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    Cadre climatique et environnemental des acheuléens de la grotte du Lazaret, à Nice. Données paléontologiques, biogéochimiques et radiométriques établies sur les faunes de vertébrés et d’invertébrés

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    L’évolution climatique et environnementale enregistrée dans la grotte du Lazaret a été établie à partir de l’étude des faunes des vertébrés (mammifères, amphibiens, reptiles) et des mollusques marins, et placée dans le cadre chronologique du Quaternaire. Les faunes de vertébrés permettent d’attribuer les dépôts archéologiques (complexe C) à la dernière période glaciaire du Pléistocène moyen (OIS 6). Leurs exigences écologiques mettent en évidence une certaine variété de paysages continentaux et un climat plus frais et plus humide que l’actuel climat méditerranéen. L’étude 18O‰ des mollusques marins d’origine anthropique a montré que lors du dépôt de ces formations continentales, la température de la Méditerranée était globalement plus froide que celle de la mer actuelle et surtout des mers transgressives des stades isotopiques 7 et 5e enregistrées dans le site et à proximité. La présence de littorines nordiques (L. fabalis et L. saxatilis) dans les ensembles stratigraphiques C II sup. et surtout C III, confirme ce refroidissement amorcé au stade 6,4, amplifié au stade 6,2 avec un petit adoucissement lors du dépôt de l’unité archéostratigraphique UA25 (stade 6,3). La méthode ESR/U-Th combinée appliquée à l’émail dentaire de cerfs confirme l’attribution de l’ensemble stratigraphique C II supérieur au stade isotopique 6 de l’oxygène. Les résultats sont compatibles avec les repères chronologiques sous et sus-jacents au complexe stratigraphique C, que constituent d’une part, le niveau marin B inférieur dont l’âge maximal est de 238 ka et d’autre part, le plancher stalagmitique supérieur E qui se serait formé au cours des stades isotopiques 5, 4 et 3 d’après les datations U-Th.The palaeoclimatic and palaeoenvironmental evolution recorded within of the sedimentary sequence from the prehistoric cave of Lazaret has been established from the faunal studies carried out on large mammals, rodents, he rpetofauna and molluscs, as part of a well defined cultural and chronological framework. The fauna of the vertebrates shows that the archaeological deposits (Complex C) date from the last glacial period of the Middle Pleistocene (OIS 6). The fauna is representative of varied environments and of cooler and especially more humid conditions than the present Mediterranean climate. Relative proportions of species show clearly a cooling period towards the summit of the deposit. The 18O‰ study performed on small marine gastropods of an anthropogenic origin, has shown that at the time of continental formations, the temperature of the Mediterranean was globally colder than that of the present sea and especially that of transgressive phases at stages 7 and 5e recorded on site and in surrounding areas. The presence of Nordic littorinids (L. fabalis and L.  saxatilis) in the stratigraphic ensembles C II superior and especially C III, confirms this cooling initiated at stage 6.4, intensified at stage 6.2, with a mild warming up at the time of the deposit of the stratigraphical unit UA 25 (stage 6.3). The ESR/U-Th combined method applied to the tooth enamel of deer from archaeological levels of the stratigraphical ensemble C II superior of the excavations performed at the entrance and centre of the cave, allows us to consider the archaeological levels contemporary to OIS 6. The results are compatible with the chronological landmark adjacent below and above stratigraphical Complex C, which constitute, on the one hand, the marine level B inferior, whose age is more recent than 238 ka and on the other hand, the stalagmitic floor superior E which would have been formed during isotopic stages 5, 4 and 3 according to the U-Th dating

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    Grotte de Kalamakia (Aéropolis, Péloponnèse)

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    Lumley Henry de, Darlas Andréas, Anglada Roger, Cataliotti-Valdina J., Desclaux Emmanuel, Dubar Michel, Falguères Christophe, KERAUDREN Bertrand, Lecervoisier Bertrand, Mestour Brahim, Renault-Miskovsky J., Trantalidou Katerina, Vernet Jean Louis. Grotte de Kalamakia (Aéropolis, Péloponnèse). In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 118, livraison 2, 1994. pp. 535-559

    Contexte paléoécologique, paléoclimatique et paléogéographique des Néandertaliens de la grotte du Boquete de Zafarraya

