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2008, une année d'animations au service des sciences de la Terre en Bretagne.
Bilan régional de l'Année Internationale de la Planète TerreVous trouverez dans ce rapport un bilan du "programme CAREN" pour l'Année de la Terre, ou plus exactement de l'Année Internationale de la Planète Terre 2008. Il s'agit d'une année patronnée par l'UNESCO et l'Union Internationale des Sciences Géologiques (IUGS) avec un programme scientifique et des animations de sensibilisation du "grand public" partout dans le monde, avec une idée forte : "Les Géosciences au service de l'humanité" L'effort du programme scientifique a porté sur 10 grands thèmes multidisciplinaires, concernant la société : - la Terre et la santé - construire un environnement sain - le climat - climats anciens, climats futurs - les eaux souterraines - pour un usage durable - l'océan - la Planète Bleue - les sols - l'épiderme de la Terre - la Terre profonde - de la croûte au noyau - les mégapoles - aller plus loin, construire autrement - les risques naturels - minimiser les risques, maximiser la prévention - les ressources - vers un usage durable - la Terre et la vie - origine de la biodiversité (thème co-dirigé par l'Allemagne et la France) La Fédération Française de Géologie (dont Cécile Robin - MC à l'université de Rennes 1 / Géosciences Rennes - est la correspondante en Bretagne) et le CAREN (Centre armoricain de recherches en environnement, et plus particulièrement le laboratoire de Géosciences Rennes), ainsi que le BRGM Bretagne, se sont engagés dans cette manifestation internationale et ont proposé un ensemble d'animations de culture scientifique sur le thème "Représenter et comprendre la Terre" (sous la forme d'expositions, festivals, conférences, excursions, interventions dans les écoles, etc. etc.), qui ont touché au final près de 8000 personnes.Vous trouverez donc dans ce rapport un bilan complet de ce programme d'animations en Bretagne
Findings from the PP-SESAME experiment on board the Philae/ROSETTA lander on the surface of comet 67P
International audienceThe Permittivity Probe (PP-SESAME [1]) on-board the Philae Lander of the ROSETTA mission was designed to constrain the complex permittivity of the first 2 meters of the nucleus of comet 67P/Churyumov-Gerasimenko and to monitor its variations with time. Doing so, it is meant to provide unique insight into the composition (and activity if data could have been acquired longer) of the comet. In this paper, we present the analysis of the PP-SESAME measurements acquired during the first science sequence, on November 13, 2014, on the surface of the comet
Chapitre 1. La grotte
La grotte de Pergouset a été découverte en février 1964 par J.‑G. Astruc, C. Brillant, G. et M.‑T. Maury, C. Milhas et l’abbé Terret, tous membres du Groupe spéléologique du Quercy. Elle a fait l’objet d’une étude pluridisciplinaire qui a duré dix années, dont les résultats sont publiés ici. La grotte s’ouvre sur les berges du Lot, sur la commune de Saint‑Géry (Lot). Elle est formée d’un conduit unique et très étroit, long de 190 m, se terminant par une chatière conduisant à un petit cours d’eau souterrain. Elle constitue la galerie supérieure et le trop‑plein de ce ruisseau. Les secteurs ornés de gravures pariétales sont de petites salles dans lesquelles on peut se tenir assis. La partie profonde est par contre plus vaste. Une série de 16 sondages a permis d’étudier le remplissage de la cavité. Les sédiments sont principalement argilo‑limoneux et souvent finement feuilletés. Ils ont été déposés par la rivière souterraine et par le Lot. Ils sont épais de plusieurs mètres à l’entrée et de 1 à 2,50 m dans les galeries profondes où se trouvent les gravures. La cavité est régulièrement inondée en hiver par les crues du Lot : elle le fut également tout au long du passé et même dès le Paléolithique. Les sondages, complétés par des nettoyages du bas des parois couvert de limon d’inondation, n’ont révélé aucune gravure pariétale ensevelie sous le remplissage. Dans la zone d’entrée, les sondages ont permis de mettre en évidence l’importance de l’occupation médiévale, en relation probable avec une exploitation des ressources de la rivière (pêcherie). Aucun niveau