14 research outputs found
Is a quantitative risk assessment of air quality in underground parking garages possible?
International audienceLittle information is available about the health risks associated with time spent in underground parking garages. The objective of this study was to determine whether it is possible to quantify the health risks associated with these garages without epidemiologic data on the subject. We followed the standard procedure for health risk assessment. We searched the literature for pollutant concentrations in the air samples of underground parking garages, the hazards associated with their inhalation, and their toxicological reference values. Conditions of occupational and user exposure were estimated by scenarios and taken into account to discuss toxicological reference values by modifying (with Haber's law) the adjustment factors for exposure frequency and duration. Risk quantification was possible for 39 pollutants. Acute exposures to CO and NO2 exceed toxicological reference values, as does chronic exposure to benzene for threshold effects. The risk of a carcinogenic effect associated with benzene may be greater than 10(-5). Excess exposure to air pollution indicators (PM and NO2) is also elevated, judging by the WHO Air Quality Guidelines, and also when comparing to levels with reported effects in epidemiologic studies. The risk associated with underground parking garages can be evaluated only in part. The information available is nonetheless sufficient to justify actions to reduce exposure. PRACTICAL IMPLICATIONS: The risks associated with exposure in underground parking garages cannot be thoroughly evaluated because of inadequate knowledge of exposures and of the toxicity of pollutants. The available knowledge is nonetheless sufficient to advise that risk management measures should be taken to reduce both acute and chronic exposures
Evaluation de l'exposition des citadins aux polluants d'origine automobile au cours de leurs deplacements dans l'agglomeration parisienne
Available from INIST (FR), Document Supply Service, under shelf-number : RP 400 (2218) / INIST-CNRS - Institut de l'Information Scientifique et TechniqueSIGLEAgence de l'Environnement et de la Maitrise de l'Energie (ADEME), 92 - Vanves (France)FRFranc
Expertise en vue de la fixation de valeurs limites dâexposition Ă des agents chimiques en milieu professionnel - Ăvaluation des effets sur la santĂ© et des mĂ©thodes de mesure des niveaux dâexposition sur le lieu de travail pour le plomb et ses composĂ©s inorganiques: Avis de lâAnsesRapport dâexpertise collective
Citation suggĂ©rĂ©e : Anses. (2022). Document relatif Ă lâexpertise en vue de la fixation de valeurs limites dâexposition Ă des agents chimiques en milieu professionnel - Ăvaluation des effets sur la santĂ© et des mĂ©thodes de mesure des niveaux dâexposition sur le lieu de travail pour le plomb et ses composĂ©s inorganiques. (Saisine 2013-SA-0042). Maisons-Alfort : Anses, 169 p.Le dispositif français dâĂ©tablissement des VLEP comporte trois phases clairement distinctes :- une phase dâexpertise scientifique indĂ©pendante (seule phase confiĂ©e Ă lâAnses) ;- une phase dâĂ©tablissement dâun projet rĂ©glementaire de valeur limite contraignante ou indicative par le ministĂšre chargĂ© du travail ;- une phase de concertation sociale lors de la prĂ©sentation du projet rĂ©glementaire au sein du Conseil dâOrientation sur les Conditions de Travail (COCT). Lâobjectif de cette phase Ă©tant de discuter de lâeffectivitĂ© des valeurs limites et de dĂ©terminer dâĂ©ventuels dĂ©lais dâapplication, en fonction de problĂšmes de faisabilitĂ© technico-Ă©conomique.Lâorganisation de la phase dâexpertise scientifique nĂ©cessaire Ă la fixation des VLEP a Ă©tĂ© confiĂ©e Ă lâAfsset dans le cadre du plan santĂ© au travail 2005-2009 (PST), puis Ă lâAnses suite Ă la fusion de lâAfsset et de lâAfssa en 2010.Les VLEP telles que recommandĂ©es par le CES sont des niveaux de concentration en polluants dans lâatmosphĂšre