18 research outputs found

    Etude génomique de la cohorte nationale de leucémies dérivées de cellules dendritiques plasmacytoïdes et hémopathies apparentées

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    Neoplasms involving plasmacytoid dendritic cells (pDCs) include Blastic pDC Neoplasms (BPDCN) and mature pDC proliferations associated with myeloid malignancies, namely AML-pDC when the malignancy is an Acute Myeloid Leukemia (AML). The ontogeny of pDCs is complex: their myeloid and/or lymphoid origin is uncertain and they probably consist of several sub-populations including newly identified cells, the AXL+ SIGLEC6+ DCs (AS-DCs). Through the French BPDCN network, we studied BDPCN and AML-pDC at the genetic and phenotypic level, integrating new data on pDC ontogeny.We demonstrate the BPDCN heterogeneity, with sometimes diagnostic trap related to aberrant markers sometimes expressed by neoplastic cells. BPDCN are also characterized by numerous genetic deletions of oncogenes (ETV6, IKZF1, RB1 and NR3C1) and immune response genes (IFNR1, CLEC4C, IFNA cluster). This is associated with epigenetic (TET2, ASXL1) and splicing (ZRSR2) abnormalities. Various markers evoke an AS-DC origin but some of these abnormalities are related to leukemogenesis and not ontogenesis, such as the 9p deletion leading to decreased expression of genes encoding type I interferons. In addition, even if AS-DC or B lymphoid markers can be found, the AS-DC profile is only found in a subgroup of patients. The transcriptional program of BPDCN is also characterized by cell cycle and SOX4 transcription factor deregulation.The study of 15 cases of AML-pDC show an excess of myeloblasts (CD45low CD34+) associated with an excess of.pDC whose phenotype is close to physiological pDCs for expression levels of CD303, cTCL1, CD123 and particularly with the absence of CD56 expression. All this profile clearly distinguishes them from blasts in BPDCN. Moreover, there is a continuous maturation from blasts to pDCs (loss of CD34, progressive expression of CD45, CD123, CD303, CD304) and to monocytes, suggesting a common progenitor to these populations. We also confirm the neoplastic nature of pDCs and the common clonal origin of blasts, pDCs and monocytes in AML-pDC, with the same mutations in all cell types. RUNX1 is the most frequently mutated gene (11 cases out of 15), and most importantly, in all evaluated M0-AML, raising the hypothesis of a new subtype of RUNX1-mutated M0-AML associated with an excess of pDC, potentially related to a progenitor wit myeloid and pDC potential.Deux types d’hémopathies impliquent des cellules dendritiques plasmocytoïdes (pDCs) : les leucémies à blastes dérivés de pDCs (LPDC) et les proliférations de pDCs matures associées à une hémopathie, dont les LAM-pDC lorsque l’hémopathie est une leucémie aiguë myéloïde (LAM). L’ontogénie des pDCs est complexe : leur origine myéloïde et/ou lymphoïde est incertaine et elles sont vraisemblablement constituées de plusieurs sous populations incluant des cellules nouvellement identifiées les AXL+ SIGLEC6+ DCs (AS-DC). Grace au réseau français LPDC, nous avons étudié les LPDC et les LAM-pDC sur le plan génétique et phénotypique en considérant les nouvelles données sur l’ontogénie des pDCs.L’étude LPDC démontre leur hétérogénéité, avec parfois des difficultés diagnostiques liées aux marqueurs aberrants parfois exprimés par les cellules néoplasiques. Les LPDC se caractérisent aussi par de nombreuses délétions génétiques d’oncogènes (ETV6, IKZF1, RB1 et NR3C1) et de gènes de réponse immune (IFNR1, CLEC4C, cluster IFNA). A cela s’associe des anomalies épigénétiques (TET2, ASXL1) et d’épissage (ZRSR2). Divers marqueurs évoquent une origine AS-DC mais certaines de ces anomalies sont liées à la leucémogenèse et non à l’ontogenèse, telle que la délétion 9p entraînant une expression diminuée des gènes codant pour les interférons de type I. De plus, même si des marqueurs AS-DC ou lymphoïdes B sont retrouvés, le profil AS-DC ne concerne qu’un sous groupe de LPDC. Le programme transcriptionnel de ces hémopathies est également caractérisé par des dérégulations du cycle cellulaire et du facteur de transcription SOX4.L’étude de 15 cas de LAM-pDC, montre un excès de myéloblastes (CD45faible CD34+ marqueurs pDC-) associé à un excès de pDC dont le phénotype est proche de pDCs physiologiques en termes de niveaux d’expression des CD303, cTCL1 et CD123 et particulièrement avec l’absence d’expression de CD56. Tout ce profil les distingue clairement des blastes de LPDC. De plus, il existe un continuum de maturation des blastes vers les pDC (perte du CD34, expression des CD45, CD123, CD303, CD304) et les monocytes, suggérant un progéniteur commun à ces populations. Nous confirmons également la nature néoplasique des pDCs et l’origine clonale commune des blastes, pDCs et monocytes, avec les mêmes mutations dans tous ces types cellulaires. RUNX1 est le gène le plus fréquemment muté (11 cas sur 15), et surtout, dans toutes les LAM0 évaluées, soutenant l’hypothèse d’un nouveau sous type de LAM0 RUNX1-mutées associées à un excès de pDC, potentiellement en lien avec un progéniteur à potentiel myéloïde et pDC

