrage, Pâturages naturels, Restauration, Stock semencier, Chamaecrista rotundifoli

Effet de l’amélioration du pâturage naturel par l’introduction de Chamaecrista rotundifolia sur les propriétés chimiques du sol, la structure du pâturage, la production de biomasse et le stock semencier du sol

La dégradation des terres est une évidence dans les écosystèmes arides déjà fragilisés par la variabilité climatique. Les parcours naturels qui assurent l’essentiel de l’alimentation du bétail n’échappent pas à cette situation. Explorer des stratégies d’amélioration de la productivité de ces parcours naturels est une solution palliative à la résolution de l’alimentation du bétail. Cette étude a pour objectif global d’améliorer la production fourragère par l’introduction d’une légumineuse fourragère, Chamaecrista rotundifolia. Pour ce faire, deux dispositifs expérimentaux ont été installés, l'un sur un sol ferrugineux et l’autre sur un sol ferralitique. Deux densités de semis C. rotundifolia ont été utilisées. La fertilisation de 100 kg/ha de triple superphosphate (46% P) a été retenue pour les parcelles concernées. Les résultats indiquent que le type de sol, le désherbage au semis et la densité de semis de la légumineuse ont eu des effets significatifs sur le nombre de pieds de C. rotundifolia /m² dans le pâturage naturel trois ans après son introduction. Les traitements témoins ne comportent pas de semences de C. rotundifolia dans les deux horizons du sol prospectés (H0-10 cm et H 10-20 cm). La production de biomasse C. rotundifolia, a été plus élevée au mois d’août comparativement à l’évaluation au mois de juillet avec une production moyenne de 1811 kg MS/ha contre un maximum de 1070 kg MS/ha dans le mois de juillet. Les résultats de l’analyse de la biomasse montrent une teneur plus élevée en azote chez C. rotundifolia par rapport aux autres espèces et ce sur les mêmes sols, ce qui dénote de la capacité de C. rotundifolia à fixer l’azote atmosphérique. Mots-clés: Fourrage, Pâturages naturels, Restauration, Stock semencier, Chamaecrista rotundifoli

Temporal variation in body measurements in three Taurine cattle populations of Burkina Faso supports introgression of Zebu genes into West African Taurine cattle

A total of 769 adult females belonging to 3 taurine and one zebu cattle populations sampled in 3 provinces of Burkina Faso were assessed for 19 body measurements during two different years (2014 and 2018). The aim of this research was to identify temporal morphological variation in cattle bred in the humid southern zones to obtain empirical evidence supporting a possible introgression of zebu cattle genes into Gourounsi and Lobi taurine cattle breeds. Zebu cattle samples were used as out-group for both 2014 and 2018 subsets. Least square means of body measurements allowed to classify Burkina Faso taurine cattle into three subgroups according to body size (Gourounsi–Sanguié –GourS-, Gourounsi-Nahouri –GourN- and Lobi from the tallest to the smallest respectively). Principal Component Analysis suggested that in 2014, taurine populations were structured. Dispersion map constructed using the two first factors informed that the GourS population was well separated from both the Lobi and the GourN, which, in turn, overlapped. However, in 2018 a strong signal of homogenization was identified, with GourN partially overlapping the other two populations. Linear Discriminant Analysis suggested that about 20% of both GourS and GourN individuals were reciprocally misclassified. Clues for such increase have been pointed out by MANOVA analysis. Although on 2014, Lobi cattle was clearly smaller than Gourounsi and both GourS and GourN populations showed clear differences on body traits, on 2018 it could be assessed an increase in size in Lobi cattle and a strong homogenization signal within Gourounsi cattle. Zebu cattle gene flow southwards in Burkina Faso is likely to have caused these changes, suggesting a fast erosion of taurine cattle genetic background. Keywords: Body traits, quantitative traits, Gourounsi cattle, Lobi, Burkina Faso

Diagnostic moléculaire du Cytomégalovirus (CMV), de l’herpès virus humain de type 6 (HHV6) et d’Epstein-Barr virus (EBV) par PCR en temps réel chez les femmes enceintes VIH séropositives et séronégatives à Ouagadougou, Burkina Faso

Introduction: les herpès virus EBV, CMV et HHV-6 sont des virus qui évoluent sous le modèle pandémique et sont responsables d’infections congénitales pouvant provoquer des séquelles graves chez les nouveau-nés. L’objectif de cette étude était de déterminer les prévalences de CMV, EBV et HHV-6 chez les femmes enceintes VIH(+) et VIH(-) à Ouagadougou. Méthodes: dans cette étude 200 échantillons de plasma sanguin de femmes enceintes dont 100 femmes VIH(+) et 100 femmes VIH(-) ont été diagnostiqués par PCR multiplex en temps réel pour les trois infections (EBV, CMV et HHV-6). Résultats: sur l’ensemble des 200 échantillons analysés, 18 (9,0%) étaient positifs à au moins un des trois virus, 12 (6,0%) étaient positifs au EBV, 13 (6,5%) au CMV et 12 (6,0%) positifs au HHV-6. Parmi les 18 cas d’infections, nous avons trouvé 10 cas (55,6%) de coïnfections dont 90,0% (9/10) d’infection multiple EBV/CMV/HHV6 et 10,0% de coinfection EBV/HHV6. Le taux d’infection HHVs était plus élevé chez les femmes VIH(-) que celles VIH(+) (12,0% versus 6,0%). Parmi les VIH(+), la PCR a révélé 7,1% (soit 6/85) d’infection HHVs chez celles qui n’étaient pas sous ARV contre 0% chez celles sous ARV. Conclusion: les herpès virus sont fréquents chez les femmes enceintes au Burkina Faso et pourraient constituer une menace chez ces dernières à cause des complications et des risques d’infection pour le nouveau-né.The Pan African Medical Journal 2016;2