paléolithique n’a été mis au jour. Les quelques menus charbons trouvés lors des fouilles dans les zones ornées de gravures (salle II) sont d’époque récente, probablement médiévale. Ils semblent avoir été introduits par les eaux du Lot, lors d’une crue exceptionnelle. Les zones intérieures explorées par les autres sondages se sont avérées archéologiquement stériles. Le seul indice possible de présence paléolithique au pied de la paroi ornée a été découvert dans la salle IV. Il s’agit d’un charbon de bois situé sur une corniche rocheuse et qui était recouvert par 5 cm de limon ; il a été daté de 32 850 ans ± 520 BP (Gif A96675) mais ne semble pas avoir de relation avec les gravures dont l’ensemble est très probablement magdalénien. La fréquentation paléolithique de la grotte lors de la production des gravures a dû être discrète et peu prolongée puisqu’aucun vestige n’a été mis au jour dans les sédiments malgré une recherche systématique incluant même des examens microscopiques. Les études géologique (J.‑G. Astruc), sédimentologique (C. Ferrier) pollinique (F. Diot), anthracologique (J.‑L. Vernet), ichtyologique (O. Le Gall) ainsi que l’étude anthropologique de restes humains découverts dans l’entrée (M. Escola) ont apporté des informations qui complètent les données des sondages et permettent de comprendre l’évolution du site ainsi que son utilisation par l’homme au cours du temps. En tenant compte de la localisation générale des gravures au‑dessus des niveaux d’inondation visibles dans les différents secteurs de la grotte et en s’appuyant également sur les résultats des sondages et de toutes les analyses scientifiques, l’ensemble du travail réalisé permet d’affirmer qu’au moment de l’exécution des gravures, le sol de la grotte était à peu près au niveau où il se trouve aujourd’hui. Presque toutes les gravures sont situées à l’emplacement et à la hauteur où un graveur les placerait aujourd’hui. L’ancienneté de la grande majorité du remplissage, sa stabilité actuelle et sa stérilité archéologique sont donc acquises. Même en acceptant l’existence hypothétique d’un dépôt récent de quelques centimètres dans divers secteurs de la galerie, la permanence topographique des lieux est établie. En réponse à la question qui se posait dès le début des recherches dans la grotte, il est maintenant possible d’affirmer que Pergouset fut bien au Paléolithique une cavité étroite, à peu près aussi étroite qu’aujourd’hui, renfermant un sanctuaire difficile d’accès.The cave of Pergouset was discovered in February 1964 by J.‑G. Astruc, C. Brillant, G. & M.‑T. Maury, C. Milhas and the abbé Terret, all members of the Quercy Spelaeological Group. It has now been the subject of a ten‑year multidisciplinary study, the results of which are presented in this monograph. Located on the bank of the River Lot, in the commune of Saint‑Géry (Lot), it comprises a single, very narrow passage, 190 m long, which ends in a crawlway leading to a small underground watercourse. This constitutes the upper gallery and overflow of this subterranean stream. The areas decorated with parietal engravings are small chambers in which one can only sit. The deep part, on the other hand, is more spacious. A series of sixteen test‑pits have made it possible to study the cave’s fill. The sediments are mostly clay and silt, often finely laminated, which were laid down by the underground river and the Lot. They are several metres thick at the entrance, and 1 to 2.5 m thick in the deep galleries where the engravings are located. The cave is regularly inundated in winter when the Lot floods: the same phenomenon occurred throughout the past, and even in the Palaeolithic. The test‑pits, together with cleaning of the bottom of the walls covered by flood silts, have not revealed a single parietal engraving buried beneath the fill. In the entrance zone, the test‑pits brought to light the importance of the medieval occupation, probably related to exploitation of the river’s resources (fisheries). No palaeolithic layer was discovered. The few small bits of charcoal produced by excavations in the zones decorated with engravings (chamber II) date to a recent period, probably medieval. They seem to have been brought in by the waters of the Lot during an exceptional