Le présent article vise à analyser les déterminants de l’adoption des variétés améliorées de maïs par les producteurs. Pour ce faire, des données ont été collectées auprès de 377 chefs de ménage répartis dans onze (11) villages de Ouarkoye et de Yaho, deux communes de la région de la Boucle du Mouhoun. L’approche contrefactuelle basée sur l’effet moyen de traitement (ATE) a été utilisée. Les résultats ont montré que les caractéristiques importantes dans la décision d’adopter ou non les variétés améliorées par les producteurs sont le rendement élevé, le goût de la variété, la faible exigence en nutriment, l’aptitude à la conservation et la résistance à la sécheresse. Les déterminants de l’adoption des variétés améliorées de maïs ont été le prix de vente élevé du maïs, la conservation facile des graines produites et la résistance aux attaques parasitaires. Le poids du maïs dans les cultures pratiquées et la contribution du revenu de maïs aux dépenses alimentaires ont favorisé l’adoption des variétés améliorées de maïs. Le taux commun d’adoption et d’exposition est de 62 % mais avec un écart d’adoption important de (-17%). L’amélioration du niveau d’adoption des variétés améliorées de maïs passe par une intensification de la vulgarisation.
The aim of this article is to analyze the determinants of the adoption of improved maize varieties by farmers. To do this, data were collected from 377 heads of household in eleven (11) villages in Ouarkoye and Yaho, two communes in the region of “Boucle du Mouhoun”. The counterfactual approach based on the average treatment effect (ATE) was used. The results showed that the important characteristics in farmers' decisions on whether or not to adopt improved varieties were high yield, the variety's taste, low nutrient requirements, keeping qualities and drought resistance. Determinants for the adoption of improved maize varieties were the high selling price of maize, the easy storage of the seeds produced and resistance to pest attacks. The importance of maize in the crops grown and the contribution of maize income to food expenditure encouraged the adoption of improved maize varieties. The common rate of adoption and exposure is 62%, but with a significant adoption gap of (-17%). To improve the level of adoption of improved maize varieties, extension efforts need to be stepped up
