27 research outputs found

    Modelling human choices: MADeM and decision‑making

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    Research supported by FAPESP 2015/50122-0 and DFG-GRTK 1740/2. RP and AR are also part of the Research, Innovation and Dissemination Center for Neuromathematics FAPESP grant (2013/07699-0). RP is supported by a FAPESP scholarship (2013/25667-8). ACR is partially supported by a CNPq fellowship (grant 306251/2014-0)

    Métallogénie aurifère du filon-couche de Bourbeau : région de Chibougamau, Quebec

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    Les minéralisations aurifères filonniennes mises en place dans des filons-couches mafiques-ultramafiques différenciés sont répandues dans le monde entier et parmi les exemples les plus importants, notons les gisements aurifères situés dans le Golden Mile Dolerite Sill de Kalgoorlie en Australie (Phillips, 1986). Ces minéralisations aurifères sont fréquemment confinées à l'intérieur du filon-couche et les patrons de fracturation ainsi que le réseau de veines de quartz sont souvent mieux développés et fréquemment beaucoup plus complexes dans cette unité stratigraphique qu'ils ne le sont à l'extérieur de celle-ci. Dans le cadre de notre étude métallogénique du filon-couche de Bourbeau, nous avons donc cherché à comprendre l'influence et les contrôles possibles que celui-ci exerce sur la minéralisation. L'objectif global de ce projet visait donc à déterminer le mode et la chronologie de mise en place de la minéralisation aurifère dans le filon-couche de Bourbeau et à préciser les mécanismes ponctuels nécessaires à la genèse des gisements aurifères qu'il contient. Le filon-couche de Bourbeau est situé dans la région de Chibougamau. Il s'agit d'un filon-couche différencié de composition mafique à intermédiaire qui s'étend sur plus d'une centaine de kilomètres de longueur. Il est l'hôte des mines d'or Cooke et Norbeau et de quelques indices aurifères. L'analyse structurale réalisée aux mines Cooke et Norbeau et dans les indices aurifères a permis de constater que la minéralisation se situe principalement à l'intérieur de veines présentes dans des zones de cisaillement. Toutefois, alors qu'à la mine Norbeau il s'agit de zones de cisaillement ductiles-cassantes, la minéralisation à la mine Cooke est contenue dans des zones de cisaillement ductiles-cassantes à cassantes plus ou moins intenses, et des fractures minéralisées subparallèles aux zones de cisaillement. De plus, il existe des différences dans la complexité du réseau de "fractures" minéralisées. À la mine Cooke et dans la majorité des indices étudiés, il s'agit de zones de cisaillement subparallèles aux unités stratigraphiques, alors qu'à la mine Norbeau, il existe plusieurs zones de cisaillement d'orientation diverses dont une est sub-parallèle aux unités stratigraphiques. Les structures internes caractérisant ces différentes zones de cisaillement suggèrent que dans l'ensemble, les relations angulaires entre la schistosité et la direction du cisaillement, l'attitude des veines subhorizontales de même que l'attitude des stries et linéations minéralogiques présentes à l'intérieur des zones de cisaillement indiquent un mouvement inverse-oblique où la composante verticale du mouvement est dominante. L'analyse structurale réalisée à la mine Cooke suggère que les zones de cisaillement minéralisées ont été produites par une contrainte principale subhorizontale d'orientation N-S, une contrainte intermédiaire sub-horizontale plongeant faiblement vers l'est et une contrainte minimun subverticale compatible avec la déformation régionale kénorienne d'orientation N-S. À la mine Norbeau, la déformation est