flood. The interior zones explored by the other test‑pits proved to be archaeologically sterile. The only possible evidence of a palaeolithic presence at the base of the decorated wall was discovered in chamber IV. It was a piece of wood charcoal that lay on a rocky ledge and was covered by five centimetres of silt; it has been dated to 32,850 ± 520 BP (Gif A96675), but does not seem to have any relationship with the engravings, all of which are very probably magdalenian. Palaeolithic visits to the cave at the time when the engravings were produced must have been unobtrusive and of short duration, since no evidence has been found in the sediments despite a systematic search, including microscopic examinations. Geological (J.‑G. Astruc), sedimentological (C. Ferrier), palynological (F. Diot), anthracological (J.‑L. Vernet) and ichthyological (O. Le Gall) studies, as well as the anthropological analysis of the human remains discovered in the entrance (M. Escola) have contributed a variety of information that completes the data from the test‑pits and makes it possible to understand the site’s evolution as well as its utilisation by people through time. If one takes into account the general location of the engravings above the flood levels visible in the cave’s different sectors, and also the results of the test‑pits and all the scientific analyses, then ail of the work carried out enables one to claim that, at the time when the engravings were made, the cave floor was more or less at today’s level. Almost all the engravings are placed in locations and at the height where an engraver would put them today. So the antiquity of most of the fill, its present stability and its archaeological sterility are definite facts. Even if one accepts the hypothetical existence of a recent deposit of a few centimetres in various sectors of the gallery, the cave’s topographic permanence is now well established. In answer to the question that our research posed from the start, it is now possible to affirm that Pergouset in the Palaeolithic was indeed a narrow cave, more or less as narrow as today, that contained a sanctuary which was difficult to reach.En febrero de 1964, J.‑G. Astruc, C. Brillant, G. y M.‑T. Maury, C. Milhas y el abate Terret, todos ellos miembros del Grupo Espeleológico de Quercy, descubrieron la gruta de Pergouset. Ésta, durante diez años fue objeto de un estudio monográfico pluridisciplinar, cuyos resultados se publican aqui. Abierta sobre las riberas del río Lot, en el término municipal de Saint‑Géry (Lot), está formada por un único y muy estrecho conducto de 190m de longitud terminado por una gatera que conduce a un pequeño arroyo subterráneo. La gruta constituye la galería superior y el desagüe de ese arroyo subterráneo. Los sectores decorados con grabados parietales son salas pequeñas en las que una persona puede mantenerse sentada. La parte profunda es más amplia. Una serie de dieciséis sondeos permitió estudiar el relleno de la cavidad. Los sedimentos, depositados por la corriente subterránea y por el Lot, son principalmente arcillo‑limosos, a menudo con finas laminaciones. Su espesor alcanza varios metros en la entrada y oscilan entre 1 y 2.50m en las galerías profundas, en las que se localizan los grabados. La cavidad se inunda regularmente en invierno por las crecidas del Lot ; lo mismo ocurrió en tiempos remotos, incluso en el Paleolítico. Completados con limpiezas de las partes bajas de las paredes cubiertas por limos de inundación, los sondeos no sacaron a la luz grabado parietal alguno que hubiera sido tapado por el relleno. En la zona de entrada, los sondeos pusieron de relieve la importancia de la ocupación medieval, relacionada con una explotación de los recursos ribereños (pesqueria). Ningún nivel paleolítico ha sido descubierto. Algunos diminutos carbones recuperados durante las excavaciones en las zonas decoradas con grabados (sala II) son de época reciente, probablemente medieval. Puede que hayan sido introducidos allí por las aguas del Lot, con ocasión de una crecida excepcional. Las zonas interiores, exploradas con otros sondeos, se han revelado arqueológicamente estériles. El único índice posible de una presencia paleolítica se descubrió en la sala IV al pie de la pared decorada. Se trata de un carbón de madera recubierto por cinco centímetros de limo que se hallaba en una cornisa rocosa. Se dato en 32850 años ± 520 BP (Gif A 96675), pero no parece tener relación con los grabados, cuyo conjunto es muy probablemente magdaleniense. Durante la realización de los grabados, la frecuencia de entrada en la gruta debió de ser discreta y poco prolongada, puesto que ningún vestigio ha sido descubierto en los sedimentos, pese a una búsqueda sistemática, incluso con estudios microscópicos. Los estudios geológico (J.