    Apport du tri myéloïde et lymphoïde T dans le suivi de chimérisme post-allogreffe de cellules souches hématopoïétiques chez l’adulte

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    L’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH) consiste à remplacer le système hématopoïétique du patient par celui d’un donneur sain. Le chimérisme est défini par le pourcentage de cellules d’origine donneur dans le sang ou la moelle du patient. Une étude a été réalisée rétrospectivement sur 258 adultes allogreffés entre les 1er janvier 2007 et 2017 au Centre Henri Becquerel. Trois groupes composaient la cohorte : les aplasies médullaires (n=15), les hémopathies malignes ayant reçu un conditionnement standard (n=96) et celles ayant reçu un conditionnement atténué (n=147). Ce travail a permis de valider le remplacement de l’étude des séquences Variable Number Tandem Repearts par l’étude des séquences Short Tandem Repeats (STR). Les modalités du suivi de chimérisme ont été réévaluées, notamment les places respectives de la PCR quantitative par chimie TaqMan® et de l’étude des STR. Il a été montré que le tri cellulaire permet d’étudier plus spécifiquement certains paramètres. Le chimérisme sur population lymphoïde T est plus spécifique des réactions immunitaires, notamment du greffon contre l’hôte, où le chimérisme est significativement plus élevé à J30 et à J100. Le chimérisme sur population spécifique de l’hémopathie est plus sensible aux rechutes à J100. Ainsi, ces deux populations sont particulièrement intéressantes et un suivi de chimérisme réalisé sur sang total et deux populations triées reste raisonnable d’un point de vue médico-économique. Enfin, le suivi de chimérisme doit être réalisé au minimum à J30, J60, J100, 6 mois et 1 an de l’allogreffe, en accord avec les nouvelles recommandations, quelle que soit la pathologie et le conditionnement

    Etude génomique de la cohorte nationale de leucémies dérivées de cellules dendritiques plasmacytoïdes et hémopathies apparentées

