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    Etude des interactions entre le climat urbain et le CO2 : modélisation des flux de CO2 et application à l'échelle d'une ville

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    Climat et CO2 sont intimement liĂ©s. Le lien entre les deux et si bien Ă©tabli que les objectifs de limitation du rĂ©chauffement climatique s’expriment en quantitĂ© maximale d’équivalent CO2 que l’on s’autorise Ă  Ă©mettre. La quantitĂ© de CO2 prĂ©sente dans l’atmosphĂšre Ă  un instant donnĂ© est le rĂ©sultat d’échanges et d’équilibres complexes entre l’atmosphĂšre et la surface terrestre. Cette derniĂšre est composĂ©e non seulement des ocĂ©ans, de la vĂ©gĂ©tation et des sols naturels mais Ă©galement des villes. Les Ă©changes entre l’atmosphĂšre et les surfaces urbaines proviennent majoritairement de quatre contributeurs : les Ă©missions des bĂątiments, le trafic routier, la respiration humaine et la vĂ©gĂ©tation urbaine. Deux de ces contributeurs dĂ©pendent du climat : les bĂątiments et la vĂ©gĂ©tation. En effet, aux hautes et aux moyennes latitudes, les Ă©missions des bĂątiments sont fortement liĂ©es au chauffage, et fluctuent donc avec la tempĂ©rature extĂ©rieure. La vĂ©gĂ©tation quant Ă  elle croĂźt et s’épanouit plus ou moins vite en fonction des conditions mĂ©tĂ©o-climatiques et plus particuliĂšrement de la tempĂ©rature, des prĂ©cipitations et de l’ensoleillement. Le CO2 Ă©mit par la ville est ensuite transportĂ© Ă  travers l’atmosphĂšre suivant la circulation atmosphĂ©rique locale qui est le rĂ©sultat de la situation synoptique modifiĂ©e par la prĂ©sence de la ville. Il existe donc, Ă  l’échelle de la ville, des interactions fortes entre climat et CO2 : le bilan carbone de la ville dĂ©pend du climat local, et le transport du CO2 Ă  travers l’atmosphĂšre est influencĂ© par la circulation atmosphĂ©rique induite par la ville. Cette thĂšse vise Ă  Ă©tudier ces interactions. Pour cela, on a ajoutĂ© la modĂ©lisation des Ă©changes de CO2 entre les surfaces urbaines et l’atmosphĂšre dans le modĂšle de micro-climat urbain TEB. Cela a permis de vĂ©rifier que les processus physiques qui relient les Ă©missions/captations de CO2 en ville et le climat urbain Ă©taient bien identifiĂ©s et compris. Le modĂšle a Ă©tĂ© Ă©valuĂ© sur deux cas d’étude permettant chacun d’évaluer plus spĂ©cifiquement l’un des contributeurs aux Ă©changes de CO2 ville/atmosphĂšre qui soit mĂ©tĂ©osensible : les bĂątiments sur le site de Toulouse, et la vĂ©gĂ©tation sur le site de Kumpula (Finlande). Ces deux sites ont prouvĂ© la capacitĂ© du modĂšle Ă  reproduire les Ă©changes de CO2 entre les surfaces urbaines et l’atmosphĂšre ainsi que leurs cycles journaliers et saisonniers. Le site de Toulouse a soulignĂ© l’importance de connaĂźtre finement le comportement Ă©nergĂ©tique des habitants pour simuler les Ă©missions de CO2 des bĂątiments. Celui de Kumpula a dĂ©montrĂ© la capacitĂ© du modĂšle ISBA, conçu pour dĂ©crire les interactions entre la vĂ©gĂ©tation en milieu non urbain et l’atmosphĂšre, Ă  dĂ©crire les Ă©changes de CO2 entre la vĂ©gĂ©tation urbaine et l’atmosphĂšre. Le modĂšle, ainsi validĂ©, a Ă©tĂ© utilisĂ© pour rĂ©aliser des simulations d’émissions de CO2 par les bĂątiments Ă  l’échelle de l’ensemble de l’agglomĂ©ration urbaine de Toulouse. Ces simulations ont mis Ă  nouveau en Ă©vidence l’intĂ©rĂȘt de la bonne connaissance des comportements Ă©nergĂ©tique des habitants : sur notre cas d’étude (quatre jours en hiver), l’abaissement de 2°C de la tempĂ©rature de consigne du chauffage la nuit rĂ©duit de 33% les Ă©missions de CO2. Lors de ces simulations, le transport du CO2 Ă©mis par la ville Ă  travers l’atmosphĂšre a Ă©galement Ă©tĂ© suivi. On a ainsi mis en Ă©vidence que, malgrĂ© une situation mĂ©tĂ©orologique de vent calme, le panache de CO2 crĂ©Ă© par la ville se dissipe rapidement (moins d’une journĂ©e), ce qui limite l’augmentation de la concentration en CO2 au-dessus de la ville. Des simulations sur d’autres villes sont nĂ©cessaires pour savoir si ce rĂ©sultat se gĂ©nĂ©ralise. Lors de cette thĂšse, on a Ă©tudiĂ© les interactions climat/CO2 Ă  l’échelle d’une ville. Par la suite, il serait intĂ©ressant de rĂ©aliser des simulations en climat futur ou bien en mode couplĂ© avec des modĂšles de climat afin d’étudier les rĂ©troactions entre les liens climat/CO2 aux Ă©chelles locale et globale