beaucoup plus complexe. L'analyse nous amène à conclure que les zones de cisaillement ne sont pas compatibles avec un système conjugué mais témoignent plutôt d'une déformation uniaxiale dont l'axe est orienté à 346° avec une plongée relativement abrupte, et cet axe est pratiquement contenu dans le plan du filon-couche. Les autres axes de déformation se situent sur un grand cercle orienté à 078736°. Comme la déformation est uniaxiale, les contraintes principales et intermédiaires ne sont pas réellement distinguâmes. Toutefois, la méthode d'Angelier suggère que la contrainte principale est orientée à environ 078738° et la contrainte intermédiaire à 144733°. Les axes d'extension et de raccourcissement seraient donc confinés à l'intérieur du plan correspondant à l'attitude du filon-couche de Bourbeau. Les zones de cisaillement minéralisées de la mine Cooke ont ultérieurement été recoupées par des failles obliques d'orientation nord-est (sénestres) et parfois nord-sud (dextres). Ces failles de même que les failles régionales du Lac Gwillim et de Chibougamau-Copper ont été produites par un même système dont la contrainte principale est subhorizontale et d'orientation N-S, alors que les contraintes intermédiaire et minimum plongent respectivement vers l'ouest (263755°) et vers l'est (113746°). La faille du lac Gwillim est donc tardive par rapport à la minéralisation trouvée à la mine Cooke. L'altération hydrothermale associée aux zones aurifères de la mine Cooke est peu développée mais il est tout de même possible de regrouper les minéraux d'altération en au moins trois faciès : un faciès à séricite ± calcite ± chlorite, suivi d'un faciès à chlorite + calcite ± axinite et, finalement, accolée à la veine minéralisée on note régulièrement une zone à chlorite massive. À l'inverse, l'altération hydrothermale observée à la mine Norbeau et dans la majorité des indices aurifères est bien développée et s'avère typique des gisements aurifères du type "lode gold". On note de façon générale, qu'à proximité de la zone minéralisée, l'altération se caractérise par la présence d'une zone de séricite-ankérite-calcite-pyrite, suivie d'une zone à séricite-ankérite-calcite-chlorite et, finalement, d'une zone à chlorite-calcite. L'étude lithogéochimique quantitative fait ressortir des divergences marquées entre l'altération de la mine Cooke et de la mine Norbeau. On constate principalement un gain en Fe en approchant des veines minéralisées à la mine Cooke alors que l'on note des gains en K, Ca et S à Norbeau. De plus, on note des pertes en Ca et Mg à Cooke seulement. Ces divergences suggèrent donc l'apport de fer par le fluide dans les zones d'altération de la mine Cooke alors qu'à la mine Norbeau, les relations texturales, telles la présence de cristaux de sulfures accolés aux grains de leucoxène, suggèrent que le fer provient du protolite original, alors que le soufre a été fourni par le fluide. Les pertes en Ca à Cooke expliquent en partie, la formation d'axinite dans les veines minéralisées par suite de sa combinaison avec le bore présent dans le fluide. À Norbeau, ce lessivage n'est pas observé, au contraire on constate un gain en Ca qui s'est combiné au CO2 provenant du fluide pour former les carbonates. L'absence d'apport notable de K dans les zones à chlorite+calcite+axinite et chlorite massive de la mine Cooke suggère que cet environnement était plutôt oxydant comme en témoigne la présence de chlorite et l'hématisation des feldspaths présents dans les veines. En ce qui a trait aux similitudes, on note des gains communs en C, As et Au et un lessivage du Na en approchant des veines minéralisées. Le lessivage du Na traduit dans les deux cas l'altération subie