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    Neoplasms involving plasmacytoid dendritic cells (pDCs) include Blastic pDC Neoplasms (BPDCN) and mature pDC proliferations associated with myeloid malignancies, namely AML-pDC when the malignancy is an Acute Myeloid Leukemia (AML). The ontogeny of pDCs is complex: their myeloid and/or lymphoid origin is uncertain and they probably consist of several sub-populations including newly identified cells, the AXL+ SIGLEC6+ DCs (AS-DCs). Through the French BPDCN network, we studied BDPCN and AML-pDC at the genetic and phenotypic level, integrating new data on pDC ontogeny.We demonstrate the BPDCN heterogeneity, with sometimes diagnostic trap related to aberrant markers sometimes expressed by neoplastic cells. BPDCN are also characterized by numerous genetic deletions of oncogenes (ETV6, IKZF1, RB1 and NR3C1) and immune response genes (IFNR1, CLEC4C, IFNA cluster). This is associated with epigenetic (TET2, ASXL1) and splicing (ZRSR2) abnormalities. Various markers evoke an AS-DC origin but some of these abnormalities are related to leukemogenesis and not ontogenesis, such as the 9p deletion leading to decreased expression of genes encoding type I interferons. In addition, even if AS-DC or B lymphoid markers can be found, the AS-DC profile is only found in a subgroup of patients. The transcriptional program of BPDCN is also characterized by cell cycle and SOX4 transcription factor deregulation.The study of 15 cases of AML-pDC show an excess of myeloblasts (CD45low CD34+) associated with an excess of.pDC whose phenotype is close to physiological pDCs for expression levels of CD303, cTCL1, CD123 and particularly with the absence of CD56 expression. All this profile clearly distinguishes them from blasts in BPDCN. Moreover, there is a continuous maturation from blasts to pDCs (loss of CD34, progressive expression of CD45, CD123, CD303, CD304) and to monocytes, suggesting a common progenitor to these populations. We also confirm the neoplastic nature of pDCs and the common clonal origin of blasts, pDCs and monocytes in AML-pDC, with the same mutations in all cell types. RUNX1 is the most frequently mutated gene (11 cases out of 15), and most importantly, in all evaluated M0-AML, raising the hypothesis of a new subtype of RUNX1-mutated M0-AML associated with an excess of pDC, potentially related to a progenitor wit myeloid and pDC potential.Deux types d’hémopathies impliquent des cellules dendritiques plasmocytoïdes (pDCs) : les leucémies à blastes dérivés de pDCs (LPDC) et les proliférations de pDCs matures associées à une hémopathie, dont les LAM-pDC lorsque l’hémopathie est une leucémie aiguë myéloïde (LAM). L’ontogénie des pDCs est complexe : leur origine myéloïde et/ou lymphoïde est incertaine et elles sont vraisemblablement constituées de plusieurs sous populations incluant des cellules nouvellement identifiées les AXL+ SIGLEC6+ DCs (AS-DC). Grace au réseau français LPDC, nous avons étudié les LPDC et les LAM-pDC sur le plan génétique et phénotypique en considérant les nouvelles données sur l’ontogénie des pDCs.L’étude LPDC démontre leur hétérogénéité, avec parfois des difficultés diagnostiques liées aux marqueurs aberrants parfois exprimés par les cellules néoplasiques. Les LPDC se caractérisent aussi par de nombreuses délétions génétiques d’oncogènes (ETV6, IKZF1, RB1 et NR3C1) et de gènes de réponse immune (IFNR1, CLEC4C, cluster IFNA). A cela s’associe des anomalies épigénétiques (TET2, ASXL1) et d’épissage (ZRSR2). Divers marqueurs évoquent une origine AS-DC mais certaines de ces anomalies sont liées à la leucémogenèse et non à l’ontogenèse, telle que la délétion 9p entraînant une expression diminuée des gènes codant pour les interférons de type I. De plus, même si des marqueurs AS-DC ou lymphoïdes B sont retrouvés, le profil AS-DC ne concerne qu’un sous groupe de LPDC. Le programme transcriptionnel de ces hémopathies est également caractérisé par des dérégulations du cycle cellulaire et du facteur de transcription SOX4.L’étude de 15 cas de LAM-pDC, montre un excès de myéloblastes (CD45faible CD34+ marqueurs pDC-) associé à un excès de pDC dont le phénotype est proche de pDCs physiologiques en termes de niveaux d’expression des CD303, cTCL1 et CD123 et particulièrement avec l’absence d’expression de CD56. Tout ce profil les distingue clairement des blastes de LPDC. De plus, il existe un continuum de maturation des blastes vers les pDC (perte du CD34, expression des CD45, CD123, CD303, CD304) et les monocytes, suggérant un progéniteur commun à ces populations. Nous confirmons également la nature néoplasique des pDCs et l’origine clonale commune des blastes, pDCs et monocytes, avec les mêmes mutations dans tous ces types cellulaires. RUNX1 est le gène le plus fréquemment muté (11 cas sur 15), et surtout, dans toutes les LAM0 évaluées, soutenant l’hypothèse d’un nouveau sous type de LAM0 RUNX1-mutées associées à un excès de pDC, potentiellement en lien avec un progéniteur à potentiel myéloïde et pDC

    Genomic study of the French cohort of blastic plasmacytoid dendritic cell neoplasms and related leukemias

