Species Accounts of 100 of the Most Invasive Alien Species in Europe: <em>Ambrosia artemisiifolia Linnaeus</em>, common ragweed (Asteraceae, Magnoliophyta)

International audienc

Conservation agriculture affects multitrophic interactions driving the efficacy of weed biological control

International audience1. Biological control is a key ecosystem service in arable lands, but its effectiveness varies according to environmental and biotic contexts. Cascading interactions between several trophic levels can affect natural enemies and their efficacy.2. Here, we analysed how multitrophic interactions drive weed seed control under contrasting farming systems and landscapes. In particular, we analyse how the presence of higher-order predators and alternative prey affects the weed seed consumption by seed predators. We monitored 30 cereal fields organised into 15 pairs, each comprising one conventional and one conservation agriculture field, sampled along a gradient of proportion of conservation agriculture in the landscape.3. We found that local and landscape management under conservation agriculture favours the presence of seed predators like carabids and rodents, higher-order predators like shrews and alternative animal prey. Weed seed predation is promoted by conservation agriculture through an increase in the number of seed predators. However, alternative animal prey reduces the efficacy of carabids to consume seeds, probably due to a prey-switching behaviour. Similarly, shrews negatively affect the activity-density of carabids, resulting in an indirect negative effect on seed predation.4. Synthesis and applications: Our study highlights that the implementation of conservation agriculture can improve the provision of biological control but the resulting effect may be partially limited by the increased complexity of trophic interactions. The different trophic levels respond to local management and/or the surrounding landscape with cascading effects on the delivery of weed control. Our study highlights the importance of considering not only the direct effects of seed predators, but also the indirect effects of higher-order predators and alternative prey when predicting the level of weed biological control

A process-based approach to predicting the effect of climate change on the distribution of an invasive allergenic plant in Europe

Ambrosia artemisiifolia is an invasive weed in Europe with highly allergenic pollen. Populations are currently well established and cause significant health problems in the French Rhône valley, Austria, Hungary and Croatia but transient or casual introduced populations are also found in more Northern and Eastern European countries. A process-based model of weed growth, competition and population dynamics was used to predict the future potential for range expansion of A.artemisiifolia under climate change scenarios. The model predicted a northward shift in the available climatic niche for populations to establish and persist, creating a risk of increased health problems in countries including the UK and Denmark. This was accompanied by an increase in relative pollen production at the northern edge of its range. The southern European limit for A.artemisiifolia was not expected to change; populations continued to be limited by drought stress in Spain and Southern Italy. The process-based approach to modelling the impact of climate change on plant populations has the advantage over correlative species distribution models of being able to capture interactions of climate, land use and plant competition at the local scale. However, for this potential to be fully realised, additional empirical data are required on competitive dynamics of A.artemisiifolia in different crops and ruderal plant communities and its capacity to adapt to local conditions

Avis en réponse à la saisine du 7 novembre 2013, de Madame Marie-Christine Blandin, relative à l’article de Snell et al. (Food and Chemical Toxicology, 2012)

Le Haut Conseil des biotechnologies (HCB) a été saisi le 7 novembre 2013 par Madame la Sénatrice Marie-Christine Blandin, en vertu de l’article L531-3 du code de l’environnement, d’une demande d’avis relative à l’article de Snell et al., intitulé «Assessment of the health impact of GM plant diets in long-term and multigenerational animal feeding trials: A literature review», publié dans la revue Food and Chemical Toxicology (Snellet al.,2012). Pour répondre aux questions de la saisine, le Comité Scientifique (CS) du HCB a constitué un groupe de travail ad hoc. A la suite du compte-rendu de ce dernier, le CS du HCB a procédé à l’examen du projet de réponse le 25 février 2014 sous la présidence de Jean-Christophe Pagès

Avis en réponse à la saisine HCB - dossier C/NL/06/01_001. Paris, le 17 octobre 2018

Le Haut Conseil des biotechnologies (HCB) a été saisi le 14 août 2018 par les autorités compétentes françaises (le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation) d’une demande d’avis relative au dossier C/NL/06/01_001 de demande de renouvellement d’autorisation de mise sur le marché de la lignée d’oeillets génétiquement modifiés 123.8.12 (identificateur unique FLO- 40689-6) à des fins d’importation et de commercialisation de fleurs coupées. Ce dossier a été déposé par la société Suntory Flowers Limited auprès des autorités compétentes néerlandaises sur le fondement de la directive 2001/18/CE. Conformément à cette directive, la Commission européenne a adressé le rapport d’évaluation des Pays-Bas ainsi que le dossier du pétitionnaire à l’ensemble des Etats membres, qui disposent de 60 jours pour faire des commentaires, demander des informations complémentaires ou émettre des objections à la mise sur le marché. Par cette saisine, les autorités compétentes françaises consultent le HCB dans cette perspective, en amont du vote des Etats membres à la Commission européenne. Le Comité scientifique (CS)2 du HCB a examiné le dossier en séance du 17 octobre 2018 sous la présidence de Jean-Christophe Pagès. Le présent avis a été adopté en séance et publié le 23 octobre 2018

Services culturels et récréatifs

Les écosystèmes agricoles sont l’un des six volets de l’Evaluation française des écosystèmes et des services écosystémiques (EFESE), programme lancé en 2012 par le Ministère en charge de l’Environnement pour apporter des connaissances sur l’état actuel et l’utilisation durable des écosystèmes (voir encadré 2). En 2014, le Ministère de l’Environnement a sollicité l’Inra pour prendre en charge le volet relatif aux écosystèmes agricoles. Le programme fédérateur de recherche EcoSerV (Services rendus par les écosystèmes), lancé par l’Inra en 2013, a également soutenu cette étude qu’il va ensuite compléter et étendre. L’écosystème agricole, vu comme l’ensemble des parcelles dédiées à la production de biomasse agricole, est configuré et géré par l’agriculteur qui combine, dans ses pratiques de production, processus écologiques et apports d’intrants exogènes. L’un des enjeux forts associés à l’analyse des services écosystémiques est la conception de systèmes de production reposant sur la valorisation de ces services, donc peu consommateurs en intrants exogènes et répondant aux enjeux de société tels que la conservation de la biodiversité ou la limitation des impacts environnementaux