14 research outputs found

    Richebourg (Yvelines). Le Moulin de Renonville

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    La fouille a mis au jour une occupation mérovingienne (vie-début du viiie s.) avec peut-être quelques éléments plus tardifs (xie-xiie s.). Le secteur était déjà occupé aux époques antérieures, comme le souligne l’important mobilier retrouvé sur le site (mobilier lithique, céramique protohistorique et antique). L’ensemble le plus représenté contient des éléments céramiques datant du iie ou iiie s. de notre ère et se rattache probablement à un établissement de type villa, observé en photographi..

    Le Mammouth de Changis-sur-Marne.

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    National audienceL'archéologie réserve décidément bien des surprises. C'est ce que confirme le chantier réalisé au printemps 2012, en préalable à l'exploitation de granulats par la carrière Cemex : un site gallo-romain exceptionnel et inattendu a été mis au jour

    Une séquence lœssique, des paléosols et des silex à Saint-Soupplets, au pied des buttes de la Goële (Seine-et-Marne)

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    Les logiques d’accumulation des lœss sont bien connues dans le nord de la France et en Normandie où cette couverture est quasiment continue. Ces séquences limoneuses dilatées ont permis d’établir un cadre chronoclimatique très précis du dernier cycle glaciaire (Lautridou 1985 ; Antoine et al. 2003). Les sites archéologiques du Paléolithique inférieur, moyen et supérieur ancien sont extrêmement bien conservés dans ces formations et il est possible de les inscrire dans leur environnement (Antoi..

    Villevaudé (Seine-et-Marne) Bois Gratuel, Les Mazarins. Occupations gauloises, antiques et alto-médiévales : rapport de fouilles

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    Ce rapport rend compte de deux opérations de fouilles archéologiques contigües aux lieux-dits « Les Mazarins » et « Bois Gratuel », sur la commune de Villevaudé. Elles se sont déroulées en 2017 et 2018, sur une surface totale de près de 8,3 ha.Les nombreux vestiges découverts (4 308 structures) se répartissent entre trois grandes périodes chronologiques (La Tène, l’Antiquité, le haut Moyen Âge), outre quelques fugaces traces néolithiques.Deux habitats laténiens se succèdent d’abord. Ils sont situés aux extrémités est et ouest de l’emprise, à 300 m de distance. Le premier, à l’est, est occupé entre 160 et 120 avant notre ère, le second, à l’ouest, entre 120/110 et 90/80 avant notre ère. La présence d’une résurgence d’eau a sans doute favorisé l’implantation du premier, comme elle l'a ensuite gênée. Tous deux sont ceinturés d’un enclos de moins de 5 000 m², auquel est accolé, pour le site le plus récent, un enclos secondaire.Le secteur semble ensuite être délaissé pendant plus d’un siècle. Les traces matérielles suivantes ne sont en effet pas antérieures au milieu du Ier siècle de notre ère. Il s’agit d’abord d’un chemin nord-sud bordant la plus grande fenêtre de l’emprise ; une origine protohistorique est cependant envisageable. Une série de fossés s’y adosse, formant une bande est-ouest scandée de fossés transversaux. Plusieurs sont munis de caniveaux.Au sein de ce découpage, une première installation se développe entre le milieu du Ier siècle et le début du IIe siècle, à l’est de l’emprise. Au milieu du IIe siècle, le cœur de l’occupation se déplace légèrement vers l’ouest. Un bâtiment maçonné est implanté à proximité du chemin. Il est desservi par une aire empierrée et flanqué d’un grand creusement peu profond, possible bâtiment sur vide sanitaire. Ces aménagements sont utilisés jusqu’au milieu voire jusqu’au troisième quart du IIIe siècle. Quelques autres structures sont reliées à cette occupation, dispersées dans toutes les zones de la fouille,rendant difficilement compréhensible sa structuration générale non enclose.Après un hiatus à la fin de la période gallo-romaine, l’occupation du site en relation avec le chemin nord-est / sud-ouest reliant Chelles à Claye reprend au tout début du VIe siècle et perdure jusqu’à la fin du IXe siècle. L’occupation mérovingienne investit l’espace de part et d’autre du chemin et perdure avec l’occupation carolingienne située seulement à l’est. On remarque différents enclos accueillant des unités ou des espaces spécialisés et un système de voirie en T venant s’appuyer sur le chemin gallo-romain.L’ensemble donne à cet habitat un caractère villageois. Au sein de cet habitat, la reconstruction du bâtiment principal de l’établissement, constatée par une longue période d’occupation, se manifeste par l’édification d’un très grand bâtiment à fondations de pierres dans le courant du VIIIe siècle. Ce phénomène, ainsi que la construction de plusieurs bâtiments, achève une séparation très nette entre les deux cours aboutissant à une partition du type de celle que l’on pouvait observer sur les villas gallo-romaines.L’abandon du site est relativement précoce (fin IXe-début Xe siècles) par rapport à beaucoup d’habitats ruraux de cette périod

    Villevaudé (Seine-et-Marne) Bois Gratuel, Les Mazarins. Occupations gauloises, antiques et alto-médiévales : rapport de fouilles