des lieux de travail Ă ne pas dĂ©passer sur une pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence dĂ©terminĂ©e et en deçà desquels le risque dâaltĂ©ration de la santĂ© est nĂ©gligeable. MĂȘme si des modifications physiologiques rĂ©versibles sont parfois tolĂ©rĂ©es, aucune atteinte organique ou fonctionnelle de caractĂšre irrĂ©versible ou prolongĂ©e nâest admise Ă ce niveau dâexposition pour la grande majoritĂ© destravailleurs. Ces niveaux de concentration sont dĂ©terminĂ©s en considĂ©rant que la population exposĂ©e (les travailleurs) est une population qui ne comprend ni enfants ni personnes ĂągĂ©es.Ces niveaux de concentrations sont dĂ©terminĂ©s par les experts du CES Ă partir des informations disponibles dans des Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques, cliniques, de toxicologie animale, etc. Lâidentification de ces concentrations sĂ©curitaires pour la santĂ© humaine nĂ©cessitent gĂ©nĂ©ralement dâappliquer des facteurs dâajustement aux valeurs identifiĂ©es directement par les Ă©tudes. Ces facteurs permettent de prendre en compte un certain nombre dâĂ©lĂ©ments dâincertitude inhĂ©rents Ă la dĂ©marchedâextrapolation conduite dans le cadre dâune Ă©valuation des effets sanitaires des substances chimiques sur lâHomme.Trois types de valeurs sont recommandĂ©es par le CES :- Valeur limite dâexposition 8 heures : il sâagit de la limite de la moyenne pondĂ©rĂ©e en fonction du temps de la concentration atmosphĂ©rique dâun agent chimique dans la zone de respiration dâun travailleur au cours dâun poste de 8 heures. Dans lâĂ©tat actuel des connaissances scientifiques (en toxicologie, mĂ©decine, Ă©pidĂ©miologie, etc.), la VLEP-8h est censĂ©e protĂ©gĂ©edâeffets sur la santĂ© Ă moyen et long termes, les travailleurs exposĂ©s rĂ©guliĂšrement et pendant la durĂ©e dâune vie de travail Ă lâagent chimique considĂ©rĂ© ;- Valeur limite dâexposition Ă court terme (VLCT) : il sâagit de la limite de la moyenne pondĂ©rĂ©e en fonction du temps de la concentration atmosphĂ©rique dâun agent chimique dans la zone de respiration dâun travailleur sur une pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence de 15 minutes pendant le pic dâexposition quelle que soit sa durĂ©e. Elle vise Ă protĂ©ger les travailleurs des effets nĂ©fastessur la santĂ© (effets toxiques immĂ©diats ou Ă court terme, tels que des phĂ©nomĂšnes dâirritation), dus Ă des pics dâexposition ;- Valeur plafond : il sâagit de la limite de la concentration atmosphĂ©rique dâun agent chimique dans la zone de respiration dâun travailleur, qui ne doit ĂȘtre dĂ©passĂ©e Ă aucun moment de la pĂ©riode de travail. Cette valeur est appliquĂ©e aux substances reconnues comme irritant fort ou corrosif ou pouvant causer un effet grave potentiellement irrĂ©versible, Ă trĂšs court terme.Ces trois types de valeurs sont exprimĂ©s :- soit en mg.m -3, c'est-Ă -dire en milligrammes dâagent chimique par mĂštre cube dâair et en ppm (parties par million), c'est-Ă -dire en centimĂštres cube dâagent chimique par mĂštre cube dâair, pour les gaz et les vapeurs ;- soit en mg.m -3, uniquement pour les aĂ©rosols liquides et solides ;- soit en f.cm -3, c'est-Ă -dire en fibres par cm 3 , pour les matĂ©riaux fibreux.La valeur de la VLEP-8h peut ĂȘtre dĂ©passĂ©e sur de courtes pĂ©riodes pendant la journĂ©e de travail Ă condition toutefois :- que la moyenne pondĂ©rĂ©e des valeurs sur lâensemble de la journĂ©e de travail ne soit pas dĂ©passĂ©e ;- de ne pas dĂ©passer la valeur de la VLCT si elle existe.En plus des VLEP, le CES Ă©value la nĂ©cessitĂ© dâattribuer ou non une mention « peau », lorsquâune pĂ©nĂ©tration cutanĂ©e significative a Ă©tĂ© identifiĂ©e (Anses, 2014)2. Cette mention indique la nĂ©cessitĂ© de prendre en compte la voie dâexposition cutanĂ©e dans lâĂ©valuation de lâexposition et, le cas Ă©chĂ©ant, de mettre en Ćuvre des mesures de prĂ©vention appropriĂ©es (telles que le port de gants de protection).En effet, la pĂ©nĂ©tration cutanĂ©e des substances nâest pas prise en compte pour la