par les plagioclases. Les deux fluides contenaient donc du H2O, comme en témoigne la formation des chlorites et des séricites, et du CO2 comme le suggèrent les gains en C et la précipitation des carbonates. Les veines de quartz cartographiées dans les mines Cooke et Norbeau sont généralement déformées. Elles contiennent deux générations de quartz, une première déformée et une deuxième néominéralisée. La présence d'axinite et de feldspath potassique, fréquemment hématisé, est caractéristique de la mine Cooke. Alors qu'à la mine Cooke, la proportion de sulfures est grande (?90 %) (chalcopyrite, pyrrhotite, arsénopyrite et pyrite), elle ne dépasse pas 5 % à la mine Norbeau (arsénopyrite et pyrite). La mise en place des sulfures a eu lieu, dans les deux mines étudiées, dans un milieu dynamique (zones de cisaillement) qui a continué de se déformer même après la formation des veines. Ces mouvements ont engendré la déformation, la redistribution et possiblement, par endroit, la redissolution et la reprécipitation des sulfures. À la mine Cooke, ce processus a généré des textures complexes étant donné l'abondance de sulfures ductiles (chalcopyrite et pyrrhotite). De plus, à cet endroit, des mouvements ultérieurs provoqués par des failles tardives ont possiblement joué un rôle non-négligeable dans la déformation observée à l'intérieur des veines. Aux mines Norbeau et Cooke, l'or a probablement été transporté sous forme de complexe bisulfure du type Au(HS)2 et Au2S(HS)2 2. Ces complexes agissent en tant que source de l'or et également comme source du soufre. Ils sont déstabilisés par suite de la réaction du fer avec le soufre, provoquant ainsi la précipitation de l'or. À la mine Norbeau, le Fe+2 nécessaire à cette réaction proviendrait des titanomagnétites primaires altérées en leucoxène alors qu'à la mine Cooke, le fer était véhiculé par le fluide. La diminution de l'activité du soufre constitue le mécanisme de précipitation, de l'or et des phases métalliques, que nous suggérons. De plus, à la mine Cooke, l'oxydation est également un mécanisme de précipitation probable. L'influence principale du filon-couche de Bourbeau se situe au niveau mécanique. Le filon-couche a réagi comme un horizon compétent dans une matrice de roches plus ductiles constituées de filons-couches ultramiques-mafiques et de sédiments. De plus, il est probable que la différentiation magmatique subie par le filon-couche a joué un rôle important puisque l'hétérogénéité primaire a probablement favorisé le développement de zones de cisaillement le long ou à angle par rapport à ces discontinuités mécaniques et chimiques. Nos travaux révèlent que l'anisotropie primaire de la résistance d'une telle unité de roche compétente, étant donné le litage primaire qu'elle contient, et l'orientation de cette unité lithologique peut induire une déformation interne différente de la déformation régionale et favoriser ainsi le développement de zones de cisaillement locales incompatibles avec le patron de déformation régional. L'influence chimique de la roche hôte sur la précipitation de la minéralisation est particulièrement manifeste à la mine Norbeau, étant donné l'intime relation spatiale qui existe entre les titanomagnétites primaires altérées en leucoxène-anatase et les cristaux de pyrite et d'arsénopyrite renfermant des grains d'or. Cette relation suggère donc que les roches encaissantes ont joué un rôle important dans la précipitation de la solution hydrothermale en fournissant le fer nécessaire à la déstabilisation du complexe aurifère bisulfure. À la mine Cooke, l'influence de la composition chimique de la roche hôte sur la précipitation du fluide minéralisé est beaucoup moins évidente