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    Deux types d’hémopathies impliquent des cellules dendritiques plasmocytoïdes (pDCs) : les leucémies à blastes dérivés de pDCs (LPDC) et les proliférations de pDCs matures associées à une hémopathie, dont les LAM-pDC lorsque l’hémopathie est une leucémie aiguë myéloïde (LAM). L’ontogénie des pDCs est complexe : leur origine myéloïde et/ou lymphoïde est incertaine et elles sont vraisemblablement constituées de plusieurs sous populations incluant des cellules nouvellement identifiées les AXL+ SIGLEC6+ DCs (AS-DC). Grace au réseau français LPDC, nous avons étudié les LPDC et les LAM-pDC sur le plan génétique et phénotypique en considérant les nouvelles données sur l’ontogénie des pDCs.L’étude LPDC démontre leur hétérogénéité, avec parfois des difficultés diagnostiques liées aux marqueurs aberrants parfois exprimés par les cellules néoplasiques. Les LPDC se caractérisent aussi par de nombreuses délétions génétiques d’oncogènes (ETV6, IKZF1, RB1 et NR3C1) et de gènes de réponse immune (IFNR1, CLEC4C, cluster IFNA). A cela s’associe des anomalies épigénétiques (TET2, ASXL1) et d’épissage (ZRSR2). Divers marqueurs évoquent une origine AS-DC mais certaines de ces anomalies sont liées à la leucémogenèse et non à l’ontogenèse, telle que la délétion 9p entraînant une expression diminuée des gènes codant pour les interférons de type I. De plus, même si des marqueurs AS-DC ou lymphoïdes B sont retrouvés, le profil AS-DC ne concerne qu’un sous groupe de LPDC. Le programme transcriptionnel de ces hémopathies est également caractérisé par des dérégulations du cycle cellulaire et du facteur de transcription SOX4.L’étude de 15 cas de LAM-pDC, montre un excès de myéloblastes (CD45faible CD34+ marqueurs pDC-) associé à un excès de pDC dont le phénotype est proche de pDCs physiologiques en termes de niveaux d’expression des CD303, cTCL1 et CD123 et particulièrement avec l’absence d’expression de CD56. Tout ce profil les distingue clairement des blastes de LPDC. De plus, il existe un continuum de maturation des blastes vers les pDC (perte du CD34, expression des CD45, CD123, CD303, CD304) et les monocytes, suggérant un progéniteur commun à ces populations. Nous confirmons également la nature néoplasique des pDCs et l’origine clonale commune des blastes, pDCs et monocytes, avec les mêmes mutations dans tous ces types cellulaires. RUNX1 est le gène le plus fréquemment muté (11 cas sur 15), et surtout, dans toutes les LAM0 évaluées, soutenant l’hypothèse d’un nouveau sous type de LAM0 RUNX1-mutées associées à un excès de pDC, potentiellement en lien avec un progéniteur à potentiel myéloïde et pDC.Neoplasms involving plasmacytoid dendritic cells (pDCs) include Blastic pDC Neoplasms (BPDCN) and mature pDC proliferations associated with myeloid malignancies, namely AML-pDC when the malignancy is an Acute Myeloid Leukemia (AML). The ontogeny of pDCs is complex: their myeloid and/or lymphoid origin is uncertain and they probably consist of several sub-populations including newly identified cells, the AXL+ SIGLEC6+ DCs (AS-DCs). Through the French BPDCN network, we studied BDPCN and AML-pDC at the genetic and phenotypic level, integrating new data on pDC ontogeny.We demonstrate the BPDCN heterogeneity, with sometimes diagnostic trap related to aberrant markers sometimes expressed by neoplastic cells. BPDCN are also characterized by numerous genetic deletions of oncogenes (ETV6, IKZF1, RB1 and NR3C1) and immune response genes (IFNR1, CLEC4C, IFNA cluster). This is associated with epigenetic (TET2, ASXL1) and splicing (ZRSR2) abnormalities. Various markers evoke an AS-DC origin but some of these abnormalities are related to leukemogenesis and not ontogenesis, such as the 9p deletion leading to decreased expression of genes encoding type I interferons. In addition, even if AS-DC or B lymphoid markers can be found, the AS-DC profile is only found in a subgroup of patients. The transcriptional program of BPDCN is also characterized by cell cycle and SOX4 transcription factor deregulation.The study of 15 cases of AML-pDC show an excess of myeloblasts (CD45low CD34+) associated with an excess of.pDC whose phenotype is close to physiological pDCs for expression levels of CD303, cTCL1, CD123 and particularly with the absence of CD56 expression. All this profile clearly distinguishes them from blasts in BPDCN. Moreover, there is a continuous maturation from blasts to pDCs (loss of CD34, progressive expression of CD45, CD123, CD303, CD304) and to monocytes, suggesting a common progenitor to these populations. We also confirm the neoplastic nature of pDCs and the common clonal origin of blasts, pDCs and monocytes in AML-pDC, with the same mutations in all cell types. RUNX1 is the most frequently mutated gene (11 cases out of 15), and most importantly, in all evaluated M0-AML, raising the hypothesis of a new subtype of RUNX1-mutated M0-AML associated with an excess of pDC, potentially related to a progenitor wit myeloid and pDC potential

