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Sélection Variétale Participative De Riz (Oryza Sativa L.) De Bas-Fonds Au Sud Du Sénégal
La production du riz dans les agro écosystèmes pluviaux du Sud duSénégal pourrait être améliorée par la mise à disposition des producteurs d’unegamme variétale plus large et plus adaptée. Dans cette étude, 11 variétésaméliorées de riz en provenance d’AfricaRice ont été introduites et conduitesen évaluation participative dans la commune d’Enampor en Basse Casamancepour leur adaptabilité. Quinze producteurs des villages de Brin, Badiate etEssyl ont été invités pour évaluer la performance des différentes variétéspendant la phase de maturité. Ces variétés ont été semées suivant un dispositifen blocs complets randomisés dispersés dans les trois villages (Brin, Badiateet Essyl) où chaque site représente un bloc ou répétition. Sur le planagronomique, les résultats ont montré que les variétés WAC13-WAT21-2-1,(3,2 t/ha) FKR19 (2,9 t/ha) et IR75884-12-12-14-WAB1 (2,7 t/ha) ontprésenté des rendements similaires au témoin BG 90-2 (2,6 t/ha), largementcultivé dans la zone. La durée moyenne de 50% épiaison des variétés testéesest de 91 jours, relativement hâtives comparées à celles généralement cultivéesdans les écologies de bas-fond de la zone. Les variétés WAC13-WAT21-2-1et WAC18-WAT15-3-1 ont été les plus appréciées par les producteurs selonles critères de rendement en grain et hauteur des plantes. Les variétéssélectionnées par les producteurs ont présenté également une bonne performance agronomique et ont été parmi les plus productives. Ces variétéssélectionnées pourraient être de bonnes candidates pour une large diffusionpermettant ainsi d’augmenter le choix des variétés cultivées dans la zone.L’implication des producteurs dans les programmes de sélection variétalepourrait faciliter l’adoption de nouvelles variétés qu’ils ont sélectionnéessuivant leurs préférences.
Rice production in the rainfed agro-ecosystems of Southern Senegalcould be improved by providing farmers with more diverse and adaptedvarieties. In this study, 11 improved rice varieties from AfricaRice wereintroduced and assessed for adaptability through participatory evaluation trialin the village of Enampor (Lower Casamance zone). Fifteen farmers from thevillages of Brin, Badiate and Essyl were invited to assess the performance ofthe different varieties at maturity stage. The varieties were sown following arandomized complete block design with three replications where each of thethree villages (Brin, Badiate and Essyl) represented a block/repetition. Results of the agronomical performance showed that the varieties WAC13-WAT21-2-1, (3.2 t / ha) FKR19 (2.9 t / ha) and IR75884-12-12-14-WAB1 (2, 7 t / ha)presented similar grain yields as for the check variety BG 90-2 (2.6 t / ha),widely cultivated in the targeted areas. Days to 50% heading for the differentvarieties was 91 days in average, relatively early compared to those generallycultivated in the same lowland ecologies. WAC13-WAT21-2-1 and WAC18-WAT15-3-1 were the most preferred varieties by farmers according to theirown criteria mainly related to grain yield and plant height. These selectedvarieties by farmers were also among the most performing as shown in thestatistical analysis of agro-morphological data. These varieties could be goodcandidates for wide diffusion in order to increase the list of high performingcultivated varieties in the targeted areas. Involving farmers in selection andbreeding programs could facilitate the adoption of new varieties which theyselected based on their preferences
Assessment of schistosomiasis and intestinal helminths following mass drug administration in the Centre and Plateau Central regions of Burkina Faso
Schistosomiasis is the most important waterborne disease in Sub-Saharan Africa. Transmission is governed by the spatial distribution of specific freshwater snails that act as intermediate hosts and human water contact patterns. In developing countries, such as Burkina Faso it remains a serious health problem, which management face important gaps. The main of theses gaps is the lack of reliable information about prevalence. Then, this study has been undertaken in order to determine the prevalence of schistosomiasis in the Centre and Plateau Central regions in Burkina Faso. A cross-sectional descriptive study was conducted in the Plateau Central and Centre regions of Burkina Faso to assess the status of schistosomiasis and intestinal worms among school age children. 1,455 school-age children were selected to participate to the study. Results shows that prevalence of Schistosoma haematobium in the Plateau Central and Centre regions were 4% and 0.6% respectively, with an overall prevalence of 2.3% (95% CI: 1.5% - 3.1%) in two regions. The following intestinal parasites were found in stools with various prevalence: Schistosoma mansoni 0.1% (95% CI: 0% - 0.3%) and Ancylostoma duodenale 0.1% (95% CI: 0% - 0.2%). The prevalence of urinary schistosomiasis in the Centre and Plateau Central regions had been greatly reduced from the previous level in the published data since the large-scale population treatment initiated in 2004. The study confirmed the success in controlling the disease by preventive chemotherapy. However, the progress toward its elimination requires that the implementation of a monitoring and evaluation system focused on sentinel sites, and aiming at quantifying the impact of treatment, be gradually coupled with a monitoring system to identify any outbreak of residual transmission.© 2016 International Formulae Group. All rights reservedKeywords: Schistosoma soil-transmitted helminths, mass drug administration, Burkina Fas
Impact du changement global sur la repartition spatiale des glossines dans le cercle de Bougouni au Mali.
