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Nautilidés d'âge Kimméridgien dans le Jura français: conséquences stratigraphiques et paléogéographiques
Ammonites jurassiques (Toarcien, Bajocien) de l'Oman central (Haushi-Huqf) et des exotiques des montagnes du nord de l'Oman : implications pour la paléoécologie et la paléobiogéographie
accessible en ligne à l'adresse suivante : http://www.ville-ge.ch/mhng/paleo/paleo-pdf/30-1/pal_30_1_07.pdfInternational audienceDe nouvelles et rares ammonites jurassiques ont été découvertes en Oman ; d'une part, dans l'Autochtone du Haushi Huqf de l'Oman central, une espèce du Bajocien supérieur élevé de la plate-forme arabique ; d'autre part, dans l'exotique de Kar/Misfah des nappes d'Hawasina des montagnes du nord de l'Oman, des formes du Toarcien moyen-supérieur et du Bajocien inférieur de la Téthys méditerranéenne et du NW de l'Europe. Au-delà des datations que ces faunes ont permis et des onséquences sur l'interprétation de l'histoire géologique jurassique de ces régions de l'Oman, sont développés dans l'article les autres aspects paléoécologiques et paléobiogéographiques. D'abord, la juxtaposition en Oman d'ammonites arabiques de plate-forme très peu profonde et d'autres de milieu ouvert de la Téthys et du NW de l'Europe montre qu'un isolement écologique est responsable de l'endémisme des faunes de la " province " arabique, alors que les milieux ouverts de la marge omanaise, en particulier les hauts-fonds pélagiques au large de celle-ci sont des jalons sur la voie d'échange entre la Téthys méditerranéenne et la Téthys orientale (ou Indo-SW Pacifique), sinon même au-delà. Ensuite, la présence parmi les éléments téthysiens ou pandémiques des faunes des chaînes pacifiques nord- et sud-américaines de la plupart des taxons de milieu ouvert de la marge omanaise, pose la " vieille " question de la biogéographie du Pacifique au Jurassique inférieur, avant que soit réalisée la véritable ouverture océanique du corridor hispanique. Parmi les modèles proposés, le modèle de " distribution pantropicale " de Newton est plus spécialement examiné à la lumière de la paléobiogéographie du Crétacé et des peuplements de rudistes des atolls et sea-mounts du Pacifique actuel
Révision critique de la paléontologie Francaise d'alcide d'Orbigny. Vol. 1: Céphalopodes Jurassiques
Toarcian and Bajocian ammonites from the Haushi-Huqf Massif of southwestern Oman and the Hawasina Nappes of the Oman Mountains: Implications for paleoecology and paleobiogeography
International audienceNew and rare Jurassic ammonites have been found in Oman. A latest Bajocian Arabian Platform-type species was discovered in the Haushi-Huqf Massif autochthon of southwestern Oman, and Bajocian species typical of the Mediterranean Tethys and northwestern Europe were found in the Kawr-Misfah exotic unit of the Hawasina Nappes in the Oman Mountains. The dates provided by the new fauna have resulted in a reinterpretation of the geologic history of the containing rocks, and of their paleoecology and paleobiogeography. It is significant that ammonites from shallow-marine environments of the Arabian Platform are in close proximity to species from open-sea environments of the Mediterranean Tethys and northwestern Europe. This shows that endemism of the Arabian Province resulted from ecological isolation, whereas open-marine environments on the Oman margin, especially the pelagic seamounts off the margin, form part of a migration route between western and eastern Tethys (or Indo-Southwest Pacific), and perhaps far beyond. The occurrences among the Tethyan and pandemic components of ammonite faunas in the Canadian Pacific Cordillera of most of the taxa of the open-marine environments on the Oman margin reopens the question of Pacific biogeography during the Early Jurassic before the Hispanic oceanic corridor was completely open. Among the proposed models, the Pantropic Distribution Model of Newton is examined in the light of the Cretaceous paleobiogeography, with particular reference to rudists
Pasottia, a new genus of Tithonian oppeliid ammonites (Late Jurassic, Ammonoidea: Haploceratoidea)
Pasottia, un nuevo género de amonites tithonianos de la famlia Oppeliidae (Jurásico Tardío,
Ammonoidea: Haploceratoidea). Extensos muestreos de la fauna de amonites tithonianos de la Cuenca
Neuquén-Mendoza realizados en los últimos años han puesto en evidencia la ocurrencia de un nuevo género
descripto como Pasottia n. gen., con Pasottia andina n. sp. como su especie tipo. El holotipo proviene de la
Zona Zitteli del Tithoniano Medio de La Amarga, localidad del extremo sur de la cuenca. P. andina n. sp. ha
sido registrada en su localidad tipo y en Cerro Lotena, confinada en un horizonte de la parte media de la Zona
Zitteli. Pasottia n. gen. es incluído en la subfamilia Taramelliceratinae sobre la base de: (1) la característica
microconcha que posee un marcado surco con una fila de estructuras linguiformes en la mitad del flanco de la
última vuelta del fragmócono y la cámara habitacional, la cual es geniculada, y (2) ambos dimorfos sexuales
poseen un vientre estrecho y redondeado, sin quilla. Sobre la base del conjunto de amonites asociados en el
horizonte tipo se concluye que éste es de edad Zona Semiforme del estándar primario interenacional.Extensive sampling in recent years of the Tithonian ammonite fauna of the Neuquén-Mendoza
Basin has yielded samples of a new oppeliid genus which is herein described under the name Pasottia n. gen.