    Etude génomique de la cohorte nationale de leucémies dérivées de cellules dendritiques plasmacytoïdes et hémopathies apparentées

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    Neoplasms involving plasmacytoid dendritic cells (pDCs) include Blastic pDC Neoplasms (BPDCN) and mature pDC proliferations associated with myeloid malignancies, namely AML-pDC when the malignancy is an Acute Myeloid Leukemia (AML). The ontogeny of pDCs is complex: their myeloid and/or lymphoid origin is uncertain and they probably consist of several sub-populations including newly identified cells, the AXL+ SIGLEC6+ DCs (AS-DCs). Through the French BPDCN network, we studied BDPCN and AML-pDC at the genetic and phenotypic level, integrating new data on pDC ontogeny.We demonstrate the BPDCN heterogeneity, with sometimes diagnostic trap related to aberrant markers sometimes expressed by neoplastic cells. BPDCN are also characterized by numerous genetic deletions of oncogenes (ETV6, IKZF1, RB1 and NR3C1) and immune response genes (IFNR1, CLEC4C, IFNA cluster). This is associated with epigenetic (TET2, ASXL1) and splicing (ZRSR2) abnormalities. Various markers evoke an AS-DC origin but some of these abnormalities are related to leukemogenesis and not ontogenesis, such as the 9p deletion leading to decreased expression of genes encoding type I interferons. In addition, even if AS-DC or B lymphoid markers can be found, the AS-DC profile is only found in a subgroup of patients. The transcriptional program of BPDCN is also characterized by cell cycle and SOX4 transcription factor deregulation.The study of 15 cases of AML-pDC show an excess of myeloblasts (CD45low CD34+) associated with an excess of.pDC whose phenotype is close to physiological pDCs for expression levels of CD303, cTCL1, CD123 and particularly with the absence of CD56 expression. All this profile clearly distinguishes them from blasts in BPDCN. Moreover, there is a continuous maturation from blasts to pDCs (loss of CD34, progressive expression of CD45, CD123, CD303, CD304) and to monocytes, suggesting a common progenitor to these populations. We also confirm the neoplastic nature of pDCs and the common clonal origin of blasts, pDCs and monocytes in AML-pDC, with the same mutations in all cell types. RUNX1 is the most frequently mutated gene (11 cases out of 15), and most importantly, in all evaluated M0-AML, raising the hypothesis of a new subtype of RUNX1-mutated M0-AML associated with an excess of pDC, potentially related to a progenitor wit myeloid and pDC potential.Deux types d’hémopathies impliquent des cellules dendritiques plasmocytoïdes (pDCs) : les leucémies à blastes dérivés de pDCs (LPDC) et les proliférations de pDCs matures associées à une hémopathie, dont les LAM-pDC lorsque l’hémopathie est une leucémie aiguë myéloïde (LAM). L’ontogénie des pDCs est complexe : leur origine myéloïde et/ou lymphoïde est incertaine et elles sont vraisemblablement constituées de plusieurs sous populations incluant des cellules nouvellement identifiées les AXL+ SIGLEC6+ DCs (AS-DC). Grace au réseau français LPDC, nous avons étudié les LPDC et les LAM-pDC sur le plan génétique et phénotypique en considérant les nouvelles données sur l’ontogénie des pDCs.L’étude LPDC démontre leur hétérogénéité, avec parfois des difficultés diagnostiques liées aux marqueurs aberrants parfois exprimés par les cellules néoplasiques. Les LPDC se caractérisent aussi par de nombreuses délétions génétiques d’oncogènes (ETV6, IKZF1, RB1 et NR3C1) et de gènes de réponse immune (IFNR1, CLEC4C, cluster IFNA). A cela s’associe des anomalies épigénétiques (TET2, ASXL1) et d’épissage (ZRSR2). Divers marqueurs évoquent une origine AS-DC mais certaines de ces anomalies sont liées à la leucémogenèse et non à l’ontogenèse, telle que la délétion 9p entraînant une expression diminuée des gènes codant pour les interférons de type I. De plus, même si des marqueurs AS-DC ou lymphoïdes B sont retrouvés, le profil AS-DC ne concerne qu’un sous groupe de LPDC. Le programme transcriptionnel de ces hémopathies est également caractérisé par des dérégulations du cycle cellulaire et du facteur de transcription SOX4.L’étude de 15 cas de LAM-pDC, montre un excès de myéloblastes (CD45faible CD34+ marqueurs pDC-) associé à un excès de pDC dont le phénotype est proche de pDCs physiologiques en termes de niveaux d’expression des CD303, cTCL1 et CD123 et particulièrement avec l’absence d’expression de CD56. Tout ce profil les distingue clairement des blastes de LPDC. De plus, il existe un continuum de maturation des blastes vers les pDC (perte du CD34, expression des CD45, CD123, CD303, CD304) et les monocytes, suggérant un progéniteur commun à ces populations. Nous confirmons également la nature néoplasique des pDCs et l’origine clonale commune des blastes, pDCs et monocytes, avec les mêmes mutations dans tous ces types cellulaires. RUNX1 est le gène le plus fréquemment muté (11 cas sur 15), et surtout, dans toutes les LAM0 évaluées, soutenant l’hypothèse d’un nouveau sous type de LAM0 RUNX1-mutées associées à un excès de pDC, potentiellement en lien avec un progéniteur à potentiel myéloïde et pDC