‑G Astruc), sedimentológico (C. Ferrier), polinico (F. Diot), antracologico (J.‑L. Vernet) e ictiológico (O. Le Gall), así como el estudio antropológico de los restos humanos descubiertos en la entrada (M. Escola) han proporcionado informaciones variadas que complementan los datos de los sondeos y permiten comprender la evolución del sitio, así como su utilización por el hombre a lo largo del tiempo. Teniendo en cuenta la localización general de los grabados por encima de los niveles de inundación, visibles en los diferentes sectores de la gruta, y apoyándose igualmente en los resultados de los sondeos y demás análisis científicos, el conjunto del trabajo realizado permite afirmar que cuando se hicieron los grabados el suelo de la cueva estaba poco más o menos al nivel en que se encuentra hoy. Casi todos los grabados se sitúan en el emplazamiento y a la altura en los que hoy día los colocaría un grabador. Por lo tanto podemos considerar como datos reconocidos la antigüedad de la mayoría del relleno, su estabilidad y su esterilidad arqueológica. Incluso aún cuando aceptemos la existencia de un depósito de algunos centimètres de espesor en diversos sectores de la galeria, queda establecida la permanencia topográfica de los lugares. Ahora es posible afirmar que la gruta de Pergouset fue, ya desde el Paleolitico, una cavidad estrecha, poco más o menos como lo es hoy, que encerraba un santuario de dificil acceso
Impact of age, leukocyte count and day 21-bone marrow response to chemotherapy on the long-term outcome of children with philadelphia chromosome-positive acute lymphoblastic leukemia in the pre-imatinib era: results of the FRALLE 93 study
<p>Abstract</p> <p>Background</p> <p>We explored the heterogeneity of philadelphia chromosome-positive acute lymphoblastic leukemia (Ph1-ALL) in a study of the effect of early features on prognosis in children. Here we report the long-term results of the FRALLE 93 study conducted in the era before the use of tyrosine kinase inhibitors.</p> <p>Methods</p> <p>Between 1993 and 1999, 36 children with Ph1-ALL were enrolled into the FRALLE 93 protocol. After conventional four-drug induction, children were stratified by availability of an HLA-matched sibling.</p> <p>Results</p> <p>Complete remission (CR) was observed in 26 children (72%), of which 13 underwent allogeneic bone marrow transplantation (BMT). Thirty-one children were good responders to prednisone, defined on day 8, and 21 were good responders to chemotherapy, defined by day-21 bone marrow (M1). Overall five-year disease-free survival (DFS) was 42 ± 9.7%. Based on multivariate analysis, two groups showed marked differences in five-year outcome: children with age<10, leukocyte count <100,000/mm<sup>3 </sup>and day-21 M1 marrow had a more favorable prognosis (14 pts: 100% CR, event free survival [EFS]: 57%, overall survival [OS]: 79%), than the high-risk group (22 patients: 55% CR, EFS: 18%, OS: 27%) (p < 0.005). We also observed a non statistically significant difference (p = 0.14) in outcome between these groups for transplanted patients (5-year DFS: 83 ± 14% and 33 ± 15%, respectively).</p> <p>Conclusion</p> <p>Age, leukocyte count and early response to treatment defined by the D21 bone marrow response provide an accurate model for outcome prediction. The combination of available tools such as minimal residual disease assessment with determination of these simple factors could be useful for refining indications for BMT in the current era of tyrosine-kinase inhibitor-based therapy.</p
Procalcitonin levels in acute exacerbation of COPD admitted in ICU: a prospective cohort study
