6 research outputs found

    Poses (Eure) : la nécropole mérovingienne. L’apport de l’étude des éléments de ceinture

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    La nécropole de Poses a été fouillée en 1993-1994, sous la direction de B. Penna. Du fait de sa disparition, l’étude de celle-ci n’a pas été entièrement réalisée : une partie seulement du mobilier a été analysée. Dans le cadre de travaux universitaires, le service régional de l’archéologie de Haute-Normandie a proposé de reprendre l’étude de la nécropole et plus particulièrement celle des éléments de ceinture. L’enjeu est de terminer l’étude du mobilier au travers de l’analyse des éléments de ceinture afin de préciser le phasage chronologique de la nécropole ainsi que les pratiques funéraires.The necropolis of Poses was excavated in 1993 and 1994, under the leadership ofB. Penna. The archaeologist’s death prevented the study of the site from being completed. Only part of the site’s findings has thusly been analysed. The Upper Normandy archaeological service therefore proposed further academic study of both the necropolis and in particular, of belt buckles. The aim is to complete the study of the necropolis’contents by analysing belt buckles, in order to establish timelines for the necropolis and for burial practices

    La nécropole d’Harfleur, « Les Coteaux du Calvaire » : le témoignage d’une importante communauté entre la fin du Ve et le début du VIIIe siècle

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    Une fouille préventive réalisée sur la commune d’Harfleur a permis de mettre au jour une importante nécropole mérovingienne utilisée entre la fin du Ve et le début du VIIIe siècle. Elle est associée à un édifice gallo-romain du Ier siècle, dont les murs arasés servent de limites cimétériales. La fouille a donné lieu à la découverte d’un important corpus de mobilier déposé dans les tombes. Elle renouvelle et actualise les données régionales sur ce type de site.A preventive excavation carried out in the commune of Harfleur revealed an important Merovingian necropolis that was used between the late 5th Century and the early 8th Century. It was related to a Gallo-Roman building from the 1st Century, the levelled walls of which served as the boundaries of the cemetery. The excavation resulted in the discovery of an important corpus of furnishings deposited in the tombs. It renews and updates the regional data on this type of site

    Validation of a New Scoring Scale for Behavioral Assessment of L-Dopa-Induced Dyskinesia in the Rat: A New Tool for Early Decision-Making in Drug Development

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    International audienceThe 1-methyl-4-phenyl-1,2,3,6-tetrahydropyridine (MPTP)-treated nonhuman primate (NHP) has been described as the most translatable model for experimental reproduction of L-dopa-induced dyskinesia (LID). However, from a drug discovery perspective, the risk associated with investment in this type of model is high due to the time and cost. The 6-hydroxydopamine (6-OHDA) rat dyskinesia model is recommended for testing compounds but relies on onerous, and nonstandard behavioral rating scales. We sought to develop a simplified and sensitive method aiming at assessing LID in the rat. The purpose was to validate a reliable tool providing earlier insight into the antidyskinetic potential of compounds in a time/cost-effective manner before further investigation in NHP models. Unilaterally 6-OHDA-lesioned rats were administered L-dopa (20 mg/kg) and benserazide (5 mg/kg) daily for 3 weeks starting 4 weeks postlesion, then coadministered with amantadine (20–30–40 mg/kg). An adapted rating scale was used to score LID frequency and a severity coefficient was applied depending on the features of the observed behavior. A gradual increase (about 3-fold) in LID score was observed over the 3 weeks of L-dopa treatment. The rating scale was sensitive enough to highlight a dose-dependent amantadine-mediated decrease (about 2.2-fold) in LID score. We validated a simplified method, able to reflect different levels of severity in the assessment of LID and, thus, provide a reliable tool for drug discovery