    Genetics and Epigenetics in Neoplasms with Plasmacytoid Dendritic Cells

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    Plasmacytoid Dendritic Cells (pDC) are type I interferon (IFN)-producing cells that play a key role in immune responses. Two major types of neoplastic counterparts for pDC are now discriminated: Blastic pDC Neoplasm (BPDCN) and Mature pDC Proliferation (MPDCP), associated with myeloid neoplasm. Two types of MPDCP are now better described: Chronic MyeloMonocytic Leukemia with pDC expansion (pDC-CMML) and Acute Myeloid Leukemia with pDC expansion (pDC-AML). Differential diagnosis between pDC-AML and BPDCN is particularly challenging, and genomic features can help for diagnosis. Here, we systematically review the cytogenetic, molecular, and transcriptional characteristics of BPDCN and pDC-AML. BPDCN are characterized by frequent complex karyotypes with recurrent MYB/MYC rearrangements as well as recurrent deletions involving ETV6, IKZF1, RB1, and TP53 loci. Epigenetic and splicing pathways are also particularly mutated, while original processes are dysregulated, such as NF-kB, TCF4, BCL2, and IFN pathways; neutrophil-specific receptors; and cholinergic signaling. In contrast, cytogenetic abnormalities are limited in pDC-AML and are quite similar to other AML. Interestingly, RUNX1 is the most frequently mutated gene (70% of cases). These typical genomic features are of potential interest for diagnosis, and also from a prognostic or therapeutic perspective

    Therapeutic drug monitoring and virological response at week 48 in a cohort of HIV-1 infected-patients switching to dolutegravir/rilpivirine dual maintenance therapy (ANRS-MIE-BIRIDER Study)

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    International audienceAIM: Dolutegravir (DTG) and rilpivirine (RPV) dual therapy is now recommended as a switch option in virologically suppressed HIV patients. Literature suggests that virological failure with dual therapy could possibly relate to sub-therapeutic drug concentrations. In this study, we aimed at describing the DTG and RPV trough plasma concentrations (Cmin) and plasma HIV-1 RNA (VL) during maintenance dual therapy. METHODS: We performed a retrospective analysis of DTG and RPV Therapeutic Drug Monitoring in people living with HIV/AIDS (PLWHA) with dual therapy in 9 French centers. DTG and RPV trough plasma concentrations were estimated using a Bayesian approach to predict Cmin. The relationship between the pharmacokinetics of DTG and RPV and VL>50cp/mL was explored using joint non-linear mixed models. The frequency of subtherapeutic threshold (DTG Cmin below 640 ng/mL and RPV Cmin below 50 ng/mL) were compared between PLWHA presenting VL>50 cp/mL or not during the study. RESULTS: At baseline, 209 PLWHA were enrolled in the study. At week 48, 19 people living with HIV/AIDS (9.1%) discontinued their treatment and 15 PLWHA (7.1%) exhibited VL>50 cp/mL. Six PLWHA out of 15 (40.0%) with VL>50 cp/mL during the follow-up had at least one Cmin below the respective thresholds while only 26/194 patients (13.4%) without virological replication had at least one concentration below the threshold (p=0.015). CONCLUSION: A majority of PLWHA receiving DTG/RPV maintenance dual therapy demonstrated VL<50 cp/mL but virological replication was more frequent in people living with HIV/AIDS with subtherapeutic Cmin
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