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    Palaeological, palaeoclimatic and palaeogeographic background of the Neandertals of the Boquete de Zafarraya. The Boquete de Zafarraya cave (Andalusia, province of Málaga), situated at an altitude of 1022 meters, open up in a mountainous terrain presenting diverse biotopes propicious to the survival of Neandertals. Several excavation campaigns were undertaken by Cecilio Barroso-Ruíz prior to the Franco-Spanish collaboration wich led to the publication of an exceptional monograph . Several exhaustive studies were undertaken in 1996, integrating all the disciplines relevant to the study of the Quaternary : geology, paleontology, anthropology and prehistory. Paleontological, taphonomical and archeozoological data have not only brought to light the richness and importance of this statigraphy, but have also enabled to precisely identify the occupations level of the site bi mousterians hunters, These men specialized in the hunt of Pyrenean ibex (NR=2660) gathered en the Boquete de Zafarraya at the beginning of summer. The climate was then slightly more humid and cooler than today. The environnment was of a mosaic type ; in other words, it encompassed a diversity of ecological niches brought to light by palaeoecological and palaeoclimatic studies. However , the Mediterranean character of the region is evidenced by the presence of floral and animal species with Meditteranean climato-ecological affinities. The presence of some animal species rarely found during the Late Pleistocene (e.g. Galemys pyrenaicus described for the first time in southern Spain), and the absence of some species frequently found during this period (e.g. Canis lupus, a gap with corresponds either to its replacement by Cuon alpinus and Panthera pardus) make this site a reference statigraphy for the understanding of the evolution of the Quaternary in southern Spain.La grotte du Boquete de Zafarraya (Andalousie, province de Málaga), située à 1 022 mètres d'altitude, s'ouvre dans une région accidentée, offrant une diversité de biotopes propice à l'installation des Moustériens. Plusieurs campagnes de fouilles furent entreprises par Cecilio Barroso-Ruíz, avant qu'une collaboration franco-espagnole soit envisagée pour la publication d'une monographie interdisciplinaire. Des études complètes furent donc reprises en 1996, en intégrant toutes les disciplines propre à l'étude du Quaternaire : géologie, paléontologie, anthropologie et préhistoire. Les données paléontologiques, taphonomiques et archéozoologiques ont non seulement mis en évidence la richesse et l'importance du remplissage mais ont également permis d'individualiser les niveaux d'occupation du site par les chasseurs moustériens. Ces hommes spécialisés dans la chasse aux bouquetins (NR=2 660), se retrouvaient au Boquete de Zafarraya en début d'été. Le climat était alors un peu plus humide et un peu plus frais que le climat d'aujourd'hui. L'environnement se présentait sous forme de paysage en mosaïque, c'est-à-dire un paysage offrant une diversité de niches écologiques mise en évidence par l'étude paléoécologique et paléoclimatique. Toutefois, le caractère méditerranéen de la région est attesté par la présence d'espèces végétales et animales, aux affinités climato-écologiques méditerranéennes. La présence de certaines espèces animales rares au Pléistocène supérieur (ex : Galemys pyrenaicus, décrit pour la première fois dans le sud de l'Espagne), ou l'absence de certaines espèces fréquentes au Pléistocène supérieur (ex : Canis lupus, lacune qui correspondrait soit au remplacement de ce dernier par le Cuon alpinus et Panthera pardus) font de ce gisement, un site de référence pour la compréhension de l'évolution du Quaternaire dans le sud de l'Espagn

    Le site de Payre. Occupations humaines dans la vallée du Rhône à la fin du Pléistocène moyen et au début du Pléistocène supérieur.

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    Le site de Payre est un gisement de la moyenne vallée du Rhône, daté de la fin du Pléistocène moyen et début du Pléistocène supérieur (fin du MIS 8 au début du 5) selon les analyses radiométriques et paléoenvironnementales. Lors de fouilles qui se sont déroulées de 1990 à 2002, ce gisement a livré une séquence de plusieurs niveaux archéologiques riches en matériel lithique, faunique et en restes humains. L'étude stratigraphique des différentes phases du remplissage permet de constater que les hommes ont occupé une grotte qui s'est effondrée avec le recul du versant. Le gisement est situé en bordure de la rive droite de la vallée du Rhône, en position de promontoire. Des indices d'occupations saisonnières sont fournis par l'analyse des restes fauniques. L'occupation de la cavité par l'ours est indépendante de celles des hommes. Les hommes ont utilisé en priorité du silex, ramassé dans la zone de Rochemaure-Meysse située à 10-20 km au sud, et ponctuellement de la vallée du Rhône. D'autres provenances ont également été mises en évidence, vers le sud, sur des secteurs de 20 à 60 km. Les hommes ont emprunté le réseau hydrographique local, parcouru le plateau et ses versants pour le silex, mais ont aussi récolté dans la rivière en contrebas des galets de basalte, de quartz et de calcaire pour le façonnage d'outils sur galet. Le quartzite provient du Rhône. Le silex, le quartz et le calcaire ont été débités sur place (silex), sur place ou à l'extérieur (quartz et calcaire). Tout au long de la séquence, une chaîne opératoire de débitage principale de type discoïde sur éclats et blocs de silex et quartz domine trois à cinq chaînes autres opératoires secondaires selon les niveaux. Les petits outils (environ 15%) sont avant tout en silex et en quartz et sont des racloirs et des outils convergents. Quelques outils sur éclat de grande dimension sont en quartzite, plus rarement en quartz et basalte. De rares outils bifaciaux sur grands éclats de silex ont été découverts ponctuellement à la base de la séquence. Pour toutes les occupations, la forte fragmentation des os, la trace fugace d'une lentille cendreuse dans l'ensemble G, l'usage du feu dans toutes les occupations et la diversité des types d'outils peuvent faire penser à des haltes avec des activités diversifiées lors d'occupations récurrentes saisonnières
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