    Journées archéologiques de Haute-Normandie. Conches-en-Ouche, 5 et 6 juin 2015

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    Ce volume réunit les actes des ultimes Journées archéologiques de Haute-Normandie avant la création de la région Normandie, qui se sont déroulé les 5 et 6 juin 2015 à Conches-en-Ouche (Eure). Chaque année, cet événement régional permet la rencontre des acteurs de la recherche et la restitution au public de son actualité dans l'Eure et en Seine-Maritime. Les dix-sept articles de l'ouvrage démontrent la vitalité de la discipline dans ces deux départements.Journées archéologiques régionales organisées par : - Centre de recherches archéologiques de Haute-Normandie (CRAHN), Société normande d'études préhistoriques et historiques (SNEPH) Hôtel des sociétés savantes – 190 rue Beauvoisine 76000 Rouen - La Direction régionale des affaires culturelles de Haute-Normandie, Service régional de l'archéologie 13 bis, rue Saint-Ouen 14052 CAEN cedex

    Le Chemin aux Errants, zone C (Haute-Normandie, Eure, Val-de-Reuil): Rapport de fouille 2015

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    International audienceLe site du « Chemin aux Errants » se trouve en fond de vallée de l’Eure, à une centaine de mètres du cours actuel de la rivière, en rive droite, sur un dôme naturel de grave. Intervenue entre 2011 et 2012, dans le cadre de l’extension d’une carrière de granulats de la société CEMEX, la fouille s’est effectuée sur une superficie d’un peu moins de 8 ha. Elle a fourni de nombreux éléments d’informations, allant du premier âge du Fer jusqu’au Moyen Âge, de manière plus ou moins discontinue. Ces données participent activement à la riche documentation de cette partie de la région, notamment pour ce que l’on appelle la boucle du Vaudreuil durant la période antique et surtout, alto-médiévale. Ce secteur de la confluence entre Seine et Eure révèle en effet une multitude de sites, néanmoins pour la plupart insuffisamment documentés, en raison des contraintes d’emprises