dĂ©termination des niveaux de valeurs limites atmosphĂ©riques et peut donc potentiellement entraĂźner des effets sanitaires indĂ©pendamment du respect de ces derniĂšres.Le CES Ă©value Ă©galement la nĂ©cessitĂ© dâattribuer ou non une mention «ototoxique»3 signalant un risque dâatteinte auditive en cas de co-exposition au bruit et Ă la substance en dessous des limites dâexposition recommandĂ©es afin que les prĂ©venteurs mettent en place des mesures appropriĂ©es (collective, individuelle et mĂ©dicale).Le CES Ă©value Ă©galement les mĂ©thodes de rĂ©fĂ©rence applicables pour la mesure des niveaux dâexposition sur le lieu de travail. La qualitĂ© de ces mĂ©thodes et leur applicabilitĂ© Ă la mesure des expositions aux fins de comparaison Ă une VLEP ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©es notamment sur leur conformitĂ© aux exigences de performance de la NF-EN 482 et de leur niveau de validation
Facteurs contribuant Ă un habitat favorable Ă la santĂ©. Ătat des lieux des connaissances et recommandations pour asseoir des politiques publiques pour un habitat sain
Le prĂ©sent rapport constitue une premiĂšre rĂ©ponse Ă la saisine relative Ă lâhabitat favorable Ă la santĂ© adressĂ©e par la Direction gĂ©nĂ©rale de la santĂ© le 21 avril 2018 au Haut Conseil de la santĂ© publique. Ce rapport constitue un document de rĂ©fĂ©rence identifiant les propriĂ©tĂ©s de lâhabitat ayant un impact sur la santĂ©. Une description de lâensemble des facteurs influençant positivement ou nĂ©gativement la santĂ© a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e, selon diffĂ©rentes dimensions : lâenvironnement extĂ©rieur proche du logement, caractĂ©ristiques du bĂąti et des occupants incluant leurs comportements. Pour chaque dimension, les sources documentaires les plus pertinentes ont Ă©tĂ© rĂ©fĂ©rencĂ©es, sans prĂ©tention dâexhaustivitĂ©, ainsi que les rĂ©glementations applicables et les recommandations dâusage ou dâentretien. Les facteurs identifiĂ©s sont pour la plupart du temps interconnectĂ©s et les effets sur la santĂ© des occupants rĂ©sultent de leurs actions combinĂ©es. Les risques « Ă©mergents » de type nanomatĂ©riaux, ondes Ă©lectromagnĂ©tiques, perturbateurs endocriniens ou bien objets connectĂ©s et leur impact sur la vie privĂ©e sortent du cadre de ce rapport et nây sont pas abordĂ©s. La description rĂ©alisĂ©e dans ce rapport des propriĂ©tĂ©s de lâhabitat ayant un impact sur la santĂ© est la premiĂšre Ă©tape dâun processus visant Ă terme Ă proposer des lignes directrices pour les rĂšgles gĂ©nĂ©rales dâhygiĂšne en matiĂšre de salubritĂ© des habitations
Ătat des connaissances relatif Ă lâimpact sanitaire de lâexposition aux moisissures prĂ©sentes dans lâair ambiant sur la population gĂ©nĂ©rale française et recommandations en matiĂšre de surveillance nationale
Trois expertises collectives portant sur des agents biologiques dans lâair ambiant ou dans les environnements intĂ©rieurs ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es par lâAgence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire de lâalimentation, de lâenvironnement et du travail (Anses) ces cinq derniĂšres annĂ©es :- Pollens dans lâair ambiant (saisine 2011-SA-0151) ;- Moisissures dans le bĂąti (saisine 2014-SA-0016) ;- Pollens et moisissures dans lâair ambiant des dĂ©partements et rĂ©gions dâoutre-mer (saisine 2016-SA-0100).Ces travaux ont montrĂ© que ces polluants de lâair dâorigine biologique constituent un enjeu de santĂ© publique et ont fourni aux pouvoirs publics des recommandations en matiĂšre notamment de surveillance, de recherche et de gestion.Au niveau rĂ©glementaire, la loi du 26 juin 2016 de modernisation de notre systĂšme de santĂ© et lâarrĂȘtĂ© du 5 aoĂ»t 20161 encadrent la mise en place dâune surveillance de certaines moisissures dans lâair ambiant, notamment coordonnĂ©e par le RĂ©seau national de surveillance aĂ©robiologique (RNSA).La mesure des moisissures prĂ©sentes dans lâair ambiant rĂ©alisĂ©e depuis plusieurs annĂ©es en France mĂ©tropolitaine