14 research outputs found

    Inappropriation et 'diversalité' chez J.M.G. Le Clezio

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    Tout en partant de la polémique que suscita la publication du manifeste Pour une littérature-monde en 2007, cet article analysera comment J.M.G. Le Clézio se situe par rapport au concept de littérature-monde. À partir de sa manière toute particulière d’occuper différents lieux du monde, l’étude définira ce qu’une appartenance multiple signifie pour lui et sa façon de penser le transnationalisme. L’article se concentrera essentiellement sur les derniers essais et interventions publiques de J.M.G. Le Clézio, au cours desquels il tente de redéfinir le concept d’appartenance. L’article posera la question de savoir si la notion d’interculturel dont Le Clézio se sert n’est pas en définitive une autre version du concept d’hybridité mis en avant par les théories postcoloniales. L’étude mettra ainsi en avant les contradictions de son approche tout en montrant comment il nous force à repenser les notions de cosmopolitisme et de ‘diversalité’

    De la mystique contre-culturelle à un ailleurs écologique

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    L’ailleurs géographique recherché par les voyageurs du 20ième siècle s’est souvent doublé d’une dimension spirituelle. Dans cette quête d’une source mystique à l’existence l’Orient est devenu pour les voyageurs occidentaux le lieu privilégié d’un ailleurs possible à un Occident souvent réduit à son rapport au monde matériel. Victor Segalen rêvait le Tibet comme un pays inaccessible et directement lié à un au-delà (Thibet, 1909/73), Ella Maillart de son côté échappa à la destruction de la deuxième guerre mondiale en se retirant dans un ashram à la recherche de la « sagesse » indienne (Ti-Puss, 1951) . Ces voyageurs ont ouvert la voie à ce qui deviendra plus tard le « hippie trail » qui vit des milliers de jeunes occidentaux sur les routes de l’Inde et du Népal. Pourtant du dialogue entre Maurice Chappaz et Jean-Marc Lovay (La Tentation de l’’Orient, 1970) au récit de Muriel Cerf (L’antivoyage, 1974) cet ailleurs espéré et rêvé n’a pas toujours su répondre aux aspirations des voyageurs. Au-delà de ce rapport à l’Orient, mon analyse établira une filiation entre cette quête mystique des années soixante et une prise de conscience écologique que l’on trouve dans les textes de certains voyageurs contemporains. Mon hypothèse sera de montrer comment cette poursuite spirituelle est transposée aujourd’hui dans la recherche d’une relation à la nature qui se donne à son tour comme critique de la modernité tout en essayant d’établir une nouvelle éthique au sein de la relation entre l’être humain et le monde. En me référant à des auteurs tels Sylvain Tesson ou Aude Seigne, j’établirai comment la nature, comme avant elle l’Orient, est instrumentalisée pour représenter un ailleurs qui se donne encore comme contre-culture tout en renvoyant à une dimension ésotérique

    De la mystique contre-culturelle à un ailleurs écologique

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    L’ailleurs géographique recherché par les voyageurs du 20e siècle s’est souvent doublé d’une dimension spirituelle. Dans cette quête d’une source mystique à l’existence l’Orient est devenu pour les voyageurs occidentaux lié au mouvement hippie le lieu privilégié d’un ailleurs possible à un Occident souvent réduit à son rapport au monde matériel.  Mais cet ailleurs espéré et rêvé n’a pas toujours su répondre aux aspirations des voyageurs. Mon analyse établira une filiation entre cette quête mystique des années soixante et une prise de conscience écologique que l’on trouve dans les textes de certains voyageurs contemporains. Je soutiendrai l’idée que cette poursuite spirituelle est transposée aujourd’hui dans la recherche d’une relation à la nature qui se donne à son tour comme critique de la modernité tout en essayant d’établir une nouvelle éthique au sein de la relation entre l’être humain et le monde. En me référant à des auteurs tels Sylvain Tesson, Blanche de Richemont et David Lefèvre, j’établirai comment la nature, comme avant elle l’Orient, est instrumentalisée pour représenter un ailleurs qui se donne encore comme contre-culture mais qui en définitive reproduit une vision conservatrice du voyage

    Bouvier et le quatuor cingalais, ou les ambivalences de la "magie"

