51 research outputs found
Black fungi in lichens from seasonally arid habitats
We present a phylogenetic study of black fungi in lichens, primarily
focusing on saxicolous samples from seasonally arid habitats in Armenia, but
also with examples from other sites. Culturable strains of lichen-associated
black fungi were obtained by isolation from surface-washed lichen material.
Determination is based on ITS rDNA sequence data and comparison with published
sequences from other sources. The genera Capnobotryella,
Cladophialophora, Coniosporium, Mycosphaerella, and
Rhinocladiella were found in different lichen species, which showed
no pathogenic symptoms. A clade of predominantly lichen-associated strains is
present only in Rhinocladiella, whereas samples of the remaining
genera were grouped more clearly in clades with species from other sources.
The ecology of most-closely related strains indicates that
Capnobotryella and Coniosporium, and perhaps also
Rhinocladiella strains opportunistically colonise lichens. In
contrast, high sequence divergence in strains assigned to
Mycosphaerella could indicate the presence of several lichen-specific
species with unknown range of hosts or habitats, which are distantly related
to plant-inhabitants. Similar applies to Cladophialophora strains,
where the closest relatives of the strains from lichens are serious human
pathogens
Diversity and Functional Traits of Lichens in Ultramafic Areas: A Literature Based Worldwide Analysis Integrated by Field Data at the Regional Scale
While higher plant communities found on ultramafics are known to display peculiar characteristics, the distinguishability of any peculiarity in lichen communities is still a matter of contention. Other biotic or abiotic factors, rather than substrate chemistry, may contribute to differences in species composition reported for lichens on adjacent ultramafic and non-ultramafic areas. This work examines the lichen biota of ultramafics, at global and regional scales, with reference to species-specific functional traits. An updated world list of lichens on ultramafic substrates was analyzed to verify potential relationships between diversity and functional traits of lichens in different KöppenâGeiger climate zones. Moreover, a survey of diversity and functional traits in saxicolous communities on ultramafic and non-ultramafic substrates was conducted in Valle dâAosta (North-West Italy) to verify whether a relationship can be detected between substrate and functional traits that cannot be explained by other environmental factors related to altitude. Analyses (unweighted pair group mean average clustering, canonical correspondence analysis, similarity-difference-replacement simplex approach) of global lichen diversity on ultramafic substrates (2314 reports of 881 taxa from 43 areas) displayed a zonal species distribution in different climate zones rather than an azonal distribution driven by the shared substrate. Accordingly, variations in the frequency of functional attributes reflected reported adaptations to the climate conditions of the different geographic areas. At the regional scale, higher similarity and lower species replacement were detected at each altitude, independent from the substrate, suggesting that altitude-related climate factors prevail over putative substrateâfactors in driving community assemblages. In conclusion, data do not reveal peculiarities in lichen diversity or the frequency of functional traits in ultramafic areas
Biological colonization and biodeterioration of architectural ceramic materials: An overview
Les "Eléments de physiologie" et l'histoire du cerveau. Diderot face à la physiologie de son temps
Ouvrage publié avec le concours du laboratoire REHSEIS (Recherches épistémologiques et historiques sur les sciences exactes et les institutions scientifiques) Unité mixte de recherche 7596 CNRS/INSERM-Université Paris Diderot/Paris 7
Avant la formulation de la théorie du neurone par Cajal dans les années 1880, on ne trouve guÚre de traces d'une véritable histoire des sciences du cerveau. Pourtant la neurophysiologie existait bel et bien. Ce livre voudrait réparer cet oubli touchant les pionniers de l'ùge classique, période riche de découvertes et d'avancées dans la compréhension' du fonctionnement cérébral aussi bien que dans le traitement de' maladies cérébrales comme la rage.
L'ùge classique est d'abord une période de gestation, tant scientifique que philosophique, notamment à travers la traditionnelle question des rapports entre l'ùme et le corps. Ce questionnement philosophique entraßne une recherche expérimentale en physiologie, souvent limitée par les moyens techniques de l'époque ; elle s'appuie toutefois sur le perfectionnement de l'anatomie cérébrale engagé dÚs la Renaissance. On assiste alors à la constitution d'une pensée anatomophysiologique selon laquelle fonction et morphologie des structures cérébrales sont liées.
Cette pĂ©riode de gestation - oĂč se cĂŽtoient savoir traditionnel et avancĂ©es scientifiques - est marquĂ©e par des querelles entre les grands chercheurs de l'Ă©poque d'oĂč Ă©mergeront d'une part une culture du cerveau, et de l'autre, les concepts fondamentaux des neurosciences.
Comme Renato Mazzolini l'a bien relevĂ©, dans son essai sur «Les LumiĂšres de la raison. Des systĂšmes mĂ©dicaux Ă lâorganologie naturaliste», contenu dans lâouvrage coordonnĂ©e par Mirko Grmek et Bernardino Fantini ("Histoire de la pensĂ©e mĂ©dicale en Occident"), «Les historiens ne considĂšrent pas la mĂ©decine du XVIIIe siĂšcle comme particuliĂšrement intĂ©ressante. EclipsĂ©e, dâune part, par les grandes dĂ©couvertes bio-mĂ©dicales du XVIIe siĂšcle et, dâautre part, par les conquĂȘtes, souvent thĂ©rapeutiques, du XIXe siĂšcle, la mĂ©decine du XVIIIe siĂšcle est apparue Ă des nombreux historiens comme un moment de stagnation, une longue pause». Ce jugement est bien fondĂ© si lâon considĂšre lâhistoire de la mĂ©decine du point de vue 1° des dĂ©couvertes et 2° des applications des mĂ©thodes expĂ©rimentales, qui connaissent au moins un «ralentissement» .
