53 research outputs found

    Mechanics of hybrid polymer composites

    Get PDF
    Aoudi Mekki, Bessière Fabrice, Biagi Solange, Scheid John, Broise Henri, Monteix Nicolas, Rosso Emmanuelle, Ben Abed Aïcha, André Nathalie, Balmelle Catherine, Chbili Jarir, Durost Raphaël, Jaquet-Bessière Catharina, Curie Julien, Petit Christophe. Jebel Oust (Tunisie). In: Mélanges de l'École française de Rome. Antiquité, tome 120, n°1. 2008. Antiquité. pp. 260-270

    Les travertins anthropiques, entre histoire, archéologie et environnement : étude geoarchéologique du site antique de Jebel Oust (Tunisie)

    No full text
    Travertine, known as lapis tiburtinus during Roman times, are continental limestones precipitated in calcareous environments from thermal waters of hot springs (travertine) or cool waters of karstic springs (calcareous tufa). This phenomenon is well-known during Classical Antiquity and had been described by several ancient authors (Strabo, Pliny the Elder, Vitruvius) who depicted a stone that forms extremely rapidly, a stone that outlines the landscape and which is largely used for construction (e.g. The Colosseum in Roma, the Greek temple at Segesta in Sicily). These deposits are widespread on Earth’s surface showing various morphologies and are great sedimentary records of climatic and hydrologic conditions. Thus they represent valuable proxies for palaeoenvironmental studies. The notion of anthropogenic travertine takes into consideration human impact on these deposits and on travertine-depositing waters. It is documented by the study of the roman site of Jebel Oust, Tunisia, where the exploitation of a hot spring is attested from the first century A.D. to the end of Late Antiquity. The site is characterized by a temple settled around the spring’s vent associated with Roman baths located downstream and supplied with hot water via an aqueduct. Our geoarchaeological approach brings to light the anthropization of the regional geosystem expressed by an entire control over the hot spring and its associated deposits. Furthermore the study of travertines preserved in the archaeological structures reveals precious and original information about water cult and bathing practices during Antiquity (thermal rooms function, water management, repair phases, states of neglect and decay). Moreover, geoarchaeology of anthropogenic travertine intends to offer a new approach of research‘s problematic dealing with water managements and integrating human impact on travertine’s development.Le travertin, connu sous le terme de lapis tiburtinus dans l’Antiquité romaine, est une roche issue de la précipitation du carbonate dissous dans les eaux de sources chaudes (travertins) ou froides (tufs calcaires), sous l’influence de processus physico-chimiques et/ou biologiques. Ce phénomène est décrit dès l’époque gréco-romaine par les auteurs antiques (Strabon, Pline l’Ancien, Vitruve), qui témoignent d’une roche qui se forme sous leurs yeux, qui dessine le paysage et qui est largement exploitée pour la construction (p. ex. le Colisée à Rome, le Temple grec de Ségeste en Sicile). Abondamment répartis à la surface de la Terre et caractérisés par une certaine diversité morphologique, les travertins représentent d’excellents enregistreurs des conditions climatiques et hydrologiques de leur dépôt, offrant un potentiel très fiable d’archives sédimentaires utilisées au sein de problématiques paléoenvironnementales. La notion de travertins anthropiques définie ici prend en compte l’influence de l’Homme sur ces formations sédimentaires et les eaux qui leur sont associées. Elle est illustrée par une approche géoarchéologique des dépôts de travertins préservés sur le site antique de Jebel Oust, en Tunisie, où l’exploitation d’une source chaude est attestée depuis le début de notre ère jusqu’à son tarissement dès la fin de l’Antiquité tardive. La source thermale surgissant sur le versant oriental de la montagne fut l’objet d’un culte aux époques romaine puis paléochrétienne et alimentait en eau chaude, par le biais d’un aqueduc, un édifice thermal localisé en aval. Notre approche géoarchéologique met en lumière l’anthropisation du versant qui se traduit par un contrôle du fonctionnement de la source chaude et des dynamiques sédimentaires associées. En parallèle, l’analyse des travertins préservés au sein des structures antiques révèle des informations primordiales sur les conditions de déroulement du culte et sur les pratiques balnéaires (fonction des salles thermales, gestion de l’eau, phases de réfection, états d’abandon). Une vision plus générale d’une géoarchéologie des travertins anthropiques propose une nouvelle approche des problématiques liées à l’eau, en insistant sur la gestion plus ou moins complexe d’une source carbonatée, chaude ou froide, et en précisant le degré d’impact humain sur le développement des travertins

