13 research outputs found

    Itinéraire d’une alerte sur la santé cardiovasculaire des enfants nés par FIV

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    Cet article a pour objet de montrer par un exemple concret comment naît puis se déploie une alerte en santé publique. À partir de l’exemple d’un surrisque cardiovasculaire encouru par les enfants nés par FIV, les auteurs de l’alerte décrivent la manière dont émerge l’hypothèse de causes tenant gestes techniques de la FIV et aux milieux de culture, le cheminement de l’alerte auprès de cinq institutions compétentes, et les différences de réaction de l’une à l’autre.The purpose of this article is to show, through a concrete example, how a public health alert is born and then unfolds. Using the example of a cardiovascular risk incurred by children born by IVF, the authors of the alert describe the way in which the hypothesis of causes related to ART techniques and culture media emerges, the progress of the alert with 5 competent institutions, and the differences in reaction from one to another

    Les établissements de hauteur défendus protohistoriques en France (XXII<sup>e</sup>-I<sup>er</sup> siècles av. J.-C.)

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    International audienceA review of current knowledge is proposed based on updated data for 1330 fortified sites on high ground. These, for the most part, have been explored on too limited an area to understand their precise nature and status. Generally, they are located on spurs and cover a very small area, particularly in the Southeast. Only a quarter of them exceed 7 ha. The size of the fortifications is also an essential criteria, but it was only possible to address it from one clue – the length: the range of disparities are very wide there also; but, we note that this length doubles on average at the end of the Iron Age. The materials of the ramparts reveal trends: earth dominates in the northwest half, stone in the southeast half; wooden frames are scattered, but rarer near the Mediterranean. At the French national as well as at the regional level, the chronological curves of the occupations are very comparable and punctuated by three peaks, of increasing magnitude, at the end of the Bronze Age, the Early and the Late Iron Age. These evolutionary similarities underscore the importance of causalities on a supraregional and intercultural scale. However, there is no consensus on the interpretation of the defended sites’ development during Protohistory.Un bilan des connaissances est proposé à partir de données actualisées pour 1330 établissements de hauteur défendus. Ces derniers, dans leur grande majorité, ont été explorés sur une surface trop limitée pour en saisir la nature précise et le statut. Généralement, ils sont implantés sur des éperons et couvrent une surface très réduite, particulièrement dans le Sud-Est. Un quart d’entre eux seulement dépasse les 7 ha. La taille des fortifications est aussi un critère essentiel, mais il n’a été possible de l’aborder qu’à partir d’un indice, la longueur : les disparités sont très fortes là aussi, mais on note que cette longueur double en moyenne avec la fin de l’âge du Fer. Les matériaux des remparts révèlent des tendances : la terre domine dans la moitié nord-ouest, la pierre dans la moitié sud-est ; les armatures de bois sont dispersées, mais plus rares près de la Méditerranée. Au niveau national comme régional, les courbes chronologiques des occupations sont très comparables et scandées par trois pics, d’ampleur croissante, à la fin de l’âge du Bronze, du Premier et du second âge du Fer. Ces similitudes évolutives soulignent l’importance des causalités d’échelle suprarégionale et interculturelle. Pour autant, l’interprétation des évolutions des sites défendus durant la Protohistoire ne fait pas consensus

    Les établissements de hauteur défendus protohistoriques en France (XXIIe-Ier siècles av. J.-C.)