a permis dâapporter un certain nombre dâinformations en particulier sur le rĂŽle de certaines conditions mĂ©tĂ©orologiques (notamment de lâhumiditĂ© et de la tempĂ©rature) et de lâoccupation des sols dans le dĂ©veloppement de spores (RNSA 2011). Cependant, lesquestions relatives aux modalitĂ©s dâutilisation des rĂ©sultats de cette surveillance par le grand public et les professionnels de santĂ© notamment, et plus globalement Ă la contribution de cette surveillance Ă la prĂ©vention des pathologies liĂ©es aux moisissures, quâelles proviennent de lâair ambiant ou des environnements intĂ©rieurs, restent posĂ©es.Dans ce contexte, lâAgence a Ă©tĂ© saisie par courrier datĂ© du 22 janvier 2018 par la Direction gĂ©nĂ©rale de la santĂ© (DGS) en vue de rĂ©aliser une expertise sur lâimpact sanitaire de lâexposition aux moisissures prĂ©sentes dans lâair ambiant et de formuler des recommandations possibles en matiĂšre de surveillance nationale
Ătat des connaissances relatif Ă lâimpact sanitaire de lâexposition aux moisissures prĂ©sentes dans lâair ambiant sur la population gĂ©nĂ©rale française et recommandations en matiĂšre de surveillance nationale
Trois expertises collectives portant sur des agents biologiques dans lâair ambiant ou dans les environnements intĂ©rieurs ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es par lâAgence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire de lâalimentation, de lâenvironnement et du travail (Anses) ces cinq derniĂšres annĂ©es :- Pollens dans lâair ambiant (saisine 2011-SA-0151) ;- Moisissures dans le bĂąti (saisine 2014-SA-0016) ;- Pollens et moisissures dans lâair ambiant des dĂ©partements et rĂ©gions dâoutre-mer (saisine 2016-SA-0100).Ces travaux ont montrĂ© que ces polluants de lâair dâorigine biologique constituent un enjeu de santĂ© publique et ont fourni aux pouvoirs publics des recommandations en matiĂšre notamment de surveillance, de recherche et de gestion.Au niveau rĂ©glementaire, la loi du 26 juin 2016 de modernisation de notre systĂšme de santĂ© et lâarrĂȘtĂ© du 5 aoĂ»t 20161 encadrent la mise en place dâune surveillance de certaines moisissures dans lâair ambiant, notamment coordonnĂ©e par le RĂ©seau national de surveillance aĂ©robiologique (RNSA).La mesure des moisissures prĂ©sentes dans lâair ambiant rĂ©alisĂ©e depuis plusieurs annĂ©es en France mĂ©tropolitaine a permis dâapporter un certain nombre dâinformations en particulier sur le rĂŽle de certaines conditions mĂ©tĂ©orologiques (notamment de lâhumiditĂ© et de la tempĂ©rature) et de lâoccupation des sols dans le dĂ©veloppement de spores (RNSA 2011). Cependant, lesquestions relatives aux modalitĂ©s dâutilisation des rĂ©sultats de cette surveillance par le grand public et les professionnels de santĂ© notamment, et plus globalement Ă la contribution de cette surveillance Ă la prĂ©vention des pathologies liĂ©es aux moisissures, quâelles proviennent de lâair ambiant ou des environnements intĂ©rieurs, restent posĂ©es.Dans ce contexte, lâAgence a Ă©tĂ© saisie par courrier datĂ© du 22 janvier 2018 par la Direction gĂ©nĂ©rale de la santĂ© (DGS) en vue de rĂ©aliser une expertise sur lâimpact sanitaire de lâexposition aux moisissures prĂ©sentes dans lâair ambiant et de formuler des recommandations possibles en matiĂšre de surveillance nationale
Ătat des connaissances relatif Ă lâimpact sanitaire de lâexposition aux moisissures prĂ©sentes dans lâair ambiant sur la population gĂ©nĂ©rale française et recommandations en matiĂšre de surveillance nationale
