99 research outputs found

    Livron-­sur­-Drôme : l’occupation de La Lauze au Bronze final 2. Des balanophages sur la RN 7

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    Évaluer la place de la vigne en ville en France méridionale médiévale et moderne : approche carpologique

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    International audienceDe récentes synthèses archéobotaniques ont mis en évidence le rôle prégnant de la vigne au cours des périodes historiques en France méridionale rurale, la plaçant, au côté du blé nu et de l'orge, parmi les plantes les plus couramment consommées/exploitées. En ville, les productions vitivinicoles auraient également joué un rôle important, connaissant un essor particulier au cours de la croissance urbaine du Moyen Âge central. Si ce phénomène est documenté par les sources textuelles, il a rarement été questionné au moyen des vestiges archéobotaniques, la rareté des opérations menées en contexte urbain étant longtemps préjudiciable à l’élaboration d’un corpus significatif de données. La multiplication des opérations préventives en contexte urbain au cours des dernières années permet de proposer aujourd’hui un premier bilan sur l'exploitation de la vigne dans certaines agglomérations urbaines de France méridionale (Perpignan, Béziers, Montpellier, Toulouse, Istres, Saint-Rémy) entre le Moyen Âge et l’époque Moderne. Le bilan offre des résultats contrastés. Ainsi, si la présence récurrente de pépins signale bien la consommation de ce fruitier, la forme originale des produits (fruits frais, secs, préparations alimentaires) et leur origine sont difficiles à identifier. Concernant les produits issus de l’extraction du jus (vins, vinaigres, verjus), leurs modes de production et de consommation sont difficiles à éclairer, de par la rareté des assemblages archéobotaniques permettant de les mettre en lumière. La rareté des vestiges de sous-produits issus du foulage/pressurage du raisin en contextes urbains médiévaux et modernes pose ainsi la question de la fréquence de cette pratique en ville, des contextes/structures auxquels elle est associée, ainsi que celle de la destination des sous-produits (marcs, fonds de cuve), favorisant ou non leur conservation dans les contextes appréhendés par les fouilles archéologiques (combustible, engrais, zones de rejet, etc.)

    Mably (42), "Nexter-Valmy, Les Essarts, lot 1". Une occupation structurée du Bronze moyen/final en bord de Loire: Rapport Final d'Opération d'Archéologie Préventive

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    Au mois de septembre 2021, une fouille préventive a été menée en amont de l’implantation d’une ZAE au sud de la commune de Mably (Loire), juste à côté de l’arsenal de Roanne. Elle s’implante sur la terrasse alluviale en rive gauche de la Loire, sur une surface globalement plate de 4100 m² à une altitude moyenne de 272 m NGF. L’emprise est centrée sur des vestiges protohistoriques qui occupent une légère éminence sur la terrasse. L’occupation principale révélée par cette fouille correspond à une occupation du Bronze moyen/final qui se traduit notamment par la découverte d’un très grand bâtiment de 27,4 m de long pour 6,6 m de large (180 m²). Ce bâtiment est composé de quatre lignes parallèles de poteaux : deux lignes de poteaux porteurs qui peuvent supporter une charpente à chevrons-formant-fermes et deux lignes externes de parois non porteuses. Un aménagement interne quadrangulaire a été repéré au centre du bâtiment, juste en face d’une entrée dans le mur gouttereau nord. Les comparaisons de ce bâtiment orientent vers le nord-est de la France et les pays plus septentrionaux (Allemagne, Pays-Bas) qui offrent des exemples comparables de « maisons-étables » très allongées. Cette construction a pu servir à la stabulation, au stockage du fourrage dans la charpente et en tant qu’habitation, la structure interne pouvant être proposée comme une superstructure autour d’un foyer. Ce bâtiment est daté par la céramique et plusieurs datations radiocarbones qui donnent un intervalle large entre 1600 et 1150 avant notre ère. Une occupation longue du bâtiment durant le Bronze moyen et le début du Bronze final est largement envisageable pour un tel édifice.Plus au nord, ce bâtiment est accompagné de deux annexes de petite surface (7 à 10 m²), reposant à chaque fois sur quelques trous de poteau rapprochés. Ces petites constructions sont accompagnées d’un fond de vase de stockage retrouvé en place, d’une fosse dépotoir (avec de la céramique et de la faune brûlées) et de petites fosses d’extraction. Les datations de ces annexes prouvent un fonctionnement contemporain avec le grand bâtiment allongé, mais avec un probable décalage dans le temps entre les deux annexes.Enfin, la fouille a aussi permis de retrouver des vestiges liés à l’implantation de l’arsenal de Roanne en 1916 et ses développements durant le XXe siècle. À ce titre, nous pouvons citer, une plateforme ayant servi pour les installations sanitaires d‘un camp de travail qui hébergeait les premiers ouvriers de construction des ateliers

