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    Étude rétrospective de l efficacité des traitements anti-TNFa et des stratégies d optimisation dans les maladies inflammatoires chroniques de l intestin

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    L objectif de notre travail a été de déterminer de manière rétrospective le devenir des patients suivis pour une MICI sous anti-TNF au CHU de Rouen. L objectif principal de l étude était d analyser les facteurs prédictifs d échec des traitements anti-TNF et d évaluer les stratégies d optimisation. Les objectifs secondaires étaient d identifier les patients qui nécessitent une optimisation et en tirent bénéfice, de l évaluer selon le type d anti-TNF utilisé et d apprécier les surcoûts de ces stratégies. Notre étude a été réalisée sur une cohorte de 300 MICI comprenant 71.7% de MC, avec un âge moyen de 37 ans, 56% de femmes et une maladie qui évoluait depuis 9 années. Elle a mis en évidence un échec des anti-TNF dans 22.7% des cas. Les facteurs prédictifs d évolution vers un échec du traitement étaient : la présence de LAP et le caractère sténosant et pénétrant de la MC. Les stratégies d optimisation sont utilisés chez 40% des patients ce qui permet d éviter une évolution défavorable chez 74% d entre eux. Avec un taux d échec cette stratégie qui variait selon la molécule employée, de 21% dans le cas de l IFX à 40% dans le cas de l ADA. Les facteurs associés avec le recours à une stratégie d optimisation sont le sexe féminin et la MC. Le surcoût médicamenteux de la stratégie d optimisation s échelonnait entre 5324 et 31 946 EUR (pour éviter un échec du traitement par an). Dans ce travail, l échec des anti-TNF est retrouvé dans 22.7% de nos patients. Les stratégies d optimisation semblent plus efficaces avec l IFX.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF

    Les plexites sous muqueuses et myentériques sont elles prédictives de récidive post-opératoire de la maladie de Crohn après une résection iléale ou iléo-caecale?

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    Objectif: La prise en charge post-opératoire des patients opérés pour maladie de Crohn iléale ou iléo-colique reste difficile. Certains facteurs sont considérés comme prédictifs établis et d autres facteurs sont dits non établis par manque de données, comme par exemple la plexite myentérique ou sous-muqueuse. L objectif principal de cette étude était donc d évaluer la relation entre la présence d une plexite sous-muqueuse et/ou myentérique et la survenue de récidives endoscopiques et cliniques post-opératoires. Méthodes: Il s agissait d une étude rétrospective, monocentrique, ayant évalué 73 patients opérés d une résection iléale ou iléo-colique pour maladie de Crohn. Les caractéristiques recueillies étaient les données démographiques, les caractéristiques de la maladie de Crohn au diagnostic et à la chirurgie, les données concernant l endoscopie de surveillance avec la présence ou non d une récidive endoscopique définie par un score de Rutgeerts supérieur ou égal à i,2, les traitements reçus et enfin les données concernant une récidive clinique éventuelle. Les lames correspondant à la limite proximale de résection dont l aspect macroscopique était sain ont été revues en aveugle et leur analyse complétée par une nouvelle coloration et une analyse immuno-histochimique. Les liens entre les données cliniques, la plexite myentérique et/ou sous-muqueuse avec les récidives cliniques et endoscopiques ont été évalués.Résultats: Parmi les 73 patients inclus, 36 ont présenté une récidive clinique anastomotique dans un délai médian de 19 mois. Parmi les 52 patients ayant eu une endoscopie de surveillance, 21 patients présentaient une récidive endoscopique. Le nombre de cellule inflammatoires au sein des ganglions et filets nerveux tant au niveau sous-muqueux que myentérique ne différait pas selon le statut vis a vis de la récidive. En revanche, les patients qui présentaient un infiltrat inflammatoire jugé comme modéré au niveau de la limite proximale étaient plus à risque de récidives endoscopiques et cliniques (p=0,03 et p=0,004). De même, une longueur de marge saine plus courte était associée à un risque de récidive clinique supérieur (p=0,007). Enfin, ont été associés à risque supérieur de récidive: le tabagisme actif post-opératoire, l absence de traitement prophylactique. Le score de Rutgeerts 56 était également prédictifs des récidives cliniques ultérieures et notamment prédisait des récidives cliniques plus précoces. Conclusion: Ce travail ne retrouve pas d association significative entre la présence d une plexite sous-muqueuse et/ou myentérique et les récidives post-opératoires après une chirurgie pour maladie de Crohn. En revanche, elle suggère l importance de l analyse de la pièce opératoire dans la stratification du risque de récidive et notamment l importance de la description des marges de la pièce.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF

    Evolution of Endoscopic Lesions in Steroid-Refractory Acute Severe Ulcerative Colitis Responding to Infliximab or Cyclosporine

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    BACKGROUND/AIMS: Few data on the evolution of endoscopic findings are available in patients with acute severe ulcerative colitis (ASUC). The aim of this study was to describe this evolution in a prospective cohort. METHODS: Patients admitted for a steroid-refractory ASUC and included in a randomized trial comparing infliximab and cyclosporine were eligible if they achieved steroid-free clinical remission at day 98. Flexible sigmoidoscopies were performed at baseline, days 7, 42 and 98. Ulcerative colitis endoscopic index of severity (UCEIS) and its sub-scores - vascular pattern, bleeding and ulceration/erosion - were post-hoc calculated. Global endoscopic remission was defined by a UCEIS of 0, and partial endoscopic remission by any UCEIS sub-score of 0. RESULTS: Among the 55 patients analyzed (29 infliximab and 26 cyclosporine), 49 (83%) had UCEIS >= 6 at baseline at baseline. Partial endoscopic remission rates were higher for bleeding than for vascular pattern and for ulcerations/erosions at day 7 (20% vs. 4% and 5% (n = 55); p CONCLUSION: In steroid-refractory ASUC patients responding to a second-line medical therapy, endoscopic remission process started with bleeding remission and was not achieved in half the patients at day 98 for vascular pattern. Infliximab provided a higher endoscopic remission rate than cyclosporine at day 98.Peer reviewe

    How deep is remission in perianal Crohn's disease and do imaging modalities matter?

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    Anatomopathologie des MICI : quelles sont les attentes de cliniciens en 2017 ?

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    International audienc

    Présentation clinique et histoire naturelle des Maladies Inflammatoires Chroniques de l'Intestin diagnostiquées après l'âge de 60 ans

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    Le vieillissement de la population fait des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) d'apparition tardive un problème d'actualité. Les données de la littérature concernant l'épidémiologie et l'histoire naturelle des MICI chez les sujets de plus de 60 ans sont mal connues. Objectifs : Etudier en population générale les caractéristiques au diagnostic, l'évolution, et les traitements reçus par les sujets atteints de MICI d'apparition tardive. Patients et méthodes : Cette étude a utilisé les données issues du registre EPIMAD, qui recense prospectivement tous les cas incidents de MICI dans 4 départements français, des sujets âgés de 60 ans et plus, entre 1988 et 2006 Résultats : 841 patients ont été inclus, dont 44% de maladie de Crohn (MC) et 56% de rectocolite hémorragique (RCH). Au cours de la MC, la répartition des formes iléales (L1) / coliques (L2) / iléo-coliques (L3) était de 10/65/25% des cas. Les types inflammatoire (B1) / sténosant (B2) / pénétrant (B3) représentaient 78/17/5% des cas. Seuls 14% des patients présentaient une progression du phénotype au cours du suivi. Les patients recevaient des ' corticoïdes, des immunosuppresseurs (1S) et des anti-TNFŒ dans 41%, 23% et 7% des cas. Une résection intestinale était pratiquée chez 28% et une stomie définitive chez 7% des patients. Un type compliqué (B2 ou B3) était un facteur de risque de résection (HR=2.6), alors que la corticothérapie était protectrice (HR=0,5). Au cours de la RCH, la répartition des formes rectales (El) / coliques gauches (E2) / coliques étendues (E3) était de 29/45/26% des cas. Chez 84% des sujets, la topographie ne s'étendait pas au cours du suivi. Les patients recevaient des corticoïdes, des IS et des anti-TNFŒ dans 33%, 12% et 1% des cas. Une colectomie était pratiquée chez 7% des patients. Le risque chirurgical était augmenté en cas de corticothérapie préalable (HR-2,2). Conclusion : Notre étude a mis en évidence des caractéristiques spécifiques des MICI lorsqu'elles débutent après l'âge de 60 ans, tant dans leur présentation clinique que dans leur évolution.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF
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