<p>Abstract</p> <p>Background</p> <p>Antibiotics are recommended for severe acute exacerbation of chronic obstructive pulmonary disease (AECOPD) admitted to intensive care units (ICU). Serum procalcitonin (PCT) could be a useful tool for selecting patients with a lower probability of developing bacterial infection, but its measurement has not been investigated in this population.</p> <p>Methods</p> <p>We conducted a single center prospective cohort study in consecutive COPD patients admitted to the ICU for AECOPD between September 2005 and September 2006. Sputum samples or tracheal aspirates were tested for the presence of bacteria and viruses. PCT levels were measured at the time of admittance, six hours, and 24 hours using a sensitive immunoassay.</p> <p>Results</p> <p>Thirty nine AECOPD patients were included, 31 of which (79%) required a ventilator support at admission. The median [25%–75% interquartile range] PCT level, assessed in 35/39 patients, was: 0.096 μg/L [IQR, 0.065 to 0.178] at the time of admission, 0.113 μg/L [IQR, 0.074 to 0.548] at six hours, and 0.137 μg/L [IQR, 0.088 to 0.252] at 24 hours. The highest PCT (PCTmax) levels were less than 0.1 μg/L in 14/35 (40%) patients and more than 0.25 μg/L in 10/35 (29%) patients, suggesting low and high probability of bacterial infection, respectively. Five species of bacteria and nine species of viruses were detected in 12/39 (31%) patients. Among the four patients positive for <it>Pseudomonas aeruginosa</it>, one had a PCTmax less than 0.25 μg/L and three had a PCTmax less than 0.1 μg/L. The one patient positive for <it>Haemophilus influenzae </it>had a PCTmax more than 0.25 μg/L. The presence or absence of viruses did not influence PCT at time of admission (0.068 vs 0.098 μg/L respectively, <it>P </it>= 0.80).</p> <p>Conclusion</p> <p>The likelihood of bacterial infection is low among COPD patients admitted to ICU for AECOPD (40% with PCT < 0.1 μg/L) suggesting a possible inappropriate use of antibiotics. Further studies are necessary to assess the impact of a procalcitonin-based therapeutic strategy in critically ill COPD patients.</p
A clinical and EEG scoring system that predicts early cortical response (N20) to somatosensory evoked potentials and outcome after cardiac arrest
<p>Abstract</p> <p>Background</p> <p>Anoxic coma following cardiac arrest is a common problem with ethical, social, and legal consequences. Except for unfavorable somatosensory-evoked potentials (SSEP) results, predictors of unfavorable outcome with a 100% specificity and a high sensitivity are lacking. The aim of the current research was to construct a clinical and EEG scoring system that predicts early cortical response (N20) to somatosensory evoked potentials and 6-months outcome in comatose patients after cardiac arrest.</p> <p>Methods</p> <p>We retrospectively reviewed the records of all consecutive patients who suffered cardiac arrest outside our hospital and were subsequently admitted to our facility from November 2002 to July 2006. We scored each case based on early clinical and EEG factors associated with unfavorable SSEPs, and we assessed the ability of this score to predict SSEP results and outcome.</p> <p>Results</p> <p>Sixty-six patients qualified for inclusion in the cohort. Among them, 34 (52%) had unfavorable SSEP results. At day three, factors independently associated with unfavorable SSEPs were: absence of corneal (14 points) and pupillary (21 points) reflexes, myoclonus (25 points), extensor or absent motor response to painful stimulation (28 points), and malignant EEG (11 points). A score >40 points had a sensitivity of 85%, a specificity of 84%, and a positive predictive value (PPV) of 85% to predict unfavorable SSEP results. A score >88 points had a PPV of 100%, but a sensitivity of 18%. Overall, this score had an area under ROC curves of 0.919. In addition, at day three, a score > 69 points had a PPV of 100% with a sensitivity of 32% to predict death or vegetative state.</p> <p>Conclusion</p> <p>A scoring system based on a combination of clinical and EEG findings can predict the absence of early cortical response to SSEPs. In settings without access to SSEPs, this score may help decision-making in a subset of comatose survivors after a cardiac arrest.</p
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