Les prospections entomologiques dans la zone de l’étude ont permis la capture de 3421 glossines. Parmi les glossines capturées, 80% (2740/3421) sont de l’espèce Glossina palpalis gambiensis et 20% (681/3421) de l’espèce Glossina tachinoïdes. 86% (2941/3421) des glossines ont été capturées dans le paysage conservé, 13.8% (471/3421) dans le paysage semi conservé et 0.2 % (9/3421) dans le paysage dégradé.
Dans le cercle de Bougouni, la limite nord de distribution des glossines a été réactualisée et comparée à celles tracées antérieurement, afin de réviser la carte existante de ces vecteurs de la trypanosomose animale africaine et de la trypanosomose humaine africaine. La limite nord était située à Méridiéla, un village sur la rivière Baoulé (5), pour la présente étude elle est située au niveau du village de Nani. Une progression vers le sud de la limite méridionale des glossines, variant entre 25 et 70 km a été observée. Cette rétraction de l’aire de distribution des glossines peut s’expliquer par l’association de deux facteurs, à savoir la dimunition de la pluviosité et l’anthropisation des aires de dispersion des glossines. Dans un contexte de lutte contre la maladie au plan international, la présente étude permet de mieux comprendre les facteurs prépondérants dans la répartition des glossines.Ce travail a été financé par le Budget National à travers la Rubrique « Etudes et Recherches » 2011 du Laboratoire Central Vétérinaire
Mortalité des personnes infectées par le VIH sous traitement antirétrovirale au centre Walé de 2017 à 2021 : le Rôle des inégalités sociales.
Although the role of clinical/biological factors associated with mortality has already been explored in HIV-infected patients on antiretroviral therapy, little attention has so far been paid to the potential role of social and demographic vulnerability. This is a retrospective cohort study from 2017 to 2022. Data were collected from the records of 292 patients. Statistical analyses were performed using R software version 4.2.2. The Cox model was used to identify sociodemographic factors associated with mortality. The prevalence of death was 33%. The crude mortality rate was 24.42 per 100 person-years. Median follow-up was 9 months with IQR: [4 ;26], sex ratio M/F was 0.9. In multivariate analysis, variables significantly associated with mortality were: not going to school (HR=3.2 , IC95% =[2,4.5], p=3.5e-5), living in a rural area (HR=2.94,IC95% =[2,4.5], p=3.5e-5), unemployed (HR= 2.94 , IC95% =[2,4.5], p=3. 5e-5), non-participation in associative activities (HR=2.94 ,IC95% =[2,4.5], p=3.5e-5), non-participation in community life (HR= 2.94 , IC95% = [2,4.5],p=3.5e-5) and being single, divorced or widowed (HR=2.94 ,IC95%=[2,4.5], p=3.5e-5). Socio-demographic vulnerability remains a major predictor of mortality in patients treated with ARVs. There is a real need for innovative interventions targeting individuals with multiple sources of social vulnerability, to ensure that social inequalities do not continue to lead to higher mortality.Bien que le rôle des facteurs cliniques/biologiques associés à la mortalité ait déjà été exploré chez les patients infectés par le VIH sous traitement antirétroviral, peu d'attention a été accordée jusqu'à présent au rôle potentiel de la vulnérabilité sociale. Il s'agit d'une étude de cohorte rétrospective de 2017 à 2022. Les données ont été collectées à partir des dossiers de 292 patients. Les analyses statistiques ont été réalisées à l'aide du logiciel R version 4.2.2. Le modèle de Cox a été utilisé pour identifier les facteurs sociodémographiques associés à la mortalité. La prévalence des décès était de 33 %. Le taux brut de mortalité était de 24,42 pour 100 personnes-années. La durée médiane de suivi était de 9 mois avec IQR:[4 ;26], le sex-ratio H/F était de 0,9. En analyse multivariée, les variables significativement associées à la mortalité étaient : ne pas aller à l'école (HR=3.2,IC95% =[2,4.5],p=3.5e-5), vivre dans une zone rurale(HR=2.94,IC95%=[2,4.5],p=3.5e-5), chômeur (HR=2.94,IC95%=[2,4.5], p=3.5e-5), la non-participation à des activités associatives (HR=2.94 , IC95%=[2,4.5],p=3.5e-5), la non-participation à la vie de la communauté (HR=2.94 , IC95% =[2,4.5],p=3.5e-5) et le fait d'être célibataire, divorcé ou veuf (HR=2.94 ,IC95% =[2,4.5], p=3.5e-5). La vulnérabilité sociodémographique reste un facteur prédictif majeur de la mortalité chez les patients traités aux ARV. Il existe un réel besoin d'interventions innovantes ciblant les individus présentant de multiples sources de vulnérabilité sociale, afin de s'assurer que les inégalités sociales ne continuent pas à entraîner une mortalité plus élevée