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    Ce rapport rend compte de deux opérations de fouilles archéologiques contigües aux lieux-dits « Les Mazarins » et « Bois Gratuel », sur la commune de Villevaudé. Elles se sont déroulées en 2017 et 2018, sur une surface totale de près de 8,3 ha.Les nombreux vestiges découverts (4 308 structures) se répartissent entre trois grandes périodes chronologiques (La Tène, l’Antiquité, le haut Moyen Âge), outre quelques fugaces traces néolithiques.Deux habitats laténiens se succèdent d’abord. Ils sont situés aux extrémités est et ouest de l’emprise, à 300 m de distance. Le premier, à l’est, est occupé entre 160 et 120 avant notre ère, le second, à l’ouest, entre 120/110 et 90/80 avant notre ère. La présence d’une résurgence d’eau a sans doute favorisé l’implantation du premier, comme elle l'a ensuite gênée. Tous deux sont ceinturés d’un enclos de moins de 5 000 m², auquel est accolé, pour le site le plus récent, un enclos secondaire.Le secteur semble ensuite être délaissé pendant plus d’un siècle. Les traces matérielles suivantes ne sont en effet pas antérieures au milieu du Ier siècle de notre ère. Il s’agit d’abord d’un chemin nord-sud bordant la plus grande fenêtre de l’emprise ; une origine protohistorique est cependant envisageable. Une série de fossés s’y adosse, formant une bande est-ouest scandée de fossés transversaux. Plusieurs sont munis de caniveaux.Au sein de ce découpage, une première installation se développe entre le milieu du Ier siècle et le début du IIe siècle, à l’est de l’emprise. Au milieu du IIe siècle, le cœur de l’occupation se déplace légèrement vers l’ouest. Un bâtiment maçonné est implanté à proximité du chemin. Il est desservi par une aire empierrée et flanqué d’un grand creusement peu profond, possible bâtiment sur vide sanitaire. Ces aménagements sont utilisés jusqu’au milieu voire jusqu’au troisième quart du IIIe siècle. Quelques autres structures sont reliées à cette occupation, dispersées dans toutes les zones de la fouille,rendant difficilement compréhensible sa structuration générale non enclose.Après un hiatus à la fin de la période gallo-romaine, l’occupation du site en relation avec le chemin nord-est / sud-ouest reliant Chelles à Claye reprend au tout début du VIe siècle et perdure jusqu’à la fin du IXe siècle. L’occupation mérovingienne investit l’espace de part et d’autre du chemin et perdure avec l’occupation carolingienne située seulement à l’est. On remarque différents enclos accueillant des unités ou des espaces spécialisés et un système de voirie en T venant s’appuyer sur le chemin gallo-romain.L’ensemble donne à cet habitat un caractère villageois. Au sein de cet habitat, la reconstruction du bâtiment principal de l’établissement, constatée par une longue période d’occupation, se manifeste par l’édification d’un très grand bâtiment à fondations de pierres dans le courant du VIIIe siècle. Ce phénomène, ainsi que la construction de plusieurs bâtiments, achève une séparation très nette entre les deux cours aboutissant à une partition du type de celle que l’on pouvait observer sur les villas gallo-romaines.L’abandon du site est relativement précoce (fin IXe-début Xe siècles) par rapport à beaucoup d’habitats ruraux de cette périod

    Villevaudé (Seine-et-Marne) Bois Gratuel, Les Mazarins. Occupations gauloises, antiques et alto-médiévales : rapport de fouilles