A propos des recherches anatomiques et physiologiques sur le cerveau, si nous observons le schĂ©ma que propose Bernard Andrieu, dans son anthologie de textes sur le cerveau, on remarque, en effet, un grand vide, entre Thomas Willis (1621-1675) et RenĂ© Descartes (1596-1650) â les deux points de dĂ©part de ce parcours dâ«invention du cerveau» â et Franz Joseph Gall (1757-1828). Il faudrait, ce me semble, au moins suspecter quâil y faille ajouter quelque chose et sâinterroger autour des «chaĂźnons manquants» qui sĂ©parent la neurologie de Willis et Descartes de la cĂ©rĂ©broscopie de Gall et Dax : la distance nous apparaĂźt, en effet, immense. Quatre points dâinterrogation Ă remplir, donc, autour : 1° de la discipline ; 2° de la mĂ©thode ; 3° du modĂšle dâexplication et 4° de son objet: de quel cerveau sâagit-il, au juste, au XVIIIe siĂšcle
Les "Eléments de physiologie" et l'histoire du cerveau. Diderot face à la physiologie de son temps
Ouvrage publié avec le concours du laboratoire REHSEIS (Recherches épistémologiques et historiques sur les sciences exactes et les institutions scientifiques) Unité mixte de recherche 7596 CNRS/INSERM-Université Paris Diderot/Paris 7
Avant la formulation de la théorie du neurone par Cajal dans les années 1880, on ne trouve guÚre de traces d'une véritable histoire des sciences du cerveau. Pourtant la neurophysiologie existait bel et bien. Ce livre voudrait réparer cet oubli touchant les pionniers de l'ùge classique, période riche de découvertes et d'avancées dans la compréhension' du fonctionnement cérébral aussi bien que dans le traitement de' maladies cérébrales comme la rage.
L'ùge classique est d'abord une période de gestation, tant scientifique que philosophique, notamment à travers la traditionnelle question des rapports entre l'ùme et le corps. Ce questionnement philosophique entraßne une recherche expérimentale en physiologie, souvent limitée par les moyens techniques de l'époque ; elle s'appuie toutefois sur le perfectionnement de l'anatomie cérébrale engagé dÚs la Renaissance. On assiste alors à la constitution d'une pensée anatomophysiologique selon laquelle fonction et morphologie des structures cérébrales sont liées.
Cette pĂ©riode de gestation - oĂč se cĂŽtoient savoir traditionnel et avancĂ©es scientifiques - est marquĂ©e par des querelles entre les grands chercheurs de l'Ă©poque d'oĂč Ă©mergeront d'une part une culture du cerveau, et de l'autre, les concepts fondamentaux des neurosciences.
Comme Renato Mazzolini l'a bien relevĂ©, dans son essai sur «Les LumiĂšres de la raison. Des systĂšmes mĂ©dicaux Ă lâorganologie naturaliste», contenu dans lâouvrage coordonnĂ©e par Mirko Grmek et Bernardino Fantini ("Histoire de la pensĂ©e mĂ©dicale en Occident"), «Les historiens ne considĂšrent pas la mĂ©decine du XVIIIe siĂšcle comme particuliĂšrement intĂ©ressante. EclipsĂ©e, dâune part, par les grandes dĂ©couvertes bio-mĂ©dicales du XVIIe siĂšcle et, dâautre part, par les conquĂȘtes, souvent thĂ©rapeutiques, du XIXe siĂšcle, la mĂ©decine du XVIIIe siĂšcle est apparue Ă des nombreux historiens comme un moment de stagnation, une longue pause». Ce jugement est bien fondĂ© si lâon considĂšre lâhistoire de la mĂ©decine du point de vue 1° des dĂ©couvertes et 2° des applications des mĂ©thodes expĂ©rimentales, qui connaissent au moins un «ralentissement» .
A propos des recherches anatomiques et physiologiques sur le cerveau, si nous observons le schĂ©ma que propose Bernard Andrieu, dans son anthologie de textes sur le cerveau, on remarque, en effet, un grand vide, entre Thomas Willis (1621-1675) et RenĂ© Descartes (1596-1650) â les deux points de dĂ©part de ce parcours dâ«invention du cerveau» â et Franz Joseph Gall (1757-1828). Il faudrait, ce me semble, au moins suspecter quâil y faille ajouter quelque chose et sâinterroger autour des «chaĂźnons manquants» qui sĂ©parent la neurologie de Willis et Descartes de la cĂ©rĂ©broscopie de Gall et Dax : la distance nous apparaĂźt, en effet, immense. Quatre points dâinterrogation Ă remplir, donc, autour : 1° de la discipline ; 2° de la mĂ©thode ; 3° du modĂšle dâexplication et 4° de son objet: de quel cerveau sâagit-il, au juste, au XVIIIe siĂšcle
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