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    Systèmes de production et pratiques à risque en agriculture urbaine: Cas du maraîchage dans la ville de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire

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    La question de l’impact de l’agriculture urbaine sur l’environnement revient, fréquemment, au coeur des débats dans la gestion des villes africaines, comme Yamoussoukro. Les inquiétudes liées à la préservation de l’environnement urbain, eu égard à l’usage de pesticides et à la qualité des eaux utilisées, constituent une préoccupation prise en compte dans le cadre de cette étude. Celle-ci porte, aussi bien sur l’évaluation du risque sur l’environnement consécutif à de mauvaises pratiques agricoles que sur l’évaluation du risque sanitaire consécutif à l’usage des eaux usées. Pour atteindre cet objectif, la méthodologie utilisée a été d’une part, la collecte de données, à travers une enquête et d’autre part, des analyses au laboratoire. Il ressort que le maraîchage urbain à Yamoussoukro est une activité informelle. Les cultures pratiquées sont dominées par la laitue, l’oignon vert et la carotte. Le recours aux intrants, notamment les pesticides, est très répandu. Les dispositifs règlementaires sur la distribution des produits agrochimiques ne sont pas appliqués. Ainsi, 74% des pesticides recensés ne sont pas homologués pour les cultures maraîchères, 12% sont très toxiques (classe Ib) et 57% nocifs (classe II). Les risques encourus sont accentués par un traitement chimique qui n’est pas suffisamment maîtrisé. Les analyses physico-chimiques et microbiologiques ont mis en évidence, d’une part, des eaux d’irrigation aux caractéristiques très hétérogènes et d’autre part, une grande diversité microbienne et une contamination de ces eaux, suggérant des risques sanitaires avérés.Mots clés: cultures maraîchères, environnement, risque sanitaire, pesticides, eau

    The effect of pesticides and aqueous extracts of Azadirachta indica (A. Juss) and Jatropha carcus L. on Bemisia tabaci (Gennadius) (Homoptera: Aleyrididae) and Helicoverpa armigera (Hübner)(Lepidoptera: Noctuidae) found on tomato plants in Côte d’Ivoire.

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    Objective: The objective was to evaluate the effects of foliar application of Jatropha and neem aqueous extracts compared to a conventional insecticide treatment on the number of whitefly Bemisia tabaci (Gennadius) and bollworm Helicoverpa armigera (Hübner), yield of tomatoes in plots and the potentials of using any of these aqueous extracts to control these insect pests.Methodology and results: the study was conducted in the region of Moronou (Bongouanou, Koffikro, CBC Kangandissou). The insecticides Décis 12 EC® and Cypercal 50 EC®, and neem and jatropha aqueous extract were used for tomato foliar treatment (neem and jatropha seeds 80 and 50g/L, neem leaves 67 g/L). The treatments of tomato plant plots with pesticides Decis® and Cypercal® showed similar yields of biopestcide made of neem and jatropha in Ahorosso (P=0.00), Bongouanou (P=0.07) and CBC Kangandissou (P=0.01) plots. All of these treatments reduced the number of Bemisia tabaci adults, reduced the number of Helicoverpa armigera larvae on tomato plants and increased number of fruits per plant, the fruit weight per plant and the yield.Conclusion and application of findings: Statistical analysis shows that aqueous extract of jatropha and neem seed 80 g/L and 50 g/L, and of neem leaves 67 g/L are as effective as pesticides Décis® and Cypercal® on Bemisia tabaci and Helicoverpa armigera. Consequently, these biopesticides increased the number of fruits per plant and yield. This result should enable use of aqueous extract of neem and jatropha seed and of neem leaves to protect tomato plants against Bemisia tabaci and  Helicoverpa armigera at farm.Keywords: Bemisia tabaci; Helicoverpa armigera; tomato crop; aqueous extract; biocontro