    Study of interactions between the urban micro-climate and carbon dioxide : CO2 fluxes modelling and practical application at the city scale

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    Climat et CO2 sont intimement liĂ©s. Le lien entre les deux et si bien Ă©tabli que les objectifs de limitation du rĂ©chauffement climatique s’expriment en quantitĂ© maximale d’équivalent CO2 que l’on s’autorise Ă  Ă©mettre. La quantitĂ© de CO2 prĂ©sente dans l’atmosphĂšre Ă  un instant donnĂ© est le rĂ©sultat d’échanges et d’équilibres complexes entre l’atmosphĂšre et la surface terrestre. Cette derniĂšre est composĂ©e non seulement des ocĂ©ans, de la vĂ©gĂ©tation et des sols naturels mais Ă©galement des villes. Les Ă©changes entre l’atmosphĂšre et les surfaces urbaines proviennent majoritairement de quatre contributeurs : les Ă©missions des bĂątiments, le trafic routier, la respiration humaine et la vĂ©gĂ©tation urbaine. Deux de ces contributeurs dĂ©pendent du climat : les bĂątiments et la vĂ©gĂ©tation. En effet, aux hautes et aux moyennes latitudes, les Ă©missions des bĂątiments sont fortement liĂ©es au chauffage, et fluctuent donc avec la tempĂ©rature extĂ©rieure. La vĂ©gĂ©tation quant Ă  elle croĂźt et s’épanouit plus ou moins vite en fonction des conditions mĂ©tĂ©o-climatiques et plus particuliĂšrement de la tempĂ©rature, des prĂ©cipitations et de l’ensoleillement. Le CO2 Ă©mit par la ville est ensuite transportĂ© Ă  travers l’atmosphĂšre suivant la circulation atmosphĂ©rique locale qui est le rĂ©sultat de la situation synoptique modifiĂ©e par la prĂ©sence de la ville. Il existe donc, Ă  l’échelle de la ville, des interactions fortes entre climat et CO2 : le bilan carbone de la ville dĂ©pend du climat local, et le transport du CO2 Ă  travers l’atmosphĂšre est influencĂ© par la circulation atmosphĂ©rique induite par la ville. Cette thĂšse vise Ă  Ă©tudier ces interactions. Pour cela, on a ajoutĂ© la modĂ©lisation des Ă©changes de CO2 entre les surfaces urbaines et l’atmosphĂšre dans le modĂšle de micro-climat urbain TEB. Cela a permis de vĂ©rifier que les processus physiques qui relient les Ă©missions/captations de CO2 en ville et le climat urbain Ă©taient bien identifiĂ©s et compris. Le modĂšle a Ă©tĂ© Ă©valuĂ© sur deux cas d’étude permettant chacun d’évaluer plus spĂ©cifiquement l’un des contributeurs aux Ă©changes de CO2 ville/atmosphĂšre qui soit mĂ©tĂ©osensible : les bĂątiments sur le site de Toulouse, et la vĂ©gĂ©tation sur le site de Kumpula (Finlande). Ces deux sites ont prouvĂ© la capacitĂ© du modĂšle Ă  reproduire les Ă©changes de CO2 entre les surfaces urbaines et l’atmosphĂšre ainsi que leurs cycles journaliers et saisonniers. Le site de Toulouse a soulignĂ© l’importance de connaĂźtre finement le comportement Ă©nergĂ©tique des habitants pour simuler les Ă©missions de CO2 des bĂątiments. Celui de Kumpula a dĂ©montrĂ© la capacitĂ© du modĂšle ISBA, conçu pour dĂ©crire les interactions entre la vĂ©gĂ©tation en milieu non urbain et l’atmosphĂšre, Ă  dĂ©crire les Ă©changes de CO2 entre la vĂ©gĂ©tation urbaine et l’atmosphĂšre. Le modĂšle, ainsi validĂ©, a Ă©tĂ© utilisĂ© pour rĂ©aliser des simulations d’émissions de CO2 par les bĂątiments Ă  l’échelle de l’ensemble de l’agglomĂ©ration urbaine de Toulouse. Ces simulations ont mis Ă  nouveau en Ă©vidence l’intĂ©rĂȘt de la bonne connaissance des comportements Ă©nergĂ©tique des habitants : sur notre cas d’étude (quatre jours en hiver), l’abaissement de 2°C de la tempĂ©rature de consigne du chauffage la nuit rĂ©duit de 33% les Ă©missions de CO2. Lors de ces simulations, le transport du CO2 Ă©mis par la ville Ă  travers l’atmosphĂšre a Ă©galement Ă©tĂ© suivi. On a ainsi mis en Ă©vidence que, malgrĂ© une situation mĂ©tĂ©orologique de vent calme, le panache de CO2 crĂ©Ă© par la ville se dissipe rapidement (moins d’une journĂ©e), ce qui limite l’augmentation de la concentration en CO2 au-dessus de la ville. Des simulations sur d’autres villes sont nĂ©cessaires pour savoir si ce