Mortalité des personnes infectées par le VIH sous traitement antirétrovirale au centre Walé de 2017 à 2021 : le Rôle des inégalités sociales.
Although the role of clinical/biological factors associated with mortality has already been explored in HIV-infected patients on antiretroviral therapy, little attention has so far been paid to the potential role of social and demographic vulnerability. This is a retrospective cohort study from 2017 to 2022. Data were collected from the records of 292 patients. Statistical analyses were performed using R software version 4.2.2. The Cox model was used to identify sociodemographic factors associated with mortality. The prevalence of death was 33%. The crude mortality rate was 24.42 per 100 person-years. Median follow-up was 9 months with IQR: [4 ;26], sex ratio M/F was 0.9. In multivariate analysis, variables significantly associated with mortality were: not going to school (HR=3.2 , IC95% =[2,4.5], p=3.5e-5), living in a rural area (HR=2.94,IC95% =[2,4.5], p=3.5e-5), unemployed (HR= 2.94 , IC95% =[2,4.5], p=3. 5e-5), non-participation in associative activities (HR=2.94 ,IC95% =[2,4.5], p=3.5e-5), non-participation in community life (HR= 2.94 , IC95% = [2,4.5],p=3.5e-5) and being single, divorced or widowed (HR=2.94 ,IC95%=[2,4.5], p=3.5e-5). Socio-demographic vulnerability remains a major predictor of mortality in patients treated with ARVs. There is a real need for innovative interventions targeting individuals with multiple sources of social vulnerability, to ensure that social inequalities do not continue to lead to higher mortality.Bien que le rôle des facteurs cliniques/biologiques associés à la mortalité ait déjà été exploré chez les patients infectés par le VIH sous traitement antirétroviral, peu d'attention a été accordée jusqu'à présent au rôle potentiel de la vulnérabilité sociale. Il s'agit d'une étude de cohorte rétrospective de 2017 à 2022. Les données ont été collectées à partir des dossiers de 292 patients. Les analyses statistiques ont été réalisées à l'aide du logiciel R version 4.2.2. Le modèle de Cox a été utilisé pour identifier les facteurs sociodémographiques associés à la mortalité. La prévalence des décès était de 33 %. Le taux brut de mortalité était de 24,42 pour 100 personnes-années. La durée médiane de suivi était de 9 mois avec IQR:[4 ;26], le sex-ratio H/F était de 0,9. En analyse multivariée, les variables significativement associées à la mortalité étaient : ne pas aller à l'école (HR=3.2,IC95% =[2,4.5],p=3.5e-5), vivre dans une zone rurale(HR=2.94,IC95%=[2,4.5],p=3.5e-5), chômeur (HR=2.94,IC95%=[2,4.5], p=3.5e-5), la non-participation à des activités associatives (HR=2.94 , IC95%=[2,4.5],p=3.5e-5), la non-participation à la vie de la communauté (HR=2.94 , IC95% =[2,4.5],p=3.5e-5) et le fait d'être célibataire, divorcé ou veuf (HR=2.94 ,IC95% =[2,4.5], p=3.5e-5). La vulnérabilité sociodémographique reste un facteur prédictif majeur de la mortalité chez les patients traités aux ARV. Il existe un réel besoin d'interventions innovantes ciblant les individus présentant de multiples sources de vulnérabilité sociale, afin de s'assurer que les inégalités sociales ne continuent pas à entraîner une mortalité plus élevée
Land, Climate, Energy, Agriculture and Development in the Sahel: Synthesis paper of case studies under the Sudano-Sahelian Initiative for Regional Development, Jobs, and Food Security