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    International audienceA review of current knowledge is proposed based on updated data for 1330 fortified sites on high ground. These, for the most part, have been explored on too limited an area to understand their precise nature and status. Generally, they are located on spurs and cover a very small area, particularly in the Southeast. Only a quarter of them exceed 7 ha. The size of the fortifications is also an essential criteria, but it was only possible to address it from one clue – the length: the range of disparities are very wide there also; but, we note that this length doubles on average at the end of the Iron Age. The materials of the ramparts reveal trends: earth dominates in the northwest half, stone in the southeast half; wooden frames are scattered, but rarer near the Mediterranean. At the French national as well as at the regional level, the chronological curves of the occupations are very comparable and punctuated by three peaks, of increasing magnitude, at the end of the Bronze Age, the Early and the Late Iron Age. These evolutionary similarities underscore the importance of causalities on a supraregional and intercultural scale. However, there is no consensus on the interpretation of the defended sites’ development during Protohistory.Un bilan des connaissances est proposé à partir de données actualisées pour 1330 établissements de hauteur défendus. Ces derniers, dans leur grande majorité, ont été explorés sur une surface trop limitée pour en saisir la nature précise et le statut. Généralement, ils sont implantés sur des éperons et couvrent une surface très réduite, particulièrement dans le Sud-Est. Un quart d’entre eux seulement dépasse les 7 ha. La taille des fortifications est aussi un critère essentiel, mais il n’a été possible de l’aborder qu’à partir d’un indice, la longueur : les disparités sont très fortes là aussi, mais on note que cette longueur double en moyenne avec la fin de l’âge du Fer. Les matériaux des remparts révèlent des tendances : la terre domine dans la moitié nord-ouest, la pierre dans la moitié sud-est ; les armatures de bois sont dispersées, mais plus rares près de la Méditerranée. Au niveau national comme régional, les courbes chronologiques des occupations sont très comparables et scandées par trois pics, d’ampleur croissante, à la fin de l’âge du Bronze, du Premier et du second âge du Fer. Ces similitudes évolutives soulignent l’importance des causalités d’échelle suprarégionale et interculturelle. Pour autant, l’interprétation des évolutions des sites défendus durant la Protohistoire ne fait pas consensus

    Les établissements de hauteur défendus protohistoriques en France (XXIIe-Ier siècles av. J.-C.)

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    International audienceA review of current knowledge is proposed based on updated data for 1330 fortified sites on high ground. These, for the most part, have been explored on too limited an area to understand their precise nature and status. Generally, they are located on spurs and cover a very small area, particularly in the Southeast. Only a quarter of them exceed 7 ha. The size of the fortifications is also an essential criteria, but it was only possible to address it from one clue – the length: the range of disparities are very wide there also; but, we note that this length doubles on average at the end of the Iron Age. The materials of the ramparts reveal trends: earth dominates in the northwest half, stone in the southeast half; wooden frames are scattered, but rarer near the Mediterranean. At the French national as well as at the regional level, the chronological curves of the occupations are very comparable and punctuated by three peaks, of increasing magnitude, at the end of the Bronze Age, the Early and the Late Iron Age. These evolutionary similarities underscore the importance of causalities on a supraregional and intercultural scale. However, there is no consensus on the interpretation of the defended sites’ development during Protohistory.Un bilan des connaissances est proposé à partir de données actualisées pour 1330 établissements de hauteur défendus. Ces derniers, dans leur grande majorité, ont été explorés sur une surface trop limitée pour en saisir la nature précise et le statut. Généralement, ils sont implantés sur des éperons et couvrent une surface très réduite, particulièrement dans le Sud-Est. Un quart d’entre eux seulement dépasse les 7 ha. La taille des fortifications est aussi un critère essentiel, mais il n’a été possible de l’aborder qu’à partir d’un indice, la longueur : les disparités sont très fortes là aussi, mais on note que cette longueur double en moyenne avec la fin de l’âge du Fer. Les matériaux des remparts révèlent des tendances : la terre domine dans la moitié nord-ouest, la pierre dans la moitié sud-est ; les armatures de bois sont dispersées, mais plus rares près de la Méditerranée. Au niveau national comme régional, les courbes chronologiques des occupations sont très comparables et scandées par trois pics, d’ampleur croissante, à la fin de l’âge du Bronze, du Premier et du second âge du Fer. Ces similitudes évolutives soulignent l’importance des causalités d’échelle suprarégionale et interculturelle. Pour autant, l’interprétation des évolutions des sites défendus durant la Protohistoire ne fait pas consensus
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