rĂ©sultat se gĂ©nĂ©ralise. Lors de cette thĂšse, on a Ă©tudiĂ© les interactions climat/CO2 Ă  l’échelle d’une ville. Par la suite, il serait intĂ©ressant de rĂ©aliser des simulations en climat futur ou bien en mode couplĂ© avec des modĂšles de climat afin d’étudier les rĂ©troactions entre les liens climat/CO2 aux Ă©chelles locale et globale.Climate and CO2 are closely tied. The link between them is so well established that the objectives for global warming mitigation are expressed in terms of the maximum amount of CO2 equivalent that can be emitted. The amount of CO2 present in the atmosphere at a given time is the result of complex exchanges and equilibriums between the atmosphere and the earth's surface. The latter is composed not only of oceans, vegetation and natural soils, but also cities. Exchanges between the atmosphere and urban surfaces come mainly from four contributors: building emissions, road traffic, human respiration and urban vegetation. Two of these contributors depend on climate: buildings and vegetation. Buildings emissions, at least at high and medium latitudes, are strongly related to space heating, and therefore fluctuate with the outside temperature. As for the vegetation, its growth and open-up speed depends on the weather and climate conditions and more particularly on temperature, precipitation and solar radiation. The CO2 emitted by the city is then transported through the atmosphere by the local atmospheric circulation which is the result of the synoptic situation modified by the city's influence. Therefore there are strong interactions between climate and CO2 at the city scale: the city's carbon footprint depends on the local climate, and the transport of CO2 through the atmosphere is influenced by the atmospheric circulation induced by the city. The aim of this thesis is to study these interactions. That's why, the modeling of CO2 exchanges between urban surfaces and the atmosphere has been added to the urban micro-climate model TEB. This allows to verify that the physical processes that link CO2 emissions/uptakes in the city and the urban climate are well identified and understood. The model is evaluated on two case studies each of which specifically assessed one of the contributors to city/atmosphere CO2 exchanges that is weather-sensitive: the buildings on the Toulouse site (France), and the vegetation on the Kumpula site (Finland). These two sites demonstrate the model's ability to reproduce CO2 exchanges between urban surfaces and the atmosphere as well as their daily and seasonal cycles. The Toulouse site underlines the importance of a detailed knowledge of the inhabitants' energy behaviour in order to simulate the CO2 emissions of buildings. Kumpula site demonstrates the ability of the ISBA model, designed to describe the interactions between non-urban vegetation and the atmosphere, to describe the CO2 exchanges between urban vegetation and the atmosphere. The model, thus validated, is used to carry our simulations of CO2 emissions from buildings on the scale of the entire urban agglomeration of Toulouse. These simulations once again highlighted the necessity of a good knowledge of the inhabitant's energy behaviors: on our case study (four days in winter), the 2°C reduction of the nigth-time space heating setpoint temperature reduces CO2 emissions by 33%. During these simulations, the transport of CO2 emitted by the city through the atmosphere is also monitored. This shows that, despite a calm wind situation, the CO2 plume created by the city dissipates rapidly (less than a day), limiting the increase in CO2 concentration over the city. Simulations on other cities are neeeded to determine if this result can be generalized. During this thesis, we studied climate/CO2 interactions at the city scale. In the future, it would be interesting to carry out simulations in future climate or in coupled mode with climate models in order to study the feedback between local and global climate/CO2 links