    Perception des risques sanitaires dans le maraîchage à Abidjan, Côte d’Ivoire

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    Cette étude a été conduite pour évaluer le niveau de connaissance et de perception des risques sanitaires dans le secteur du maraîchage à Abidjan, à travers une enquête transversale. Le maraîchage est pratiqué à 77,98% par les hommes et à 22,02% par les femmes, qui sont pour la plupart des analphabètes (58,6%). Différents types de légumes sont produits à savoir les laitues (40,97%), laitues+autres légumes (32,12%) et autres légumes (26,9%). 73,4% des producteurs ne sont pas conscients des risques de contamination dus à leurs comportements contre 8,3% qui affirment reconnaître leur part de responsabilités dans la contamination des produits maraîchers. De manière préférentielle, 89,2% des exploitants agricoles utilisent des sacs en fil de coton pour le conditionnement des légumes frais qui sont transportés à 71% vers les points de vente au moyen de véhicules. En l’absence d’une éducation sanitaire fondée et des  interventions localement adaptées, les cultivateurs n’accordent pas une attention particulière à la prévention des risques sanitaires.© 2013 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clés: Conception, fruits et légumes, contamination, maraîchage périurbain, comportement des maraîchers

    Leaf Eh and pH: A Novel Indicator of Plant Stress. Spatial, Temporal and Genotypic Variability in Rice (Oryza sativa L.)

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    A wealth of knowledge has been published in the last decade on redox regulations in plants. However, these works remained largely at cellular and organelle levels. Simple indicators of oxidative stress at the plant level are still missing. We developed a method for direct measurement of leaf Eh and pH, which revealed spatial, temporal, and genotypic variations in rice. Eh (redox potential) and Eh@pH7 (redox potential corrected to pH 7) of the last fully expanded leaf decreased after sunrise. Leaf Eh was high in the youngest leaf and in the oldest leaves, and minimum for the last fully expanded leaf. Leaf pH decreased from youngest to oldest leaves. The same gradients in Eh-pH were measured for various varieties, hydric conditions, and cropping seasons. Rice varieties differed in Eh, pH, and/or Eh@pH7. Leaf Eh increases and leaf pH decreases with plant age. These patterns and dynamics in leaf Eh-pH are in accordance with the pattern and dynamics of disease infections. Leaf Eh-pH can bring new insight on redox processes at plant level and is proposed as a novel indicator of plant stress/health. It could be used by agronomists, breeders, and pathologists to accelerate the development of crop cultivation methods leading to agroecological crop protection

    Piégeage des Mouches des Fruits (Diptera : Tephritidae) À Base D’extraits de Ocimum Basilicum L. (Lamiaceae) : Cas de Bactrocera Dorsalis, Principal Ravageur de Mangues en Côte d’Ivoire

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    Les cultures fruitières, en particulier la mangue en Côte d’Ivoire, sont sous la menace des mouches des fruits. Les dégâts se sont accrus avec l’invasion de Bactrocera dorsalis. En outre, la baisse des pertes en vergers de manguiers exige l’utilisation du méthyl eugénol pour sa détection et le suivi du monitoring de sa population. Malheureusement, les attractifs sexuels spécifiques de mouchessont inaccessibles aux producteurs de la Côte d’Ivoire. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de Ocimum basilicum dans de la capture de B. dorsalis. Ces trois formulations du basilic (feuilles fraîches malaxées, poudre de basilic et macérât du basilic) et le méthyl eugénol sont utilisées en piégeage dans les vergers de manguiers à Korhogo. Les pièges ont été relevés chaque semaine et chaque jour respectivement pour le Méthyl eugénol et les formulations du basilic. Les formulations ont permis de capturer une importante population de B. dorsalis (99,41 %) avec une prévalence (FTD) moyenne journalière de 10,141 individus/jour/piège et d’autres espèces de mouches de fruits. La poudre de basilic montre une rémanence plus longue (28,67 ± 18,17 jours) tandis que le macérât de basilic montre une capture hebdomadaire plus élevée (513,4 ± 72,34 individus). Les captures moyennes les plus élevées ont été observées avec le Macérât de basilic (4419 ± 1090 individus) et le Méthyl eugénol (4899,67 ± 1511,74 individus). Le macérât de feuilles fraîches de basilic et la poudre de feuilles sèches de basilic peuvent être recommandées auprès des producteurs de mangues dans la lutte contre B. dorsalis. Fruit crops, especially mangoes in Côte d'Ivoire are threatened by the fruit flies. The damage has increased with the invasion of Bactrocera dorsalis. In addition, the decline in mango orchard losses requires the use of methyl eugenol for the detection and monitoring of Bactrocera population. Unfortunately, the sex-specific attractants of flies are inaccessible to producers in Côte d'Ivoire. The aims of this study is to evaluate the efficacy of Ocimum basilicum in the capture of B. dorsalis. Three basil formulations (fresh mixed leaves, basil powder and basil macerate) and methyl eugenol are used for trapping in mango orchards in Korhogo. The captured insects were collected weekly and daily for methyl eugenol and basil formulations respectively. The formulations captured a large population of B. dorsalis (99.41%) with an average daily prevalence (FTD) of 10,141 individuals / day / trap and other fruit fly species. Basil powder has the longest persistence (28.67 ± 18.17 days) and basil macerate has the highest weekly catch (513.4 ± 72.34 individuals). The highest average catches were observed with basil macerate (4419 ± 1090 individuals) and methyl eugenol (4899.67 ± 1511.74 individuals). Fresh basil leaf macerate and dry basil leaf powder may be recommended to mango growers in the control of B. dorsalis