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    Ce rapport rend compte de deux opérations de fouilles archéologiques contigües aux lieux-dits « Les Mazarins » et « Bois Gratuel », sur la commune de Villevaudé. Elles se sont déroulées en 2017 et 2018, sur une surface totale de près de 8,3 ha.Les nombreux vestiges découverts (4 308 structures) se répartissent entre trois grandes périodes chronologiques (La Tène, l’Antiquité, le haut Moyen Âge), outre quelques fugaces traces néolithiques.Deux habitats laténiens se succèdent d’abord. Ils sont situés aux extrémités est et ouest de l’emprise, à 300 m de distance. Le premier, à l’est, est occupé entre 160 et 120 avant notre ère, le second, à l’ouest, entre 120/110 et 90/80 avant notre ère. La présence d’une résurgence d’eau a sans doute favorisé l’implantation du premier, comme elle l'a ensuite gênée. Tous deux sont ceinturés d’un enclos de moins de 5 000 m², auquel est accolé, pour le site le plus récent, un enclos secondaire.Le secteur semble ensuite être délaissé pendant plus d’un siècle. Les traces matérielles suivantes ne sont en effet pas antérieures au milieu du Ier siècle de notre ère. Il s’agit d’abord d’un chemin nord-sud bordant la plus grande fenêtre de l’emprise ; une origine protohistorique est cependant envisageable. Une série de fossés s’y adosse, formant une bande est-ouest scandée de fossés transversaux. Plusieurs sont munis de caniveaux.Au sein de ce découpage, une première installation se développe entre le milieu du Ier siècle et le début du IIe siècle, à l’est de l’emprise. Au milieu du IIe siècle, le cœur de l’occupation se déplace légèrement vers l’ouest. Un bâtiment maçonné est implanté à proximité du chemin. Il est desservi par une aire empierrée et flanqué d’un grand creusement peu profond, possible bâtiment sur vide sanitaire. Ces aménagements sont utilisés jusqu’au milieu voire jusqu’au troisième quart du IIIe siècle. Quelques autres structures sont reliées à cette occupation, dispersées dans toutes les zones de la fouille,rendant difficilement compréhensible sa structuration générale non enclose.Après un hiatus à la fin de la période gallo-romaine, l’occupation du site en relation avec le chemin nord-est / sud-ouest reliant Chelles à Claye reprend au tout début du VIe siècle et perdure jusqu’à la fin du IXe siècle. L’occupation mérovingienne investit l’espace de part et d’autre du chemin et perdure avec l’occupation carolingienne située seulement à l’est. On remarque différents enclos accueillant des unités ou des espaces spécialisés et un système de voirie en T venant s’appuyer sur le chemin gallo-romain.L’ensemble donne à cet habitat un caractère villageois. Au sein de cet habitat, la reconstruction du bâtiment principal de l’établissement, constatée par une longue période d’occupation, se manifeste par l’édification d’un très grand bâtiment à fondations de pierres dans le courant du VIIIe siècle. Ce phénomène, ainsi que la construction de plusieurs bâtiments, achève une séparation très nette entre les deux cours aboutissant à une partition du type de celle que l’on pouvait observer sur les villas gallo-romaines.L’abandon du site est relativement précoce (fin IXe-début Xe siècles) par rapport à beaucoup d’habitats ruraux de cette périod

    Villevaudé (Seine-et-Marne) Bois Gratuel, Les Mazarins. Occupations gauloises, antiques et alto-médiévales : rapport de fouilles

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    Ce rapport rend compte de deux opérations de fouilles archéologiques contigües aux lieux-dits « Les Mazarins » et « Bois Gratuel », sur la commune de Villevaudé. Elles se sont déroulées en 2017 et 2018, sur une surface totale de près de 8,3 ha.Les nombreux vestiges découverts (4 308 structures) se répartissent entre trois grandes périodes chronologiques (La Tène, l’Antiquité, le haut Moyen Âge), outre quelques fugaces traces néolithiques.Deux habitats laténiens se succèdent d’abord. Ils sont situés aux extrémités est et ouest de l’emprise, à 300 m de distance. Le premier, à l’est, est occupé entre 160 et 120 avant notre ère, le second, à l’ouest, entre 120/110 et 90/80 avant notre ère. La présence d’une résurgence d’eau a sans doute favorisé l’implantation du premier, comme elle l'a ensuite gênée. Tous deux sont ceinturés d’un enclos de moins de 5 000 m², auquel est accolé, pour le site le plus récent, un enclos secondaire.Le secteur semble ensuite être délaissé pendant plus d’un siècle. Les traces matérielles suivantes ne sont en effet pas antérieures au milieu du Ier siècle de notre ère. Il s’agit d’abord d’un chemin nord-sud bordant la plus grande fenêtre de l’emprise ; une origine protohistorique est cependant envisageable. Une série de fossés s’y adosse, formant une bande est-ouest scandée de fossés transversaux. Plusieurs sont munis de caniveaux.Au sein de ce découpage, une première installation se développe entre le milieu du Ier siècle et le début du IIe siècle, à l’est de l’emprise. Au milieu du IIe siècle, le cœur de l’occupation se déplace légèrement vers l’ouest. Un bâtiment maçonné est implanté à proximité du chemin. Il est desservi par une aire empierrée et flanqué d’un grand creusement peu profond, possible bâtiment sur vide sanitaire. Ces aménagements sont utilisés jusqu’au milieu voire jusqu’au troisième quart du IIIe siècle. Quelques autres structures sont reliées à cette occupation, dispersées dans toutes les zones de la fouille,rendant difficilement compréhensible sa structuration générale non enclose.Après un hiatus à la fin de la période gallo-romaine, l’occupation du site en relation avec le chemin nord-est / sud-ouest reliant Chelles à Claye reprend au tout début du VIe siècle et perdure jusqu’à la fin du IXe siècle. L’occupation mérovingienne investit l’espace de part et d’autre du chemin et perdure avec l’occupation carolingienne située seulement à l’est. On remarque différents enclos accueillant des unités ou des espaces spécialisés et un système de voirie en T venant s’appuyer sur le chemin gallo-romain.L’ensemble donne à cet habitat un caractère villageois. Au sein de cet habitat, la reconstruction du bâtiment principal de l’établissement, constatée par une longue période d’occupation, se manifeste par l’édification d’un très grand bâtiment à fondations de pierres dans le courant du VIIIe siècle. Ce phénomène, ainsi que la construction de plusieurs bâtiments, achève une séparation très nette entre les deux cours aboutissant à une partition du type de celle que l’on pouvait observer sur les villas gallo-romaines.L’abandon du site est relativement précoce (fin IXe-début Xe siècles) par rapport à beaucoup d’habitats ruraux de cette périod
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