    RĂ©aliser une campagne de mesure par drones Ă  Paris

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    International audienceEn juillet 2023, une grande campagne expĂ©rimentale de recherche (PANAME2023) a eu lieu pour Ă©tudier la mĂ©tĂ©orologie de l’agglomĂ©ration parisienne, en particulier l’ülot de chaleur urbain.Au cours de cette campagne le CNRM a rĂ©alisĂ© plus de 300 profils (tempĂ©rature, humiditĂ© et vent) avec des drones instrumentĂ©s sur 9 sites diffĂ©rents (parc urbain ou site urbain).La mise en place de tels vols nĂ©cessite d’anticiper les dĂ©marches administratives. Cette prĂ©sentation consiste Ă  exposer les dĂ©marches effectuĂ©s ainsi que les moyens logistiques mis en place pour mener Ă  bien cette campagne

    L’effet rafraichissant des parcs à Paris pendant PANAME 2023

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    International audienceEn juillet 2023, une grande campagne expĂ©rimentale de recherche (PANAME2023), a eu lieu pour Ă©tudier la mĂ©tĂ©orologie de l'agglomĂ©ration parisienne, en particulier l'Ăźlot de chaleur urbain. Cette campagne, regroupant plusieurs laboratoires de recherches, est copilotĂ©e par le Centre National de Recherches MĂ©tĂ©orologiques (CNRM). Ceci permettra Ă  terme de mieux prĂ©voir la mĂ©tĂ©o au sein mĂȘme des villes. En effet, les agglomĂ©rations françaises, et Paris en particulier, subissent des canicules de plus en plus frĂ©quentes et intenses sous l'effet du changement climatique. Celles-ci sont aggravĂ©es localement par des Ăźlots de chaleur dus Ă  l'effet de l'urbanisation, qui accroissent la dangerositĂ© des conditions auxquelles sont exposĂ©s habitants, visiteurs et infrastructures. L'approfondissement des connaissances du rĂŽle jouĂ© par les parcs et l'infrastructure urbaine est un point essentiel pour adapter la ville aux fortes chaleurs.Dans ce cadre, le CNRM a rĂ©alisĂ© plus de 300 profils mĂ©tĂ©orologiques Ă  l'aide de drones lĂ©gers sur neuf sites parcs et urbains dans Paris MĂ©tropole pour mieux connaĂźtre les paramĂštres thermodynamiques (tempĂ©rature, humiditĂ©, pression, force et direction du vent) de l'atmosphĂšre entre le sol et 120m d'altitude Ă  la fin de la journĂ©e. Des profils par drone au sein des sites urbains en proximitĂ© des parcs vont servir Ă  Ă©tablir un point de rĂ©fĂ©rence, permettant d'Ă©valuer l'effet rafraĂźchissant des parcs

    Caractérisation du tissu urbain français pour la modélisation du climat urbain et de son interaction avec la consommation énergétique dans les bùtiments.