    Mably (42), "Nexter-Valmy, Les Essarts, lot 1". Une occupation structurée du Bronze moyen/final en bord de Loire: Rapport Final d'Opération d'Archéologie Préventive

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    Au mois de septembre 2021, une fouille préventive a été menée en amont de l’implantation d’une ZAE au sud de la commune de Mably (Loire), juste à côté de l’arsenal de Roanne. Elle s’implante sur la terrasse alluviale en rive gauche de la Loire, sur une surface globalement plate de 4100 m² à une altitude moyenne de 272 m NGF. L’emprise est centrée sur des vestiges protohistoriques qui occupent une légère éminence sur la terrasse. L’occupation principale révélée par cette fouille correspond à une occupation du Bronze moyen/final qui se traduit notamment par la découverte d’un très grand bâtiment de 27,4 m de long pour 6,6 m de large (180 m²). Ce bâtiment est composé de quatre lignes parallèles de poteaux : deux lignes de poteaux porteurs qui peuvent supporter une charpente à chevrons-formant-fermes et deux lignes externes de parois non porteuses. Un aménagement interne quadrangulaire a été repéré au centre du bâtiment, juste en face d’une entrée dans le mur gouttereau nord. Les comparaisons de ce bâtiment orientent vers le nord-est de la France et les pays plus septentrionaux (Allemagne, Pays-Bas) qui offrent des exemples comparables de « maisons-étables » très allongées. Cette construction a pu servir à la stabulation, au stockage du fourrage dans la charpente et en tant qu’habitation, la structure interne pouvant être proposée comme une superstructure autour d’un foyer. Ce bâtiment est daté par la céramique et plusieurs datations radiocarbones qui donnent un intervalle large entre 1600 et 1150 avant notre ère. Une occupation longue du bâtiment durant le Bronze moyen et le début du Bronze final est largement envisageable pour un tel édifice.Plus au nord, ce bâtiment est accompagné de deux annexes de petite surface (7 à 10 m²), reposant à chaque fois sur quelques trous de poteau rapprochés. Ces petites constructions sont accompagnées d’un fond de vase de stockage retrouvé en place, d’une fosse dépotoir (avec de la céramique et de la faune brûlées) et de petites fosses d’extraction. Les datations de ces annexes prouvent un fonctionnement contemporain avec le grand bâtiment allongé, mais avec un probable décalage dans le temps entre les deux annexes.Enfin, la fouille a aussi permis de retrouver des vestiges liés à l’implantation de l’arsenal de Roanne en 1916 et ses développements durant le XXe siècle. À ce titre, nous pouvons citer, une plateforme ayant servi pour les installations sanitaires d‘un camp de travail qui hébergeait les premiers ouvriers de construction des ateliers

    L'Isle-Jourdain (32), ZAE Pont-Peyrin 3: Rapport Final d'Opération d'Archéologie Préventive