This paper synthesizes a set of national case studies conducted in the Sahelian countries during 2019-2020 as a collaboration between national universities and research institutes, and the Center for Development Research (ZEF), University of Bonn, with contributions from the Agrhymet Regional Centre, Permanent Interstate Committee for Drought Control in the Sahel (CILSS). These case studies provide up-to-date knowledge and critical insights on the nexus of land degradation, climate change and energy in the Sahel. The current synthesis paper highlights their major findings and provides crosscutting and cross-regional analytical conclusions. First, the synthesis paper explores current trends in the Sahel region on land use and land degradation, energy use and supply, climate change projections and impacts, as well as their interactions and links to agricultural growth, food security, poverty reduction, and peace in the region. Second, technological, socio-economic and policy solutions at the nexus of land, water, energy and climate challenges that enable environmentally sustainable and socially inclusive rural development in the Sahel are discussed, including their interactions and implications for peace and stability in the region. The findings show that such socio-economic solutions as improving access to markets, strengthening social safety nets, increasing investments to transport and energy infrastructures, promoting land tenure security, expanding off-farm employment opportunities can greatly contribute to rural development in the Sahel, particularly by aiding climate change resilience and sustainable land management. Key technological innovations highlighted across the case studies include expanding irrigation and adopting water use efficient irrigation techniques, crop diversification, expanding agricultural mechanization, investing into restoring and rehabilitating degraded lands through reforestation, afforestation and agroforestry practices. The key lessons learnt from ongoing national policy initiatives for sustainable development highlight the importance of active stakeholder consultation and participation in policy formulation, institution of effective policy monitoring and assessment mechanisms, and avoiding of excessive reliance on external sources of funding for the successful implementation of sustainable development policies and programs. Based on these findings, the synthesis paper proposes an agenda for applied research to provide guidance to and accompany promising development strategies in and for the region
Rice Data Systems for Sub-Saharan Africa: Contribution to the Japan-AfricaRice Emergency Rice Project
The rice data system for sub-Saharan Africa, which is a contribution to the Japan-AfricaRice Emergency Rice Initiative, is funded by the government of Japan. The project was coordinated at the regional level by Africa Rice Center (AfricaRice) and implemented at national levels by the national focal points. Throughout the course of the project implementation, the country focal points have made substantial and active contributions to ensure a smooth coordination of the project in-country activities. The national focal points are from the national agricultural research systems (NARS) and the national agricultural statistical services (NASS) of the countries that are members of the Coalition for African Rice Development (CARD). To ensure an effective communication between the project coordination unit and the countries, an intensive networking was established, which included sending of quarterly progress reports by the countries.
Overall, the implementation of the project activities went well and it demonstrated the feasibility of building long-term collaborative working relationships between several national stakeholders to sustainably develop a multipurpose rice data systems.
The surveys helped the countries develop well-structured rice statistical databases. Overall, the project activities went well and the national surveys were successfully conducted in the majority of the countries leading to the development of
up-to-date and accessible rice data and information. In fact, as future project activities, the country teams will work to conduct in-depth analysis of the data collected in this project to update the national rice development strategies (NRDS), conduct rice research priority setting exercises and publish papers and policy briefs. AfricaRice discussed with the main donor in Japan who accepted that in-depth analysis of the data collected can continue after 30 April 2010, to publish the data in Google Map and transform the country reports into final and more comprehensive reports