    Une famille porteuse de traditions : les Morneau de Baie-des-Rochers

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    La prolifération des cyanobactéries au Québec : une perspective de sciences sociales sur le risque et la gestion

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    Cette recherche qualitative à portée exploratoire porte sur les représentations sociales, les attitudes et les impacts associés au phénomène des cyanobactéries et s’inscrit dans une perspective constructiviste liée à l’écologie politique. Les cyanobactéries sont des microorganismes présents de façon naturelle dans la plupart des plans d’eau, et certaines espèces peuvent libérer des toxines susceptibles de causer des problèmes de santé chez les êtres humains, surtout si elles se trouvent en forte concentration. Au Québec, lorsque les risques sont jugés élevés, les autorités de santé publique émettent des mises en garde concernant la pratique d’activités nautiques et la consommation d’eau potable, mais la population ne s’y conforme pas toujours. Dans le but de mieux comprendre les attitudes des citoyens à l’égard des cyanobactéries et des mesures de santé publique, nous avons réalisé une enquête visant à identifier les significations attribuées à ce phénomène – en accordant une attention particulière aux représentations sociales du risque – ainsi que les autres facteurs qui influencent les attitudes et plus spécifiquement l’observance des mesures prescrites par les autorités. Des groupes de discussion et des entrevues individuelles semi-dirigées ont été réalisés en 2009 et 2010 au lac William, à la baie Missisquoi et au lac Roxton, auprès de différents groupes d’acteurs sociaux et illustrent que différentes représentations sociales du phénomène coexistent, et modulent le processus de gestion du risque. Cette étude montre l’intérêt d’aborder des phénomènes naturels tels que la prolifération des cyanobactéries en tant que construits socioculturels, car cette approche permet d’envisager les impacts liés à de tels phénomènes sous un angle différent et d’améliorer ainsi les interventions des gestionnaires afin de limiter ces impacts.Using a constructivist political ecology perspective, this exploratory qualitative research examines the social representations, attitudes and impacts that exist in relation to the phenomenon of cyanobacteria. Cyanobacteria are naturally occurring microorganisms found in most bodies of water ; certain species, especially when they are highly concentrated, release toxins that can pose a threat to population health. In Quebec, when the level of risk is considered serious, public health officials issue warnings concerning water-related activities and water consumption, but people do not always act in accordance with them. A qualitative study was undertaken with the aim of gaining a better understanding of the attitudes of citizens towards cyanobacteria and public health measures. It enabled us to identify both the meanings attached to this phenomenon – by drawing attention mainly on social representations of risk – and the other driving forces behind the attitudes and, in particular, towards compliance with measures prescribed by the authorities. Focus groups and semi-directed individual interviews involving several groups of social actors were conducted in 2009 and 2010 on Lake William, in the Missisquoi Bay and on Lake Roxton. Results illustrate coexistence of different social representations of the same phenomenon, which could modulate risk management process. This study points to the importance of considering natural phenomena such as the proliferation of cyanobacteria as socio-cultural constructs, because this approach can be applied to address the impacts of such phenomena from a different perspective and therefore improve management practices to reduce these impacts

    La prolifération des cyanobactéries au Québec : une perspective de sciences sociales sur le risque et la gestion

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    Using a constructivist political ecology perspective, this exploratory qualitative research examines the social representations, attitudes and impacts that exist in relation to the phenomenon of cyanobacteria. Cyanobacteria are naturally occurring microorganisms found in most bodies of water ; certain species, especially when they are highly concentrated, release toxins that can pose a threat to population health. In Quebec, when the level of risk is considered serious, public health officials issue warnings concerning water-related activities and water consumption, but people do not always act in accordance with them. A qualitative study was undertaken with the aim of gaining a better understanding of the attitudes of citizens towards cyanobacteria and public health measures. It enabled us to identify both the meanings attached to this phenomenon – by drawing attention mainly on social representations of risk – and the other driving forces behind the attitudes and, in particular, towards compliance with measures prescribed by the authorities. Focus groups and semi-directed individual interviews involving several groups of social actors were conducted in 2009 and 2010 on Lake William, in the Missisquoi Bay and on Lake Roxton. Results illustrate coexistence of different social representations of the same phenomenon, which could modulate risk management process. This study points to the importance of considering natural phenomena such as the proliferation of cyanobacteria as socio-cultural constructs, because this approach can be applied to address the impacts of such phenomena from a different perspective and therefore improve management practices to reduce these impacts