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    L'œuvre de Nicolas Bouvier fait de nombreuses références à deux éléments qui structurent la façon dont il représente le monde dans ses œuvres : la musique et une certaine dimension ésotérique dont fait partie la magie. Ses voyages sont ainsi inséparables de la recherche de formes pour lui nouvelles de musique, dont il chercha tout au long de sa vie à faire témoignage

    J.M.G. Le Clézio et Édouard Glissant: pour une poétique de la trace

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    En utilisant les textes que J.M.G Le Clézio et Edouard Glissant ont écrits pour la collection Peuples de l’eau aux éditions du Seuil, cet article analyse la façon dont les deux auteurs repensent la notion d’interculturalité à partir du concept de trace. Ces traces ce sont tout d’abord les signes et les voix qu’ils découvrent lors de leur découverte des îles de la Pentecôte et de Pacques, îlots isolées dans l’immensité de l’océan Pacifique. Suivre ces traces devient pour eux une manière de mettre en avant la dette de l’Occident envers la mémoire de ces peuples mais aussi une invitation à l’imaginaire et au récit pour restaurer un sens caché et perdu. En somme, il s’agira de voir comment une poétique de la trace leur permet de repenser notre rapport aux autres tout en suivant ce que Glissant appelle ‘L’imaginaire des peuples'

    Bouvier et le quatuor cingalais, ou les ambivalences de la "magie"

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    L'œuvre de Nicolas Bouvier fait de nombreuses références à deux éléments qui structurent la façon dont il représente le monde dans ses œuvres : la musique et une certaine dimension ésotérique dont fait partie la magie. Ses voyages sont ainsi inséparables de la recherche de formes pour lui nouvelles de musique, dont il chercha tout au long de sa vie à faire témoignage

    Le Passage ou l'architecture du devenir

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    Le Passage ou l'architecture du devenir

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    L'étrangement du voyageur

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    L’étrangement du voyageur analyse des textes et des films qui tentent de remettre en question le discours traditionnel du voyageur occidental. Si le voyageur reste ici le maître de la représentation de l’autre, il n’est pas totalement l’architecte de son étrangeté. Dès lors, l’étrangement représente le lieu de ce glissement possible où le voyageur perd le pouvoir de dire l’autre et où émerge la possibilité qu’il soit lui-même représenté par l’autre. L’étrangement ne désigne pas tant le fait que le voyageur apparaît déjà comme étranger à ceux qu’il visite que la manière dont cette étrangeté est amenée à changer de nature. C’est donc le mouvement d’une forme d’étrangeté à une autre qui constitue l’essentiel de cette analyse. L’étrangement se définit ainsi dans les fissures d’un système culturel et social dominant, dans les lieux où les voyageurs se déplacent afin de rendre visible ce qui ne peut l’être. L’étrangement est de ce fait inséparable d’un discours critique qui dénonce les forces de disparition liées à une certaine modernité ou à des politiques d’effacement et de mise en silence de ceux et celles qui ne se conforment pas à une culture dominante

    L'exil des mots et la representation de l'autre dans les oeuvres de Henri Michaux et de J. M. G. Le Clezio

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    Henri Michaux et J. M. G. Le Clezio se confrontent au paradoxe de l'ecriture qui, tout en etant toujours l'expression du meme et de l'identique, cherche a definir et a exprimer l'autre. Cette etude suit un mode de derive de l'ecriture dans lequel les deux auteurs aimeraient pouvoir echapper au discours hegemonique occidental. Emprisonnes dans l'exil des mots qui enonce cette impossibilite a dire l'autre, Michaux et Le Clezio redefinissent un discours ethnologique et un discours sur le voyage dans lesquels l'autre ne se donne plus que comme absence ou comme un identique pris dans un devenir de differences. L'ecriture semble etre alors rendue impossible. C'est pourquoi elle prend la forme d'un anonymat ou le "je" enonciateur retrouve le reve d'une neutralite des mots. C'est en fait toute la dimension du savoir qui est remise en cause. Les deux auteurs veulent definir un espace d'in-connai tre qui serait pour Le Clezio un espace d'origine ou les mots puissent retrouver une presence en soi des choses et du monde, et pour Michaux, un espace ou l'ecriture se donnerait comme evenement.U of I OnlyETDs are only available to UIUC Users without author permissio
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