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    International audienceThis article presents the construction of a dataset describing French cities in terms of morphology, construction materials, and human behaviour related to building energy consumption. It describes an improvement of the urban climate model TEB to take into account the variety of building use and human behaviour at district scale. These developments are useful for modeling the urban climate and its interaction with building energy consumption and can help to better quantify the effect of climate change mitigation and adaptation measures in French cities.Cet article présente l'assemblage d'un jeu de données caractérisant les villes françaises en termes de morphologie, matériaux de construction et comportements énergétiques. Il expose une amélioration du modÚle de climat urbain TEB pour prendre en compte une variété d'usages et de comportements énergétiques à l'échelle du quartier. Ces développements permettent de modéliser le climat urbain et son interaction avec la consommation énergétique dans les bùtiments et aideront à mieux quantifier l'effet de mesures d'atténuation et d'adaptation face au changement climatique dans les villes françaises

    Drought tolerance traits in Neotropical trees correlate with the composition of phyllosphere fungal communities

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    International audiencePlant-associated microorganisms have shown to aid plants in coping with drought. However, the underlying mechanisms are poorly understood and there is uncertainty regarding which microbial taxa and functions are mostly involved. We explored these issues in Neotropical rainforests and identified foliar microorganisms that may play a role in drought tolerance of trees. Our objectives were to (1) test the relationship between drought tolerance traits in Neotropical trees and the diversity and composition of their foliar fungal and bacterial communities and (2) identify leaf microbial taxa positively or negatively associated with drought tolerance traits. Our results showed that the composition of leaf fungal communities, but not bacterial communities, was related to drought tolerance. We identified 27 fungal Amplicon Sequence Variants (ASVs) whose relative abundance co-varied with drought tolerance traits. Most variants were assigned to fungal clades often described as plant pathogens and increased in abundance with drought susceptibility. This greater relative abundance of leaf pathogens in the most drought-susceptible trees might increase their vulnerability to climate change. Moreover, we identified the Strelitziana and Ochroconis fungal genera as potential candidates for future culture-dependent studies aimed at understanding and improving drought tolerance in Neotropical forests

    Clusterin Neutralizes the Inflammatory and Cytotoxic Properties of Extracellular Histones in Sepsis

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    Rationale: Extracellular histones, released into the surrounding environment during extensive cell death, promote inflammation and cell death, and these deleterious roles have been well documented in sepsis. Clusterin (CLU) is a ubiquitous extracellular protein that chaperones misfolded proteins and promotes their removal. Objectives: We investigated whether CLU could protect against the deleterious properties of histones. Methods: We assessed CLU and histone expression in patients with sepsis and evaluated the protective role of CLU against histones in in vitro assays and in vivo models of experimental sepsis. Measurements and Main Results: We show that CLU binds to circulating histones and reduces their inflammatory, thrombotic, and cytotoxic properties. We observed that plasma CLU levels decreased in patients with sepsis and that the decrease was greater and more durable in nonsurvivors than in survivors. Accordingly, CLU deficiency was associated with increased mortality in mouse models of sepsis and endotoxemia. Finally, CLU supplementation improved mouse survival in a sepsis model. Conclusions: This study identifies CLU as a central endogenous histone-neutralizing molecule and suggests that, in pathologies with extensive cell death, CLU supplementation may improve disease tolerance and host survival

    The heat and health in cities (H2C) project to support the prevention of extreme heat in cities

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    International audienceThe main goal of the Heat and Health in Cities (H2C) French project is to improve the urban climate services to support preventive actions and policies to deal with the risk of heat and extreme heat in cities, with the Paris region (France) as a case study. In response, the three scientific objectives are identified: ‱ Improve our understanding of the impacts of urban covers and surface heterogeneities in the city on UHI, local meteorology and air quality. ‱ Strengthen the synergy between numerical modeling and multi-source observations to study the environmental phenomena in detail, and assess the spatial and temporal variations in population exposure to heat and air pollution, and the associated health risks. ‱ Develop and provide information that is useful for decision-making, in terms of UHI assessment, consequences on exposure in both outdoor and indoor environment, associated health impacts, and opportunities for prevention
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