    The gold content of volcanogenic massive sulfide deposits

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    Volcanogenic massive sulfide deposits contain variable amounts of gold, both in terms of average grade and total gold content, with some VMS deposits hosting world-class gold mines with more than 100t Au. Previous studies have identified gold-rich VMS as having an average gold grade, expressed in g/t, exceeding the total abundance of base metals, expressed in wt.%. However, statistically meaningful criteria for the identification of truly anomalous deposits have not been established. This paper presents a more extensive analysis of gold grades and tonnages of 513 VMS deposits worldwide, revealing a number of important features in the distribution of the data. A large proportion of deposits are characterized by a relatively low gold grade (<2g/t), with a gradual decrease in frequency towards maximum gold grades, defining a log-normal distribution. In the analysis presented in this paper, the geometric mean and geometric standard deviation appear to be the simplest metric for identifying subclasses of VMS deposits based on gold grade, especially when comparing deposits within individual belts and districts. The geometric mean gold grade of 513 VMS deposits worldwide is 0.76g/t; the geometric standard deviation is +2.70g/t Au. In this analysis, deposits with more than 3.46g/t Au (geometric mean plus one geometric standard deviation) are considered auriferous. The geometric mean gold content is 4.7t Au, with a geometric standard deviation of +26.3t Au. Deposits containing 31t Au or more (geometric mean plus one geometric standard deviation) are also considered to be anomalous in terms of gold content, irrespective of the gold grade. Deposits with more than 3.46g/t Au and 31t Au are considered gold-rich VMS. A large proportion of the total gold hosted in VMS worldwide is found in a relatively small number of such deposits. The identification of these truly anomalous systems helps shed light on the geological parameters that control unusual enrichment of gold inVMS. At the district scale, the gold-rich deposits occupy a stratigraphic position and volcanic setting that commonly differs from other deposits of the district possibly due to a step change in the geodynamic and magmatic evolution of local volcanic complexes. The gold-rich VMS are commonly associated with transitional to calc-alkaline intermediate to felsic volcanic rocks, which may reflect a particularly fertile geodynamic setting and/or timing (e.g., early arc rifting or rifting front). At the deposit scale, uncommon alteration assemblages (e.g., advanced argillic, aluminous, strongly siliceous, or potassium feldspar alteration) and trace element signatures may be recognized (e.g., Au–Ag–As–Sb ± Bi–Hg–Te), suggesting a direct magmatic input in some systems

    New insights on the geological and structural settings of the Musselwhite banded iron-formation–hosted gold deposit, North Caribou greenstone belt, Superior Province, Ontario.

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    The Musselwhite mine is a world-class gold deposit hosted in polydeformed amphibolite-facies banded iron-formation of the Mesoarchean North Caribou greenstone belt, northwestern Superior Province. The deposit is located about 2 km west of the tectonic boundary with the gneissic Island Lake domain. Detailed underground and surface mapping, core logging, and structural analyses have been undertaken to better characterize the various controls on gold mineralization. The west antiform trench 1 and esker docks exposures show the dominant northwest-trending structural pattern related to the main (D2) deformation phase. Multiple metre-scale type 3 F1-F2 and F2-F3 fold interference patterns are documented in the banded iron-formation. Coupled with regional-scale geological and U-Pb geochronological data, structural observations by the authors suggest that the mine area is located along the overturned limb of a kilometric-scale F1 syncline that influenced the regional distribution and geometry of the prospective banded iron-formation units, preceding the main D2 deformation. Underground mapping of the 1045 main ramp and 770 level 11780N crosscut sections indicates that the ore, in the northern iron-formation, mainly occurs as stratabound pyrrhotite-rich replacements and associated quartz-flooding of the garnet-rich silicate banded iron-formation facies, and locally as discordant syndeformation quartz±pyrrhotite veins. The ore zones are associated with D2-related high-strain zones, and are concentrated in hinges and along strongly attenuated limbs of F2 folds. The composition of the garnet-rich silicate facies and layered mechanical anisotropy induced by competent banded iron-formation horizons embedded in less competent mafic and ultramafic volcanic rocks strongly influenced the deformation style and played an important role in controlling flow of gold-bearing fluids and formation and distribution of the ore
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