with Pasottia andina n. sp. as the type-species. The holotype comes from the Middle Tithonian Zitteli Zone of
La Amarga, southern Neuquén-Mendoza Basin. P. andina n. sp. is recorded from La Amarga and Cerro Lotena,
confined to a single horizon of the Zitteli Zone. Pasottia n. gen. is classified in the Subfamily
Taramelliceratinae based on (1) the characteristic microconch with a well marked sulcus with a row of
linguiform structures on middle flank of last whorl of phragmocone and bodychamber, which is geniculate and
(2) the unkeeled, narow rounded venter of both sexual dimorphs. Based on the ammonite assemblage of the
type horizon is dated in the Semiforme Zone of the Primary International Standard
Sédimentation détritique diachrone en eau profonde dans le Jurassique moyen à supérieur du Rif externe (Maroc)
Les séries détritiques du Jurassique moyen à supérieur du Rif externe ont été accumulées en eau profonde sur la marge téthysienne, en subsidence du craton africain. Le terme de «flysch» doit être abandonné pour ces sédiments. Dans les quatre types de séries à faciès différents, on décèle une progradation du dépôt de pélites et d'arénites de l'avant-pays oriental en direction du Sud-Ouest, jusque dans les unités intrarifaines
A Late Jurassic sauropod tracksite from Southern Jura (France)
Découverte d\u27un site à empreintes de pas de sauropodes dans le Jurassique supérieur du Jura méridional (France). La découverte de pistes de dinosaures sauropodes sur la commune de Coisia, dans le Jurassique supérieur (Tithonien) du Jura, est rapportée. Plus de 170 traces de mains et de pieds s\u27organisent en au moins neuf pistes. Les empreintes sont rapportées à l\u27ichnogenre Parabrontopodus , caractérisé par une voie étroite. Le gisement de Coisia constitue le plus important site à empreintes de pas de sauropodes de France.The discovery of sauropod trackways in the Late Jurassic (Tithonian) of the Jura department (eastern France) is reported. More than 170 footprints (pes and manus prints) comprise at least nine trackways. The footprints are referred to the ichnogenus Parabrontopodus, characterized by a narrow-gauge trackway. The locality of Coisia is the most important sauropod tracksite in France.</p
Présence de Trenerites SARTI (Ammonitina, Idoceratinae) dans le Kimméridgien inférieur du Berry (sud du Bassin de Paris)
International audienceL'article fait connaître des « Idoceratinae particuliers » du Kimméridgien inférieur du Berry dans le sud du Bassin de Paris, restés inédits depuis 1980 et une espèce nouvelle, Trenerites sartii est décrite. Ce sont les premiers et seuls représentants connus dans le Jurassique français et aussi loin des régions téthysiennes d'un genre décrit par SARTI (1993) pour des formes de Sicile, des Alpes de Vénétie et du Trentin. La distribution et la répartition stratigraphique de Trenerites sont passées en revue
Les Gregoryceras (Ammonitina) de l'Oxfordien moyen terminal et supérieur téthysien : révision systématique, biostratigraphie et évolution.
43 pagesLes Gregoryceras Spath, 1924 (Ammonitina, Peltoceratina) de la fin de l'Oxfordien moyen (sous-zone à Rotoides) et de la base de l'Oxfordien supérieur (zone à Bifurcatus) sont révisés. Les coupes ayant fourni la plupart des spécimens de ce travail (Espagne et Maghreb) sont décrites et datées sur la base de comparaisons fauniques entre les domaines téthysien et subtéthysien. Le meilleur outil pour ces corrélations est la présence du genre Gregoryceras. La succession des espèces de Gregoryceras est identique pour les deux domaines suscités, ce qui permet de compléter l'échelle biostratigraphique proposée antérieurement et parallèle à la zonation standard. Les espèces reconnues et redéfinies pour la période considérée sont G. fouquei (Kilian, 1889) et G. pervinquieri (Spath, 1913). G. fouquei n'est présent que dans la sous-zone à Rotoides et non dans la sous-zone à Stenocycloides, qui est le domaine d'occurrence de Gregoryceras pervinquieri. Une nouvelle espèce, G. benosmanae nov. sp. est décrite ; elle constitue actuellement l'espèce la plus récente du genre (sous-zone à Grossouvrei). L'évolution des espèces les plus récentes de Gregoryceras poursuit la péramorphocline décrite pour les formes plus anciennes. Concernant le dimorphisme potentiel, de nouvelles données (différences de taille, ouverture de l'ombilic au cours de la croissance) sont apportées, en particulier dans le cas de G. pervinquieri