    Le Chemin aux Errants, Zone C, Val-de-Reuil, (Eure) : rapport de fouille

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    L’opération archéologique de la « zone C » est la troisième fouille réalisée au sein de la carrière CEMEX de Val-de-Reuil. Ses résultats sont parfaitement complémentaires des deux autres, conduites par Dagmar Lukas (Inrap, zone A) et Clément Moreau (Archéodunum, zone B).Sur la zone C, les plus anciens vestiges remontent au Néolithique et se matérialisent par au moins une sépulture située au nord de l’emprise, ainsi que par du mobilier lithique épars et souvent résiduel dans les contextes postérieurs. Quelques inhumations et une incinération semblent ensuite assurer une sorte de continuité de fréquentation jusqu’à l’âge du Bronze, comme le montrent aussi quelques éléments mobiliers assez dispersés.Il faut attendre le premier âge du Fer pour voir une occupation structurée se mettre en place au sein de l’emprise. Celle-ci se matérialise par des vestiges nombreux et variés correspondant à un habitat ouvert, mais sans doute accompagné d’une large enceinte palissadée curviligne dotée de plusieurs petites entrées. Cette phase d’occupation s’accompagne d’une abondante culture matérielle, principalement céramique, qui fournit un éclairage important sur la période du Hallstatt D dans la région.Il ne semble y avoir aucune véritable occupation entre la période hallstattienne et la fin de l’indépendance gauloise qui voit la création d’un petit enclos accompagné de quelques fossés parcellaires plus ou moins datés. Au regard de l’indigence du mobilier comme des structures fossoyées, il est manifeste qu’il ne s’agit pas du siège d’une exploitation agricole mais d’un ensemble à vocation agro-pastoral qui est sans doute associé à l’habitat étudié un peu plus au sud, sur la « zone B ».Cet enclos modeste sert quoi qu’il en soit de cadre à une première occupation antique relativement restreinte, au cours du Ier siècle de notre ère. Elle se caractérise surtout par la présence d’un petit bâtiment avec cave construite « en dur ». Les artefacts comme les écofacts relatifs à cette période sont relativement abondants et surtout de bonne qualité, montrant un statut d’ores et déjà assez aisé.Au cours du IIe siècle de notre ère, un ensemble monumental assez complexe succède à cette première occupation. Il comprend un grand bâtiment d’habitation d’environ 1600 m2 au sol orienté vers l’est, accompagné de plusieurs bâtiments aux fonctions plus ou moins établies, tous disposés à l’intérieur d’une vaste cour enclose de murs d’au moins 1,4 ha (la partie orientale manque). La forme particulièrement étroite du complexe bâti et enclos est notoire.Outre une forme en « U » assez originale, le bâtiment résidentiel présente la particularité d’avoir un grand bassin en façade (plus de 38 m de long pour environ 5 m de large), barrant presque complètement l’accès principal à la résidence. Malgré son état de conservation très médiocre, du à d’importantes récupérations de matériaux, sans doute pendant plusieurs siècles, ce bâtiment a livré certaines informations sur son équipement intérieur (balnéaire, espaces de circulation, etc..), ainsi que son decorum (enduits peints, placages divers, lapidaire d’ornement).A l’extérieur de l’enceinte, deux bâtiments agricoles à la fonction très différente (un grenier et un bâtiment de stabulation), participent à la structuration et à la composition de l’établissement.Ils sont disposés selon un axe nord/sud parfaitement cohérent avec celui régissant le coeur du domaine. La culture matérielle associée à cette phase d’occupation est riche et variée, intégrant de nombreux artefacts et écofacts de qualité. Elle révèle en particulier une riche alimentation, proche de celle des milieux urbains aisés, dont le mobilier métallique témoigne également.Cet ensemble commence à être démantelé dès les premières décennies du IIIe siècle mais sert pourtant ensuite de siège à un habitat tardo antique (IVe – milieu Ve s.) probablement lui aussi de statut supérieur, comme le montrent de nombreux vestiges mobiliers de qualité (objets métalliques, restes alimentaires, céramique et vitres).Après quelques décennies de latence, une nouvelle occupation s’installe au cours de la première moitié du VIe siècle. Elle présente un tout autre visage que la précédente car elle n’est composée que par des aménagements et architectures modestes de bois et matériaux périssables. Son organisation est régie par un chemin traversant l’habitat du nord au sud. Resté limité au cours du VIe siècle, l’habitat se développe sensiblement au cours du VIIe puis du VIIIe siècle, réinvestissant complètement les espaces bâtis antiques, tous désaffectés, à l’exception notoire d’un des deux bâtiments agricoles, un grenier massif, qui semble toujours marquer le paysage et va ainsi fixer l’installation d’un cimetière communautaire au coeur de l’habitat, à partir du VIIe s. Fouillé en intégralité, ce dernier comprend plus de 230 sépultures s’échelonnant entre la deuxième partie de la période mérovingienne et toute la période carolingienne. Cet ensemble funéraire est accompagné d’une quinzaine de sépultures dispersées, plus ou moins intégrées ou au contraire séparées des noyaux d’habitat contemporains.La culture matérielle de cet habitat alto médiéval est plus modeste que celle relative à l’Antiquité, mais elle intègre toutefois des mobiliers variés et nombreux, souvent bien conservés, permettant des approches multiples (activités, consommation, échanges) qui contribuent à la connaissance de cette période tout en permettant, entre autres, de replacer le site dans un contexte local (fond de vallée) et régional élargi.Après sa désaffection complète vers la fin du Xe siècle, le site semble connaître quelques siècles (?) s ans aucune manifestation humaine perceptible. Puis, un parcellaire médiéval en forme de lanières, daté par quelques artefacts des XIIIe voire XIVe s., accompagne la (re)mise en culture de ce secteur durant cette période. Ce parcellaire possède la même orientation que le chemin altomédiéval, tout en lui étant superposé, et cette orientation annonce directement celle du chemin « aux Errants » traversant l’emprise juste avant la fouille, et qui était jusqu’au milieu du XXe siècle l’un des seuls axes de circulation reliant les villages de Léry et de Tournedos
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