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Hypertension artérielle pulmonaire néonatale compliquant une transposition des gros vaisseaux (utilisation du Bosentan)
Introduction : L'hypertension artérielle pulmonaire persistante du nouveau-né (HTAPPN) a souvent une évolution favorable sous traitement classique (oxygène, ventilation, NO et prostacyclines). Dans un contexte de transposition simple des gros vaisseaux (TSGV), la fréquence de l'HTAPPN préopératoire, quoique rare (1%), est 5 fois plus importante que dans la population générale. Elle se traduit par un tableau très sévère, souvent létal. Dans la littérature, il existe seulement 4 observations de nouveaux-nés survivant après un tableau d'HTAPPN avec TSGV dont un ayant nécessité le recours à l'oxygénation extracorporelle (ECMO). Mais l'ECMO est une technique lourde et la question se pose de développer de nouvelles thérapeutiques. Le bosentan, antagoniste de l'endothéline-1, aux effets anti-vasoconstricteur et anti-prolifératif artériels pulmonaires est utilisé dans l'HTAP de l'adulte et de l'enfant mais n'a jamais été utilisé chez le nouveau-né. Nous rapportons le cas d'une HTAPPN sévère compliquant une TSGV, résistante au traitement classique et qui a bien évolué sous Bosentan. (...) Commentaires : Notre patient a présenté un tableau sévère d'HTAPPN compliquant une TSGV.La physiopathologie de cette association est encore mal comprise. Le traitement a été difficile ce qui est compatible avec les données de la littérature. Cette HTAPPN a régressé après l'utilisation de plusieurs vasodilatateurs et d'un anti-vasoconstricteur artériels pulmonaires. Cependant, le fait que la régression de cette HTAPPN soit survenue 72 heures après l'introduction du Bosentan nous incite à penser que ce traitement a participé à la résolution de cette HTAPPN. Par conséquent, devant un tableau sévère d'HTAPPN, si les thérapeutiques classiques sont inefficaces, l'utilisation du Bosentan pourra être discutée avant l'ultime recours à l'ECMOAMIENS-BU Santé (800212102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
Rilpivirine in HIV-1-positive women initiating pregnancy: to switch or not to switch?
International audienceBackgroundSafety data about rilpivirine use during pregnancy remain scarce, and rilpivirine plasma concentrations are reduced during second/third trimesters, with a potential risk of viral breakthroughs. Thus, French guidelines recommend switching to rilpivirine-free combinations (RFCs) during pregnancy.ObjectivesTo describe the characteristics of women initiating pregnancy while on rilpivirine and to compare the outcomes for virologically suppressed subjects continuing rilpivirine until delivery versus switching to an RFC.MethodsIn the ANRS-EPF French Perinatal cohort, we included women on rilpivirine at conception in 2010–18. Pregnancy outcomes were compared between patients continuing versus interrupting rilpivirine. In women with documented viral suppression (<50 copies/mL) before 14 weeks of gestation (WG) while on rilpivirine, we compared the probability of viral rebound (≥50 copies/mL) during pregnancy between subjects continuing rilpivirine versus those switching to RFC.ResultsAmong 247 women included, 88.7% had viral suppression at the beginning of pregnancy. Overall, 184 women (74.5%) switched to an RFC (mostly PI/ritonavir-based regimens) at a median gestational age of 8.0 WG. Plasma HIV-1 RNA nearest delivery was <50 copies/mL in 95.6% of women. Among 69 women with documented viral suppression before 14 WG, the risk of viral rebound was higher when switching to RFCs than when continuing rilpivirine (20.0% versus 0.0%, P = 0.046). Delivery outcomes were similar between groups (overall birth defects, 3.8/100 live births; pregnancy losses, 2.0%; preterm deliveries, 10.6%). No HIV transmission occurred.ConclusionsIn virologically suppressed women initiating pregnancy, continuing rilpivirine was associated with better virological outcome than changing regimen. We did not observe a higher risk of adverse pregnancy outcomes