Food tree species selection for nutrition-sensitive forest landscape restoration in Burkina Faso

Modern food systems push agriculture to focus on a small number of commercial crops, while there is a very large diversity of untapped edible plants that could be used to address food security and nutrition. Poor and monotonous diets are closely linked to the complex burden of multiple forms of malnutrition and dietary risk. In some contexts, such as West Africa, micronutrient deficiency risks are particularly pronounced. Hence, there is an urgent need to provide people with healthy diets supported by sustainable food systems. Within this context, using nutrition-sensitive forest landscape restoration to combat environmental degradation could contribute towards ensuring the year-round availability of nutritious tree-based food

Production performance of the peri-urban and urban dairy farms in the commune of Fada N'Gourma in Burkina Faso

La présente étude a pour objectif principal de diagnostiquer le maillon de la production à l’échelle de la ferme de la chaine de valeur lait dans le bassin laitier de Fada- N’Gourma. Pour ce faire, une enquête rétrospective de l’année 2020 a été effectuée auprès de 65 exploitations laitières choisies grâce à la méthode de boule de neige. Elle a concerné les éleveurs laitiers des sites de Kikideni, Kouaré et de la ville de Fada. Il en ressort que dans la zone d’étude, la taille moyenne des troupeaux est de 23 têtes avec un noyau laitier moyen de 4 têtes. La race Zébu peulh est la race la plus représentée dans les noyaux laitiers. Les métisses de races exotiques bien que peu représentées, sont surtout rencontrées en zone urbaine. Les performances laitières par vache par jour varient en fonction des saisons avec un pic en pleine saison pluvieuse. Le prix de vente du litre de lait varie très peu dans l’année. L’analyse typologique montre trois (3) groupes de producteurs laitiers dans la zone urbaine et périurbaine de Fada N’Gourma: les élevages de types traditionnels, ceux de type périurbain et ceux de type urbain. Parmi les facteurs ayant une influence sur le niveau de production, il y a la présence de métisses de race exotiques, la pratique de la production fourragère, l’achat important de SPAI, la formation des producteurs et l’effectif supérieur à 50 têtes. Les performances des troupeaux des élevages périurbains et urbains de Fada ont été comparables à celles des troupeaux de la sous-région Ouest Africaine. Mots-clés: Elevage laitier, Elevage semi-intensif, Zébu peulh, LaiteriesThe main objective of this study was to diagnose on a farm level the production link of the milk value chain in the Gourma dairy basin. For this purpose, a retrospective survey of the year 2020 was carried out with 65 dairy farms. It concerned the dairy farmers of the sites of Kikideni, Kouaré and the city of Fada. It appears that the majority of breeders are from the Peulh ethnicity. In the study area, the average size of the herds is 23 heads with an average dairy nucleus of 4 heads. The Zébu Peulh race is the most represented race in the dairy nuclei. The mestizos of exotic races although little represented, are mainly encountered in urban areas. The dairy performance per cow per day vary depending on the seasons with a peak in full rainy season. The sale price of the liter of milk varies very little. The typological analysis showed three (3) groups of dairy producers in the urban and peri-urban area of Fada N’Gourma. Among the factors with an influence on the level of production, there is the presence of crosses with exotic breeds, the practice of fodder production, the high purchase of spai, the training of producers and a heard greater than 50 heads. The performance of the herds of the peri-urban and urban farms in Fada were comparable to those of the herds of the West African sub-region. Key words: Dairy farming, Semi-intensive livestock farming, Zebu peulh, Dairies, Snowball metho

Revisiting plant conservation on wooded shrines by a transversal approach: "Core" vs. "satellite" species and anthropological knowledge in Bwaba land, Burkina Faso

Studies on plant conservation in sacred groves provide mixed results, with some showing their effectiveness while others do not. We argue that beyond the variety of field cases, studies usually suffer from overrating rare species and insufficient consideration of societal data. The sacred sites of Bondoukuy department in Bwaba cultural area (Burkina Faso) were geo-referenced and measured; the most abundant ligneous species were listed and their abundance recorded. Their conservation status and dynamics were assessed based on the core vs. satellite species model of Hanski. Data interpretations relied on the phytogeographical affinities of abundant species and on anthropological knowledge of the Bwaba society. The vast majority of shrines were less than 1 ha, located in or near villages in specific landscape features, and covered with trees. The most abundant species of shrines belonged mostly to local phytochories, but were subject to rather high anthropisation. The results support the concept that wooded shrines preserve local biodiversity, but indicate threats from an invasive alien species. The location and condition of shrines appeared to be constitutive features: the Bwaba system of thought involves a series of sacred sites (with and without trees) located in remarkable features of the landscape, and their way of life has resulted in the proximity of these sites to the villages. The beliefs that promote plant cover conservation do so only to a certain extent and regardless of the species content, which raises the concern that alien species may upset the established communities. These beliefs have led the Bwaba to choose the most humid environments in which to set up their wooded shrines, which is interesting from a conservation perspective. The study advocates for a better consideration of social data to identify the key elements of the dynamics of the vegetation of sacred groves