Trois expertises collectives portant sur des agents biologiques dans lâair ambiant ou dans les environnements intĂ©rieurs ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es par lâAgence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire de lâalimentation, de lâenvironnement et du travail (Anses) ces cinq derniĂšres annĂ©es :- Pollens dans lâair ambiant (saisine 2011-SA-0151) ;- Moisissures dans le bĂąti (saisine 2014-SA-0016) ;- Pollens et moisissures dans lâair ambiant des dĂ©partements et rĂ©gions dâoutre-mer (saisine 2016-SA-0100).Ces travaux ont montrĂ© que ces polluants de lâair dâorigine biologique constituent un enjeu de santĂ© publique et ont fourni aux pouvoirs publics des recommandations en matiĂšre notamment de surveillance, de recherche et de gestion.Au niveau rĂ©glementaire, la loi du 26 juin 2016 de modernisation de notre systĂšme de santĂ© et lâarrĂȘtĂ© du 5 aoĂ»t 20161 encadrent la mise en place dâune surveillance de certaines moisissures dans lâair ambiant, notamment coordonnĂ©e par le RĂ©seau national de surveillance aĂ©robiologique (RNSA).La mesure des moisissures prĂ©sentes dans lâair ambiant rĂ©alisĂ©e depuis plusieurs annĂ©es en France mĂ©tropolitaine a permis dâapporter un certain nombre dâinformations en particulier sur le rĂŽle de certaines conditions mĂ©tĂ©orologiques (notamment de lâhumiditĂ© et de la tempĂ©rature) et de lâoccupation des sols dans le dĂ©veloppement de spores (RNSA 2011). Cependant, lesquestions relatives aux modalitĂ©s dâutilisation des rĂ©sultats de cette surveillance par le grand public et les professionnels de santĂ© notamment, et plus globalement Ă la contribution de cette surveillance Ă la prĂ©vention des pathologies liĂ©es aux moisissures, quâelles proviennent de lâair ambiant ou des environnements intĂ©rieurs, restent posĂ©es.Dans ce contexte, lâAgence a Ă©tĂ© saisie par courrier datĂ© du 22 janvier 2018 par la Direction gĂ©nĂ©rale de la santĂ© (DGS) en vue de rĂ©aliser une expertise sur lâimpact sanitaire de lâexposition aux moisissures prĂ©sentes dans lâair ambiant et de formuler des recommandations possibles en matiĂšre de surveillance nationale
Ătat des connaissances relatif Ă lâimpact sanitaire de lâexposition aux moisissures prĂ©sentes dans lâair ambiant sur la population gĂ©nĂ©rale française et recommandations en matiĂšre de surveillance nationale
Trois expertises collectives portant sur des agents biologiques dans lâair ambiant ou dans les environnements intĂ©rieurs ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es par lâAgence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire de lâalimentation, de lâenvironnement et du travail (Anses) ces cinq derniĂšres annĂ©es :- Pollens dans lâair ambiant (saisine 2011-SA-0151) ;- Moisissures dans le bĂąti (saisine 2014-SA-0016) ;- Pollens et moisissures dans lâair ambiant des dĂ©partements et rĂ©gions dâoutre-mer (saisine 2016-SA-0100).Ces travaux ont montrĂ© que ces polluants de lâair dâorigine biologique constituent un enjeu de santĂ© publique et ont fourni aux pouvoirs publics des recommandations en matiĂšre notamment de surveillance, de recherche et de gestion.Au niveau rĂ©glementaire, la loi du 26 juin 2016 de modernisation de notre systĂšme de santĂ© et lâarrĂȘtĂ© du 5 aoĂ»t 20161 encadrent la mise en place dâune surveillance de certaines moisissures dans lâair ambiant, notamment coordonnĂ©e par le RĂ©seau national de surveillance aĂ©robiologique (RNSA).La mesure des moisissures prĂ©sentes dans lâair ambiant rĂ©alisĂ©e depuis plusieurs annĂ©es en France mĂ©tropolitaine a permis dâapporter un certain nombre dâinformations en particulier sur le rĂŽle de certaines conditions mĂ©tĂ©orologiques (notamment de lâhumiditĂ© et de la tempĂ©rature) et de lâoccupation des sols dans le dĂ©veloppement de spores (RNSA 2011). Cependant, lesquestions relatives aux modalitĂ©s dâutilisation des rĂ©sultats de cette surveillance par le grand public et les professionnels de santĂ© notamment, et plus globalement Ă la contribution de cette surveillance Ă la prĂ©vention des pathologies liĂ©es aux moisissures, quâelles proviennent de lâair ambiant ou des environnements intĂ©rieurs, restent posĂ©es.Dans ce contexte, lâAgence a Ă©tĂ© saisie par courrier datĂ© du 22 janvier 2018 par la Direction gĂ©nĂ©rale de la santĂ© (DGS) en vue de rĂ©aliser une expertise sur lâimpact sanitaire de lâexposition aux moisissures prĂ©sentes dans lâair ambiant et de formuler des recommandations possibles en matiĂšre de surveillance nationale