    Anthropogenic travertime, between history, archaeology and environment : a geoarchaeological study of the Roman site of Jebel Oust, Tunisia

    No full text
    Le travertin, connu sous le terme de lapis tiburtinus dans l’Antiquité romaine, est une roche issue de la précipitation du carbonate dissous dans les eaux de sources chaudes (travertins) ou froides (tufs calcaires), sous l’influence de processus physico-chimiques et/ou biologiques. Ce phénomène est décrit dès l’époque gréco-romaine par les auteurs antiques (Strabon, Pline l’Ancien, Vitruve), qui témoignent d’une roche qui se forme sous leurs yeux, qui dessine le paysage et qui est largement exploitée pour la construction (p. ex. le Colisée à Rome, le Temple grec de Ségeste en Sicile). Abondamment répartis à la surface de la Terre et caractérisés par une certaine diversité morphologique, les travertins représentent d’excellents enregistreurs des conditions climatiques et hydrologiques de leur dépôt, offrant un potentiel très fiable d’archives sédimentaires utilisées au sein de problématiques paléoenvironnementales. La notion de travertins anthropiques définie ici prend en compte l’influence de l’Homme sur ces formations sédimentaires et les eaux qui leur sont associées. Elle est illustrée par une approche géoarchéologique des dépôts de travertins préservés sur le site antique de Jebel Oust, en Tunisie, où l’exploitation d’une source chaude est attestée depuis le début de notre ère jusqu’à son tarissement dès la fin de l’Antiquité tardive. La source thermale surgissant sur le versant oriental de la montagne fut l’objet d’un culte aux époques romaine puis paléochrétienne et alimentait en eau chaude, par le biais d’un aqueduc, un édifice thermal localisé en aval. Notre approche géoarchéologique met en lumière l’anthropisation du versant qui se traduit par un contrôle du fonctionnement de la source chaude et des dynamiques sédimentaires associées. En parallèle, l’analyse des travertins préservés au sein des structures antiques révèle des informations primordiales sur les conditions de déroulement du culte et sur les pratiques balnéaires (fonction des salles thermales, gestion de l’eau, phases de réfection, états d’abandon). Une vision plus générale d’une géoarchéologie des travertins anthropiques propose une nouvelle approche des problématiques liées à l’eau, en insistant sur la gestion plus ou moins complexe d’une source carbonatée, chaude ou froide, et en précisant le degré d’impact humain sur le développement des travertins.Travertine, known as lapis tiburtinus during Roman times, are continental limestones precipitated in calcareous environments from thermal waters of hot springs (travertine) or cool waters of karstic springs (calcareous tufa). This phenomenon is well-known during Classical Antiquity and had been described by several ancient authors (Strabo, Pliny the Elder, Vitruvius) who depicted a stone that forms extremely rapidly, a stone that outlines the landscape and which is largely used for construction (e.g. The Colosseum in Roma, the Greek temple at Segesta in Sicily). These deposits are widespread on Earth’s surface showing various morphologies and are great sedimentary records of climatic and hydrologic conditions. Thus they represent valuable proxies for palaeoenvironmental studies. The notion of anthropogenic travertine takes into consideration human impact on these deposits and on travertine-depositing waters. It is documented by the study of the roman site of Jebel Oust, Tunisia, where the exploitation of a hot spring is attested from the first century A.D. to the end of Late Antiquity. The site is characterized by a temple settled around the spring’s vent associated with Roman baths located downstream and supplied with hot water via an aqueduct. Our geoarchaeological approach brings to light the anthropization of the regional geosystem expressed by an entire control over the hot spring and its associated deposits. Furthermore the study of travertines preserved in the archaeological structures reveals precious and original information about water cult and bathing practices during Antiquity (thermal rooms function, water management, repair phases, states of neglect and decay). Moreover, geoarchaeology of anthropogenic travertine intends to offer a new approach of research‘s problematic dealing with water managements and integrating human impact on travertine’s development