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    Achevée au mois de mars 2021, la fouille préalable à la troisième phase d’aménagement de la ZAE Pont-Peyrin, à L’Isle-Jourdain, est intervenue à la suite d’un diagnostic réalisé par F. Sergent (Sergent 2020).Sur les 4000 m² ouverts, le site livre ses premiers vestiges sous la forme d’un mobilier attribuable assez largement à la Protohistoire ancienne, piégé dans des anomalies qu’il est difficile de caractériser comme d’origine anthropique. Le versant du coteau est en effet impacté par une alternance de séquences alluviales et colluviales plus ou moins anciennes qui ont déposé du mobilier au sein de cuvettes difficiles à distinguer de creusements. Bien que les éléments à valeur typologique soient rares au sein de ce corpus de 79 tessons de céramique, les attributions les plus précises renvoient au Bronze ancien, ce qui atteste la fréquentation du site à cette période sans que l’on puisse écarter qu’elle soit étalée entre le Néolithique final et la phase moyenne du Premier âge du Fer. Il est possible qu’une occupation structurée ait pris place sur le point haut du coteau et que le mobilier collecté sur l’emprise de fouille ne soit que le reflet de son démantèlement.La seconde occupation, plus caractéristique, correspond à un petit locus funéraire du Premier âge du Fer, composé de quatre tombes à crémation dont une ne subsiste plus qu’à travers un fond de fosse (deux des quatre sépultures ont été fouillées durant l’opération de diagnostic). Inégalement réparties sur une surface d’environ 130 m², ces quatre tombes étaient installées sur un petit replat, alors que le versant était probablement marqué par un relief en rideaux. Cette particularité du paysage a pu jouer un rôle dans le choix d’implantation. Les trois tombes les moins arasées conservaient chacune un vase ossuaire qui contenait les ossements brûlés d’un individu de taille adulte. Deux d’entre elles étaient encore fermées par un couvercle. Chaque sépulture recelait du mobilier d’accompagnement, céramique et/ou métallique. On recense ainsi deux gobelets en céramique, un petit bouton à bélière saillante en alliage cuivreux, un couteau en fer, deux couples d’anneaux en alliage cuivreux provenant de deux chaînettes de pendeloque probablement partiellement constituées de matériaux périssables, ainsi qu’une épée courte à antennes. Cette dernière fournit une datation précise, dans le tiers central du VIe s. a.C., pour l’une des tombes. Toutefois, les traits typologiques de l’assemblage de céramiques de deux autres sépultures orientent vers une datation légèrement antérieure, entre la fin du VIIe et le début du VIe s. a.C., ce qui suggère un développement à partir d’un couple de tombes durant la phase moyenne du Premier âge du Fer, en périphérie duquel se sont installées deux sépultures plus récentes. La fouille n’a en revanche pas apporté de données relatives à l’architecture des tombes et ne permet pas d’assurer que ce locus n’appartenait pas à une nécropole plus étendue

    L'Isle-Jourdain (32), ZAE Pont-Peyrin 3: Rapport Final d'Opération d'Archéologie Préventive

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    Achevée au mois de mars 2021, la fouille préalable à la troisième phase d’aménagement de la ZAE Pont-Peyrin, à L’Isle-Jourdain, est intervenue à la suite d’un diagnostic réalisé par F. Sergent (Sergent 2020).Sur les 4000 m² ouverts, le site livre ses premiers vestiges sous la forme d’un mobilier attribuable assez largement à la Protohistoire ancienne, piégé dans des anomalies qu’il est difficile de caractériser comme d’origine anthropique. Le versant du coteau est en effet impacté par une alternance de séquences alluviales et colluviales plus ou moins anciennes qui ont déposé du mobilier au sein de cuvettes difficiles à distinguer de creusements. Bien que les éléments à valeur typologique soient rares au sein de ce corpus de 79 tessons de céramique, les attributions les plus précises renvoient au Bronze ancien, ce qui atteste la fréquentation du site à cette période sans que l’on puisse écarter qu’elle soit étalée entre le Néolithique final et la phase moyenne du Premier âge du Fer. Il est possible qu’une occupation structurée ait pris place sur le point haut du coteau et que le mobilier collecté sur l’emprise de fouille ne soit que le reflet de son démantèlement.La seconde occupation, plus caractéristique, correspond à un petit locus funéraire du Premier âge du Fer, composé de quatre tombes à crémation dont une ne subsiste plus qu’à travers un fond de fosse (deux des quatre sépultures ont été fouillées durant l’opération de diagnostic). Inégalement réparties sur une surface d’environ 130 m², ces quatre tombes étaient installées sur un petit replat, alors que le versant était probablement marqué par un relief en rideaux. Cette particularité du paysage a pu jouer un rôle dans le choix d’implantation. Les trois tombes les moins arasées conservaient chacune un vase ossuaire qui contenait les ossements brûlés d’un individu de taille adulte. Deux d’entre elles étaient encore fermées par un couvercle. Chaque sépulture recelait du mobilier d’accompagnement, céramique et/ou métallique. On recense ainsi deux gobelets en céramique, un petit bouton à bélière saillante en alliage cuivreux, un couteau en fer, deux couples d’anneaux en alliage cuivreux provenant de deux chaînettes de pendeloque probablement partiellement constituées de matériaux périssables, ainsi qu’une épée courte à antennes. Cette dernière fournit une datation précise, dans le tiers central du VIe s. a.C., pour l’une des tombes. Toutefois, les traits typologiques de l’assemblage de céramiques de deux autres sépultures orientent vers une datation légèrement antérieure, entre la fin du VIIe et le début du VIe s. a.C., ce qui suggère un développement à partir d’un couple de tombes durant la phase moyenne du Premier âge du Fer, en périphérie duquel se sont installées deux sépultures plus récentes. La fouille n’a en revanche pas apporté de données relatives à l’architecture des tombes et ne permet pas d’assurer que ce locus n’appartenait pas à une nécropole plus étendue