    Characterization of the dominant microorganisms responsible for the fermentation of dehulled maize grains into nsiho in Ghana

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    Nsiho (white kenkey) is a type of kenkey, a sour stiff dumpling, produced from fermented maize meal in Ghana. The dominant microorganisms responsible for the fermentation of nsiho were characterized by analysing samples from four traditional production sites at Anum in the Eastern Region of Ghana. During 48 h of steeping dehulled maize grains, the pH values decreased from 6.05 to 5.93 to 3.59 to 3.55, whilst titratable acidity increased from 0.02 to 0.03 to 0.27 to 0.32%. In the subsequent 12 h dough fermentation, the pH decreased from 6.02 to 5.80 to 3.52 to 3.46, whilst titratable acidity increased from 0.25 to 0.27 to 0.35 to 0.38%. The lactic acid bacteria population increased by 2 to 5 log units to concentrations of 107 to 108 CFU/ml during steeping and by 2 to 3 log units from 105 to 106 CFU/g to 108 to 109 CFU/g during dough fermentation. Yeasts counts increased by 3 to 4 log units during steepingand by 2 to 4 log units during dough fermentation. The most frequently isolated lactic acid bacteria responsible for nsiho fermentation were identified as Lactobacillus fermentum (47.1%), Lactobacillus brevis (25%), Lactobacillus plantarum (14.42%), Pediococcus pentosaceus (8.65%) and Pediococcus acidilactici, (4.8%). The dominant yeasts species were Saccharyomyces cerevisiae (47.6%), Candida krusei (29.1%),  Debaryomyces spp., (15%) and Trichosporon spp., (8.3%). This is the first  study to report on the micororganisms involved in nsiho fermentation.Key words: Nsiho, dehulled maize, kenkey, lactic acid bacteria, indigenous African fermented foods

    Optimisation de la biométhanisation des effluents de manioc issus de la filière de fabrication de l’attiéké (semoule de manioc)

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    Cette étude s’est penchée sur les conditions optimales de biodigestion des effluents de manioc de la filière attiéké (semoule de manioc). Ces effluents proviennent de la fabrique d’attiéké d’Azito (village Ebrié de la commune de Yopougon dans le district d’Abidjan). Les six digesteurs expérimentaux utilisés, ont été alimentés comme suit : 1) effluent de manioc; 2) effluent + bouse de vache; 3) effluent + urine ; 4-5 et 6) effluent + urine + différentes quantités de bouse de vache. Aux résultats, les digesteurs ont fonctionné de façon mésophile avec des températures comprises entre 24,0 et 35,6 °C. Les digesteurs sans urine ont un pH variant entre 3 et 4 durant l’expérimentation. Pour ceux contenant de l’urine humaine, le pH a oscillé entre 6,46 et 10,29. Concernant le volume de gaz produit, il est significativement plus important dans les digesteurs contenant de l’urine que dans les digesteurs sans ajout d’urine. Le test d’inflammabilité du gaz produit est positif sauf pour le premier digesteur. Dans l’ensemble, les résultats de l’étude montrent que l’ajustement du pH avec l’urine humaine avant le démarrage du traitement des effluents de manioc issus de la filière de fabrication de l’attiéké par digestion anaérobie, est nécessaire pour l’optimisation du processus de biométhanisation.Mots clés: Digestion anaérobie, effluents de manioc, bioga
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