    Geoarchaeology of "anthropogenic" travertine: a story of water and life etched in stone

    No full text
    International audienc

    Etude de travertins carbonatés du sanctuaire de Jebel Oust (Tunisie) : une contribution à l'analyse diachronique, fonctionnelle et architecturale des thermes

    No full text
    International audienc

    Geoarchaeology of "anthropogenic" travertine: a story of water and life etched in stone

    No full text
    International audienceThe notion of “anthropogenic” carbonate deposits takes into consideration human impact on continental limestones precipitated from hot (travertine) or cold (calcareous tufas, speleothems) waters. It is documented here by a geoarchaeological study of the Roman site of Jebel Oust, Tunisia, where the exploitation of a hot spring is attested from the first century AD to the end of Late Antiquity. Petrographical and geochemical analyses performed on travertine deposits offer evidence of the anthropisation of the hot spring and its associated deposits, and reveal new elements of water management and bathing practices during Roman times.La noción de depósitos de carbonato “antropogénicas” toma en cuenta el impacto humano sobre calizas continentales precipitados a partir de aguas calientes (travertino) o fríos (tobas calcáreas, espeleotemas) . Está documentado aquí por un estudio geoarqueológica del yacimiento romano de Jebel Oust, Túnez, donde la explotación de una fuente termal está atestiguada desde el siglo I dC hasta el final de la Antigüedad tardía. Los análisis petrográficos y geoquímicos realizados en los depósitos de travertino ofrecen evidencia de la antropización de las aguas termales y sus depósitos asociados, y revelan nuevos elementos de gestión del agua y las prácticas de baño durante la época romana .La notion de dépôts carbonatés “anthropiques” prend en compte l’influence des activités humaines sur la précipitation des calcaires continentaux issus d’eaux chaudes (travertins) ou froides (tufs calcaires, spéléothèmes). Elle est ici illustrée par une approche géoarchéologique du site antique de Jebel Oust, en Tunisie, où l’exploitation d’une source chaude est attestée depuis le début de notre ère jusqu’à la fin de l’Antiquité tardive. L’analyse pétrographique et géochimique des dépôts de travertin a permis de mettre en évidence une anthropisation majeure des dynamiques sédimentaires associées à la source chaude et de fournir des éléments inédits à la question de la gestion des eaux chaudes pour des pratiques thermales dans l’Antiquité romaine

    La géoarchéologie ou l'apport des géosciences pour l'étude des sociétés humaines du passé

    No full text
    National audienceWebinaire (100% numérique) de présentation du numéro spécial Géoarchéologie - 2021 du BSGF - Earth Sciences Bulletin. Présentation générale du numéro coordonné par Julien Curie, Ségolène Vandevelde, Amélie Quiquerez et Christophe Petit (par Julien Curie) puis présentation de deux articles du numéro (par Ségolène Vandevelde et Vincent Ollive). Podcast accessible en ligne : https://youtu.be/bZ76mXc7Yu

    La géoarchéologie ou l'apport des géosciences pour l'étude des sociétés humaines du passé

    No full text
    National audienceWebinaire (100% numérique) de présentation du numéro spécial Géoarchéologie - 2021 du BSGF - Earth Sciences Bulletin. Présentation générale du numéro coordonné par Julien Curie, Ségolène Vandevelde, Amélie Quiquerez et Christophe Petit (par Julien Curie) puis présentation de deux articles du numéro (par Ségolène Vandevelde et Vincent Ollive). Podcast accessible en ligne : https://youtu.be/bZ76mXc7Yu
    corecore