    Mably (42), "Nexter-Valmy, Les Essarts, lot 1". Une occupation structurée du Bronze moyen/final en bord de Loire: Rapport Final d'Opération d'Archéologie Préventive

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    Au mois de septembre 2021, une fouille préventive a été menée en amont de l’implantation d’une ZAE au sud de la commune de Mably (Loire), juste à côté de l’arsenal de Roanne. Elle s’implante sur la terrasse alluviale en rive gauche de la Loire, sur une surface globalement plate de 4100 m² à une altitude moyenne de 272 m NGF. L’emprise est centrée sur des vestiges protohistoriques qui occupent une légère éminence sur la terrasse. L’occupation principale révélée par cette fouille correspond à une occupation du Bronze moyen/final qui se traduit notamment par la découverte d’un très grand bâtiment de 27,4 m de long pour 6,6 m de large (180 m²). Ce bâtiment est composé de quatre lignes parallèles de poteaux : deux lignes de poteaux porteurs qui peuvent supporter une charpente à chevrons-formant-fermes et deux lignes externes de parois non porteuses. Un aménagement interne quadrangulaire a été repéré au centre du bâtiment, juste en face d’une entrée dans le mur gouttereau nord. Les comparaisons de ce bâtiment orientent vers le nord-est de la France et les pays plus septentrionaux (Allemagne, Pays-Bas) qui offrent des exemples comparables de « maisons-étables » très allongées. Cette construction a pu servir à la stabulation, au stockage du fourrage dans la charpente et en tant qu’habitation, la structure interne pouvant être proposée comme une superstructure autour d’un foyer. Ce bâtiment est daté par la céramique et plusieurs datations radiocarbones qui donnent un intervalle large entre 1600 et 1150 avant notre ère. Une occupation longue du bâtiment durant le Bronze moyen et le début du Bronze final est largement envisageable pour un tel édifice.Plus au nord, ce bâtiment est accompagné de deux annexes de petite surface (7 à 10 m²), reposant à chaque fois sur quelques trous de poteau rapprochés. Ces petites constructions sont accompagnées d’un fond de vase de stockage retrouvé en place, d’une fosse dépotoir (avec de la céramique et de la faune brûlées) et de petites fosses d’extraction. Les datations de ces annexes prouvent un fonctionnement contemporain avec le grand bâtiment allongé, mais avec un probable décalage dans le temps entre les deux annexes.Enfin, la fouille a aussi permis de retrouver des vestiges liés à l’implantation de l’arsenal de Roanne en 1916 et ses développements durant le XXe siècle. À ce titre, nous pouvons citer, une plateforme ayant servi pour les installations sanitaires d‘un camp de travail qui hébergeait les premiers ouvriers de construction des ateliers
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